Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

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Dominique18
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#26

Message par Dominique18 » 15 janv. 2024, 10:50

...La gravitation à boucles est inutile. Maxwell déjà avait compris ce qu'était la gravitation. Quel est la contradiction entre la physique quantique et la gravitation ? Aucune. Il n'y a aucun problème pour les unifier, les problèmes ont été créés par les théoriciens du XXe siècle. Ces milliers de théories marginales comme celles qui fait le sujet de ce fil n'existent que parce que la plupart des théoriciens mainstreams ont perdu le chemin et sont entrés dans un monde de chimères, absence de milieu de propagation, absence de vitesse de la lumière, physique probabiliste, théorie des cordes, physique à boucles...
Effectivement, il est grand temps de faire le ménage et de déclarer la chasse aux usurpateurs ouverte! :mrgreen:

Le sujet de la thèse de David Louapre traitait de la gravité quantique à boucles... Il est devenu docteur en physique en 2004....
A ce niveau d'exigence, je suppose qu'on ne devient pas docteur en physique par le fruit d'opportunités ou de hasard.


Le point de vue d'Abbey Ashtekar (8 janvier 2023)

https://www.futura-sciences.com/science ... ar-101743/
...La valeur de la profondeur optique a changé quelque peu au cours des missions spatiales de Cobe à Planck en passant par WMap. Ce que nous avons trouvé maintenant, c'est que la gravitation quantique à boucles donne une correction de 10 % à la prédiction du modèle de l'inflation du modèle cosmologique standard du Big Bang et il y maintenant des missions pour tester, mesurer la profondeur optique de façon indépendante des autres paramètres.

Il y a donc une prédiction et nous verrons si la cosmologie quantique à boucles est en accord ou pas avec cette prédiction.

C'est très excitant car, pour la première fois, quelque chose de très fondamental, des équations de la gravitation quantique seront confrontées à des observations. Pour moi, c'est un grand plaisir de voir que nous sommes arrivés à un état de développement où la gravitation quantique n’est plus une théorie mathématique abstraite perchée au-dessus de tout, hors de portée des moyens expérimentaux technologiquement possibles, mais que nous pouvons maintenant la comparer aux observations...
En clair, soumettre la théorie à la "question". A suivre...

Carlo Rovelli a publié un livre au contenu abordable, d'après les critiques, sur la gravitation quantique à boucles, qui semble très apprécié:
"Par-delà le visible", éditions Odile Jacob, 2015
Dernière modification par Dominique18 le 15 janv. 2024, 13:54, modifié 4 fois.

Camille75
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#27

Message par Camille75 » 15 janv. 2024, 11:07

à Akine : Merci d'avoir commencé à lire et à critiquer.
Les réponses (inévitablement trop rapides) qui suivent ne sont en rien polémiques – je n'y vise qu'à clarifier certains points et lever d'éventuels malentendus. Je n'ai qu'un but dans le dialogue : penser plus juste.
Permettez-moi de citer ici Marc-Aurèle : Si quelqu'un peut me convaincre et me prouver que je pense ou que j’agis mal, je serai heureux de me corriger. Car je cherche la vérité, qui n’a jamais porté dommage à personne. Mais il se nuit, celui qui persiste en son erreur et en son ignorance.

1 . Le facteur M1*M2/(M1+M2) n'est ni plus ni moins ad hoc que la loi première de la gravitation énoncée juste avant (§ 2.5.1).
Ce caractère ad hoc assumé relève du calibrage et est explicité à la page 15.

2 . Le Modèle propose une hypothèse sur la nature et la structure de l'espace, et cette hypothèse permet
. de reconstituer les lois fondamentales de la physique (gravitation et rayonnement),
. de comprendre - ce qui a conduit à faire l'hypothèse d'une matière noire - la forme du spectre des rayons cosmiques.
Il ne va pas au delà. La liste des observations qu'il ne permet pas d'expliquer serait trop longue à établir... Il ne prétend aucunement tout expliquer.
Il se place en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique, et il conduit à envisager des aménagements des lois fondamentales dans les conditions où des mesures n'ont pas permis de les vérifier. Il n'est pas question de remplacer ni dépasser ces théories. La question serait plutôt : ces théories pourraient-elles s'y greffer et trouver ainsi leur unité ?
Je ne prétends pas, loin de là, tout savoir : je n'ai pas connaissance d'une hypothèse ontologique de la Relativité (au sens où le Modèle structurel de l'espace proposé en serait une). Mais il se peut que je me méprenne sur le sens que vous donnez à hypothèse ontologique...
Oui, la loi de Newton n'est qu'une approximation de celle établie par la Relativité, mais elle ne s'en écarte que dans des conditions qui ne sont (délibérément) pas envisagées dans l'exposé : dans de telles conditions (vitesses de déplacement), la Relativité prendrait le relais.
Je ne crois pas remplacer le cadre spatio-temporel d'Einstein, mais au contraire le retrouver (voir page 35). Vous me rendrez service en précisant où vous voyez une incompatibilité.

3 . En effet, l'action de la masse sur le prétendu ralentissement du transfert intergranulaire n'est décrite que par la loi première de la gravitation. Mais elle le serait ainsi complètement.

4 . Bien sûr que le Modèle est incomplet : il propose seulement un cadre permettant de reconstituer les lois régissant les phénomènes fondamentaux de gravitation et de rayonnement. S'il apporte bien un socle commun à la Relativité et la Mécanique quantique, ce n'est que pris avec ces théories que se poserait la question de sa complétude.

5 . Je gagnerais sans doute à approfondir davantage ma connaissance de la gravitation quantique à boucle, mais ce que j'en sais me donne à penser qu'elle ne traite pas de la structure de l'espace au niveau le plus élémentaire où je l'envisage. Et que MEGA n'entre pas en contradiction avec elle.

Je vous serai bien reconnaissant si, malgré vos réserves que ne suis pas du tout sûr d'avoir levées avec mes réponses (insuffisamment développées), vous voulez bien poursuivre votre lecture et compléter vos critiques.
Et, si vous le désiriez, je serais disposé à poursuivre et approfondir ce dialogue par une voie plus directe - et peut-être plus pratique.
Merci, en tout cas, de m'avoir déjà permis de discerner des sources de malentendu.

Akine
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#28

Message par Akine » 15 janv. 2024, 13:10

externo a écrit : 14 janv. 2024, 21:03 La gravitation à boucles est inutile. Maxwell déjà avait compris ce qu'était la gravitation. Quel est la contradiction entre la physique quantique et la gravitation ? Aucune. Il n'y a aucun problème pour les unifier, les problèmes ont été créés par les théoriciens du XXe siècle. Ces milliers de théories marginales comme celles qui fait le sujet de ce fil n'existent que parce que la plupart des théoriciens mainstreams ont perdu le chemin et sont entrés dans un monde de chimères, absence de milieu de propagation, absence de vitesse de la lumière, physique probabiliste, théorie des cordes, physique à boucles...
Une transformation de Bogolioubov (théorie quantique des champs) en espace courbe (RG) conduit à une incertitude quant au nombre de particules présentes dans le système.

On ne connaît pas la façon dont une onde quantique interagit avec l'espace-temps d'Einstein, en particulier lorsque celle-ci est suffisamment concentrée (i.e. sa longueur d'onde est plus faible que son rayon de Schwarzschild).

Voici deux raisons que je connais (il y en a bien d'autres) de penser que la physique a besoin de réconcilier RG et MQ.

Mais vous soutenez, me semble-t-il, que la RG est erronnée, donc vous considérez que ces contradictions sont illusoires. Pour ma part, si j'ai le niveau pour en manipuler les équations de façon basique, je n'ai certainement pas celui de la remettre en cause.
Camille75 a écrit : 15 janv. 2024, 11:07 1 . Le facteur M1*M2/(M1+M2) n'est ni plus ni moins ad hoc que la loi première de la gravitation énoncée juste avant (§ 2.5.1).
Ce caractère ad hoc assumé relève du calibrage et est explicité à la page 15.
2 . Le Modèle propose une hypothèse sur la nature et la structure de l'espace, et cette hypothèse permet
. de reconstituer les lois fondamentales de la physique (gravitation et rayonnement),
. de comprendre - ce qui a conduit à faire l'hypothèse d'une matière noire - la forme du spectre des rayons cosmiques.

Votre modèle conclut à une attraction des masses car vous avez inventé 2 propriétés qui, combinées, vous le permettent. Par la suite, ce n'est pas la nature putative de votre espace qui permet de reconstituer le détail de ces lois, mais les formules que vous plaquez par-dessus.

J'ai les mêmes réserves vis-à-vis de la seconde partie de votre exposé. Les équations pour Amax er Emax sont tout aussi arbitraires que celles que vous amenez dans le chapitre sur la gravitation. Comparez-les à la démonstration de Planck : sa seule hypothèse est la quantification des ondes lumineuses, les seules formules physiques qu'il utilise sont celles déterminées expérimentalement par la science de son époque (E=hv entre autres).

En d'autres termes, votre modèle n'apporte rien... Les équations que vous "retrouvez" ne proviennent que d'un tour de passe-passe mathématique dépourvu d'assise justifiable. Vous ne pourriez pas retrouver ces lois si vous ne les connaissiez pas à l'avance. Et c'est là le plus gros défaut épistémologique de votre théorie : elle n'apporte pas plus de conclusions qu'elle ne requiert d'injections d'hypothèses exogènes.

De ce que je peux comprendre de votre travail, voici la stratégie que vous utilisez :

1 - Vous construisez un terrain ontologique qui permet, qualitativement, d'intuiter certaines lois connues.
2 - Vous faites apparaître sans justification des équations qui approximent ces lois (moyennant une ou deux opérations "transparentes" : addition, dérivation, etc.).
3 - Vous mettez en correspondance l'écart entre vos trouvailles et ces lois pour expliquer l'incongruence entre la théorie actuelle et une observation... sans pour autant vérifier que vous obtenez le même "succès" avec les autres.

Le problème, c'est que pour une correspondance (qualitative, donc dotée d'un niveau de certitude très faible en attendant des calculs précis) avec une observation, il y en a des milliers d'autres avec lesquelles vous entrez en contradiction (mais que les théories actuelles, elles, prédisent) !

C'est bien là toute la difficulté de la physique : élaborer une théorie la plus simple possible (reposant sur le plus petit nombre d'hypothèses) pouvant fournir une explication à un maximum d'observations !
Il se place en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique, et il conduit à envisager des aménagements des lois fondamentales dans les conditions où des mesures n'ont pas permis de les vérifier. Il n'est pas question de remplacer ni dépasser ces théories. La question serait plutôt : ces théories pourraient-elles s'y greffer et trouver ainsi leur unité ?
Je ne prétends pas, loin de là, tout savoir : je n'ai pas connaissance d'une hypothèse ontologique de la Relativité (au sens où le Modèle structurel de l'espace proposé en serait une). Mais il se peut que je me méprenne sur le sens que vous donnez à hypothèse ontologique...
J'entends par là l'hypothèse que vous faites relativement à la structure de l'Espace-temps. Celle d'Einstein étant que l'ET se comporte comme un fluide déformable interagissant avec la matière-énergie et obéissant à sa célèbre équation. Or, je ne vois pas comment votre modèle granulaire peut être rendu compatible avec la RG, les structures sous-jacentes n'ayant rien à voir (notamment parce que vous ne prenez pas en compte l'équivalence temps-espace). Vous reliez les déformations de la géométrie avec les variations de la vitesse de transfert, mais sans calcul explicite, cette ressemblance reste très artificielle.

Il est techniquement possible qu'un modèle semblable au vôtre (mais infiniment + élaboré) apporte un jour des solutions aux problèmes de la physique. Mais vos travaux sont tellement sous-développés (comparés à la masse d'explications que procurent la RG ou la MQ même dans leur version primitive...) que je ne vois aucune raison de leur accorder une quelconque confiance.
5 . Je gagnerais sans doute à approfondir davantage ma connaissance de la gravitation quantique à boucle, mais ce que j'en sais me donne à penser qu'elle ne traite pas de la structure de l'espace au niveau le plus élémentaire où je l'envisage. Et que MEGA n'entre pas en contradiction avec elle.
Si, bien sûr que si. Elle propose une interprétation quantifiée du temps et de l'espace (d'une façon rappelant vaguement mais s'écartant très significativement de votre modèle).
Je vous conseillerais plutôt de peaufiner votre compréhension de la mécanique quantique et des relativités (restreinte puis générale). Il existe d'excellentes ressources sur le net.

MQ : https://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~fa ... /cours.pdf
RR : https://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~fa ... /cours.pdf

(Frédéric Faure est, à mon humble avis, un pédagogue exceptionnel.)

RG : https://cel.hal.science/cel-00092961/document

Je préfère échanger sur ce forum, pour que tout le monde puisse en profiter. J'essaierai de répondre à vos questions dans la mesure de mes possibilités.

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PhD Smith
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#29

Message par PhD Smith » 15 janv. 2024, 15:38

Akine a écrit : 15 janv. 2024, 13:10Mais vous soutenez, me semble-t-il, que la RG est erronnée, donc vous considérez que ces contradictions sont illusoires.
C'est pourquoi je recommanderais à Externo de bosser avec Camille75 (plus d'autres volontaires du forum ou de Futura-sciences si affinités) pour sortir un bel article sur ArXiv.
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#30

Message par externo » 15 janv. 2024, 16:19

Akine a écrit : 15 janv. 2024, 13:10 Mais vous soutenez, me semble-t-il, que la RG est erronnée, donc vous considérez que ces contradictions sont illusoires. Pour ma part, si j'ai le niveau pour en manipuler les équations de façon basique, je n'ai certainement pas celui de la remettre en cause.
Ce n'est pas la RG qui est erronée, mais l'interprétation qui en est faite.
Si vous supposez qu'il n'y a pas de milieu de propagation et que tous les référentiels inertiels sont équivalents vous rencontrerez des contradictions qui seront illusoires car émanants de votre supposition erronée.
Dernière modification par externo le 15 janv. 2024, 16:41, modifié 2 fois.

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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#31

Message par thewild » 15 janv. 2024, 16:32

externo a écrit : 15 janv. 2024, 16:19 Si vous supposez qu'il n'y a pas de milieu de propagation et que tous les référentiels inertiels sont équivalents vous rencontrerez des contradictions
Vous avez jusqu'ici échoué à convaincre qui que ce soit que c'était bien le cas.
Peut être considérez vous comme des contradictions les interprétations qui choquent votre entendement ?
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle

"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace

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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#32

Message par externo » 15 janv. 2024, 16:42

thewild a écrit : 15 janv. 2024, 16:32 Peut être considérez vous comme des contradictions les interprétations qui choquent votre entendement ?
Ce n'est pas moi qui considère qu'il y a des contradictions.

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richard
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#33

Message par richard » 16 janv. 2024, 18:56

Camille75 a écrit : 19 déc. 2023, 11:54À celui qui ne s'en sera pas donné pas la peine, il est demandé de s'abstenir de tout commentaire
Je n’ai évidemment rien lu, on ne peut pas lire tous les délires. Cela ne m’empêche pas de faire un commentaire.
Cette hypothèse permet d'expliquer la gravitation, et la loi de Newton.
Il est peut-être intéressant d’expliquer la loi de Newton. Par contre il est nécessaire de la changer pour qu’elle satisfasse les grandes vitesses. L’hypothèse est que l’impulsion p est égale à p = m c argsh v/c, la loi fondamentale de la dynamique devient alors F = dp/dt = k m g, g étant l’accélération et k un coefficient k = 1/sqrt(1 + (v/c)^2). Cette théorie est donc une théorie réductionniste de celle de Newton car on retrouve les lois de la mécanique classique pour des vitesses très inférieures à celle de la lumière. On trouvera toutes les explications dans le fil sur le réductionnisme, un peu touffu, certes! mais il fallait bien creuser cette notion d’épistémologie (en fait, je voulais battre le record du plus fil de discussion sur le forum des sceptiques, je n’ai pas gagné mais j’ai pas mal tenu).
:hello: A+

Camille75
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#34

Message par Camille75 » 17 janv. 2024, 10:22

À Akine
Max Planck aurait été le premier surpris qu'on lui prête une démonstration.
Il est parti de formulations antérieures et partielles de la loi du rayonnement (je ne les détaille pas, vous les connaissez peut-être) qui reposaient elles-mêmes sur des observations. Et il les a complétées, évitant ainsi ce qu'on appelait la catastrophe ultraviolette.
Une loi physique, c'est la mise en forme mathématique d'observations - la meilleure formulation dont on est capable à chaque époque.
Trouver, ou retrouver, des lois physiques, c'est nécessairement s'appuyer sur des observations. Cela s'applique à la gravitation aussi bien qu'au rayonnement ou à tout autre phénomène.

Votre théorie n'apporte pas plus de conclusions qu'elle ne requiert d'injections d'hypothèses exogènes. Que signifie donc cette drôle de phrase ?... Que sont des hypothèses exogènes ? Exogènes à quoi ?...
Ce dont il est question n'est pas une observation, mais deux observations - sur les vitesses orbitales, et sur le spectre des rayons cosmiques, c'est-à-dire sur les deux phénomènes que j'ai choisi de traiter, parce qu'ils sont fondamentaux.
Sans pour autant vérifier que vous obtenez le même "succès" avec les autres, dites-vous - sans commentaire.
Il y en a des milliers d'autres avec lesquelles vous entrez en contradiction - s'il suffisait de l'affirmer...

Je suis obligé de reconnaître que ce que je dis sur le temps et l'étendue est hérétique (voir plus bas : religion). Mais est-il vraiment certain que cela tire à conséquence, si on retrouve par une autre voie l'espace-temps (ce que j'appelle l'espace, pour des raisons que je développe largement) ?

Vous avez manifestement du mal à garder à l'esprit en même temps tous les éléments de ma réponse (pourtant courte, comme mon exposé) : MEGA pris avec Relativité et Mécanique quantique, hypothèses et observations, observations sur la gravitation et sur les rayonnements, etc. J'ai mes limites, vous avez les vôtres - qui ira vous les reprocher ?

Plus généralement, le scepticisme ne consiste pas, et ne peut pas se réduire, à choisir ce à quoi on va croire aveuglément. La science n'est pas une religion : les lois qu'elle établit sont indéfiniment perfectibles. Parler, en physique, de démonstration, de confiance, etc. cela n'est pas sans ressemblance avec la superstition. S'il est vrai qu'il s'agit de ne se fier qu'à sa raison, se défier de tout ce qui s'écarte de ce qu'on croit n'est pas faire preuve de scepticisme, mais d'aveuglement. Vous avez réussi à faire illusion un moment - bravo, ce n'est pas si courant...

Enfin, je me suis gardé jusqu'ici d'employer un mot qui ouvrira en grand les vannes des commentaires parasites - pour lesquels j'ai moins de goût que vous, qu'ils viennent de membres ou d'un modérateur : faux ou fausses sceptiques, esprits serfs.
Je le fais : ce mot est métaphysique.
C'est bien sur une hypothèse métaphysique (nécessaire pour instaurer un lien entre Relativité et Mécanique quantique) que repose MEGA. Une hypothèse métaphysique (rien à voir, bien sûr, avec la religion), c'est : de quoi parle-t-on ? ou qu'y a-t-il derrière ce dont on parle ?

Rendez-vous sur le site www.kbj-modele.fr à ceux qui pensent, s'ils désirent dialoguer.

Akine
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#35

Message par Akine » 17 janv. 2024, 14:10

Camille75 a écrit : 17 janv. 2024, 10:22 Max Planck aurait été le premier surpris qu'on lui prête une démonstration.
Il est parti de formulations antérieures et partielles de la loi du rayonnement (je ne les détaille pas, vous les connaissez peut-être) qui reposaient elles-mêmes sur des observations. Et il les a complétées, évitant ainsi ce qu'on appelait la catastrophe ultraviolette.
Une loi physique, c'est la mise en forme mathématique d'observations - la meilleure formulation dont on est capable à chaque époque.
Trouver, ou retrouver, des lois physiques, c'est nécessairement s'appuyer sur des observations. Cela s'applique à la gravitation aussi bien qu'au rayonnement ou à tout autre phénomène.
Je pense que vous vous fourvoyez : la démonstration (par exemple celle de Planck) en physique permet de relier un ensemble d'hypothèses (quantification de la lumière, relation longueur d'onde/énergie, distribution de Maxwell des corpuscules lumineuses, etc.) à une conclusion (loi du corps noir). Il est évident qu'il a été guidé dans son idée par le résultat des expériences, mais ce sont ses hypothèses (pour la plupart connues et admises à son époque) qui ont permis de parvenir à la conclusion. Sa seule innovation a été l'hypothèse (qualitative !) de la quantification (en gros, le fait que les modes de vibration lumineuses dans une boîte noire se comportent comme ceux d'une corde tendue entre deux points). Il est remarquable qu'une addition aussi simple ait pu permettre de "tomber" sur la loi du corps noir, qui elle-même est relativement complexe d'un point de vue mathématique.

Pourquoi l'observation (quantitative) est-elle si puissante pour confirmer une théorie ? Tout simplement parce que trouver "par hasard" (en choisissant par exemple "yeux bandés" un point dans l'espace des fonctions continues intégrables) une loi conforme aux observations est extraordinairement improbable. Si une théorie permet de retrouver une formule s'en approchant suffisamment, il s'agit d'un indice fort en faveur de son pouvoir prédictif... à condition que ses prémisses soient eux-même exempts de tout "calibrage" qui requière de choisir "yeux ouverts" la formule appropriée dans l'espace de toutes les formules possibles ! (Je ne parle pas ici de paramètres tels que G, c, etc. car les lois qui les emploient permettent de retrouver la "forme" des formules, ce qui est aurait été en soi une quasi-impossibilité statistique si ces dernières avaient du être juste "devinées au hasard"). Vous comprenez bien que cette pratique, qui est celle que vous employez, empêche de conclure, à partir de la justesse de votre prédiction (lois proches de celles de Newton / du spectre du corps noir) , à la pertinence du cadre théorique que vous avez créé. Ce sont ces profils préalables de lois qui vous permettent ensuite de retrouver des formules conformes aux observations que je qualifie d'hypothèses exogènes (au cadre théorique qualitatif i.e. la présence de grains d'espace pourvus d'une vitesse de transfert).

Quant à vos calculs conduisant à des conclusions sur une vitesse de rotation des corps semblable à celles qui ont suscité l'hyporhèse de la matière noire, elles sont qualitatives et, de ce que je vois, ne correspondent qu'assez imparfaitement aux observations, ce qui n'est pas en soi très difficile (dans le sens improbable à trouver "au hasard") à obtenir...
Ce dont il est question n'est pas une observation, mais deux observations - sur les vitesses orbitales, et sur le spectre des rayons cosmiques, c'est-à-dire sur les deux phénomènes que j'ai choisi de traiter, parce qu'ils sont fondamentaux.
Sans pour autant vérifier que vous obtenez le même "succès" avec les autres, dites-vous - sans commentaire.
Il y en a des milliers d'autres avec lesquelles vous entrez en contradiction - s'il suffisait de l'affirmer...
Justement, ces observations sont trop vagues (quantitativement imprécises) pour être significatives d'un point de vue scientifique. Au plus, ce pourraient être de timides indications qu'un modèle n'est pas à jeter immédiatement aux orties. Le truc, c'est que pour être acceptable, un nouveau modèle doit non seulement être capable d'expliquer de nouvelles observations, mais aussi toutes les anciennes parmi celles qui appartiennent à son domaine ! Ce que vous ne faites pas - ou, du moins, n'aurez pas fait avant d'avoir montré précisément comment votre théorie s'articule avec la RG et la MQ, qui sont les deux que vous tentez de compléter, pour en faire un "super-modèle" englobant les trois (et pour l'instant, je vois surtout tous les angles sous lesquels elle en diverge au point d'en soupçonner fortement une incompatibilité).

C'est en ce sens que votre modèle est "sous-developpé" (désolé si cette formulation vous a blessé, ce n'était pas mon intention ; j'aurais plutôt du dire "embryonnaire"). Il lui manque encore bcp de choses avant qu'il soit intéressant d'un point de vue scientifique.
Je suis obligé de reconnaître que ce que je dis sur le temps et l'étendue est hérétique (voir plus bas : religion). Mais est-il vraiment certain que cela tire à conséquence, si on retrouve par une autre voie l'espace-temps (ce que j'appelle l'espace, pour des raisons que je développe largement) ?
Ce que vous dites est bien moins difficile à concevoir que certaines théories en vogue (cordes, etc.). Ce n'est pas à cause d'un attachement aux modèles existants que j'achoppe sur le vôtre, mais bien en raison de ses défauts propres.
Vous avez manifestement du mal à garder à l'esprit en même temps tous les éléments de ma réponse (pourtant courte, comme mon exposé) : MEGA pris avec Relativité et Mécanique quantique, hypothèses et observations, observations sur la gravitation et sur les rayonnements, etc.
J'y parviens très bien, merci.
Je n'ai pas développé toutes les critiques auxquelles j'ai pensé, mon message précédent étant déjà assez long, et ai préféré me concentrer sur un ou deux points particuliers (et donc sur les relations MQ/MEGA et RG/MEGA séparément).

Je sais bien que vous faites plusieurs prédictions.
Plus généralement, le scepticisme ne consiste pas, et ne peut pas se réduire, à choisir ce à quoi on va croire aveuglément. La science n'est pas une religion : les lois qu'elle établit sont indéfiniment perfectibles.
Oui.
Parler, en physique, de démonstration, de confiance, etc. cela n'est pas sans ressemblance avec la superstition. S'il est vrai qu'il s'agit de ne se fier qu'à sa raison, se défier de tout ce qui s'écarte de ce qu'on croit n'est pas faire preuve de scepticisme, mais d'aveuglement
Ressemblance très superficielle. C'est vous qui donnez à la notion de démonstration une puissance ontologique qu'elle n'a pas. Il ne s'agit que d'un outil reliant hypothèses et conclusions, un prolongement, un raffinement de la méthode déductive dont tout humain est capable, et partageant avec elle certaines limites.

Je ne pense pas que votre hypothèse soit métaphysique, elle est juste physique. Vous n'êtes pas le premier à proposer une structure alternative à l'espace...

Je vais arrêter là ce message, mais je suis prêt à poursuivre cet échange.
Désolé si je vous ai offensé ou malmené dans mon précédent post ; l'écrit ne permet pas d'exprimer toutes les nuances de mon opinion à votre égard, qui n'est ni négative ni teintée de mépris.

Bonne chance pour la suite.

Camille75
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#36

Message par Camille75 » 19 janv. 2024, 10:10

À Akine
Vous dites justement que la théorie MEGA (§ 1 Modèle structurel de l'espace) n'explique pas tout.
Elle ne le prétend en aucune façon. Mais elle ne contredit aucune observation 1.
Elle propose une métaphysique 2 (en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique).

L'exposé des § 2&3 consiste à vérifier qu'elle conduit à
. une explication (manquante à ce jour) de la gravitation 3,
. une explication de l'excès des vitesses orbitales (à l'origine de l'hypothèse d'une matière noire) 4,
. une interprétation alternative de la loi de Planck rendant compte du spectre des rayonnements cosmiques 5.

Cela suffit largement à justifier la prise en considération de MEGA et la poursuite de l'exploration de ce qui peut en être retiré. C'est délibérément, et pour des raisons qui m'appartiennent, que je laisse du travail à d'autres (ceux qui seront assez avisés pour tirer profit du mien).

Il y en a des milliers d'autres avec lesquelles vous entrez en contradiction - convenez qu'il aurait été suffisant, et plus probant, d'en citer une seule.
2 Difficile, en effet, de parler de physique à propos d'objets voués à échapper à l'observation - la vraisemblance de ce qui est dit de ces objets (les grains d'espace) ne pouvant être appréciée qu'à la lumière de sa fécondité.
3 Et peu importe d'où viennent les lois premières proposées.
4 Oui, les courbes présentées (graphiques 5&6) ne correspondent qu'assez imparfaitement aux observations. Cela est bien naturel, puisqu'on ne prétend expliquer qu'un excès des vitesses orbitales : il n'y est pas fait d'hypothèse sur la structure de la galaxie, et elles répondent à une loi simple de déformation des trajectoires - la loi effective reste à établir.
5 C'est la vertu, et non la faiblesse, de cette interprétation (ce n'est pas seulement une reformulation, et elle n'a rien de gratuit) de n'être que proche de la loi de Planck (elle ne s'en écarte en effet que dans les conditions des rayonnements cosmiques).

Je précise, à toutes fins utiles, qu'un échange éventuel sur le site www.kbj-modele.fr (sous forme de commentaire ou par contact) n'est rendu public (visible par tous) que si l'interlocuteur et l'administrateur le décident.

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ABC
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#37

Message par ABC » 19 janv. 2024, 17:23

Camille75 a écrit : 19 janv. 2024, 10:10la théorie MEGA
Je comprends mieux votre objectif grâce, notamment, aux remarques d'Akine (plus patient et plus à l'écoute que je ne l'ai été). Je reste toutefois persuadé que votre approche rentre dans le cadre de la philosophie des sciences (ce n'est pas déshonorant) et que le conseil d'Akine, potasser les travaux de Rovelli et sa mousse de spin, est pertinent.
Dernière modification par ABC le 19 janv. 2024, 21:08, modifié 1 fois.

Akine
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#38

Message par Akine » 19 janv. 2024, 19:50

Camille75 a écrit : 19 janv. 2024, 10:10 Vous dites justement que la théorie MEGA (§ 1 Modèle structurel de l'espace) n'explique pas tout.
Elle ne le prétend en aucune façon. Mais elle ne contredit aucune observation 1.
Il y en a des milliers d'autres avec lesquelles vous entrez en contradiction - convenez qu'il aurait été suffisant, et plus probant, d'en citer une seule.

1. Les équations proposées pour la gravitation correspondent à la théorie newtonienne et, de ce fait, entrent en contradiction avec les observations confirmant la relativité générale. Notamment, les ondes gravitationnelles dont vous parlez n'ont pas, si je m'en tiens aux propriétés des grains d'espace que vous donnez, la capacité de déformer l'espace-temps de la façon prédite (et confirmée depuis peu) par la RG (ou au moins, si on laisse de côté le cadre ontologique, d'aboutir aux mêmes attentes en termes de résultat expérimental). De plus, et entre autres exemples, la différence de déviation des rayons lumineux entre théorie de Newton et observations n'est pas non plus expliquée par votre modèle. Si vous voulez qu'il soit recevable, vous devez le relier à l'autre théorie qui décrit le même phénomène - la gravitation (la RG, donc) :
  • Soit en montrant que le vôtre est plus pertinent et peut la remplacer (donc prédit les phénomènes mentionnés plus haut),
  • Soit en montrant qu'il lui est complémentaire (en décrivant extrêmement précisément comment il s'articule avec elle au niveau fondamental, i.e. comment l'espace peut apparaître à la fois sous la forme de grains ET d'une structure continue déformable, ce qui est hautement non trivial).
2. Si la densité des objets était une illusion due à la déviation des rayons lumineux par la masse, entre autres bizarreries, alors un objet peu dense placé derrière un objet dense devrait, pour un observateur, apparaître significativement plus petit qu'il ne l'est (d'un facteur du même ordre de grandeur que le rapport entre dimension apparente et dimension réelle du premier objet). Ce n'est pas ce que l'on constate.

3. Je ne m'avance pas sur votre théorie de la propagation lumineuse, dont la description que vous donnez est trop générale et incomplète (notamment concernant la correspondance entre amplitude et propriétés (intensité du champ EM, densité de probabilité de présence du photon, etc.)) pour que j'en puisse extraire des prédictions confrontables aux expériences déjà connues.

4. Pour la loi de Planck modifiée, je ne pense pas qu'elle apporte la meilleure réponse aux anomalies du spectre des rayons cosmiques (cf. plu bas). En passant, si vous aviez une source détaillant leur nature, je comprendrais un peu mieux ce dont vous voulez parler (le lien que vous en donnez est mort).
Elle propose une métaphysique 2 (en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique).
Elle doit donc, si elle veut justifier cette prétention, les englober explicitement et montrer comment ces dernières émergent au sein du paradigme qu'elle propose.
L'exposé des § 2&3 consiste à vérifier qu'elle conduit à
. une explication (manquante à ce jour) de la gravitation 3,
Elle propose une description différente de l'espace (grains fondamentaux) de celle que postule la RG (fluide déformable), et qui n'est a priori pas plus fondamentale que cette dernière. En ce sens, je ne vois pas comment elle peut expliquer la gravitation d'une meilleure façon que ne le fait déjà la théorie d'Einstein (géodésiques spatio-temporelles).
. une explication de l'excès des vitesses orbitales (à l'origine de l'hypothèse d'une matière noire) 4,
Cette prédiction n'entre certes pas en conflit explicite avec l'expérience (d'un point de vue qualitatif. Comme des prédictions quantitatives comparables avec les données mesurées sur les galaxies sont absentes, on ne peut pas vraiment aboutir à une conclusion...) Si vous souhaitez en démontrer la pertinence, je vous conseillerais de produire ces prédictions, ce serait beaucoup plus convaincant !
. une interprétation alternative de la loi de Planck rendant compte du spectre des rayonnements cosmiques 5.
En aboutissant à la conclusion qu'une source de 10¹⁶ à 10¹⁷ K est nécessaire pour les produire, ce qui ne nous avance pas à grand chose, aucun objet connu n'ateignant ces températures... D'autant que tous les rayons cosmiques ultra-énergétiques ne sont pas EM (on sait généralement en déterminer la nature après détection).

D'autres explications, moins coûteuses en hypothèses, font appel, par exemple pour les particules zetta, à des événements extrêmes tels que des collisions d'étoiles à neutrons ou de trous noirs.
Cela suffit largement à justifier la prise en considération de MEGA et la poursuite de l'exploration de ce qui peut en être retiré. C'est délibérément, et pour des raisons qui m'appartiennent, que je laisse du travail à d'autres (ceux qui seront assez avisés pour tirer profit du mien).
Ce n'est pas mon avis, mais je respecte le vôtre - après tout, il est difficile d'être objectif en supputant la qualité de son propre travail, surtout lorsque l'on y a consacré une quantité aussi substantielle de temps et d'efforts.

Cependant, si vous voulez persuader d'autres personnes, compétentes pour l'exploitation et le développement d'une théorie physique très ambitieuse de par sa portée et les réponses qu'elle prétend fournir, il va falloir vous consacrer à établir plus solidement la capacité explicative (et surtout prédictive) de vos travaux.

Vous pourriez également suivre la suggestion d'ABC et étudier en profondeur la philosophie des sciences. Je pense que vous en retireriez, si ce n'est déjà fait, un profit certain.

Camille75
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#39

Message par Camille75 » 21 janv. 2024, 19:30

À Akine
ad 1. Vous ne faites toujours état d'aucune observation que contredirait MEGA, même quand vous parlez, de façon trop vague pour qu'il soit possible de se référer à aucune observation, des ondes gravitationnelles ou de différence de déviation ou encore de structure continue déformable.
Il y a dans vos propos une confusion récurrente entre observations, interprétations, explications, théories... Je veux croire que cette confusion n'existe que dans votre expression.
Et faut-il donc vous répéter qu'il n'est pas question de remplacer la Relativité ?

ad 2. Êtes-vous sûr d'avoir bien réfléchi avant d'affirmer cela ? Et savez-vous que la réflexion requiert du temps et des efforts, que le rythme des propos de comptoir permet difficilement ?... [C'est bien le rythme, et non la nature, des propos qui est visé ici]
Il m'a fallu du temps et des efforts pour faire un sort à des objections telles que celle-là, qui me sont bien sûr venues à l'esprit.

ad 3. Trop générale et incomplète pour que j'en puisse extraire des prédictions confrontables aux expériences déjà connues. Il en est pourtant extrait, concernant les rayons cosmiques, des prédictions qui sont facilement confrontables aux mesures déjà connues... Et cela explicitement, et de manière vérifiable.

ad 4. Merci pour l'avis de décès du lien. Voyez par exemple https://media4.obspm.fr/public/le-milie ... ctreCR.gif.

Elle doit donc les englober explicitement : vous prenez le Relativité et la Mécanique quantique, que je ne remets pas en question, comme des dogmes (cf. religion).
Si vous ne les remettez pas en question, répondront certains, alors pourquoi ne pas les prendre pour point de départ ?
Sortir du cadre (l'expression vous dit-elle quelque chose ?), ce n'est pas contester le cadre.
C'est tout le processus de la réflexion qui est en jeu ici. Mais je crains que ce ne soit pas le bon lieu pour l'approfondir.
Une longue réflexion n'est cependant pas nécessaire pour comprendre, par exemple, qu'adopter pour prémisse ce qu'on entend montrer ne mène nulle part.
Les § 5&6 (La vie, l'action, la pensée) traitent des capacités des êtres vivants, et de la réflexion (propre aux humains). J'ai choisi d'en différer la publication - l'avenir dira si j'ai eu raison...

Je ne vois pas comment elle peut expliquer la gravitation d'une meilleure façon que ne le fait déjà la théorie d'Einstein. - Albert Einstein aurait été tout aussi surpris d'entendre qu'il a expliqué la gravitation que l'aurait été Max Planck à propos de sa démonstration.

Vitesses orbitales - on ne peut pas vraiment aboutir à une conclusion. Je me demande si vous ne prenez pas les choses par le mauvais bout : d'une manière générale, avant d'aboutir à une conclusion, il faut s'être posé une question - cela est, bien naturellement, difficile quand on croit savoir.

Tous les rayons cosmiques ultra-énergétiques ne sont pas EM - l'argument est imparable...! (voir prémisses)
D'autres explications, moins coûteuses en hypothèses - effectivement, supposer l'existence d'autant de particules qu'on veut expliquer de phénomènes n'est pas plus coûteux que d'inventer la matière noire (en attendant d'en découvrir la particule...). J'attends impatiemment une science de l'économie comparative des hypothèses.
J'aurais pourtant dit, avec de bonnes raisons, que MEGA était notablement économe en hypothèses...

Je ne suis guère enclin à donner des conseils, mais je crois devoir vous mettre en garde contre un processus malheureusement assez répandu qui consiste, au lieu d'essayer de comprendre, et de discuter, ce qui est dit, à répondre à quelque chose qui n'est pas dit (ni impliqué), mais qui est facile à rejeter. C'est pratique et confortable (ainsi, au moins, on choisit son terrain) mais ça ne mène à rien.

Une quantité aussi substantielle de temps et d'efforts. Je vous sais gré, et je vous félicite, de l'avoir discerné.
Et je vous remercie bien sincèrement de m'avoir aidé à mieux saisir les difficultés de compréhension auxquelles peut se heurter mon exposé.

Akine
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#40

Message par Akine » 22 janv. 2024, 12:24

Camille75 a écrit : 21 janv. 2024, 19:30 ad 1. Vous ne faites toujours état d'aucune observation que contredirait MEGA, même quand vous parlez, de façon trop vague pour qu'il soit possible de se référer à aucune observation, des ondes gravitationnelles ou de différence de déviation ou encore de structure continue déformable
Lorsque l'on calcule l'accélération a d'une particule de masse m dans un champ de gravitation provoqué par une masse M située à une distance d de la particule, on trouve :

aN=F/m=(MmG/d²)/m=MG/d² (selon la loi de Newton)

aMEGA=F/m=(MmG/(d-r)²)/m=MC/(r(d-r)²) (selon la théorie MEGA. Pour retrouver des valeurs compatibles avec la loi de Newton quand d>>r, il faut que C/r = G, donc on a a=MG/(d-r)²).

Ainsi, dans les deux cas, l'accélération subie par une particule est indépendante de sa masse. On peut donc calculer la déviation d'une particule possédant une masse très faible devant son énergie cinétique (lumière, mais cela marcherait aussi avec une particule massive possédant une vitesse comparable). On se trouve dans le cas où d>>r, donc votre théorie s'écarte de celle de Newton d'un facteur égal à

(aN-aMEGA)/aN=(r2MG/d3 + o(r))/(MG/d²) = 2r/d + o(r)

(utilisation des développements limités), ce qui est extrêmement faible lorsque, par exemple, la masse M est une étoile et la masse m une particule élémentaire frôlant sa surface. Le calcul selon MEGA de la déviation d'une particule massive très rapide (ou de la lumière) dans ce cadre collerait selon à peu près cet ordre de précision avec celui dicté par les lois de Newton. Or, ce qui est observé, c'est une déviation certes présente, mais dont la valeur est doublée par rapport aux prédictions newtoniennes (donc aux vôtres, à peu de choses près) !

Source

Concernant les ondes gravitationnelles, votre théorie les prédit également (dans le sens où un mouvement de masse provoque une variation de la vitesse de transfert limitée par la vitesse maximale autorisée, ce qui conduit à un délai proportionnel à la distance dans la propagation de la force médiée par ladite variation - une onde, au moins lorsque le mouvement de la masse est sinusoïdal). Or, cette onde (d'après ma compréhension de votre théorie) ne possède pas les propriétés de celle observée (les variations de la distance entre 2 points conduisant à des interférences lumineuses), vu que l'espace a pour vous un caractère indéformable. (Ou en tous cas, le contraire n'est pas explicitement précisé).

Enfin, lorsque vous dites que votre théorie se situe "en amont" de la RG (et de la MQ, mais restons concentré sur la RG), cela implique a minima qu'elle doive être compatible avec elle. A moins que je me sois mépris quant au sens que vous donnez à cette expression, je m'attends à ce que MEGA puisse fournir un cadre d'où émergent naturellement les propriétés prédites et confirmées (accélération des horloges GPS dans l'espace par rapport à la Terre, lentille gravitationnelle, existence des trous noirs...) par elle. Donc, pour que je (et la communauté) puisse donner du crédit à votre modèle, il faut soit que vous remplaciez la RG (oui, je sais que ce n'est pas votre intention, mais je mentionne cette possibilité comme simple issue logiquement possible !), soit que vous l'unifiiez à MEGA, vu que vous décrivez le même phénomène (la gravitation) sans avoir l'intention de la remettre en cause ! Car on ne peut pas en même temps prétendre à cet "amont" ET juste "surimposer" des propriétés en multipliant les cadres théoriques jusqu'à avoir prédit (individuellement) avec chaque cadre quelques observations, sans s'atteler à justifier cet "amont"... (je ne dis pas que c'est ce que vous faites, même si c'est l'impression que j'ai pu avoir, mais vous ne faites pas non plus l'inverse, ipso ergo unifier RG, MQ et MEGA). La difficulté, lorsque l'on dispose de plusieurs cadres distincts non explicitement reliés (MEGA et RG par exemple), étant de savoir lequel utiliser pour faire des prédictions lorsque l'on n'a pas de garanties a priori qu'elles concordent... (C'est bien là le problème actuel qui motive la recherche d'une théorie unifiée de la RG et de la MQ. Le point fort de cette dissension étant cependant que les domaines de validité de chacune sont très clairs et ne se recoupent pas, sauf dans un très petit nombre de situations qu'il est difficile d'explorer par l'expérience).

ad 2. Êtes-vous sûr d'avoir bien réfléchi avant d'affirmer cela ? Et savez-vous que la réflexion requiert du temps et des efforts, que le rythme des propos de comptoir permet difficilement ?... [C'est bien le rythme, et non la nature, des propos qui est visé ici]
Il m'a fallu du temps et des efforts pour faire un sort à des objections telles que celle-là, qui me sont bien sûr venues à l'esprit.
Convenez qu'il serait eût été plus simple d'exposer ici même la réfutation de l'objection que j'ai proposée dans mon précédent message.
ad 3. Trop générale et incomplète pour que j'en puisse extraire des prédictions confrontables aux expériences déjà connues. Il en est pourtant extrait, concernant les rayons cosmiques, des prédictions qui sont facilement confrontables aux mesures déjà connues... Et cela explicitement, et de manière vérifiable.
Certes, je cherchais surtout des correspondances avec par exemple la théorie de Maxwell et l'expérience des fentes de Young, à partir de l'exposé de votre théorie. Je traitais plus bas dans mon message la partie liée explicitement aux rayons cosmiques.

Vous dites que la loi de Planck est vérifiée à +-3% par les expériences (celles qui cherchent à mesurer cela, j'imagine). Votre théorie s'écarte de la loi de Planck d'environ 3%, ce qui rend impossible (si ce que vous dites de la précision actuelle des mesures est vrai) sa vérification par ces techniques.

Ensuite, lorsque vous appliquez vos formules aux mesures des rayons cosmiques, cela vous conduit à conclure à l'existence d'une source de 1016 à 1017 K. Ce phénomène est très difficile à concevoir avec ce que l'on sait actuellement de l'Univers (par les observations). Pas impossible, simplement (très) improbable (improbabilité qui se transfère du coup à votre théorie donc la prédiction du spectre des rayons cosmiques est le seul argument pour la partie EM/Planck), et impropre à produire (par le rayonnement de corps noir) la majorité du flux observés (cf.paragraphe suivant).

Enfin, selon la source même que vous donnez, les rayons cosmiques sont constitués en ultramajorité par des protons et électrons. Le modèle MEGA ne traitant que des EM, il ne peut donc fournir une piste pour leur origine.

Tous ces éléments me conduisent à mettre en doute l'intérêt pratique (et du coup la théorie sous-jacente) de la partie EM/Planck de votre exposé.
Elle doit donc les englober explicitement : vous prenez le Relativité et la Mécanique quantique, que je ne remets pas en question, comme des dogmes (cf. religion).
Si vous ne les remettez pas en question, répondront certains, alors pourquoi ne pas les prendre pour point de départ ?
Sortir du cadre (l'expression vous dit-elle quelque chose ?), ce n'est pas contester le cadre.
Pas comme des dogmes, mais comme des cadres théoriques extrêmement féconds et au pouvoir prédictif extraordinairement puissant. Il est possible (probable) que ces deux grilles de lecture de l'Univers soient dépassables, mais elles constituent le niveau de compréhension le plus élevé dont on dispose à ce jour. Donc, si on veut proposer une nouvelle théorie, il convient d'abord de s'assurer de sa non-contradiction avec les observations qu'elles ont anticipées avec succès (tout comme vous vous assurez, non sans raison, de la correspondance de MEGA avec les (approximatives) lois de Newton - ce qui est bien, mais pas suffisant, puisqu'on sait aujourd'hui qu'elles sont "fausses" (ne correspondent pas à l'expérience)). Ceci vaut pour la partie de votre modèle portant sur la gravitation. Pour la partie MQ, comme vous l'avez lu, mes critiques d'un ordre un peu différent.
Je ne vois pas comment elle peut expliquer la gravitation d'une meilleure façon que ne le fait déjà la théorie d'Einstein. - Albert Einstein aurait été tout aussi surpris d'entendre qu'il a expliqué la gravitation que l'aurait été Max Planck à propos de sa démonstration.
C'est vous qui le premier avez parlé d'explication. La RG explique (au sens faible) la gravitation par le suivi des géodésiques d'ET par les corps, mais elle n'explique pas (au sens fort) pourquoi les choses sont ainsi (pourquoi tout se comporte comme si la matière déformait l'ET de telle ou telle manière) - de là découle peut-être notre incompréhension mutuelle. Lequel des deux sens (ou d'autres !) du mot "expliquer" utilisiez-vous dans votre message ?

Vitesses orbitales - on ne peut pas vraiment aboutir à une conclusion. Je me demande si vous ne prenez pas les choses par le mauvais bout : d'une manière générale, avant d'aboutir à une conclusion, il faut s'être posé une question - cela est, bien naturellement, difficile quand on croit savoir.

Vous êtes excessivement elliptique... Je désignais par "conclusion" la détermination de la conformité (ou non) entre l'une des prédictions de MEGA et les observations, à savoir celles concernant la vitesse de rotation des galaxies. Là était (et demeure) la question.
Tous les rayons cosmiques ultra-énergétiques ne sont pas EM - l'argument est imparable...! (voir prémisses)
Pourriez-vous être plus précis ? Je vous ai fourni une source à l'appui de cette affirmation.
D'autres explications, moins coûteuses en hypothèses - effectivement, supposer l'existence d'autant de particules qu'on veut expliquer de phénomènes n'est pas plus coûteux que d'inventer la matière noire (en attendant d'en découvrir la particule...). J'attends impatiemment une science de l'économie comparative des hypothèses.
Je parlais ici, et ici uniquement, non pas de la matière noire, mais du spectre des rayons cosmiques...
Je maintiens que la modification de la loi de Planck (avec ou sans MEGA) + l'existence d'une source à 1016 K sont des hypothèses plus improbables (coûteuses) que celles avancées, i.e. collisions d'étoiles à neutrons et de trous noirs (phénomènes confirmés). Certaines situations sont plus ambiguës, mais cela ne me semble pas être le cas ici.

(La matière noire est effectivement coûteuse en hypothèses, et c'est bien pour cela que son existence fait débat.)
J'aurais pourtant dit, avec de bonnes raisons, que MEGA était notablement économe en hypothèses...
Hum ! Ce n'est pas mon avis - en tous cas, pas par rapport au nombre d'observations qu'elle est capable de retrouver (si je la compare à d'autres).
Je ne suis guère enclin à donner des conseils, mais je crois devoir vous mettre en garde contre un processus malheureusement assez répandu qui consiste, au lieu d'essayer de comprendre, et de discuter, ce qui est dit, à répondre à quelque chose qui n'est pas dit (ni impliqué), mais qui est facile à rejeter. C'est pratique et confortable (ainsi, au moins, on choisit son terrain) mais ça ne mène à rien.
Je connais le sophisme de l'homme de paille et je m'emploie à l'éviter autant que possible. Pour autant, le langage étant un moyen de communication imparfait, il est possible que je choisisse occasionnellement la mauvaise interprétation parmi celles correspondant potentiellement à vos propos (notamment lorsque vous utilisez des expressions polysémiques du style "explique", "en amont", etc.)

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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#41

Message par externo » 22 janv. 2024, 18:31

Akine a écrit : 22 janv. 2024, 12:24 Pas comme des dogmes, mais comme des cadres théoriques extrêmement féconds et au pouvoir prédictif extraordinairement puissant. Il est possible (probable) que ces deux grilles de lecture de l'Univers soient dépassables, mais elles constituent le niveau de compréhension le plus élevé dont on dispose à ce jour.
Il existe un dogme de la communauté scientifique interdisant l'unification de ces deux théories : Le dogme de l'absence d'un référentiel de repos. Avec un référentiel de repos, l'espace-temps (éther) possède une géométrie quaternionique (espace-densité) et les particules élémentaires en sont des ondes stationnaires sphériques. La gravitation est un échange d'énergie entre l'espace et la matière qui obéit aux lois de la physique classique. La relativité elle-même n'est que la mécanique classique des ondes.
Dernière modification par externo le 22 janv. 2024, 18:45, modifié 13 fois.

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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#42

Message par Dominique18 » 22 janv. 2024, 18:34

Donc il existe un dogme délibéré de la communauté scientifique interdisant l'unification de ces deux théories.
Il en pense quoi, Aurélien Barreau ?

Akine
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#43

Message par Akine » 23 janv. 2024, 09:49

externo a écrit : 22 janv. 2024, 18:31
Akine a écrit : 22 janv. 2024, 12:24 Pas comme des dogmes, mais comme des cadres théoriques extrêmement féconds et au pouvoir prédictif extraordinairement puissant. Il est possible (probable) que ces deux grilles de lecture de l'Univers soient dépassables, mais elles constituent le niveau de compréhension le plus élevé dont on dispose à ce jour.
Il existe un dogme de la communauté scientifique interdisant l'unification de ces deux théories : Le dogme de l'absence d'un référentiel de repos. Avec un référentiel de repos, l'espace-temps (éther) possède une géométrie quaternionique (espace-densité) et les particules élémentaires en sont des ondes stationnaires sphériques. La gravitation est un échange d'énergie entre l'espace et la matière qui obéit aux lois de la physique classique. La relativité elle-même n'est que la mécanique classique des ondes.
Je veux bien, mais si les particules sont des ondes stationnaires de l'ET, d'où viennent les propriétés élémentaires (charge, spin...) ?
Je n'ai pas suivi tous les développements que vous donnez à votre théorie, je ne peux donc pas vraiment vous répondre sur le reste...

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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#44

Message par externo » 23 janv. 2024, 11:19

Akine a écrit : 23 janv. 2024, 09:49
externo a écrit : 22 janv. 2024, 18:31
Akine a écrit : 22 janv. 2024, 12:24 Pas comme des dogmes, mais comme des cadres théoriques extrêmement féconds et au pouvoir prédictif extraordinairement puissant. Il est possible (probable) que ces deux grilles de lecture de l'Univers soient dépassables, mais elles constituent le niveau de compréhension le plus élevé dont on dispose à ce jour.
Il existe un dogme de la communauté scientifique interdisant l'unification de ces deux théories : Le dogme de l'absence d'un référentiel de repos. Avec un référentiel de repos, l'espace-temps (éther) possède une géométrie quaternionique (espace-densité) et les particules élémentaires en sont des ondes stationnaires sphériques. La gravitation est un échange d'énergie entre l'espace et la matière qui obéit aux lois de la physique classique. La relativité elle-même n'est que la mécanique classique des ondes.
Je veux bien, mais si les particules sont des ondes stationnaires de l'ET, d'où viennent les propriétés élémentaires (charge, spin...) ?
Je n'ai pas suivi tous les développements que vous donnez à votre théorie, je ne peux donc pas vraiment vous répondre sur le reste...
On ne peut pas dire que ce soit ma théorie, même si j'ai quelques idées personnelles, je ne fais surtout que réunir des travaux effectués par d'autres.
Je vous conseille de lire ces articles et sites :
https://arxiv.org/pdf/1401.4356.pdf
https://web.archive.org/web/20121221090 ... -particle/
https://web.archive.org/web/20130110031 ... tron-spin/
https://web.archive.org/web/20120218201 ... ctrons.htm

+ les vidéos et liens donnés ici même par ABC : viewtopic.php?t=17141#p638586

Le spin 1/2 est une rotation spatiale, non pas la rotation d'un corps solide, mais la rotation de l'espace lui-même, c'est connu, mais les théoriciens maintiennent le flou à ce sujet.
https://en.wikipedia.org/wiki/File:Belt_Trick.ogv
https://en.wikipedia.org/wiki/File:Antitwister.ogv
https://www.youtube.com/watch?v=EBujU-nR6tU

De même les transformations de Lorentz n'est que l'effet Doppler subi par des ondes stationnaires confinées quand elles sont mouvement, par exemple des ondes stationnaires sphériques ou sur corde vibrante.
http://ondes-relativite.info/scabala25/alire.htm
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#45

Message par richard » 23 janv. 2024, 14:01

Akine a écrit : 22 janv. 2024, 12:24 aN=F/m=(MmG/d²)/m=MG/d² (selon la loi de Newton)
aMEGA=F/m=(MmG/(d-r)²)/m=MC/(r(d-r)²) (selon la théorie MEGA. Pour retrouver des valeurs compatibles avec la loi de Newton quand d>>r, il faut que C/r = G, donc on a a=MG/(d-r)²).
C’est intéressant, mais la loi de Newton a l’avantage d’être similaire à celle de Coulomb et de dériver d’un potentiel.
:hello: A+

Camille75
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#46

Message par Camille75 » 25 janv. 2024, 10:35

À Akine
« Déviation d'une particule » - L'observation que vous mettez en avant est celle de la déviation, du fait de la présence du Soleil, de la lumière provenant d'une étoile.
Il est considéré, dans MEGA, deux origines possibles d'un écart entre la gravitation effective et la loi de Newton : la taille de l'objet matériel (si elle est d'un ordre de grandeur comparable à celle du plus petit objet matériel), et sa densité. S'y ajoute l'effet de la vitesse de déplacement, traité par la Relativité.
Difficile de contester que le court exposé présenté ne quantifie pas grand-chose. L'auteur, philanthrope, laisse du travail à d'autres, comme il l'a déjà dit (et de la gloire ?...). Quand il s'y essaie (cf.  température de la source des rayons cosmiques) ce n'est que pour donner, à titre indicatif, les ordres de grandeur auxquels conduirait une simple extrapolation.
Ainsi, l'exposé ne quantifie pas de déviation (ce serait ce que vous entendez par prédire) et, s'il fallait le faire, ce devrait être en tenant compte de la densité du Soleil.
« La déviation d'une particule possédant une masse très faible devant son énergie cinétique (lumière, mais cela marcherait aussi avec une particule massive possédant une vitesse comparable) », dites-vous. - La lumière engage-t-elle le déplacement de particules massives ? Et une particule massive peut-elle avoir une vitesse de déplacement comparable à celle de la lumière ?

« Ondes gravitationnelles. - L'espace a pour vous un caractère indéformable. » - Oui, c'est bien ce que je dis (à ceci près que je parle là de l'étendue et non de l'espace). Mais seulement si étendue et temps sont considérés en unités absolues. Au contraire, tel que nous le percevons et le mesurons, il apparaît hautement déformable, du fait des variations de la vitesse et de la trajectoire du transfert (c'est-à-dire de la lumière).
« Le contraire n'est pas explicitement précisé » - Si : aux pages 13, 16, 19, 20, 22, 26, 34, 35, 36.

« Lorsque vous dites que votre théorie se situe "en amont" de la RG, cela implique a minima qu'elle doive être compatible avec elle. » - Oui, cela l'implique au minimum, et il n'apparaît en effet (jusqu'à preuve du contraire) aucune incompatibilité. Et « les propriétés [que vous évoquez sont] prédites et confirmées », à défaut d'être quantifiées.
Mais non, je n'ai pas à « justifier cet "amont" », puisque c'est une hypothèse. Page 6 :
Le lecteur n'est pas tenu de l'accepter, si ce n'est à titre d'hypothèses de travail.
Qu'il lui suffise donc de s'assurer que ces hypothèses sont cohérentes et ne contredisent pas les observations.
C'est seulement la correspondance des lois découlant du MODÈLE avec celles qu'a établies la physique (§ 2 et 3) qui permettra de juger de sa validité, ou au moins de sa possible pertinence.
Je ne prétends pas avoir « unifi[é] RG, MQ et MEGA », mais proposé MEGA comme socle commun à RG et MQ, avec lesquels elle n'entre pas en contradiction. Il n'y a donc pas lieu de choisir « lequel utiliser » - MEGA ou RG, MEGA ou MQ. Le choix auquel on est contraint, dans l'état actuel des connaissances, est entre RG et MQ - et MEGA propose des amendements aux lois de RG et MQ, dans les conditions extrêmes qui sont justement celles qui posent problème. Faut-il redire que des travaux complémentaires seront nécessaires pour s'assurer que, sur la base de ce socle et de ces amendements, les incompatibilités entre RG et MQ pourront être levées. [Certains de ces travaux sont évoqués comme pistes à la page 36]

« Convenez qu'il eût été plus simple... »Plus simple, nous savons bien que non : il est plus simple d'affirmer que de prouver... Plus efficace : à coup sûr ! Mais je ne peux pas tout faire à la fois. Si je ne le fais pas dans ce forum, je le ferai dans le document téléchargeable (en vous remerciant de me l'avoir suggéré).
Je lis attentivement ce que vous m'écrivez, étant ouvert à tout ce qui m'amènerait à remettre en question ce que je propose - ma première préoccupation n'est pas de convaincre.

« Vous dites que la loi de Planck est vérifiée à +-3% » - Oui : c'est l'incertitude attachée aux mesures. Un écart supérieur conduirait donc - soit à invalider (ou aménager) la loi de Planck – soit à conclure que les rayonnements objets de la mesure ne sont pas des rayonnements électromagnétiques.
Mais j'avoue ne pas comprendre ce que vous dites être « impossible ».

« Enfin, selon la source même que vous donnez, les rayons cosmiques sont constitués en ultramajorité par des protons et électrons. »
Tout ce que je dis (et que j'établis), c'est que, selon la loi de Planck réinterprétée et reformulée, des rayonnements électromagnétiques provenant d'une source à très haute température présenteraient un spectre conforme à celui qui est constaté.
À quoi vous répondez, en substance : qu'importe, puisqu'on sait que les rayons cosmiques ne sont pas des rayonnement électromagnétiques...

« Des cadres théoriques extrêmement féconds et au pouvoir prédictif extraordinairement puissant »
Page 1 (premières lignes de l'exposé) : La physique s'attache à établir les lois régissant les phénomènes naturels et, des siècles de progrès scientifiques et techniques l'ont montré, on peut le faire de mieux en mieux sans savoir ce qu'ils mettent en jeu ni ce qui s'y passe – et même sans jamais se poser ces questions.
Pour y répondre, les théories en vigueur, dont la fécondité est pourtant avérée, ne sont d'aucun secours – parce que ce n'est pas leur objet.

Pourquoi revenez-vous à la « non-contradiction », si aucune contradiction n'a été identifiée ?... Et sur « les (approximatives) lois de Newton », sujet auquel il a déjà été répondu ?

Ne faudrait-il pas préciser ce que vous entendez par « sens fort » et « sens faible » ?... « La RG explique (au sens faible) la gravitation par le suivi des géodésiques ». - Oui, et MEGA explique les géodésiques...
Tout comme MEGA explique un excès des vitesses orbitales.

« Des hypothèses plus improbables (coûteuses) » - Difficile d'établir une comptabilité des hypothèses. Ici, le choix serait entre
- une loi réinterprétée rendant compte de toutes les observations considérées
- des phénomènes contingents (fussent-ils « confirmés ») et donc sans valeur explicative générale, plus des particules sur mesure...

« L'homme de paille » n'est qu'une version grossière du processus que j'évoquais. Et je n'ai pas voulu mettre en doute votre bonne foi. Ce que je visais était plutôt, par exemple, ce qui est traité sous « Déviation d'une particule ».

« Expressions polysémiques ». Oui.
Expliquer est polysémique au sens où on peut considérer des degrés d'explication (ou des ordres - expliquer l'explication, cf. géodésiques).
En amont se réfère à un écoulement (au sens strict : de l'eau). S'il s'agit du temps, on dira mieux avant. S'il s'agit d'une démarche logique ou interprétative, c'est ce sur quoi appuyer chaque étape de la démarche (cf. socle).

Akine
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#47

Message par Akine » 05 févr. 2024, 12:19

Camille75 a écrit : 25 janv. 2024, 10:35 La lumière engage-t-elle le déplacement de particules massives ? Et une particule massive peut-elle avoir une vitesse de déplacement comparable à celle de la lumière ?
La lumière est assimilable (dans le vide) à une particule de masse nulle ; une particule massive peut avoir une quantité de mouvement arbitrairement élevée et une vitesse aussi proche que l'on veut de celle de la lumière (les neutrinos en sont un exemple commun).
« Ondes gravitationnelles. - L'espace a pour vous un caractère indéformable. » - Oui, c'est bien ce que je dis (à ceci près que je parle là de l'étendue et non de l'espace). Mais seulement si étendue et temps sont considérés en unités absolues. Au contraire, tel que nous le percevons et le mesurons, il apparaît hautement déformable, du fait des variations de la vitesse et de la trajectoire du transfert (c'est-à-dire de la lumière).
J'avoue être passé à côté de cette subtilité. Ceci dit, cela ne joue pas en faveur de la réfutabilité de votre théorie : pour lui accorder ce caractère (indispensable à toute science), des calculs plus précis devront pouvoir être effectués, mais les rapports entre ce que vous désignez comme étant l'étendue et l'espace
obéissent à des lois que vous n'avez pas explicitées. Ce qui fait qu'à peu près quelle observation est potentiellement descriptible, a priori ou posteriori, selon le "calibrage" que vous utiliserez pour matérialiser lesdits rapports...
Mais non, je n'ai pas à « justifier cet "amont" », puisque c'est une hypothèse.
Par "justification" j'entendais "montrer comment la RG/MQ découle de MEGA". Autrement, il s'agit plus d'un "à côté"/"en plus" que d'un "amont". Il ne s'agit pas d'une question purement sémantique : le lien que l'on décide de faire entre différentes théories comporte une signification plus profonde (ontologique selon le point de vue réaliste).

[/color]Je ne prétends pas avoir « unifi[é] RG, MQ et MEGA », mais proposé MEGA comme socle commun à RG et MQ, avec lesquels elle n'entre pas en contradiction. Il n'y a donc pas lieu de choisir « lequel utiliser » - MEGA ou RG, MEGA ou MQ. Le choix auquel on est contraint, dans l'état actuel des connaissances, est entre RG et MQ - et MEGA propose des amendements aux lois de RG et MQ, dans les conditions extrêmes qui sont justement celles qui posent problème. Faut-il redire que des travaux complémentaires seront nécessaires pour s'assurer que, sur la base de ce socle et de ces amendements, les incompatibilités entre RG et MQ pourront être levées. [Certains de ces travaux sont évoqués comme pistes à la page 36]
Le choix entre RG et MQ se fait lorsqu'il est établi que, pour toutes les observations que l'on souhaite faire dans un système donné, la magnitude des effets de l'une d'entre elle est négligeable. Ce n'est pas le cas lorsqu'il s'agit d'utiliser MEGA (les effets de la RG étant nettement présents à l'échelle galactique, les effets quantiques à celle des ondes EM). Pour cette raison, la recevabilité de MEGA est conditionnée à la façon dont elle rejoindra ces deux théories dans les domaines et échelles d'action qu'elles ont en commun avec votre modèle.
Oui : c'est l'incertitude attachée aux mesures. Un écart supérieur conduirait donc - soit à invalider (ou aménager) la loi de Planck – soit à conclure que les rayonnements objets de la mesure ne sont pas des rayonnements électromagnétiques.
Mais j'avoue ne pas comprendre ce que vous dites être « impossible ».
Votre modèle prédit un écart de 3% environ avec la loi du corps noir, ce qui correspond à l'incertitude actuelle des vérifications (qui tient plus à la difficulté d'obtenir un objet s'approchant suffisamment d'un "corps noir" idéal qu'aux limitations des mesures). Il est donc impossible, avec ces techniques, d'arbitrer quant à la validité de la loi de Planck par rapport à la vôtre.
[/i][/b]Tout ce que je dis (et que j'établis), c'est que, selon la loi de Planck réinterprétée et reformulée, des rayonnements électromagnétiques provenant d'une source à très haute température présenteraient un spectre conforme à celui qui est constaté.
À quoi vous répondez, en substance : qu'importe, puisqu'on sait que les rayons cosmiques ne sont pas des rayonnement électromagnétiques...
Vous allez un peu loin en parlant de conformité... Vu le faible nombre de valeurs numériques présentes dans votre exposé, on peut parler tout au plus d'absence provisoire de contradiction évidente en ce qui concerne les énergies observées.

Et, oui, les rayons EM ont des propriétés différentes des particules massives et chargées. Ce qui rend possible leur identification. Et en ce sens, votre prédiction ne correspond pas aux observations.
Page 1 (premières lignes de l'exposé) : La physique s'attache à établir les lois régissant les phénomènes naturels et, des siècles de progrès scientifiques et techniques l'ont montré, on peut le faire de mieux en mieux sans savoir ce qu'ils mettent en jeu ni ce qui s'y passe – et même sans jamais se poser ces questions. Pour y répondre, les théories en vigueur, dont la fécondité est pourtant avérée, ne sont d'aucun secours – parce que ce n'est pas leur objet.
Si je comprends bien, vous proposez une explication de ce qui "est", de la nature profonde de l'espace, contrairement à ce que font (selon vous) les théories classiques. Pourtant, ces "grains" que vous décrivez possèdent-t-ils dans votre paradigme une plus grande qualité d'existence (faute d'un meilleur terme) qu'au sein des leurs l'espace-temps fluide et déformable d'Einstein, ou les particules de la théorie quantique ? Que vous proposiez une nature nouvelle à l'espace, soit, mais qu'est-ce qui différencie un objet de ses propriétés et permet donc de l'en abstraire, sinon l'idée que nous nous construisons de son existence (réflexion ayant schématiquement servi aux positivistes à mettre en doute la vision réaliste) ? Idée permettant certes de prédire certains de ses comportements (ce qui est le principe du "modèle" en général), mais dont l'ontologie n'est pas strictement démontrable. J'ai donc du mal à comprendre en quoi votre hypothèse sur la constitution de l'espace se différencie fondamentalement sous cet angle de ses prédécesseuses.
Pourquoi revenez-vous à la « non-contradiction », si aucune contradiction n'a été identifiée ?... Et sur « les (approximatives) lois de Newton », sujet auquel il a déjà été répondu ?
Parce que, justement, il va vous falloir, si vous voulez que la communauté vous écoute, vous attacher à tenter de prouver autant de contradictions que possible. Un échec de votre part (et de celle d'autres scientifiques) à mettre votre modèle en défaut constituera une preuve solide en faveur de sa pertinence.
Ne faudrait-il pas préciser ce que vous entendez par « sens fort » et « sens faible » ?... « La RG explique (au sens faible) la gravitation par le suivi des géodésiques ». - Oui, et MEGA explique les géodésiques...
Tout comme MEGA explique un excès des vitesses orbitales.
Il me semblait pourtant que les exemples précédant ces expressions entre parenthèses étaient transparents. Pour expliquer au sens faible, il s'agit simplement de remonter dans la chaîne de causalité (e.g. le suivi des géodésiques vis à vis du comportement des astres). C'est donc le mécanisme principal de la connexion entre un modèle et ses prédictions. Le sens fort correspond à une conséquentialité "fondamentale" dont la signification est plus difficile à définir (pour se donner une idée, Dieu pour les croyants constitue une explication "au sens fort" du monde, de par la prétendue "nécessité" de son action sur ce dernier ; plus prosaïquement, les démonstrations en mathématiques pures peuvent être, à mon sens, considérées comme relevant de cette nature).

Il ne me semble avoir remarqué nulle part de géométrie différentielle dans votre exposé ; au moins jusqu'à ce que ce soit le cas, permettez-moi de douter que MEGA "explique" les géodésiques (tout au plus elle postule une correspondance très vague entre elle-même et certains aspects de la RG).
Difficile d'établir une comptabilité des hypothèses. Ici, le choix serait entre
- une loi réinterprétée rendant compte de toutes les observations considérées
- des phénomènes contingents (fussent-ils « confirmés ») et donc sans valeur explicative générale, plus des particules sur mesure...
MEGA repose sur plusieurs lois ("calibrage"), une pour chaque domaine (gravitation/rayonnement), plus des propriétés intrinsèques à l'espace. Cela commence à faire beaucoup. Lorsque je fais face à un nouveau phénomène qui apparaît confiné à une anomalie particulière (fût-elle généralisée à toute une catégorie d'éléments semblables), je ne cherche pas à modifier les lois fondamentales qui me servent à décrire le monde, mais en premier lieu à en inférer des interactions aux conséquences émergentes, puis, si cette tentative est infructueuse, des objets aux propriétés nouvelles (atomes, électrons, mésons, etc.). Cette tactique fonctionne dans l'immense majorité des cas, la diversité des événements observables étant bien plus importante que celle des lois fondamentales. Les changements de paradigme ayant souvent un caractère révolutionnaire, ils représentent les avancées scientifiques les plus célèbres - précisément en raison de leur rareté.
En amont se réfère à un écoulement (au sens strict : de l'eau). S'il s'agit du temps, on dira mieux avant. S'il s'agit d'une démarche logique ou interprétative, c'est ce sur quoi appuyer chaque étape de la démarche (cf. socle).
Dans ce cas, la justification passera par le déroulement explicite de cette démarche qui relie l'amont et l'aval, faisant ainsi découler le second du premier.

Camille75
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#48

Message par Camille75 » 07 févr. 2024, 10:02

À Akine

« La lumière est assimilable (dans le vide) à une particule de masse nulle » - Je ne doute pas que la réserve « dans le vide » ait un objet : quel est-il ?...

« Les neutrinos en sont un exemple commun » – Un exemple de particule massive, semblez-vous vouloir dire... - cela aurait mérité un développement.

« J'avoue être passé à côté de cette subtilité » - Divers indices me laissaient pourtant croire que vous aviez lu le document présenté.
§ 1.1, p 6 : Le milieu dans lequel évoluent et interagissent les objets matériels est appelé espace. Et on se gardera de confondre l'espace avec l'étendue, qui est une grandeur. Trouvez-vous vraiment très subtile la différence entre un milieu et une grandeur ?... (et, par subtil, entendez-vous impalpable ou sans importance ?)
La suite du paragraphe ne présente pas les caractères de rationalité nécessaires pour appeler une réponse rationnelle.

« "Montrer comment la RG/MQ découle de MEGA" » - Je ne trouve pas ici les conditions d'un dialogue tel que je l'entends : vous présentez des objections à des choses qui ne sont ni dites ni impliquées.
Pas plus dans l'écoulement de l'eau que dans une démarche rationnelle, l'aval n'est pleinement déterminé par l'amont (cf. « cette démarche qui relie l'amont et l'aval, faisant ainsi découler le second du premier »).
Et puis il faudrait que vous précisiez enfin ce que vous entendez par « ontologique » là où vous employez ce terme (hypothèse, terrain, puissance, cadre, signification, ...).

« Le choix entre RG et MQ se fait lorsqu'il est établi que, pour toutes les observations que l'on souhaite faire dans un système donné, la magnitude des effets de l'une d'entre elle est négligeable » - Ne serait-il pas plus clair (et juste, et susceptible de servir à quelque chose...) de dire qu'on choisit, selon l'échelle et le phénomène considéré, la théorie qui permet de rendre compte des observations ?...
Avez-vous remarqué que je m'abstiens d'employer des mots compliqués et, plus généralement, de tout jargon ou charabia de nature à impressionner les badauds ?...

« Votre modèle prédit un écart de 3% environ avec la loi du corps noir » - Qui a dit ça ?... Pas moi.

« Votre prédiction ne correspond pas aux observations » - Quelle prédiction ?
Croyez-vous vraiment que l'observation, avec les rayons cosmiques, de protons et d'électrons * permette une affirmation sur ce que sont les rayons cosmiques ? Mais c'est bien vrai, la loi réinterprétée (c'est ça que vous qualifiez de prédiction ?) ne permet pas de prédire ce qu'on observe avec les rayons cosmiques et du fait de leur présence. Elle se limite à expliquer les particularités de leur spectre.
« En ultramajorité » dites-vous, sans préciser ce que cela veut dire (mais que vous savez sûrement). Il est bien vrai, en effet, que les rayonnements électromagnétiques ne pèsent guère...
Il serait bien malheureux d'oublier que le sens n'a pas moins d'importance que les mots.

« J'ai donc du mal à comprendre en quoi votre hypothèse sur la constitution de l'espace se différencie fondamentalement sous cet angle de ses prédécesseuses. » - Si vous avez du mal à comprendre, il faut croire que je me suis mal exprimé.
Mais le fait qu'elle permette de comprendre ce qui, autrement, nécessite de recourir à d'onéreuses hypothèses n'est-il pas de nature vous faire entrevoir qu'il existe bel et bien une différence ?...

« Permettez-moi de douter que MEGA "explique" les géodésiques » - Vous n'avez pas besoin de mon autorisation pour douter, et je me garderais d'essayer de vous en empêcher.
Et je n'aurais sans doute pas dû écrire MEGA explique, mais MEGA explicite la signification des géodésiques (qui semblent être considérés couramment comme le fondement ultime de la gravitation, au point qu'on peut lire, énoncé comme une vérité déductible de la relativité, que la gravité n'est pas une force...).

Lorsque vous faites face à un nouveau phénomène, vous cherchez à en inférer des interactions (etc.) et des objets (etc.). - C'est effectivement ce qui est couramment fait.
« La diversité des événements observables étant bien plus importante que celle des lois fondamentales » - Voilà qui est juste, comme le sont en général les truismes.
Envisager de reconsidérer les lois fondamentales (il en est traité deux : faible diversité) d'une façon telle
- qu'elles ne sont pas remises en question dans les domaines (de validité) où elles sont vérifiables
- mais rendent compte des nouveaux phénomènes
vous semble-t-il vraiment une « tactique » moins raisonnable (et on peut se demander en quoi elle serait moins convaincante) qu'inventer des matières ou des énergies de diverses couleurs et autant de particules qu'il en est besoin ?...
[Mais j'ai la pénible impression de me répéter là en vain.
Je veux écarter l'idée désolante qu'il ne me manquerait, pour me faire entendre, que de représenter une autorité reconnue dont on puisse, sans crainte d'être démenti, répéter les propos.]

Un mélange s'accentue, d'un de vos messages à l'autre, entre
- des considérations sur ce que pourraient penser d'autres que vous,
- des commentaires (déplorant que je ne prouve pas ce que je n'ai pas prétendu prouver) sur le caractère insuffisamment convaincant de mon exposé, et des conseils,
- des tentatives d'objections – qui seules auraient pu vraiment m'intéresser.

Êtes-vous sûr, dans ces conditions, de vouloir poursuivre cet échange (dont je vous ai déjà remercié) qui semble avoir épuisé ses potentialités ?

Akine
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Re: Un modèle d'espace granulaire en amont de la Relativité et de la Mécanique quantique

#49

Message par Akine » 07 févr. 2024, 14:01

Camille75 a écrit : 07 févr. 2024, 10:02 « La lumière est assimilable (dans le vide) à une particule de masse nulle » - Je ne doute pas que la réserve « dans le vide » ait un objet : quel est-il ?...
Dans les milieux transparents possédant un indice de réfraction supérieur à 1, un terme quadratique apparaît dans le Lagrangien du champ EM à cause de l'interaction avec les particules chargées du milieu. Ce terme peut être vu comme traduisant une masse (qui se présente également sous une forme quadratique dans les équations de champ des particules).
« Les neutrinos en sont un exemple commun » – Un exemple de particule massive, semblez-vous vouloir dire... - cela aurait mérité un développement.
Il est aujourd'hui fortement suggére, pour ne pas dire admis, que l'oscillation de saveur des neutrinos constitue une preuve indirecte de leur masse. ; cependant, celle-ci est extrêmement faible et par conséquent les énergies couramment mises en jeu dans les phénomènes qui les produisent suffisent à leur donner une vitesse comparable à celle de la lumière.

« J'avoue être passé à côté de cette subtilité » - Divers indices me laissaient pourtant croire que vous aviez lu le document présenté.
§ 1.1, p 6 : Le milieu dans lequel évoluent et interagissent les objets matériels est appelé espace. Et on se gardera de confondre l'espace avec l'étendue, qui est une grandeur. Trouvez-vous vraiment très subtile la différence entre un milieu et une grandeur ?... (et, par subtil, entendez-vous impalpable ou sans importance ?)
La suite du paragraphe ne présente pas les caractères de rationalité nécessaires pour appeler une réponse rationnelle.
Vous écrivez p.33 :

"Il existe donc des grains d'étendue et des grains de temps – et des grains d'espace."

Si l'étendue est une grandeur (donc numérique), comment peut-elle donc comporter des "grains" ? A moins que vous n'utilisiez ce terme dans le sens "quantité numérique discrète indivisible", ce qui est un peu étrange, car différent de celui que vous appliquez à l'espace (que j'ai compris comme équivalent à "morceau d'objet discret indivisible") ?

"Subtilité" au sens sémantique, les mots "espace" et "étendue" étant souvent interchangeables dans le langage courant.

J'avais cru être clair dans la suite du paragraphe, mea culpa. Laissons donc cela de côté pour l'instant, jusque nous nous soyons assurés de notre compréhension mutuelle.
« "Montrer comment la RG/MQ découle de MEGA" » - Je ne trouve pas ici les conditions d'un dialogue tel que je l'entends : vous présentez des objections à des choses qui ne sont ni dites ni impliquées.
Pas plus dans l'écoulement de l'eau que dans une démarche rationnelle, l'aval n'est pleinement déterminé par l'amont (cf. « cette démarche qui relie l'amont et l'aval, faisant ainsi découler le second du premier »).
Dans ce cas, c'est que j'ai mal compris ce que vous entendez par "amont". Vos réponses étaient très sybillines jusque-là, ce qui m'a contraint à inférer un sens plus précis à ce terme. Vous parlez d'écoulement, de socle, mais ce sont des métaphores qui laissent toute latitude à l'interprétation.
Et puis il faudrait que vous précisiez enfin ce que vous entendez par « ontologique » là où vous employez ce terme (hypothèse, terrain, puissance, cadre, signification, ...).
J'utilise la définition la plus classique : qui se rapporte à l'être. Une hypothèse ontologique est une hypothèse faite sur ce qui "est", donc sur la nature de la réalité (ex. "l'espace est un fluide déformable"). Un terrain/cadre ontologique, est l'ensemble des hypothèses ontologiques que l'on inclut dans une description du monde. La puissance ontologique, est la capacité à décrire en profondeur ce qui "est" (au lieu d'en expliciter seulement le comportement). Une signification ontologique est la caractéristique d'un terme prétendant se rapporter à ce qui est (espace-temps, champs quantiques), par opposition à une description positiviste qui ne fait état que des interactions entre observateur et observé.
« Le choix entre RG et MQ se fait lorsqu'il est établi que, pour toutes les observations que l'on souhaite faire dans un système donné, la magnitude des effets de l'une d'entre elle est négligeable » - Ne serait-il pas plus clair (et juste, et susceptible de servir à quelque chose...) de dire qu'on choisit, selon l'échelle et le phénomène considéré, la théorie qui permet de rendre compte des observations ?...
Avez-vous remarqué que je m'abstiens d'employer des mots compliqués et, plus généralement, de tout jargon ou charabia de nature à impressionner les badauds ?...
Je ne trouve pas être particulièrement obscur sur ce point (par "l'une d'entre elles", je désigne RG ou MQ). Votre reformulation est juste, quoique moins spécifique que l'affirmation initiale. Je n'utilise que le degré de complexité nécessaire à traduire mes idées, que je développe dans la suite du paragraphe que vous citez.
« Votre modèle prédit un écart de 3% environ avec la loi du corps noir » - Qui a dit ça ?... Pas moi.
"On retrouve ainsi, à moins de 3% près, la loi du rayonnement de Planck." (p.27 de votre exposé)
« Votre prédiction ne correspond pas aux observations » - Quelle prédiction ?
"Les rayons cosmiques seraient bien des rayonnements électromagnétiques." (p.32)
Croyez-vous vraiment que l'observation, avec les rayons cosmiques, de protons et d'électrons * permette une affirmation sur ce que sont les rayons cosmiques ?
« En ultramajorité » dites-vous, sans préciser ce que cela veut dire (mais que vous savez sûrement). Il est bien vrai, en effet, que les rayonnements électromagnétiques ne pèsent guère...
Les rayons cosmiques sont les particules de haute énergie, produites hors de l'atmosphère terrestre, voyageant dans l'espace, pouvant provoquer (directement ou non) les événements mesurés par les détecteurs (chambres à vapeur, bolomètres, etc.). Ce sont ces détections qui permettent de dresser le graphique que vous représentez p.30, et dont vous affirmer que les irrégularités sont explicables par votre loi de Planck modifiée ("Une telle configuration est de nature à expliquer les irrégularités (genoux et cheville) observées dans le spectre du rayonnement cosmique"). Par définition, toutes les particules possédant les caractéristiques mentionnées sont des rayons cosmiques.

Au moins 97% d'entre elles sont des particules chargées, une minorité est représentée par les photons.
Mais c'est bien vrai, la loi réinterprétée (c'est ça que vous qualifiez de prédiction ?) ne permet pas de prédire ce qu'on observe avec les rayons cosmiques et du fait de leur présence. Elle se limite à expliquer les particularités de leur spectre.
Affirmez-vous que les particules chargées ne sont pas des rayons cosmiques ? Donc que seuls les rayons EM sont considérables comme tels ? Et/ou que les particules chargées sont causées par les photon de haute énergie ("du fait de leur présence") ?
En tous cas, le graphique que vous fournissez p.30 représente l'ensemble du rayonnement cosmique détecté (particules chargées + neutrinos et photons). Votre théorie n'explique donc pas les particularités de ce spectre, mais (selon vous) du spectre des rayons EM (isolément), dont vous n'avez nulle part donné de description claire.
« J'ai donc du mal à comprendre en quoi votre hypothèse sur la constitution de l'espace se différencie fondamentalement sous cet angle de ses prédécesseuses. » - Si vous avez du mal à comprendre, il faut croire que je me suis mal exprimé.
Mais le fait qu'elle permette de comprendre ce qui, autrement, nécessite de recourir à d'onéreuses hypothèses n'est-il pas de nature vous faire entrevoir qu'il existe bel et bien une différence ?...
Entre MEGA et l'hypothèse de la matière noire ? Oui.
Entre MEGA et la RG ou la MQ (comme tel était l'objet du paragraphe où se trouvait la phrase que vous citez) ? Non.
Lorsque vous faites face à un nouveau phénomène, vous cherchez à en inférer des interactions (etc.) et des objets (etc.). - C'est effectivement ce qui est couramment fait.
« La diversité des événements observables étant bien plus importante que celle des lois fondamentales » - Voilà qui est juste, comme le sont en général les truismes.
Envisager de reconsidérer les lois fondamentales (il en est traité deux : faible diversité) d'une façon telle
- qu'elles ne sont pas remises en question dans les domaines (de validité) où elles sont vérifiables
- mais rendent compte des nouveaux phénomènes
vous semble-t-il vraiment une « tactique » moins raisonnable (et on peut se demander en quoi elle serait moins convaincante) qu'inventer des matières ou des énergies de diverses couleurs et autant de particules qu'il en est besoin ?...
[Mais j'ai la pénible impression de me répéter là en vain.
Il n'est pas question de remplacer ni dépasser ces théories. La question serait plutôt : ces théories pourraient-elles s'y greffer et trouver ainsi leur unité ?
(citation d'un précédent message)


Vous vous répétez, mais sans me convaincre. J'ai un peu le même sentiment de mon côté.

Je reste ici, pour l'exemple, concentré sur la RG.
Vous dites que votre intention n'est pas de la remplacer, mais de lui fournir un socle. A ce socle (MEGA), vous donnez des lois. Ces lois diffèrent de celles de la RG. Donc, vous ajoutez ces lois à celles que donne la RG (puisque vous ne voulez pas la remplacer ni la dépasser comme, par ex. la RG a remplacé la gravitation de Newton). Il ne s'agit par conséquent pas d'une reconsidération de la loi fondamentale (qui aurait conduit à son remplacement), mais d'une adjonction, donc d'une loi différente et nouvelle.

En ce sens, votre stratégie est coûteuse, car elle conduit à inventer un objet (grains d'espace) + une propriété (tendance au repos) + des lois très précises, pour expliquer un phénomène particulier.
La matière noire est coûteuse également (d'où critiques à son égard et tentatives de modification des lois de la gravitation), mais à mon sens, à un moindre degré, car elle n'invente qu'un objet + ses propriétés (paramètres du champ quantique, dont on sait que les différentes particules existantes les comportent également).

Considérez également que le fait que le nombre de phénomènes différents est bien plus élevé que la quantité de particules identifiées, lui-même plus grand que le nombre de cadres fondamentaux (MQ, RG), implique qu'une observation donnée a une probabilité bien plus élevée d'être explicable par un phénomène nouveau (émergeant d'une utilisation des lois connues dans des circonstances particulières non encore explorées) que d'une loi fondamentale supplémentaire (d'autant plus si elle nécessite un nouveau cadre d'interprétation, donc un nouveau paradigme !), elle-même moins probable qu'une particule (type de champ quantique dont on sait qu'il en existe plusieurs) non identifiée.

De plus (et j'aurais peut-être du commencer par là), l'idée de la matière noire a d'autres arguments en sa faveur, notamment :

-Le profil de déviation gravitationnelle issu de la collison de certaines galaxies
-La variabilité du contenu postulé (à partir des observation) de matière noire dans les galaxies, et entre autres l'existence de galaxies au profil de rotation compatible avec un déficit prononcé de matière noire en leur sein (ce qu'une loi générale ne saurait expliquer).
Un mélange s'accentue, d'un de vos messages à l'autre, entre
- des considérations sur ce que pourraient penser d'autres que vous,
- des commentaires (déplorant que je ne prouve pas ce que je n'ai pas prétendu prouver) sur le caractère insuffisamment convaincant de mon exposé, et des conseils,
- des tentatives d'objections – qui seules auraient pu vraiment m'intéresser.
Mes objections portaient sur le pouvoir de conviction de votre exposé, car il apparaît de plus en plus que vous n'y avez pas fourni suffisamment d'éléments pour pouvoir le confronter de façon précise aux observations, ni vérifier la cohérence interne de MEGA. Je constate aussi que vous n'avez pas fourni de réponse précise aux objections que j'ai soulevées concernant la déviation des rayons lumineux et l'apparence des objets en fonction de leur densité. Les critiques que j'ai formulées portent donc sur les aspects que j'ai pu clarifier ou sur lesquels vous avez rebondi au fil de nos échanges. Si ce ne sont pas celles que vous vouliez entendre, vous devriez revoir la façon dont vous présentez vos idées, ainsi que leur degré d'approfondissement.
Êtes-vous sûr, dans ces conditions, de vouloir poursuivre cet échange (dont je vous ai déjà remercié) qui semble avoir épuisé ses potentialités ?
Je continuerai à répondre à vos remarques ; mais libre à vous de ne pas faire de même.
Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne continuation dans vos projets.

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