jean7 a écrit : 14 mars 2024, 00:53Tu propose l'usage de la violence en cas de refus d'obtempérer. oui ou non ?
Tu justifie son efficacité par l'idée que "Personne n'est assez fou pour forcer une frontière où nous aurions des tires visant systématiquement toute embarcation se présentant." Oui ou non ?
Si tu n'as aucune idée de la signification de ce que tu écris, abstiens toi.
Mais ne traite pas de menteurs ceux qui visualisent ton propos au plus proche de ce que l'on peut en comprendre.
Je te traite de menteur car tu décides sciemment d'ignorer l'expérience de tir systématique et à vue où je précise clairement que ce scénario n'est pas celui que je propose, avec les tires en cas de refus d'obtempérer. Je discute de bonne foi et j'attends également le minimum de bonne foi de mon contradicteur. Si tu balances ta bonne foi aux chiottes parce que tu préfères visualiser ce qui t'arrange dans les propos de ton contradicteur afin de caricaturer les propos de ces dernier, il ne faut pas te plaindre si le dit contradicteur souligne alors ta malhonnêteté.
Encore une fois dans le scénario,
non-envisagé ici, de tirs systématique, bien sûr quel les embarcations de migrants ne tenteraient pas leurs chances. Si chaque embarcation finit visé, voir exploser en cas de grosses munition,personne n'essaierait de passer car ce ne serait plus une prise de risque mais du suicide pure et simple. Mais évidemment personne ici ne propose d'en arriver là. Intercepter les embarcations en mer, et ne tirer qu'en cas de refus d'obtempérer c'est déjà autre chose. Mais je vais y revenir plus bas car tu sembles avoir du mal à envisager le caractère assez dur du réel.
jean7 a écrit : 14 mars 2024, 00:53Petit détail, dans ma proposition (relis stp), on ne tente même pas de stopper les barques en mer. C'est inutile, couteux, dangereux pour tout le monde. On trace et on accueille tout le monde sur le rivage. Ce qui se passe à l'arrivée n'a rien à voir avec de la violence en cas de refus d'obtempérer. Le cas échéant, bien entendu que les forces de l'ordre doivent assurer leur propre sécurité et riposter si besoin est et ce avec tous les moyens dont ils disposent.
Ta proposition est intéressante et je l'envisage sérieusement, mais même là tu dois admettre que cela n'interdit pas de possibles violence. Car que fais-tu si une fois sur la côte les migrants interpellés refusent d'obtempérer? Ils peuvent également se montrer violent, avoir des armes blanches, êtres nombreux, prendre des enfants comme bouclier humain, etc, etc...Or dans ces situations tirer peut-être une option. Mais surtout que fait-on
si l'État des Comores refusent de reprendre ces migrants? Je te le donne dans le mille dans cette situation tu ne peux pas éviter des solutions à la fois couteuses et dangereuses. Et non couteux et dangereux ne sont pas synonyme d'inutiles. Ton éthique n'en est pas une car ce n'est qu'une fuite du réel, de la cruauté de ces dernier, du fait que parfois l'usage de la violence, et les victimes collatérales sont parfois inévitables et que si l'on refuse d'agir par peur de se salir les mains, on finit par des tragédies de plus grandes ampleurs, ici la situation de Mayotte. Oui interpeller en mer n'est pas facile, demande de gros moyens, et parfois peut aboutir à des morts tragiques. Tout comme devoir possiblement renvoyer de force des migrants aux Comores si les autorités comoriennes s'opposent à leur débarquement, et ils peuvent s'y opposer avec violence. Or j'aimerai bien qu'on puisse éviter totalement l'usage de la violence et plus encore toute victime collatérales pour régler le problème actuelle,
mais parfois cela est impossible.
jean7 a écrit : 14 mars 2024, 00:53Plus grave, ta façon de débattre laisse entendre que tirer sur un migrant ne pose pas de problème éthique. Tu le suggère plusieurs reprise. Ceci à un point tel que l'on peut effectivement douter de ta compassion envers les Maohorais.
Le caractère éthique du tir est déterminer contextuellement. C'est d'une banalité confondante tu joue l'outré pour te poser en moralisateur, mais en fait toute ta position repose sur un refus d'admettre l'usage parfois nécessaire de la violence avec victimes collatérale inévitables et au final justifier le
statu quo, à savoir l'apathie morbide qui mène à la submersion de Mayotte. Mais là du coup les violences et les victimes qui en découlent on s'en lave plus aisément les mains.