SI elle le prétend. Einstein prétend que quand on accélère la vitesse de la lumière ne change pas et qu'à la place on subit les déformations temporelles d'un champ de gravitation. Le redshift vers l'arrière viendrait de ce que le temps passe moins vite vers l'arrière et le blueshift vers l'avant viendrait de ce que le temps y passe plus vite, rendant ainsi compte de l'effet Doppler sans changement de vitesse de la lumière. Si Einstein avait prétendu que la vitesse de la lumière changeait pendant une accélération il aurait dû jeter sa théorie à la poubelle parce que ça aurait voulu dire que les référentiels inertiels ne sont pas équivalents puisque ayant des vitesses différentes par rapport à la lumière.Gwanelle a écrit : 11 avr. 2024, 14:33 si la RR ne dit nulle part que l'on constate un changement de vitesse après une accélération alors cela ne veut pas dire qu'elle prétend qu'on ne constatera pas un changement de vitesse
C'est ton interprétation de la RR d'Einstein qui est fausse.
Mais de toute façon ce qu'il raconte ne marche pas parce que ça ne concerne que le changement de simultanéité à l'intérieur de la fusée. L'effet Doppler de la lumière en provenance des étoiles ne peut pas venir du changement de simultanéité puisqu'il perdure après la fin de l'accélération, contrairement à l'effet Doppler venant de la lumière intérieure à la fusée pour les objets qui sont immobiles les uns par rapport aux autres.
L'objet ayant accéléré balise à présent l'espace extérieur avec des étalons de temps décalés. Plus les objets sont lointains en avant, plus ils sont mesurés comme étant dans le futur, mais ils n'ont pas vieillis, seules leurs coordonnées de temps ont changé.
Ce changement est simple à comprendre, c'est une rotation euclidienne du système de coordonnées d'espace-temps. Ce décalage de temps compense la contraction des longueurs. Distance à l'étoile² = distance contractée à l'étoile² + décalage de temps², donc les étoiles ne vieillissent pas et l'espace ne se contracte pas, c'est leur distance spatiale qui est maintenant mesurée sous forme de distance dans le temps parce que le point de vue a changé.
Cette interprétation n'est pas celle d'Einstein, il n'y a qu'un seul présent qui est l'espace, il n'y a pas d'univers-bloc. Même si on ne sait pas quel est le référentiel dans lequel la lumière est isotrope il y en a forcément un, car la lumière possède un état de mouvement qui change avec le référentiel.
Au contraire dans l'interprétation d'Einstein quand on accélère on se raccorde comme par magie à une autre époque de l'univers qui devient notre présent, c'est l'interprétation littérale des transformations de Lorentz, qui est une rotation hyperbolique et non pas euclidienne du système de coordonnées. Cette interprétation qui duplique, triplique etc le monde réel, est expérimentalement invalide. Mais c'est apparemment l'interprétation de Thibault d'Amour et d'autres.
Une doctrine est que la lumière serait une onde qui ne se déplacerait pas dans un milieu de propagation mais dans le vide. Toutes les théories faisant consensus du XXe et XXI siècle sont basées sur cette doctrine.Dominique18 a écrit : 11 avr. 2024, 16:01 Je ne comprends toujours pas.
Quelles sont précisément ces doctrines indépendantes de la vérité?
Quelle est cette vérité ?
Comment les enseignants, chercheurs ou non, les étudiants, peuvent--ils s'accorder sur des consensus, au cours d'échanges, de rencontres,... (le monde de la recherche n'est pas uniforme)?
Pourtant tout montre qu'il existe un milieu de propagation pour la lumière. L'espace est une toile de fond qui transmet la lumière.
Une forte présomption est apparue il y a quelques décennies de ce que l'espace est un milieu de propagation, c'est la découverte que les transformations de Lorentz sont les transformations physiques subies par des ondes stationnaires confinées mobiles. Cette découverte indique que la matière, qui subit ces déformations, est constituée de telles ondes. La communauté scientifique ne l'a toujours pas reconnu après des décennies. Cette information est blacklistée par elle, ce qui fait que très peu de gens sont au courant. C'est pourtant un fait scientifique démontré.