uno a écrit : 14 avr. 2024, 12:15
Il ne s'agit pas de promouvoir la violence, c'est simplement qu'on ne l'évite pas et qu'elle est nécessaire en bout de ligne.
D'ailleurs ci-dessous tu ne réfutes pas la nécessité de la violence pour maintenir l'ordre et donc la société …
…
Mais cela ne change rien au fait que toute société fonctionnel nécessite des forces de l'ordre capables d'user du monopole de la violence légitime contre ceux qui violent les règles.
Oh que si, je réfute la soi-disant nécessité de la violence, entre autres parce qu'il est essentiel de ne pas confondre violence et force, et qu'il existe une importante nuance entre les deux.
Une certaine
force (ou le plus souvent la possibilité de celle-ci), bien délimitée, contrôlée et appliquée également à toute la population sans distinction de statut ou autres, est
parfois nécessaire pour faire respecter les règles indispensables au bon fonctionnement d'une société. Cela n'implique pas automatiquement ni nécessairement la
violence.
Prend la Suisse *, la corruption existe dans ce pays, il existe diverses grosses légumes en col blanc qui violent impunément les lois et magouillent d'énormes sommes d'argent en contournant diverses lois nationales et internationales. Faut-il pour autant désarmer la police, supprimer l'armée et s'interdire l'usage de la force contre les criminels? Tu connais la réponse. Bref l'existence de corruption ne change rien à la donne. La question est comment lutter contre la corruption pour limiter au mieux celle-ci et éviter qu'elle gangrène la société au point de mener à son possible effondrement. Et c'est un autre vaste sujet.
Non, c'est le sujet fondamental pour le fonctionnement d'une société saine: les "grosses légumes en col blanc" et leurs séides sont ceux qui coûtent vraiment à la société, parce qu'ils empêchent la juste répartition des ressources du pays et l'application, donc le respect, des règles et de la justice. Leur force est de réussir à faire en sorte que leurs victimes (le pays et ses citoyens) tournent leur regard sur plus pauvres et vulnérables qu'eux au lieu des réels coupables …
* plus de la moitié de ma famille est suisse de naissance et de longue date, j'y ai fait toutes mes études et y ai vécu près de 60 ans, travaillé dans la finance et le système médico-hospitalier, et ai pu constater la dérive du discours de tous les tordus** pour justifier de se goinfrer en appauvrissant la population (la Lamal !) en blâmant les étrangers, les saisonniers, les réfugiés, l'Europe, tout plutôt que d'admettre le niveau de corruption qui y règne!
** Schwarzenbach, Blocher, l'UDC, Vigilance et le MCG, les fossoyeurs de Swissair et des grandes banques, les artisans de la Lamal, etc. Ceux-là coûtent au pays, en comparaison, les délires de l'imam Ben-Basculante sont de la petite bière, mais évidemment pour l'Helvète (ou le gaulois) moyen, il est plus facile de hurler à l'apocalypse face à la menace de quelques barbus que de comprendre pourquoi il est si cher de se loger, se soigner ou se nourrir

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"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken