Analyser la mouvance Woke

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jroche
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Re: Analyser la mouvance Woke

#5001

Message par jroche » 30 avr. 2024, 20:23

nikola a écrit : 30 avr. 2024, 20:13 Eh bien il a bien fallu que les communisssss partagent le pouvoir en France dans l’immédiat après-guerre.
Personne n'a dit le contraire. A ce compte, de la même façon, pendant des siècles les ministres français et européens devaient obligatoirement être chrétiens pratiquants. Beaucoup ont fait du bon travail. Est-ce que ça justifie le Christianisme ?
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.

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#5002

Message par nikola » 01 mai 2024, 09:29

Est-ce que j’ai justifié le communisme ?
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#5003

Message par jroche » 01 mai 2024, 09:51

nikola a écrit : 01 mai 2024, 09:29 Est-ce que j’ai justifié le communisme ?
Tu as juste réagi quand quelqu'un a parlé de ses inconvénients et illusions.

Après, si c'est un malentendu... :roll: :twisted:
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#5004

Message par nikola » 01 mai 2024, 10:19

Voici la question initiale :
Flypat1 a écrit : 29 avr. 2024, 11:27 Un exemple où le communisme a été source de progrès?
J’ai donné deux exemples.
En quoi mes deux exemples justifient-ils Holodomor, le Grand bond en avant ou les Khmers rouges ?
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

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#5005

Message par jroche » 01 mai 2024, 10:46

nikola a écrit : 01 mai 2024, 10:19 J’ai donné deux exemples.
En quoi mes deux exemples justifient-ils Holodomor, le Grand bond en avant ou les Khmers rouges ?
Ce n'est pas "le communisme", projet politique (ou alors quoi ?), ce sont des communistes. Il y a eu et il y a toujours des communistes pertinents (à titre personnel j'aime bien celui qui préconise qu'on devrait cibler les "assistés d'en-haut"), comme des musulmans et même des islamistes pertinents, etc.

Mais justement, ça semble être une tendance lourde du wauquisme que de juger et condamner, effacer, cancel, en bloc, sans nuance, des personnes plutôt que des idées.
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#5006

Message par nikola » 01 mai 2024, 10:49

jroche a écrit : 01 mai 2024, 10:46 Ce n'est pas "le communisme", projet politique (ou alors quoi ?), ce sont des communistes.
Et les communissssss étaient animés par quoi, par leur foi dans le capitalisme et la concurrence libre et non faussée, peut-être ? :ouch:
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#5007

Message par jroche » 01 mai 2024, 11:14

nikola a écrit : 01 mai 2024, 10:49 Et les communissssss étaient animés par quoi, par leur foi dans le capitalisme et la concurrence libre et non faussée, peut-être ? :ouch:
Il ne te viendrait pas à l'idée qu'on crève de froid comme de chaleur et qu'il peut y avoir un juste milieu ?
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#5008

Message par jroche » 01 mai 2024, 11:38

jroche a écrit : 01 mai 2024, 11:14 Il ne te viendrait pas à l'idée qu'on crève de froid comme de chaleur et qu'il peut y avoir un juste milieu ?
Pour illustrer, Raymond Aron qui passe pour libéral a écrit (Démocratie et totalitarisme) : "Le bon compromis est souvent facile en matière économique ; on en fait un large usage. Même en matière économique il est des circonstances où le compromis n'est pas praticable ; 50% de gestion administrative et 50% de mécanisme du marché ne font pas une économie efficace. Tel est probablement le problème-clé de nos régimes d'Occident ; quel est l'usage du compromis, indispensable pour n'aliéner aucune fraction de la collectivité sans manquer aux nécessités de l'action efficace ? Il va de soi qu'il n'y a pas de réponse, une fois pour toutes définies (...) disons qu'un régime pluraliste fonctionne bien s'il parvient à "un bon usage du compromis"."

Il y a certainement des communistes qui ont dit l'équivalent sans déchirer leur carte du Parti. Cela n'exonère pas le communisme en tant que ligne directrice et projet ultime pour l'humanité.
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#5009

Message par nikola » 01 mai 2024, 11:50

jroche a écrit : 01 mai 2024, 11:14 Il ne te viendrait pas à l'idée qu'on crève de froid comme de chaleur et qu'il peut y avoir un juste milieu ?
C’est justement ce que j’écris. :lol:
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#5010

Message par uno » 05 mai 2024, 10:42

Aller c'est l'heure de rappeler comment le wokisme est l'allié et même l'outil stratégique le plus efficace des islamistes pour leur objectifs de conquête à long terme de larges pans de l'Occident. L'autrice et apostate Yasmine Mohamed l'explique parfaitement dans ce très intéressant entretien. Elle confirme que les islamistes utilisent bien les leviers suivant pour leur plan de conquête.
  • L'arme démographique: Immigration et forte natalité pour avoir une base culturelle solide dans les pays occidentaux à conquérir. Stratégie à long terme efficace.
  • Les pétrodollars qataris et saoudiens: Corruption des élites occidentales, y compris au niveau de l'Union Européenne, qui laissent ainsi des prêcheurs islamistes étendre leur influence sur les communautés musulmanes ainsi installées en Europe.
  • Les wokisme: Meilleure allié de l'islamisme. Il permet de diaboliser toute opposition au plan de conquête. Remettre en cause l'immigration est considérer comme raciste. Critiquer l'islam est également considérer comme raciste via l'escroquerie de l'islamophobie. Cela consistant un bouclier efficace derrière lequel les islamistes peuvent se réfugier. Le wokisme démoralisant également les sociétés occidentales en les diabolisant, déconstruisant unilatéralement les valeurs et normes des sociétés occidentales, tout en protégeant les cultures allogènes, musulmanes en tête, de toute critique et remise en question.
Cela va bien sûr mal finir mais rappelez-vous s'en inquiéter est une panique morale d'estrèmdrouate, les apostats de l'islam font également le jeu de l'extrèmdrouate, nous disent d'ailleurs les wokes qui n'existent pas. :D
Dernière modification par uno le 05 mai 2024, 16:06, modifié 1 fois.

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#5011

Message par Dominique18 » 05 mai 2024, 11:04

Quelques sujets de réflexion...

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#5012

Message par uno » 05 mai 2024, 12:43

Dominique18 a écrit : 05 mai 2024, 11:04 Quelques sujets de réflexion...

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Merci pour ces articles, j'ajoute encore la vidéo de cette femme iranienne expatriée en France adressant un message d'encouragement des plus amusant à tous ces étudiants wokes manifestant soit disant pour la Palestine. :D

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#5013

Message par Dominique18 » 05 mai 2024, 13:11

Dans la même veine, Abnousse Shalmani, une autre réfugiée iranienne.

https://m.youtube.com/watch?time_contin ... e=emb_logo

Avec un dernier pour la route, plutôt saignant :

https://www.marianne.net/agora/tribunes ... -islamiste
...Julien Talpin est sociologue au CNRS. Il est surtout très lié à l’association « Alliance citoyenne », avec qui il a créé l’Institut Alinsky dont il est aujourd’hui le Président. Alliance citoyenne, qui érige le patriarcat islamiste en valeur émancipatrice, est la structure qui assure le mieux la jonction entre extrême gauche et extrême droite musulmane. Elle a mené les offensives burqini à Grenoble et a créé les « hijabeuses » dans le football, toutes inspirées par les méthodes de l’Institut Alinsky. Julien Talpin a toujours soutenu les actions de l’association.

Cohérent dans son paternalisme et orientalisme, il s'affiche régulièrement avec des islamistes pour essentialiser tous les musulmans à la frange extrémiste de l'islam (c’est pourquoi il soutient les offensives burqinis et les « hijabeuses »). Ce fut le cas, par exemple, avec Marwan Muhammad, ex-directeur du CCIF. Ou bien encore avec le néo-salafiste Elias d’Imzalene. Ce dernier appelle carrément les musulmans à faire sécession. Islamiste jusqu'aux tréfonds de son âme, il a naturellement une approche sexiste et patriarcale des relations femme-homme, une vision ultra-identitaire et politique de l'islam, comme Marwan Muhammad. Voici d'ailleurs la définition de l'islamophobie, selon Elias d’Imzalene : « Tout ce qui entrave la construction et le développement de la communauté [musulmane], son expression visible et politique, en France ou ailleurs ». Autrement dit, toute opposition à l'islamisme politique.

Mais cela n'empêche pas Julien Talpin de faire conférence commune avec eux. Non pas pour les critiquer mais pour faire « front commun » (sic), par exemple contre la loi « séparatisme » qui vise l'islamisme, donc « indistinctement tous les musulmans » selon eux, puisque les intégristes seraient de simples musulmans pieux incompris. La convergence des luttes avec l'islamisme est une nouvelle fois établie....
Et on reparle des frères musulmans...
Toute relation avec les prochains grands événements ne serait pas que pure coïncidence :mrgreen: .
The show must go on!

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/oth ... r-BB1lQRjo

C'est Darmanin qui s'y colle, ça va couiner dans les chaumières. Il disait quoi, Kepel, il y a quelques années ? Et Rougier? Bergeaud-Kapler,? Micheron? Prazan?...

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Re: Analyser la mouvance Woke

#5014

Message par uno » 05 mai 2024, 21:13

Dominique18 a écrit : 05 mai 2024, 13:11C'est Darmanin qui s'y colle, ça va couiner dans les chaumières. Il disait quoi, Kepel, il y a quelques années ? Et Rougier? Bergeaud-Kapler,? Micheron? Prazan?
Le seul problème de Darmanin, c'est qu'il parle beaucoup de problèmes à résoudre mais comme le reste de son gouvernement il ne fait au final pas grand chose. Pour le reste les auteurs que tu cites, ont tout dit l'attaque de l'islam politique se fait sur de multiples fronts et la gauche woke est là pour l'assister dans tous ses combats. Cette alliance se terminera de toute façon très mal pour la dite gauche woke et sera peut-être perçu comme étant la plus grande honte et la plus grande tâche dans l'histoire de la gauche occidentale en générale.

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Re: Analyser la mouvance Woke

#5015

Message par Dominique18 » 06 mai 2024, 07:18

Il y en a pourtant qui continuent de se battre:

https://www.laicite-republique.org/pour ... outel.html

La lecture de li l'intégralité du texte incite vivement à réfléchir et à se positionner sur le projet de société future à impulser...
...Mais l’intérêt des analyses de Stefan Zweig est de montrer que, pris dans des idéologies réductrices, trop d’esprits seront tentés de refuser tout travail réflexif sur l’idée d’Europe.

Il nous semble que le principal avertissement nous vient, en 1943, d’une Note que la philosophe Simone Weil, réfugiée à Londres, rédige à la demande du général de Gaulle. La commande officielle est claire : comment, après la victoire, échapper à la mainmise administrative, culturelle et politique des États-Unis ? Nous savons que les États-Unis avaient prévu une période de protectorat économique et financier américain de la France et de son Empire.

Cette Note de 1943 revêt pour nous une grande actualité. En citoyenne et en philosophe, elle conseille : « L’Europe est située comme une sorte de moyenne proportionnelle entre l’Amérique et l’Orient. Nous savons très bien qu’après la guerre l’américanisation de l’Europe est un danger très grave, et nous savons très bien ce que nous perdrions si elle se produisait. Or ce que nous perdrions, c’est la partie de nous-mêmes qui est toute proche de l’Orient. […] Nous avons besoin d’une injection d’esprit oriental » [1943], 1960 passim.

Dans ces lignes, Simone Weil répond aux inquiétudes de Paul Valéry devant le risque de marcionisation des esprits. La référence à « l’esprit oriental » renvoie sans doute à l’apport essentiel de la civilisation juive dans la conscience de soi de l’européanité.



Dès lors, s’européaniser, ne serait-ce pas engager en nous et dans nos cultures respectives et dans nos institutions, un dialogue ouvert entre notre composante occidentale et notre composante orientale ? Notre hypothèse est que notre tradition française humaniste, rationaliste et laïque se nourrit de ce dialogue voulu et assumé entre l’Orient et l’Occident ; les exemples littéraires, artistiques voire diplomatiques sont légion...
Il y a 80 ans...
Il existe encore des penseurs et des acteurs de terrain, qui continuent d'y croire et d'oeuvre en allantau contact.

https://www.laicite-republique.org/21-2 ... enees.html

Charb disait: "J'ai moins peur
des extrémistes que des laïques qui se taisent".
...Cette alliance se terminera de toute façon très mal pour la dite gauche woke et sera peut-être perçu comme étant la plus grande honte et la plus grande tâche dans l'histoire de la gauche occidentale en générale.
Le dernier lien propose un document pdf qui présente le programme et le contenu des interventions avec les participants. Très éclairant au sujet des valeurs qui devraient irriguer nos sociétés.

Un échange entre Abnousse Shalmani et Kamel Daoud

Contenu très incisif mais de haute tenue.
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NTERVIEW
Abnousse Shalmani et Kamel Daoud : « Si vous ne voulez pas de ce pays, on est preneurs ! »

ENTRETIEN. À l’occasion de la sortie de « Laïcité, j’écris ton nom », Abnousse Shalmani dialogue avec Kamel Daoud. Les deux écrivains évoquent leur attachement au pays des Lumières.

Propos recueillis par Peggy Sastre

Publié le 01/05/2024 à 08h00

« Alors ? À quoi bon ? » se demande Abnousse Shalmani dans Laïcité, j'écris ton nom, qui sort mercredi 1er mai aux Éditions de l'Observatoire. « À quoi bon reprendre les mots déjà dits, déjà écrits ? À quoi bon poursuivre la lutte alors que souvent, trop souvent, tout semble déjà perdu ? » À quoi bon combattre pour « la laïcité, la liberté, l'universalisme, la République, la France ? »

À quoi bon, après des enfants tués à bout portant dans leur école, des journalistes passés à l'arme automatique dans l'exercice de leurs fonctions, les clients d'une épicerie abattus en venant acheter en vitesse un bout de pain, 130 personnes fusillées parce qu'elles étaient sorties boire un verre ou assister à un concert de rock, 84 autres écrasées par un 19 tonnes en bord de mer où elles étaient venues voir un feu d'artifice, après un prêtre de 85 ans égorgé en pleine messe, un couple de policiers poignardés à mort devant leur fils de 3 ans et demi ? À quoi bon, après un professeur décapité en pleine rue pour un cours d'éducation civique jugé blasphématoire, et dénoncé par des élèves de son collège contre 300 balles à cause d'une de leur camarade mythomane ?

Simplement parce qu'il n'y a pas d'autre option. Car, ce que nous raconte Shalmani, c'est aussi l'histoire d'un modèle, celui de la France, construit comme un asile pour les réprouvés du monde entier. Et que, si nous abdiquons, si nous baissons les bras en croyant pouvoir attendre que cela passe, il n'y aura plus rien, pour personne.

« Plus de refuge nulle part pour les amoureux de la liberté, les persécutés de l'obscurantisme. » Notre chroniqueur Kamel Daoud est de ceux-là. Parce que lui aussi refuse, obstinément, de laisser gagner les obscurantistes, car cela signifierait abandonner le pays où il a pu sauver sa vie quand, en Algérie, « le couteau arrivait à l'os ». Les faire dialoguer tenait donc de l'évidence.

Le Point : Kamel, il y a cette phrase que je vous ai souvent entendu dire et qui m'obsède : « Ce n'est pas parce qu'on a raison qu'on gagne. »

Kamel Daoud : Oui, je le dis souvent. Et je le dis souvent en Algérie. Je le disais au début des soulèvements du hirak, en 2019. C'est une des illusions majeures du militantisme, celui qui nous fait confondre le romantisme du selfie – on se fait photographier, ça fait de belles images qui s'étalent dans les grands journaux occidentaux – et l'efficacité, la réalité de l'action politique. Pour moi, c'est de la pensée magique. Cette phrase, j'ai pu la prononcer lors d'un meeting, une rencontre publique en Kabylie.

Aux gens qui me reprochaient mes positions, mon scepticisme face au hirak, j'ai dit : « Est-ce que vous voulez gagner ou est-ce que vous voulez avoir raison ? » Parce que ce sont deux choses différentes. Dans sa fonction, cette pensée magique nous fait croire que, parce qu'on a une position, c'est bon, on a changé le monde. Mais non. Comme je le répète aussi souvent, la politique est l'art de négocier, de créer du consensus. Voilà ce qui nous fait passer de la réaction à l'action. Mais, avoir raison, c'est autre chose. Bien sûr que nous devons avoir raison, que nous devons construire, écrire, déplier, donner des arguments. C'est notre fonction. Mais nous devons aussi gagner.

Cette polarité, je la retrouve ici, en France. D'un côté, il y a ceux qui ont raison. Grosso modo les intellectuels de droite, les déclinistes, ceux qui ont le déclin raffiné, érudit, qui connaissent les meilleurs temps de conjugaison pour dire que tout va mal. Puis il y a ceux qui veulent gagner, l'autre camp, l'autre bout de l'arc narratif. Eux se foutent bien d'avoir raison. Ils recourent aux fake news, à l'intox, à la provocation. Voilà les deux pôles : d'un côté, les intellectuels du néant et, de l'autre, les intellectuels de l'être. Ceux du néant sont très raffinés, mais ceux de l'être sont beaucoup plus barbares. Et donc efficaces.

Abnousse Shalmani : L'humanisme a toujours raison. Ce que nous défendons, concrètement, et tant pis si je me vautre dans le raffinement, c'est la forme la plus subtile de la démocratie. Celle qui n'emprisonne pas, et en premier lieu mentalement. Celle qui permet l'émancipation, l'autonomie, celle qui offre la possibilité du choix. Ce qu'on défend devrait donc être légitimement partagé – et c'est le cas !

C'est ce que réclament les Ukrainiens devant le grand monstre russe, ou les Taïwanais face à la force unificatrice chinoise, ou les Iraniens vis-à-vis des barbus de la mollarchie : la démocratie et le souffle de la liberté. Ce qu'ils désirent, c'est la possibilité du choix qui nous est offert à nous, parce que nous avons la chance de vivre dans une démocratie, en crise certes, mais en démocratie.

Le problème est que cette raison-là ne porte pas, du fait, justement, de cette tragédie des vérités multiples. Avoir raison, on peut se dire que ça aide pour cheminer vers la vérité, sauf que la vérité n'existe plus. Elle a explosé. Plus rien ne tient, même la science ne tient plus. Il faut donc trouver autre chose, convaincre autrement. Je pense toujours qu'on peut davantage convaincre par la littérature, par l'imaginaire, parce que, par là, tu arrives à pénétrer beaucoup plus profondément la psyché des gens. Il ne faut pas se leurrer, quand on sort des essais, tout un tas de gens voient nos noms sur la couverture et fuient dans l'autre sens.

Il faut arrêter d’être poli. Il faut cogner, tout simplement.

Abnousse Shalmani
On ne s'adresse finalement qu'à des convaincus. Ceux qui refusent, ignorent notre raison, ne vont même pas ouvrir le livre. Mais par la littérature il peut y avoir une tentation. Car, même si tu n'aimes pas la personne, elle te propose de te raconter une histoire. Voilà peut-être la seule forme de grand mysticisme que je peux nourrir : un roman peut vraiment bouleverser ta donne intérieure. D'un coup, tu lis, tu ne t'y attends pas du tout, mais cette foutue graine se plante en toi, et c'est trop tard. Il n'y a plus de marche arrière possible. Elle va grandir, renverser tes certitudes, elle va pouvoir donner un autre aspect à la réalité dont tu étais pourtant persuadé. C'est une première méthode.

Ensuite, je pense qu'il faut cogner, tout simplement. Je pense qu'on a été trop polis. C'est là que je rejoins Kamel, on s'est retrouvés entre le déclinisme érudit et la barbarie. Nous, au milieu, on en est venus à se dire : « Bon, on va pouvoir s'arranger. Ce n'est peut-être pas très grave, toutes ces gamines qui portent l'abaya… » Sans savoir d'où vient l'abaya, à quoi elle sert. Et on a laissé faire pour finalement se rendre compte qu'en fait, ben non, non, ça ne va pas du tout. Sauf que c'est déjà trop tard parce que le geste du vêtement s'est déjà installé dans les mentalités.

Il faut arrêter d'être poli. Il faut cogner. Affirmer : « Non, une société saine, c'est une société où personne n'est prisonnier de sa naissance. » Il faut aussi marteler : la liberté, c'est la chienlit. Ce n'est pas facile. On a vendu la liberté comme une panacée alors que c'est dur, c'est très dur, la liberté. C'est plus facile d'avoir ton emploi du temps mental déjà créé et géré par ta religion, par ton ethnie, par ton sexe. D'autant plus qu'il te donne l'impression d'avancer, alors que tu stagnes.

K. D. : Bien sûr, il y a une facture. La liberté, c'est comme entrer dans un restaurant, choisir son menu, en fonction de ce qu'on peut payer. La liberté, ça se paie. Il n'y a pas de liberté gratuite.

A. S. : Ce n'est pas confortable, la liberté. Du tout, du tout.

K. D. : Et non seulement la liberté n'est pas confortable, mais, parfois, on n'arrive même plus à la définir pour ce qu'elle est, c'est-à-dire dans son enjeu, dans sa cruauté, dans son risque. Et le fait est qu'on est aussi dans un pays où il y a une sorte de pétrification de la pensée libre. C'est-à-dire qu'il y a tellement de cases, il est difficile de slalomer et de se définir par rapport à ces cases-là.

Quand vous arrivez ici, vous êtes comme moi, algérien d'origine, algérien et français à la fois, et il faut des années pour sortir du décolonial et le déconstruire réellement. Pas par bravade, par enthousiasme ! Ensuite, il faut encore des années pour pouvoir affirmer une singularité qui ne soit pas facilement récupérable par les polarités en France, puis des années de plus pour surmonter le sentiment de trahison.

Il faut que j’explique que je ne suis pas un écrivain franco-iranien.

Abnousse Shalmani
Parce que, personnellement, je suis né à moitié. Je suis né dans un pays où on a la révolution de l'unanimisme, de la collectivité, où « je » n'existe pas, il n'y a que « nous » qui existons. Il n'y a pas de vie privée, pas de singularité. En 2015, au moment de l'attentat de Charlie Hebdo, ça m'avait frappé. En France, il y a eu « Je suis Charlie », mais, en Algérie, j'ai vu des slogans : « Nous sommes Mohamed ». C'est-à-dire que le « je » n'existe pas. Le « je » est une trahison.

Donc, on arrive ici, de là-bas, et d'abord il y a l'injonction, le procès en langue, parce que je pratique la langue française. Après, il y a le procès en communautaire, en appartenance, en trahison, il y a le procès en séduction. Et, à chaque coin de rue, on entend : « Monsieur, venez, nous sommes la bonne église ! » Et nous, entre tout ça, on slalome, on veut dire « je suis ». Alors, voilà, je suis. Je suis de cette manière-là qui veut revitaliser, raviver ce pays, parce que nous avons eu une chance, incroyable, celle de savoir qu'il y a une vie après la mort. Les exilés comme moi savent qu'il y a une vie après la mort.

A. S. : Le fait est que j'ai échappé à ça, parce que j'ai eu droit à l'exil de l'enfance. Un exil à 8 ans, et en venant d'une famille athée. À titre d'exemple, c'est en France que j'ai compris ce qu'était le ramadan. En Iran, mes parents ne pratiquaient pas et voulaient me préserver d'un islam dominateur. Mais, après, le chemin est le même. Quand, encore aujourd'hui, on me dit « mais quel dommage que tu aies perdu ton accent ! », moi je panique. Quel accent ? Je n'en ai jamais eu.

Le français est venu remplacer, concrètement, ma langue maternelle. Il faut que j'explique que je ne suis pas un écrivain franco-iranien. Tout ça, c'est effectivement dans le but d'affirmer une singularité, singularité qui n'est possible qu'en Occident. Telle fut la spécificité de la Renaissance, ce moment où s'est affirmée en Occident cette singularité du « je ». Voilà ce qu'il faut absolument que l'on préserve, car c'est vers le refus de cette singularité que tirent les obscurantistes et, en l'occurrence, les islamistes.

K. D. : Le « je » leur est insupportable. Il veut dire qu'on sort du rang.

A. S. : Parce qu'il est extrêmement difficile d'en sortir ! D'autant plus quand sortir du rang signifie mourir. On ose encore moins. La chance que nous avons, effectivement, c'est qu'on sait. On connaît ce choix, et on le connaît, j'allais dire, profondément, et dans la chair. Parce que des gens sont morts autour de nous, tués par des islamistes, on sait de quoi ils sont capables et, quelque part, on passe notre temps à aller d'un côté et de l'autre du miroir.

Et je pense que c'est cela qui fait de nous des gens irrécupérables. Et qui fait de nous, bien qu'on essaie de nous séduire, des électrons libres. Des gens qui ne sont ni totalement aimés du côté des identitaires déclinistes raffinés ni aimés bien sûr du côté des islamistes, et encore moins aimés, malgré notre métèquerie, par ceux qui les soutiennent, en l'occurrence, cette gauche qui s'est totalement vautrée. Ils voient en nous des traîtres. Moi, je ne me sens pas traître, moi, je me sens libre. Tant qu'on sera mal vus, mal regardés par ces deux pôles, on restera, on est libres.

K. D. : C'est le moment de préciser aux lecteurs que nous avons fait une déclaration commune avant de commencer cet entretien. Abnousse n'est pas une miniature persane. Et moi, je ne suis pas un cadavre de la guerre d'indépendance parlant. Il faut que les choses soient claires. Et nous avons ajouté que ce pays, la France, si vous n'en voulez pas, nous, on le prend. Nous, on est preneurs.

A. S. : C'est ça [rires].

K. D. : Il est vrai que c'est un parcours revivifiant aussi, pour la littérature, pour la métaphore, pour le style, pour beaucoup de choses. J'allais dire évidemment difficile, mais je ne préfère pas, car je n'aime pas l'auto-martyre.

A. S. : Non ! Nous ne sommes pas des martyrs ! Absolument pas. Nous avons la chance d'avoir un regard de côté. Être un métèque, être un exilé, être d'ailleurs et vivre ici, c'est avoir le regard en biais. Nous ne sommes pas d'ici, et c'est tellement plus facile de voir des choses que les autres ne peuvent pas saisir parce qu'ils ont baigné dedans depuis toujours !

K. D. : À nous, ça nous saute aux yeux. On a une longueur d'avance. Je ne revendique pas un superpouvoir, mais quand vous êtes l'enfant d'une guerre civile en Algérie, avec les islamistes d'un côté et les militaires de l'autre, et que vous débarquez dans ce pays où vous voyez qu'on refait les mêmes erreurs, qu'on a les mêmes illusions, les mêmes débats… Les Algériens, peut-être pas tous, vous le diront ouvertement, on a cette impression d'un remake français.

Tout ce qui se joue en France, ça s'est passé à Alger. Nous aussi, on a eu Charlie, on a mis à plat ventre des journalistes avec les mains sur la tête pour les abattre les uns après les autres. Ce n'est pas du neuf pour nous, on a vraiment cette impression de choses qui se répètent. Et, parfois, on est comme… peut-être finalement qu'on est comme les morts, on est derrière la vitre, en train de gratter, de taper, en disant : « Attention ne faites pas ça, ne faites surtout pas ça ! » Mais on voit que ça se fait, et que ça se reproduit, et qu'on va vers la même chose.

S’il faut une tranchée de résistance, elle est là, avec les enseignants, dès le CP.
Kamel Daoud
Personnellement, à mon humble niveau, ça fait des années que j'écris dans Le Point que l'enjeu sera l'école, et que, s'il faut une tranchée de résistance, elle est là, avec les enseignants, dès le CP. Mais avec la prolétarisation du corps enseignant, on ne fait qu'attirer des gens qui n'ont pas la bonne charpente, qui ne sont pas consolidés.

On en revient à la Première Guerre mondiale. On prend les plus dépourvus, les moins puissants, les plus faibles, on les arme le moins, et on les pousse en première ligne. Si on ne solidifie pas la première ligne, la première tranchée de cette guerre-là, c'est-à-dire l'enseignant devant des enfants, on perdra. Et, encore une fois, je viens avec cette érudition de fantôme, vers ce pays-là, avec l'envie de leur dire « Ne faites pas ça, faites ceci, faites cela ». Sauf qu'il y a la vitre et que je suis un revenant.

A. S. : Et on gratte, on gratte, on gratte. En Iran, en 1979, la gauche, le Parti communiste iranien, s'est associée aux islamistes. On a vu ses militants dire : « On va faire la révolution, et comme les religieux ne savent pas gouverner, on va se servir d'eux. » Parce que la gauche, comme d'habitude, ne parvenait pas à trouver son leader et se perdait en guerres intestines. Elle a donc trouvé son leader charismatique avec Khomeyni et s'est alignée sur lui et l'a aidé à arriver au pouvoir.

Et ensuite ? Tous les communistes que les islamistes avaient fait sortir de prison ont été exécutés, autour de cette même prison d'Evin, et ont été enterrés sur place. Et tout le monde succombant à la même illusion – croire qu'on peut se servir des islamistes comme d'un marchepied – a suivi et va suivre ce même chemin. Cette histoire est inscrite dans nos histoires personnelles, intimes. Nous avons beau répéter l'évidence historique, cela recommence.

En 1989, à 12 ans, je me suis pris en même temps l'affaire du voile à Creil et la fatwa contre Salman Rushdie. D'un côté, la mise à mort d'un écrivain parce qu'il avait osé l'imagination, l'interprétation personnelle, et, de l'autre, le voile sur des têtes d'adolescentes. Comme on m'avait fait porter le voile à moi, quand j'étais petite. J'en ai encore un souvenir physique ! Il me démange, là, dans le cou. Je ne m'en suis toujours pas remise, parce que, ce jour-là, j'ai su que les barbus me courraient toujours au cul et continueraient à me mordre les fesses en hurlant « on ne te lâchera pas ! ». Avec ce sentiment de culpabilité de les avoir amenés avec nous, dans nos bagages, de les avoir fuis là-bas pour les retrouver en France, à Paris.

K. D. : Moi, je n'ai pas de culpabilité, j'ai de la colère. Quand tu es algérien, on te met beaucoup sur le dos. Quand tu arrives ici, on te demande soit de t'inscrire dans le rang des culpabilisateurs – regardez tout ce que la France a fait de mal –, soit d'être un instrument du sentiment d'innocence. Mais je ne suis ni l'un ni l'autre. Moi, je suis la France d'Apollinaire, j'ai un « je » qui brille autour de la tête comme un anneau, comme les auréoles des saints.

Sauf que je suis soumis, parfois par bienveillance, à un procès d'appartenance. Je dois appartenir à une guerre. C'est pour cela que je parlais, tout à l'heure, d'être sommé d'être un cadavre parlant. Et tout le monde me le fait. Tous s'intéressent à moi quand il y a une déclaration à faire sur la mémoire en France. Comme si je venais de déposer les armes. Sauf que je suis un enfant né libre, bien après cette histoire-là. Je ne suis pas un cadavre ambulant et parlant, je suis quelqu'un d'autre.

C’est beau d’être français avec l’histoire contradictoire de ce pays, ses grandeurs et ses hontes
Abnousse Shalmani
D'autant plus que, en Algérie, l'universel, c'est qui ? L'autre, c'est qui ? C'est le Français. Le monde entier, pour les Algériens, c'est la France. Les Japonais ? C'est des Français qui parlent japonais. L'altérité est coincée, elle est pétrifiée à ce rang. Et, en face, en France, voilà que ce pays a une tradition consistant à se penser toujours par le biais adjuvant, comme un adjuvant alimentaire, de l'autre. Je l'ai découvert depuis longtemps maintenant : les Français ont une pensée sur eux-mêmes qui a les apparences de l'exotisme.

Quand, chez Monsieur François Defromage, on veut faire de l'opposition, on devient pro-Hamas. Quand on veut faire du Sartre, on devient pro-Mao. Quand on veut être anti-Macron, on devient pro-Poutine. Mais cette appréhension de l'autre, elle révèle un mépris profond. C'est-à-dire que l'autre est coincé dans cet acte soi-disant d'amour ou de contrition pour te demander pardon de t'avoir tué avant ta naissance ! Mais non, je n'ai pas envie de ce genre d'amour. Ce dont j'ai envie, c'est d'être là, d'écrire ce que je veux, de respirer, de trouver des rimes, de réciter des poèmes, de regarder des tableaux. Et puis de pouvoir dire ce que je pense et habiter mes métaphores au lieu de me cloisonner dedans pour fuir. C'est aussi pour ça que j'ai de la colère.

A. S. : Bien sûr, maintenant, c'est devenu de la colère. Contrairement à Kamel, je n'ai pas à porter l'histoire de la colonisation. Je viens d'un empire, l'Empire perse, qui a créé le principe des satrapes, soit les gouverneurs envoyés dans les pays colonisés, que la France, grand empire colonial, a ensuite repris. Je n'ai aucun chemin de croix à faire, j'ai simplement à connaître l'Histoire, à la comprendre. Pour le reste, je suis fière d'être française. C'est beau d'être français avec l'histoire contradictoire de ce pays, ses grandeurs et ses hontes. Et si la France n'est pas capable de cette fierté, c'est effectivement à nous de faire le boulot.

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nikola
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Re: Analyser la mouvance Woke

#5016

Message par nikola » 17 mai 2024, 17:51

L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

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Re: Analyser la mouvance Woke

#5017

Message par Dominique18 » 17 mai 2024, 18:12

Rappel...

Bilal Hassani:

https://www.lefigaro.fr/culture/concert ... 20à%20Metz.

et des LBGT on passe à:

Kali Malone:

https://www.bfmtv.com/people/musique/le ... t%20France.

et

https://www.radiofrance.fr/francemusiqu ... ue-1078256

C'est la même mouvance qui tire les ficelles...
Ils voient du satan partout...

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jroche
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Re: Analyser la mouvance Woke

#5018

Message par jroche » 19 mai 2024, 20:47

Dernier épisode (enfin, dernier, pas sûr), Jean-Luc Mélenchon, au Sénégal, défend le mariage homosexuel et se fait huer.

https://www.lejdd.fr/international/au-s ... nko-145301
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.

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Re: Analyser la mouvance Woke

#5019

Message par jroche » 22 mai 2024, 09:41

Et une étude qui montre que "le risque de suicide est 12 fois plus élevé chez les personnes ayant subi une chirurgie du genre". https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC11063965/ Pour le moment je n'ai vu de traduction française que chez dreuz (oui, je sais... :roll: ) https://www.dreuz.info/2024/05/une-etu ... 98630.html mais elle ne semble pas biaisée.
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.

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PhD Smith
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Re: Analyser la mouvance Woke

#5020

Message par PhD Smith » 22 mai 2024, 17:08

jroche a écrit : 19 mai 2024, 20:47 Dernier épisode (enfin, dernier, pas sûr), Jean-Luc Mélenchon, au Sénégal, défend le mariage homosexuel et se fait huer.

https://www.lejdd.fr/international/au-s ... nko-145301
Oui, l'homosexualité est interdite au Sénégal, pays musulman: https://www.bfmtv.com/politique/la-fran ... 70630.html
BFM a écrit :"Je l'assume et je vous dis que je sais que, dans mon pays, elle fût controversée. Comment l'avons-nous réglé? En votant! Eh bien, peut-être, qu'un jour vous-mêmes vous voterez", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon. Le public qui assistait à sa conférence de presse a alors hué la figure de LFI, qui a répondu: "Mais j'entends, peut-être que non". "Vous ferez bien comme vous voulez et moi aussi", a-t-il estimé.

"Si nous partons de l'idée qu'en effet, chacun ayant sa culture, ses traditions, nous devrions toutes les regarder du même œil, alors je dois aussi vous dire que je ne suis pas d'accord", a également déclaré Mélenchon, faisant l'observation suivante: "on peut dialoguer et ne pas être d'accord".

En réponse, Ousmane Sonko a dénoncé "l'intolérance" de ceux qui veulent refuser au Sénégal le "droit, sur les aspects où on est en désaccord, de légiférer ou de ne pas légiférer".
Au moins, Mélenchon défend ses principes à l'étranger, c'est cohérent.
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Re: Analyser la mouvance Woke

#5021

Message par dumat » 12 mai 2025, 09:38

Je remonte ce fil pour parler des frères musulmans qui ont infiltré la société européenne. Leur projet ? Créer un Coran européen 😱. La grande anthropologue Florence Bergeaud-Blacker ne s'y trompe pas:


Image

Heureusement que cette dame, qui ne craint pas de s'afficher chez l'extrême droite, ou qui est financée par le milliardaire stérin, est là.

Tiens c'est curieux, elle n'appelle pas a la paix a gaza .
https://x.com/FBBlackler/status/1921810135527170342

C'est vrai que la morale, c'est surfait. Tuer des femmes et des enfants (Arabe) est légitime parce qu'il faut sauver des femmes et des enfants (Israëlien). Qu'importe si même la loi du talion est bafouée
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Re: Analyser la mouvance Woke

#5022

Message par Lambert85 » 12 mai 2025, 10:21

Pauvre crétin lobotomisé ! Des musulmans tuent des blancs régulièrement mais qu’un fils de réfugiés bosniaque tue un malien en situation illégale dans une mosquée et des abrutis manifestent contre l’islamophobie en France !
Le Hamas n’a qu’à libérer les otages et cesser de foutre la merde et les israéliens n’auront plus d’excuses. Même l’autorité palestinienne en Cisjordanie s’en fout de Gaza !
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

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Re: Analyser la mouvance Woke

#5023

Message par dumat » 12 mai 2025, 10:35

Ok je tente la traduction :
Les musulmans sont tous des terroristes, l'un d'eux se fait tuer mais c'est de sa faute, les Palestiniens méritent de mourir parce que sinon les terroristes ont gagné.
J'ai bon?
J'adore les mecs qui défendent le trou du cul recherché pour crimes contre l'humanité. Ça aide a placer l'échelle de connard.

Sinon mon brave, un mot sur le Coran européen, porte d'entrée des frères musulmans dans notre chère Europe? Où tu n'as que des avis digne de la diarrhée moyenne du Balouchistan?
Les gens ne cesseront jamais d'avoir des rêves.

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Re: Analyser la mouvance Woke

#5024

Message par jroche » 12 mai 2025, 12:20

dumat a écrit : 12 mai 2025, 10:35 Ok je tente la traduction :
Les musulmans sont tous des terroristes...
Personne ne dit ça. Même s'il en sort plus de chez eux que de chez tous les autres (y compris d'ailleurs pour liquider les musulmans pas assez musulmans à leurs yeux, et qui sont les premières victimes).
dumat a écrit :Il se trouve quand même qu'il en l'un d'eux se fait tuer mais c'est de sa faute...
Personne n'a dit ça non plus. Mais on doit quand même constater que la kafirophobie tue bien plus que l'islamophobie.
dumat a écrit :Sinon mon brave, un mot sur le Coran européen, porte d'entrée des frères musulmans dans notre chère Europe?
Il suffit d'aller voir ce qui se dit sur les sites et forums islamiques francophones, ou de se renseigner auprès des seuls à pouvoir dire aux non-musulmans ce que les musulmans se disent entre eux loin des oreilles kafirs. Donc ceux qui ne le sont plus. Paroles d'ex-musulmans
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.

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Re: Analyser la mouvance Woke

#5025

Message par dumat » 12 mai 2025, 12:31

Réponse au facho décérébré du dessus
Personne ne dit ça ?
"des musulmans tuent des blancs régulièrement"
Et mon cul c'est du poulet ?
Essayons une comparaison : "des juifs tuent des arabes régulièrement".
Oui aucun antisémitisme dans cette affirmation n'est ce pas?

Tu as des problème de compréhension ? Quand un musulman se fait tuer pour sa religion on a des crétins comme Lambert prêt à nous sortir que c'était un clandestin donc qu'il l'avait un peu cherché quand même.

Rien a dire sur le Coran européen, oeuvre des frères musulmans ? L'anthropologue était cité souvent sur ce fil. Ça jette un petit froid sur le sérieux de son œuvre.
Les gens ne cesseront jamais d'avoir des rêves.

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