Évolution de ce genre de délire (l'envie - pour certains individus, voisine de la pathologie - de croire, et la persistance à ne pas vouloir vérifier les informations): le recours à l'IA, qui va très vite devenir disponible pour le grand public, niches commerciales obligent *.
De quoi contenter les zozos en tous genres, avec la fabrication et la mise sur le marché de toutes sortes de documents falsifiés.
Le cap de la plaisanterie, pour épater la galerie et se constituer un public, peut être vite franchi et atteindre une
production industrielle et devenir une entreprise florissante.
Les russes et les chinois sont devenus des experts de la désinformation, avec fake news croustillantes à la clé.
Il suffit d'ajuster les cibles aux lois de la libre concurrence.
Le marché est juteux, il suffit de se pencher sur les revenus des têtes d'affiche complotistes, antivax,...
Tant qu'il y aura des neuneus, le système fonctionnera.
La désinformation représente désormais un marché.
L'idée n'est pas nouvelle, seuls les moyens mis en oeuvre sont différents, sur le plan technologique, question de gamme.
On peut songer à un événement majeur tel l'attentat du 11 septembre 2001 entre les mains de quelques affreux, avec les possibilitės actuelles.
Conjugué avec le recul des masses pour l'appétence en matière de science, avec la préférence marquée, en terme d'information, pour ce qui traîne sur les réseaux sociaux, soit le recul très net de la mobilisation de l'esprit critique, il y a du souci à se faire.
Robert Houdin, illustre illusionniste en son temps, était un spécialiste du débunkage, alors que le milieu des charlatans se portait très bien (spirites et autres spécialistes exotiques de ce genre de fadaises).
Science-fiction? Non. Il suffit d'enquêter au sujet des derniers conflits où ce genre d'arrangements avec la réalité gagne du terrain.
Il suffit de transposer vers des régions plus "pacifiées", avec d'autres objectifs, comme exposé en introduction.
La lecture attentive des six ou sept premières pages de ce fil permet de disposer de l'ensemble des données utiles pour apprécier la problématique liée au sujet (et dans une optique plus large, à ce genre de sujet cryptozoologique).
Elles ont été écrites en 2014. En dix ans, y a-t-il eu une quelconque "avancée"? Non. Strictement rien.
Le fantasme est resté au point mort, et il y a peu de chances qu'il en soit autrement à l'avenir,. Sur le plan des connaissances le verdict semble implacable.
Les manifestations du comportement humain via les lubies, fantasmes, égos,... produiront, certes, encore un peu de tapage., avec la caisse de résonance de médias peu regardants et complaisants. Cela ne restera au final que de l'agitation passagère vaine, que du vent.
* tu veux du bigfoot?
Pas de problème, mon petit gars, on va t'en donner!
