nikola a écrit : 16 mai 2024, 07:17
Ça t’es arrivé de rencontrer des musulmans normaux ?
Des tas de fois. Simplement je ne sais pas s'ils sont islamiste sans vouloir le dire, ou ex-musulman sans oser le dire, ou quelque part en transition, pouvant basculer de l'un ou l'autre côté, selon les influences. Les seuls dont la sincérité est raisonnablement fiable sont les islamistes et les ex-musulmans.
Et alors ?
Hafez el-Assad était une saloperie de dictateur, comme son fils, et ça n’excuse pas les tueries des frères musulmans qui ne veulent qu’une chose, installer leur dictature à la place d’el-Assad (comme ils ont fait à Gaza).
Je ne dis pas le contraire, ça ne les empêche pas de poursuivre un programme clairement islamiste, tout en étant en paix avec nous pour le moment (la doctrine djihadiste n'a jamais exclu les moments de trêve). Mais s'ils ne participent pas au terrorisme on ne les vois pas beaucoup lutter contre.
Je sais ce que c’est, et par ailleurs les athées (et les juifs) font la même chose en pays musulman ou en pays chrétien.
A l'origine, la taqiya était un concept chiite défensif, pour cacher aux sunnites majoritaires et trop puissants qu'ils ne sont pas d'accord par exemple sur le contenu réel du Coran. Mais c'est largement devenu offensif, cacher les projets de conquête clairement impulsés par le Coran (qui pourtant est loin d'être toujours clair, mais sur ce point il insiste assez).
Faut-il, encore une fois, se renseigner auprès des ex-musulmans. Tous ceux que je connais, par leurs écrits ou personnellement ou les deux, considèrent comme de l'aveuglement et de la lâcheté méprisables et désespérants le genre de discours que tu tiens. Je n'en connais pas qui dise ouvertement, en substance : "
Je n'y crois plus parce que je trouve ça idiot comme croyance, mais ce n'est pas si méchant que ça...".
Haaaa, on avance mais pas de bol, il y a le paragraphe suivant.
Faut-il quand même savoir que le distinguo islam-islamisme (donc musulman-islamiste) est récent (les deux ont longtemps été rigoureusement synonymes), n'a pas été introduit par des musulmans, et est refusé par ceux-là même qu'il prétend distinguer au sein des musulmans. Car pour un islamiste un musulman ne peut être qu'islamiste.
Comme pour un chrétien intégriste un chrétien ne peut être qu’intégriste.
Tu connais beaucoup de chrétiens intégristes qui tuent par principe les chrétiens non-intégristes aujourd'hui ?
Oui, et ?
Et l’islam n’est ni pire ni meilleure que les autres religions, même si c’est celle qui fait le plus parler d’elle aujourd’hui.
Aveuglement.
Je ressors encore Churchill (en 1898, après une tournée dans le monde musulman, et donc à une époque où on parlait peu de l'Islam en général) : "
Que les horreurs laissées par le Mahométisme à ses sectateurs sont effrayantes ! Après la frénésie fanatique, aussi dangereuse chez un homme que la rage chez un chien, voici l’apathie fataliste, apeurée. Les effets se voient dans beaucoup de pays. Des coutumes inconséquentes, une agriculture négligée, un commerce léthargique, l’insécurité des biens, se voient partout où les fidèles du Prophète dominent ou vivent… Un sensualisme dégradé prive la vie de grâce et de raffinement. Le fait que sous la loi mahométane toute femme doit dépendre d’un homme comme sa propriété absolue, que ce soit comme enfant, épouse ou concubine, repousse la fin de l’esclavage jusqu’à ce que la foi islamique aura cessé d’exercer un grand pouvoir sur les hommes" (
The River War).
L"
apathie fataliste, apeurée, c'est assez largement fini (pour mémoire, dans les camps nazis ont qualifiait de "musulmans" des gens de toute religion ou non-religion qui, simplement, devenaient apathiques et se laissaient mourir... ce serait impensable aujourd'hui, mais c'était l'image que renvoyait alors le monde musulman). La
frénésie fanatique revient en force, comme à chaque fois que ledit monde musulman retrouve une certaine vigueur après s'être remis des dernières dérouillées militaires.
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.