Ghost a écrit :Faudrait mettre un peu d'ordre dans tout ça, tu commences sérieusement à t'emmêler les pinceaux. Ca mérite que je m'attarde encore un peu.

C'est possible, c'est quand même plus difficile de réfléchir que de réciter le cathéchisme qu'on à appris par coeur... Mais je m'affine, ne t'inquiète pas

De toute façon, cette discussion n'a de sens que dans l'objectif de travailler nos position puisque nos conception surnaturelle/matérialiste sont incompatibles (enfin, non, ça c'est mon objectif, toi je j'hésite entre le prozélitisme, l'autopersuasion, ou la simple envies de ferrailler)...
Bien sûr qu'il y a du bien à en tirer de faire le bien, mais c'est un acte spontané qui n'est pas calculé et forcé. Voilà pourquoi cela n'a rien à voir avec les dogmes, les croyances ou les réflexions athéistes.
Il n'y a aucun acte égoïste dans celui qui consiste à faire plaisir d'une façon spontanée et non calculée. Qu'il y ait ensuite un retour positif n'a plus rien à voir avec de l'égoïsme.
Petition de principe, présuposition du libre-arbitre... Un point de vu rationnel est que tous nos choix sont dirigé par des motifs, tout nos choix passent par un raisonnement, aussi court et aussi instinctif (inculqué profondément) soit-il. Si ce n'est pas calculé, c'est que ces forcé par nos réflexes.
Pas d'accord ? C'est ton droit, mais viens pas sortir des arguments qui n'ont de sens que pour toi.
Tu as deux solutions:
1- Tu fais le bien de manière totalement forcé, réfléchi et hypocrite dans le seul but d'en tirer un profit égoïste.
2- Ou te le fais d'une manière naturelle, spontanée, sans compter et avec plaisir.
Fausse dichotomie, voir la suite
L'égoïsme c'est penser avant tout à soi au détriment des autres. Tu comprends la différence?
Différence que tu invente et que tu déplace à souhait... Si l'égoïsme est «au détriment des autres» alors on obtiens une troisième solution :
3- Agir par la raison, en vertu de motifs personnels, au profit de tous.
Solution à laquelle j'adhère pleinement, qui n'est dans ce cas, pas égoïste et par conséquent, pas hypocrite non plus.
C'est peut-être ce que les religions enseignent à ceux qui cherchent leur chemin, mais si tu n'es pas réellement prêt intérieurement, tu n'arriveras jamais à suivre une règle, même si tu la trouves juste.
Haaa, la jolie explication fumeuse... J'en ai envie de pleurer... Sniffff... Pétiton de principe : présupostion que l'homme est pêcheur par nature. Peut-être même le point de désaccord fondamental : tu présupose qu'il faut quelque chose pour empêcher l'Homme de laisser aller sa nature d'escroc sadique. Idée farfelue (mais bon c'est indissociable de ton paradigme).
Pourquoi être si négatif ? Tiens hypothèse inverse : l'homme est social par nature, porté à l'empathie, seul des problèmes de développement intellectuel, possiblement dû à l'environnement durant l'enfance (genre être élevé chez des fondamentalistes intolérents) peut le conduire à être immoral.
Pas d'accord ? C'est ton droit, mais c'est bien inutile de tenter de faire passer tes salades comme une vérité évidente à un interlocuteur rationnel.
Le sentiment de culpabilité et les scrupules sont un conflit avec notre conscience. On aura d'autant plus de scrupules qu'on a une bonne conscience. Cette dernière n'est certainement pas le seul fruit des acquis (en tout cas pas les acquis d'une vie) ou du hasard...
Avis personnel soutenu par rien. Oui, la conscience est le seul fruit des acquis d'une vie, le phénomène émergent de réactions neurales conditionnées par un cycle action de l'individu / réaction de l'environnement.
Pas d'accord ? Ça me va ! Mais arrête de considérer tes croyances comme des arguments sérieux.
(ça ferait une jolie série de D très piquant en Redico

)