Yuval Harrari est un historien. Pas un chercheur au niveau de Yann le Cun, ou Stanislas Dehaene. Il traite les informations à son niveau de compétence et d'expertise, et, dans cette interview, il joue son rôle. Ce qui rend l'échange constructif, intéressant et intelligent.jroche a écrit : 10 sept. 2024, 09:13Yuval Noah Harari pose d'entrée de jeu le "hard problem" avec une définition et conception qui doivent suffire pour traiter la question qu'il pose. Y ajouter des choses ressemble à un noyage de poisson pour ne pas voir le problème. D'une manière générale, une définition ou conception de la conscience qui ne serait pas centrée d'abord sur les qualia ne va pas, ça donne l'impression qu'on cherche avant tout à éluder... toujours le même problème. Je trouve d'ailleurs dommage qu'Harari n'ait pas insisté plus que ça (les mots "conscious", "consciousness", n'apparaissent qu'au début), mais ce peut être un choix de la rédaction du Point.Dominique18 a écrit : 10 sept. 2024, 07:48 Deux réflexions de Yann le Cun dans cet échange qui précisent ce qu'il sous-entend par "conscience". Ce qui implique de savoir et de définir le plus exactement possible.
Et je te rappelle que tu as présenté cette page comme un argument massue, péremptoire, pour me renvoyer à mes chères études.
Noyer le poisson? Non, certainement pas, pas avec ce que j'ai fourni comme sources. Il y a à lire, surtout l'article consacré au développement du bébé.
Toujours non.Et je te rappelle que tu as présenté cette page comme un argument massue, péremptoire, pour me renvoyer à mes chères études.
C'est une interprétation de ta part, réductrice. J'ai uniquement proposé un élément pour élargir le débat, en aucun cas péremptoire.
Les informations ne s'inscrivent pas dans un cadre-massue.
Eventuellement...
Ce qui manque à l'IA pour nous dépasser... pour l'instant...
La