Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

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Philippe de Bellescize
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#701

Message par Philippe de Bellescize » 16 oct. 2024, 06:54

Bonjour,
J'ai repris, sur une page de mon site consacrée à cette discussion, quelques messages importants permettant de mieux cerner ma démarche.
Conception relationnelle de l’espace-temps et approche de certains concepts initiaux

J’ai indiqué, dans ce chapitre, que c’est par son unité que la Terre, si l’on se place dans le cadre du postulat conceptuel, doit exercer une influence sur l’espace environnant. Cela va nous amener, avec la prise en compte d’autres éléments, à une certaine approche de la masse.

«La masse : Comme la masse est une énergie, elle doit être rattachée dans notre perspective à l’action du principe moteur. Or, l’action du principe moteur serait de mettre les corps en relation selon la détermination des éléments. Comme l’action du principe moteur permettrait l’unité de l’univers, cette action serait nécessairement dans un premier temps de type attractif. Mais, en même temps, la masse n’est pas un mouvement. La masse représenterait l’unité d’un corps, unité pouvant être plus ou moins intense. Elle impliquerait que le corps ait plusieurs constituants, puisque l’action du principe moteur serait de mettre les corps en relation. C’est une fois que ces premières unités ont été constituées qu’apparaîtrait la répulsion. La masse serait nécessaire à l’analyse de l’espace, de l’inertie, de l’impulsion et du temps. Mais, à partir du moment où la masse représente une unité due à l’action du principe moteur, on peut considérer l’unité d’un corps même si les constituants de ce corps ne sont pas tous en contact. Cela permet de parler de la masse d’un corps. Étrangement, on pourrait aussi parler de masse en ce qui concerne les rapports du corps avec son environnement. Il y a une proportion qui interviendrait entre l’unité d’un corps et les rapports qu’il entretient avec son environnement, c’est l’analyse de l’impulsion qui permettrait d’affirmer cela. Dans mon optique, la masse d’un corps pourrait varier en fonction de son impulsion (1). »

Je vais également citer ce que j’indique sur les autres concepts initiaux dans Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-Temps, car cela peut être utile à une bonne compréhension du sujet de ce chapitre. En avertissement je signale que mon analyse est maintenant un peu différente (se reporter aux commentaires qui suivent cette citation):

«L’espace : Si l’espace est défini de manière relationnelle, la situation des corps provient de la relation que les corps entretiennent entre eux. L’expansion de l’espace ne peut pas être due à l’énergie propre de corps poursuivant leur trajectoire. L’expansion de l’espace est dans cette perspective forcément permise par la répulsion. À partir de là, on peut dire que l’on a deux types de mouvement qui évidemment se trouvent mélangés : les mouvements permettant la création d’un espace de référence, et les mouvements continus relativement à cet espace de référence dus à l’impulsion. Il faut donc, pour comprendre l’expansion de l’espace, des particules ayant comme caractéristique d’être porteuses d’une force répulsive tout en ayant d’un autre point de vue des propriétés attractives. Sinon, il n’y aurait plus d’unité dans l’univers et on ne pourrait pas comprendre le mouvement tel qu’il se présente à nous. Deux particules peuvent très bien à une certaine distance se repousser (à proximité), et à une autre s’attirer. Ce qui veut dire que, à une certaine distance, la relation ne serait ni répulsive ni attractive. On peut penser à la matière manquante de l’univers, la matière noire, qui serait difficilement détectable du fait des forces répulsives. On aurait à la fois une localité et une non-localité des forces : localité des forces du fait du niveau de structuration d’un corps, et non-localité du fait qu’il y a un seul principe moteur agissant dans tous les corps et les mettant en relation. Il existerait un rapport instantané à distance quand ce n’est pas l’échange de matière qui est en cause. Du fait qu’un seul principe moteur agit de manière immanente et par interrelation, on a une conception holistique des phénomènes physiques. Comme l’expansion de l’espace est toujours actuelle et donc non instantanée (voir plus loin), il y a tout lieu de penser que la répulsion évolue dans le temps. Cela voudrait dire qu’il existe un équilibre entre les forces attractives et répulsives évoluant dans le temps. La réalisation de certaines unités dans l’univers peut très bien être source, d’un autre point de vue, de forces répulsives, et ainsi un certain équilibre est maintenu. On aurait donc un mouvement de dilatation de l’espace en fonction de l’équilibre entre les forces attractives et répulsives, mais peut-être aussi un mouvement de contraction localisé ou général. En fait, chaque équilibre entre les forces attractives et répulsives serait une forme d’espace, les différentes formes d’espace pouvant être englobées les unes par les autres. La première proportion entre les forces attractives et répulsives générerait le premier espace de référence. Ce qui est important, c’est l’équilibre de forces à un instant t, cet équilibre évoluant dans le temps. C’est le principe moteur qui serait responsable de ces forces et qui donc produirait cet équilibre.

L’inertie : Si l’on considère que l’inertie est la résistance au changement d’état, on peut considérer que, même si le corps n’a pas d’impulsion, il a une inertie. Mais cela ne signifie pas que le corps va poursuivre un mouvement initié. Je m’explique : si l’espace de référence est, comme je l’ai indiqué, constitué de particules possédant, d’un certain point de vue, des propriétés répulsives, et d’un autre point de vue des propriétés attractives, une particule dans cet espace va présenter une certaine stabilité du fait de l’équilibre des forces. Mais cela ne veut pas dire qu’elle aura tendance à poursuivre un mouvement initié. En effet, le mouvement d’expansion de l’espace serait permis par la répulsion. On ne peut pas considérer que les particules permettant à l’espace d’exister poursuivent leur trajectoire indépendamment de ces relations répulsives. Maintenant, un autre type de mouvement est possible : celui par rapport à l’espace de référence constitué par les autres corps et étant dû cette fois à l’attraction, ce que nous verrons dans l’analyse de l’impulsion. Un corps ayant une impulsion va aussi résister au changement d’état et, en ce sens, a une inertie. Comme notre expérience des corps ne concerne pas tellement la matière noire qui, de notre point de vue, permettrait l’expansion de l’espace, c’est plutôt en tant que les corps ont une impulsion que l’on considérerait l’inertie. Les corps dont nous avons l’expérience ont sans doute toujours une impulsion. Il est possible que la taille d’un trou noir limite son impulsion, puisque l’impulsion, comme nous le verrons plus loin, serait due à un équilibre entre deux forces. Elle serait ce qui permet un mouvement continu par rapport à un espace de référence. Elle implique donc l’existence de cet espace qui serait composé par les autres corps. En ce sens, il peut y avoir une certaine quantité de mouvement par rapport à ce qui constitue l’espace de référence. L’impulsion ne peut pas permettre à un corps de poursuivre une trajectoire par lui-même indépendamment de son rapport à l’espace. Nous avons vu que l’expansion de l’espace serait permise par la répulsion, et que l’impulsion serait, quant à elle, permise par l’attraction.

On a autrefois tenté de comprendre l’inertie à travers l’approche de l’impétus, mais cela ne convient pas. Monsieur Robert Signore explique cela très bien :

“L’impétus, cette qualité inhérente aux corps en mouvement, proportionnelle à la quantité de matière et assurant la persistance du mouvement, pourrait faire penser à l’inertie. Mais il n’en est rien pour au moins deux raisons :

i) L’impétus ne préexiste pas dans un corps avant sa mise en mouvement ; c’est une vertu introduite par le moteur initial ; au repos la matière en est dépourvue ;
ii) l’impétus galiléen s’épuise de lui-même au cours du mouvement alors que l’inertie subsiste (2).” 

L’impulsion : Je fournis une approche philosophique des choses ; ce n’est donc pas l’approche de la science actuelle. Cependant, je reprends ce terme déjà utilisé, mais je ne vois pas comment faire autrement. L’impulsion permettrait à un corps d’avoir un mouvement continu dans un espace formé par les autres corps, donc, comme nous l’avons vu, elle ne peut pas être responsable dans cette perspective de l’expansion de l’espace. Un mouvement peut être permis par une dilatation de l’espace ou par une contraction de l’espace. L’impulsion impliquerait une contraction de l’espace, mais relativement à un corps donné, dans une orientation donnée. Ce qui est compliqué, c’est que cette relation à l’espace doit être fonction du mouvement initial. En agissant sur un corps, on changerait sa relation à l’espace, c’est-à-dire que l’on modifierait les modalités dans lesquelles s’exerce l’action du principe moteur (…).

La trajectoire d’un corps dans l’espace implique que le corps dans une orientation donnée soit point de référence et d’application d’une énergie, d’une onde de contraction. Cette onde de contraction est relative (l’espace n’est contracté que vis-à-vis d’un corps donné), locale (dépendant de la portée des forces répulsives), et progressive (évoluant peu à peu en fonction du déplacement du corps) (3)

L’impulsion implique que le corps possède une énergie propre que nous pouvons identifier à l’énergie de masse. Se pose en fait la question de savoir pourquoi les mouvements d’expansion de l’espace sont moins limités par la vitesse que les mouvements relativement à l’espace de référence, qui ont, au moins dans certains cas, comme vitesse limite la vitesse de la lumière (ce qui ne signifie pas que la vitesse de la lumière est toujours la même). Pour l’expansion de l’espace, si la répulsion n’évoluait pas dans le temps, il n’y aurait pas tellement de raison de poser une vitesse limite. En effet, rien ne limite la vitesse. À l’instant t, il y a tel équilibre de force ou tel autre équilibre de force aboutissant à telle position pour le corps. Mais, dans l’impulsion, le corps serait en relation de deux manières à l’espace de référence. Il a tout d’abord une relation générale à l’espace ayant tendance à maintenir le corps dans une certaine situation. Mais il faut aussi, pour expliquer le mouvement du corps par rapport à l’espace de référence, dire qu’il y a une contraction de l’espace dans une orientation donnée relativement à ce corps. Il faut aussi qu’il y ait un équilibre actuel entre ces deux forces pour aboutir, à une certaine position pour le corps, et à une certaine quantité de mouvement. La contraction de l’espace dans une orientation donnée représente une certaine unité pour le corps. En ce sens, elle augmenterait la masse du corps, et cette augmentation renforcerait la relation du corps à l’espace de référence. C’est l’équilibre actuel entre ces deux forces qui aboutirait à telle position pour le corps, et qui, en évoluant progressivement, limiterait la vitesse. On retrouve les deux aspects de la masse : la masse inerte et la masse pesante. Dans le cas d’un trou noir de taille importante, l’espace doit avoir tendance à se contracter, relativement au trou noir, dans toutes les directions, ce qui limiterait par le fait même l’impulsion. Chaque corps, du fait de son rapport particulier aux autres corps, entretient un rapport particulier aux distances, et nous verrons aussi que chaque corps entretient un rapport particulier au temps, ce qui ne signifie qu’il y existe une relativité de la simultanéité. D’après ce qui a été énoncé dans ce paragraphe, le photon aurait une masse. Une particule isolée n’ayant pas de masse pourrait présenter une vitesse plus importante que celle de la lumière, mais elle ne serait sans doute pas détectable. On peut penser à l’évaporation hypothétique des trous noirs.

L’impulsion n’est pas “l’impétus”, pourtant, on dit bien, par exemple : “Je donne une impulsion à une barque quand je l’éloigne du rivage.” Mais, de notre point de vue, il faut comprendre l’impulsion à travers une actualité des forces.

Le temps : Il n’y aurait pas de relativité de la simultanéité, mais donc un instant présent pour l’univers. Les corps existent ou n’existent pas, et il y aurait un rapport entre les corps instantané à distance. Nous mesurons le temps physique en établissant un rapport entre deux mouvements. Deux horloges identiques peuvent simultanément tourner à des rythmes différents, donc, même s’il y a simultanéité, le temps ne se déroule pas forcément au même rythme pour tout le monde. À partir du moment où l’on établit un rapport entre deux mouvements, on peut faire “abstraction” du temps, puisque justement le temps physique pour nous ce serait cela. Mais il reste encore à déterminer la simultanéité entre deux événements.

“Quand un étudiant en physique est confronté pour la première fois à cette idée, il commence à paniquer. Des équations sans la variable temps ? Mais comment pourra-t-on décrire l’évolution du système ? Petit à petit, il comprendra que la variable temps n’est pas vraiment nécessaire. Plutôt que de tout rapporter au ‘temps’, abstrait et absolu, ce qui était un ‘truc’ inventé par Newton, on peut décrire chaque variable en fonction de l’état des autres variables (4).” 

“Pour cela, nous devons nous restreindre à des listes de variables A, B, C… que nous observons effectivement, et établir des relations entre ces variables, c’est-à-dire des équations pour les fonctions A(B), B(C), C(A)... que nous observons, et non pour les fonctions A(t), B(t), C(t), que nous n’observons pas (5).”

“Tout comme l’espace, le temps devient une notion relationnelle. Il n’exprime qu’une relation entre les différents états des choses (6).”

Dans mes livres, à partir du postulat conceptuel, je définis aussi l’espace et le temps de manière relationnelle. Le temps suppose premièrement l’existence de l’être et, deuxièmement, l’existence de relations (7). » (3)

Fondement possible, dans une perspective relationnelle de l’espace-temps, du principe d’équivalence

Après cette longue citation de mon livre Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-Temps, je vais indiquer en quoi consiste la correspondance entre mon analyse et l’approche du principe d’équivalence. Il ne s’agit pas pour moi d’indiquer si le principe d’équivalence, dans ses différentes formulations, est toujours complètement valable, mais seulement d’étudier quel pourrait être le fondement physique de ce principe. C’est au sujet de l’analyse de l’impulsion qu’il existerait une correspondance. Mais il faut sans doute établir une nuance importante par rapport à ce que j’ai mentionné dans Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-Temps :

« Mais, dans l’impulsion, le corps serait en relation de deux manières à l’espace de référence. Il a tout d’abord une relation générale à l’espace ayant tendance à maintenir le corps dans une certaine situation. Mais il faut aussi, pour expliquer le mouvement du corps par rapport à l’espace de référence, dire qu’il y a une contraction de l’espace dans une orientation donnée relativement à ce corps. Il faut aussi qu’il y ait un équilibre actuel entre ces deux forces pour aboutir, à une certaine position pour le corps, et à une certaine quantité de mouvement. La contraction de l’espace dans une orientation donnée représente une certaine unité pour le corps, en ce sens, elle augmenterait la masse du corps et cette augmentation de masse renforcerait la relation du corps à l’espace de référence. C’est l’équilibre actuel entre ces deux forces qui aboutirait à telle position pour le corps, cet équilibre en évoluant progressivement limiterait la vitesse (8). »

En fait, il n’existe pas forcément un équilibre entre deux forces qui s’opposent : ma formulation dans le texte cité n’est donc sans doute pas tout à fait juste. On peut peut-être considérer que le principe moteur dans son action met en rapport divers aspects relationnels : le rapport du corps à l’ensemble de l’espace de référence, et le rapport particulier du corps à l’espace dans une orientation donnée (contraction relative de l’espace dans cette orientation, ce qui permettrait au corps d’avancer), et cela par une évolution de la masse du corps. Il n’y a donc pas deux forces qui s’opposent, mais une seule action du principe moteur qui prend en compte différents aspects relationnels (9). Le rapport du corps à l’ensemble de l’espace de référence correspond à l’inertie, et le rapport du corps à la contraction de l’espace dans une orientation donnée à la masse pesante. Un rapport lie ces deux aspects de la masse par une évolution de la masse du corps. Finalement, le rapport du corps à l’ensemble de l’espace de référence (inertie) tient compte de la contraction de l’espace dans une orientation donnée, d’où l’état d’inertie du corps en chute libre. Même si aucune force n’est exercée sur le corps en état d’inertie, ce n’est pas pour cela qu’il n’y a pas de cause actuelle du mouvement. En effet, il y aurait une action actuelle du principe moteur permettant au corps d’adopter cette position.

Dans une approche complètement relationnelle de l’espace et donc du mouvement, l’état actuel de l’espace et son évolution sont fonction de l’action du principe moteur. Dans une telle conception, il y a un mouvement parce qu’il y a un changement progressif de l’état actuel de l’espace, lui-même fonction de l’état actuel de la relation entre les corps. Le corps en état d’inertie est à cette position, justement parce qu’aucune force ne s’exerce sur lui et que rien ne le retient dans son mouvement. L’approche de l’impulsion, dans un espace défini de manière relationnelle, est, de mon point de vue, le fondement du principe d’équivalence. Mon approche rejoint aussi le principe de Mach (10).

À proprement parler, ce n’est pas que la Terre attire la Lune, mais c’est que le principe moteur agirait de manière immanente et par interrelation selon la détermination des éléments. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Ou, en d’autres termes, la Terre attire la Lune par le biais du principe moteur. Or, le principe moteur a une action progressive qui prend en compte, comme indiqué plus haut, divers aspects relationnels. C’est en ce sens que l’on peut affirmer que la gravité n’est pas toujours une force. En effet, le corps se positionne ainsi quand il est en chute libre, justement parce qu’aucune force ne s’exerce sur lui. C’est la conjonction de divers éléments, du fait de l’action progressive du principe moteur, qui amène le corps à adopter telle position. Alors que, si l’on considérait la gravité simplement comme une force attractive, on devrait dire que, même pour un corps en chute libre, une force attractive s’exerce actuellement sur lui. Cela ne tiendrait pas compte de ce qu’Einstein a compris avec l’expérience de l’ascenseur et la formulation du principe d’équivalence. L’inertie est le résultat non pas d’un équilibre entre plusieurs forces, mais d’une action du principe moteur qui prend en compte plusieurs aspects, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Mais, quand un corps est retenu dans sa chute libre, la gravité s’exerce bien à ce moment-là comme une force, car on est en face de deux tendances qui s’opposent. Celles-ci doivent être rattachées à diverses modalités de l’action du principe moteur. Il faut aussi remarquer que, en tenant compte de cette approche de l’inertie et de l’impulsion, le comportement des corps ne sera pas forcément le même selon leur place dans l’Univers. Par exemple, il n’est pas certain qu’un corps dans les zones périphériques de l’espace puisse graviter autour d’un autre corps. En effet, il faut parvenir à modéliser l’espace et le mouvement à partir de la découverte du mode d’action du principe moteur, ce qui nous conduit à une approche particulière de l’inertie.

Ma conception de la courbure de l’espace n’est pas exactement la même que celle de la relativité. En effet, il faut que des particules possèdent, d’une part, des propriétés répulsives pour permettre à l’espace de s’étendre, et, d’autre part, des propriétés attractives, sous peine de ne pouvoir comprendre le mouvement tel qu’il se présente à nous. Or, il est fort probable qu’un corps massif, dans cet espace de référence, aura tendance à le contracter localement. Ce qui signifie que la distance entre les particules permettant à l’espace de s’étendre sera modifiée, du fait de la relation entre ces particules et le corps massif. Ce que l’on peut considérer comme une certaine courbure de l’espace. Mais la trajectoire courbe d’un corps qui gravite autour du corps massif ne sera pas seulement fonction de cela. Elle sera aussi fonction de la relation du corps, qui gravite, au corps ayant une masse importante. Dans un espace défini de manière relationnelle, il faut tenir compte de ce qui a déjà été dit sur l’impulsion, en intégrant cet aspect relationnel du corps qui gravite au corps ayant une masse importante.


* * *


La relativité générale et la théorie des quanta n’ont pas, paraît-il, la même approche de l’espace. On pourrait peut-être trouver un pont entre ces deux approches en tenant compte de ce qui vient d’être dit. En effet, on s’aperçoit que la distinction entre un espace courbe et un espace plat n’est pas si facile à établir que cela. Dans une approche relationnelle de l’espace et du mouvement, la courbure de la trajectoire de la Lune n’est pas forcément seulement fonction de la courbure de l’espace de référence.

En ce qui concerne la lumière, si l’on considère que les photons vont d’un point à un autre, il faut prendre en compte cette analyse de l’impulsion. Dès lors, de mon point de vue, les photons ont une masse, puisque l’impulsion impliquerait que le corps ait une masse propre. Une particule sans masse pourrait présenter une vitesse plus importante que celle de la lumière, et cela pourrait être la cause de l’évaporation hypothétique des trous noirs. Mais ces particules permettant l’évaporation hypothétique des trous noirs, comme elles n’auraient pas de masse propre, ne seraient, dans ma perspective, peut-être pas détectables directement. Mais je reconnais que cette question devient très spéculative.

Note 1 : Philippe de Bellescize, Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-Temps, Lulu février 2015, pages 97-99. Je n’ai pas cité les notes.
Note 2 : Robert Signore, Histoire de l’inerie d’Aristote à Einstein, Vuibert, 2012, page 13.
Note 3 : Philippe de Bellescize, Fondements conceptuels et théorie, Aléas Éditeur, 2004, page 87.
Note 4 : Rovelli, Et si le temps n’existait pas ? : Un peu de science subversive, 2012, pages 101- 102.
Note 5 : Ibidem.
Note 6 : Ibidem.
Note 7 : Philippe de Bellescize, Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-Temps, Lulu, février 2015, pages 99-106.
Note 8 : Philippe de Bellescize, Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-Temps, Lulu, février 2015, page 104.
Note 9 : C’est en tenant compte des critiques d’Aroll du forum Futura-science sur mon approche, que j’ai compris cela.
Note 10: « En physique théorique, le principe de Mach est une conjecture selon laquelle l’inertie des objets matériels serait induite par “l’ensemble des autres masses présentes dans l’univers”, par une interaction non spécifiée. Ce principe a été forgé par le physicien Ernst Mach par extension du principe de relativité aux questions d’inertie : pour Mach, parler d’accélération ou de rotation par rapport à un espace absolu n’a aucun sens, et il vaut mieux parler d’accélération par rapport à des masses lointaines » (Wikipédia).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Mach Lien vers la licence pour l’utilisation des textes de Wikipédia : https://creativecommons.org/licenses/by ... galcode.fr

Et il survolait les eaux, Vers une nouvelle vision du monde physique ?
Cordialement
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#702

Message par Philippe de Bellescize » 16 oct. 2024, 07:45

Bonjour,
Lambert85 a écrit : 15 oct. 2024, 11:48 Plus besoin d’acheter ses bouquins, pour autant qu’on aurait envie bien entendu... :lol:
Il y a peut-être au moins un de mes livres, sait on jamais, qu'il serait intéressant d'acheter, je vous laisse deviner lequel... :lire:

:lol: :lol: :lol:

Cordialement
Philippe de Bellescize

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#703

Message par Lambert85 » 16 oct. 2024, 07:57

Je préfère utiliser ce papier :
Image
:lol:
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#704

Message par ABC » 16 oct. 2024, 08:50

externo a écrit : 14 oct. 2024, 12:50Quand on se déplace par rapport à ce référentiel (le FRC) l'expansion de l'univers n'est plus symétrique le Fond de Rayonnement Cosmique n'est plus isotrope, ce qui brise le principe de relativité du mouvementpuisque cette expansion est une loi de l'univers...
...En effet, le Fond de Rayonnement Cosmique, comme la distrubution d'énergie matière, sont des solutions d'équations invariantes de Lorentz, mais elles ne sont pas invariantes de Lorentz (ça s'apelle une brisure de symétrie). Le FRC est un référentiel privilégié tout à fait honorable. Si le référentiel d'immobilité de l'éther devient un jour observable, peut-être constatera-t-on qu'il correspond à ce référentiel là. C'est tentant de le conjecturer, mais pour l'instant on n'en sait rien du tout.
Dernière modification par ABC le 16 oct. 2024, 09:48, modifié 2 fois.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#705

Message par ABC » 16 oct. 2024, 09:27

Philippe de Bellescize a écrit : 16 oct. 2024, 06:54 J'ai repris, sur une page de mon site consacrée à cette discussion, quelques messages importants permettant de mieux cerner ma démarche.
Pour vous permettre de mieux cerner votre démarche, il vous faudrait en réaliser les points essentiels ci-dessous :
  • votre demande d'intégrer dans la RR le référentiel absolu d'immobilité inobservable (à ce jour) de son interprétation lorentzienne afin de la rendre compatible avec votre certitude qu'existe une chronologie absolue
    .
  • votre souhait de considérer comme une contradiction (avec votre certitude) le fait de qualifier l'interprétation lorentzienne de ce qu'elle est : une interprétation physique de la RR basée sur l'ajout de l'hypothèse métaphysique d'un référentiel d'immobilité absolue à ce jour inobservable. Ce n'est pas une critique (l'hypothèse n'est pas stupide, loin s'en faut) mais un qualificatif approprié à nos connaissances actuelles.
Votre démarche repose sur l'attribution d'un caractère contradictoire à telle ou telle modélisation des phénomènes physiques observables (comme la RR) si on n'y rajoute pas, sans preuve observationnelle, telle ou telle conjecture :
  • non nécessaire pour rendre compte des faits d'observation connus,
  • mais requise pour être compatible avec votre intime conviction,
bref, sur votre incompréhension de ce qu'est la physique.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#706

Message par externo » 16 oct. 2024, 10:03

ABC a écrit : 16 oct. 2024, 09:27 Votre démarche repose sur l'attribution d'un caractère contradictoire à telle ou telle modélisation des phénomènes physiques observables (comme la RR) si on n'y rajoute pas, sans preuve observationnelle, telle ou telle conjecture :
  • non nécessaire pour rendre compte des faits d'observation connus,
  • mais requise pour être compatible avec votre intime conviction,
bref, sur votre incompréhension de ce qu'est la physique.
C'est toi qui a une incompréhension sur ce qu'est la physique. Tu la confonds avec les maths. Il est un fait que la métrique de Minkowski est incompatible avec la réalité physique. Mais tu ne veux pas le voir car tu ne fais pas de la physique. Dans le monde physique le temps est un scalaire et c'est incompatible avec le changement de simultanéité au point de vue physique.

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Gwanelle
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#707

Message par Gwanelle » 16 oct. 2024, 10:53

externo a écrit : 16 oct. 2024, 10:03 C'est toi qui a une incompréhension sur ce qu'est la physique. Tu la confonds avec les maths. Il est un fait que la métrique de Minkowski est incompatible avec la réalité physique. Mais tu ne veux pas le voir car tu ne fais pas de la physique. Dans le monde physique le temps est un scalaire et c'est incompatible avec le changement de simultanéité au point de vue physique.
Dire à son interlocuteur qu'il confond la physique avec les maths pour dire dans la phrase d'aprés que "dans le monde physique le temps est un scalaire" ... il fallait la faire :lol:
Ôte-toi de mon soleil !

Philippe de Bellescize
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#708

Message par Philippe de Bellescize » 16 oct. 2024, 13:42

Lambert85 a écrit : 16 oct. 2024, 07:57 Je préfère utiliser ce papier :
Image
:lol:
A chacun sa spécialité...

Cordialement
Philippe de Bellescize
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 17 oct. 2024, 03:18, modifié 1 fois.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#709

Message par externo » 16 oct. 2024, 21:49

ABC a écrit : 16 oct. 2024, 08:50 En effet, le Fond de Rayonnement Cosmique, comme la distrubution d'énergie matière, sont des solutions d'équations invariantes de Lorentz, mais elles ne sont pas invariantes de Lorentz (ça s'apelle une brisure de symétrie). Le FRC est un référentiel privilégié tout à fait honorable. Si le référentiel d'immobilité de l'éther devient un jour observable, peut-être constatera-t-on qu'il correspond à ce référentiel là. C'est tentant de le conjecturer, mais pour l'instant on n'en sait rien du tout.
Un fil qui pourrait t'intéresser :
https://forums.futura-sciences.com/phys ... miere.html
Moi je ne peux pas y répondre.

Je croyais qu'il disait n'importe quoi en affirmant qu'on serait contracté dans le sens du mouvement et dilaté dans l'autre. Mais en y réfléchissant c'est bon. La contraction gamma est une contraction moyenne, il y a contraction Doppler vers l'avant et dilatation Doppler vers l'arrière avec une moyenne qui est la contraction gamma de l'onde stationnaire de matière composée d'une onde entrante et d'une onde sortante superposées. Je n'ai jamais entendu dire que Lorentz voyait les choses ainsi mais peut-être que si, les forces électromagnétiques subissaient peut-être bien pour lui ce genre de transformations mais sans distinguer l'aspect ondulatoire car on ne savait pas alors (et on ne sait d'ailleurs toujours pas) que le champ électromagnétique est une pulsation ondulatoire.

Philippe de Bellescize
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#710

Message par Philippe de Bellescize » 17 oct. 2024, 07:14

Bonjour,
ABC a écrit : 16 oct. 2024, 09:27
Philippe de Bellescize a écrit : 16 oct. 2024, 06:54 J'ai repris, sur une page de mon site consacrée à cette discussion, quelques messages importants permettant de mieux cerner ma démarche.
Pour vous permettre de mieux cerner votre démarche, il vous faudrait en réaliser les points essentiels ci-dessous :
  • votre demande d'intégrer dans la RR le référentiel absolu d'immobilité inobservable (à ce jour) de son interprétation lorentzienne afin de la rendre compatible avec votre certitude qu'existe une chronologie absolue
    .
  • votre souhait de considérer comme une contradiction (avec votre certitude) le fait de qualifier l'interprétation lorentzienne de ce qu'elle est : une interprétation physique de la RR basée sur l'ajout de l'hypothèse métaphysique d'un référentiel d'immobilité absolue à ce jour inobservable. Ce n'est pas une critique (l'hypothèse n'est pas stupide, loin s'en faut) mais un qualificatif approprié à nos connaissances actuelles.
Votre démarche repose sur l'attribution d'un caractère contradictoire à telle ou telle modélisation des phénomènes physiques observables (comme la RR) si on n'y rajoute pas, sans preuve observationnelle, telle ou telle conjecture :
  • non nécessaire pour rendre compte des faits d'observation connus,
  • mais requise pour être compatible avec votre intime conviction,
bref, sur votre incompréhension de ce qu'est la physique.
externo a écrit : 16 oct. 2024, 10:03
ABC a écrit : 16 oct. 2024, 09:27 Votre démarche repose sur l'attribution d'un caractère contradictoire à telle ou telle modélisation des phénomènes physiques observables (comme la RR) si on n'y rajoute pas, sans preuve observationnelle, telle ou telle conjecture :
  • non nécessaire pour rendre compte des faits d'observation connus,
  • mais requise pour être compatible avec votre intime conviction,
bref, sur votre incompréhension de ce qu'est la physique.
C'est toi qui a une incompréhension sur ce qu'est la physique. Tu la confonds avec les maths. (...)
ABC ne tient pas toujours suffisamment compte, des différents types d'abstraction présents dans une théorie physique, surtout qu'il est question ici d'arriver à une théorie générale de l'Univers.
Philippe de Bellescize a écrit : 01 sept. 2024, 10:03 Dans une théorie, en physique, il y a plusieurs niveaux d'abstraction :
  • la vision du monde - même si ce cette vision n'est pas explicite, elle est plus ou moins présente de manière implicite dans les concepts initiaux de la théorie 
  • l'aspect mathématique
  • la formulation opérationnelle
(…) Une vision du monde, dans son universalité, ne peut pas être complètement vérifiée.

Cordialement
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#711

Message par PhD Smith » 17 oct. 2024, 08:11

Philippe de Bellescize a écrit : 17 oct. 2024, 07:14ABC ne tient pas toujours suffisamment compte, des différents types d'abstraction présents dans une théorie physique, surtout qu'il est question ici d'arriver à une théorie générale de l'Univers.
Pour reprendre une formule biblique, c’est de ne pas s’apercevoir qu’on a la poutre dans son œil. Ou l’hôpital qui se moque de la charité chrétienne.
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#712

Message par ABC » 17 oct. 2024, 10:19

Philippe de Bellescize a écrit : 01 sept. 2024, 10:03 Dans une théorie, en physique, il y a plusieurs niveaux d'abstraction :
  • la vision du monde - même si ce cette vision n'est pas explicite, elle est plus ou moins présente de manière implicite dans les concepts initiaux de la théorie 
  • l'aspect mathématique
  • la formulation opérationnelle
(…) Une vision du monde, dans son universalité, ne peut pas être complètement vérifiée.
Philippe de Bellescize a écrit : 17 oct. 2024, 07:14ABC ne tient pas toujours suffisamment compte, des différents types d'abstraction présents dans une théorie physique, surtout qu'il est question ici d'arriver à une théorie générale de l'Univers.
C'est exact. Concernant la physique, il me manque effectivement l'absence du niveau d'abstraction où, en sus de ses à côtés, outils et interprétations, on définit aussi l'objet de la physique et le mode de validation d'une théorie physique. Cette absence d'objet et de mode de validation dans le domaine de la physique est effectivement respectée dans la petite liste descriptive ci-dessus.

Par ailleurs, je ne dispose pas non plus du type d'abstraction requis pour comprendre comment il est possible de faire progresser la physique dans la recherche d'une théorie générale de l'univers, le job d'un tout petit nombre de physiciens se situant au top niveau mondial, sans connaître la physique. Dommage, tout de même, qu'ils n'aient pas reçu, au cours de leurs études, un enseignement par des professeurs ignorant tout de la physique car, du coup, ils auraient eu accès à des types et des niveaux d'abstraction plus nombreux et plus pertinents.

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#713

Message par Philippe de Bellescize » 17 oct. 2024, 13:16

ABC a écrit : 17 oct. 2024, 10:19
Philippe de Bellescize a écrit : 01 sept. 2024, 10:03 Dans une théorie, en physique, il y a plusieurs niveaux d'abstraction :
  • la vision du monde - même si cette vision n'est pas explicite, elle est plus ou moins présente de manière implicite dans les concepts initiaux de la théorie 
  • l'aspect mathématique
  • la formulation opérationnelle
(…) Une vision du monde, dans son universalité, ne peut pas être complètement vérifiée.
Philippe de Bellescize a écrit : 17 oct. 2024, 07:14ABC ne tient pas toujours suffisamment compte, des différents types d'abstraction présents dans une théorie physique, surtout qu'il est question ici d'arriver à une théorie générale de l'Univers.

C'est exact. Concernant la physique, il me manque effectivement l'absence du niveau d'abstraction où, en sus de ses à côtés, outils et interprétations, on définit aussi l'objet de la physique et le mode de validation d'une théorie physique. Cette absence d'objet et de mode de validation dans le domaine de la physique est effectivement respectée dans la petite liste descriptive ci-dessus.

Par ailleurs, je ne dispose pas non plus du type d'abstraction requis pour comprendre comment il est possible de faire progresser la physique dans la recherche d'une théorie générale de l'univers, le job d'un tout petit nombre de physiciens se situant au top niveau mondial, sans connaître la physique. Dommage, tout de même, qu'ils n'aient pas reçu, au cours de leurs études, un enseignement par des professeurs ignorant tout de la physique car, du coup, ils auraient eu accès à des types et des niveaux d'abstraction plus nombreux et plus pertinents.
Je ne sais pas si d'autres personnes, philosophes ou non, ont identifié quel était le mode d'action du principe moteur du monde physique. Si l'on admet, que ce que je dis à ce sujet est juste, il suffit dans un deuxième temps de regarder les conséquences de ce positionnement.
Dans une de ses conférences, Étienne Klein nous fait remarquer qu’une question n’a peut-être pas été totalement traitée par la physique, « la question du principe moteur du temps », ce qui rendrait cette dernière incomplète. Mais, à partir du moment où l’on découvre qu’il faut sortir de la conception du temps associée à la relativité restreinte et qu’il existe un instant présent pour l’Univers, on comprend aussi que, le principe moteur du temps, c’est forcément celui du monde physique. Et ne se présentent pas trente-six manières pour lui d’agir, mais sans doute qu’une seule : une action immanente et par interrelation selon la détermination des éléments (1). Ce qui va nous entraîner, pour différentes raisons, dans une conception relationnelle des concepts initiaux de la physique, dans une conception relationnelle de l’espace-temps. En effet, une fois que l’on sera sorti de la conception du temps de la relativité restreinte, se posera la question de savoir sur quel postulat conceptuel une théorie générale de l’Univers peut reposer. Et c’est en découvrant le mode d’action du principe moteur de l’Univers que l’on va pouvoir élaborer ce cadre conceptuel. Ce questionnement engendre diverses conséquences en philosophie et en physique, et peut même modifier notre façon d’appréhender certaines difficultés en théologie. Mais je n’aborderai ce dernier sujet ici que sous l’angle de la philosophie, sans entrer dans un discours lié à une foi particulière (2).

Note 1: J’aborde ce sujet dans mon ouvrage Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-Temps.
Note 2: Il y a la question des preambula fidei, ce que la raison peut affirmer de Dieu indépendamment de tel contenu révélé. Et une des preuves possibles de l’existence de Dieu est la preuve par le mouvement. Mais, de mon point de vue, cette preuve, au regard des avancées de la science actuelle, doit être approfondie et précisée.

Et il survolait les eaux, Vers une nouvelle vision du monde physique ?
La philosophie, quand elle s'adosse à ce que peut déjà dire la physique aujourd'hui, est dans une réflexion épistémologique. C'est à ce travail, qui réclame d'ailleurs une grande compétence, que les philosophes des sciences se consacrent. Pour ma part, je pense qu'il y a pour la philosophie, au delà de cet aspect, une voie scientifique propre. Si le principe moteur du monde physique agit bien, de manière immanente et par interrelation selon la détermination des éléments, et a-priori il n'y a pas d'autre possibilité, il y a une redéfinition possible des concepts initiaux de la physique. Il est question du postulat conceptuel, le plus fondamental possible, sur lequel pourrait reposer une théorie générale de l'Univers.

Cordialement
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#714

Message par Dominique18 » 17 oct. 2024, 14:12

Confrontons...

Affirmation:
la question des preambula fidei, ce que la raison peut affirmer de Dieu indépendamment de tel contenu révélé. Et une des preuves possibles de l’existence de Dieu est la preuve par le mouvement. Mais, de mon point de vue, cette preuve, au regard des avancées de la science actuelle, doit être approfondie et précisée.
Redescendons les pieds sur terre...
...Rappelons, par exemple, que la taille moyenne d’un être vivant sur Terre est celle d’une bactérie. « Dans un litre d’eau de mer, on peut trouver jusqu’à 10 milliards de bactéries (la population de la Terre) et 10 à 100 milliards de virus ».
https://www.mnhn.fr/fr/combien-y-a-t-il ... -sur-terre

et...
...Mais en matière de nombre et de masse, l’espèce animale la plus abondante sur Terre serait la petite crevette du krill (Euphosia superba) : on estime sa population à environ 200 000 milliards d’individus, contre 7,8 milliards d’humains en 2023.

Les vers de terre, les fourmis ou encore d’autres espèces de la faune microscopique rivalisent tout autant avec ce classement.
Oui, mais, l'existence de Dieu, dans tout cela ?
Interrogeons-nous...
L'espèce humaine, rapportée à l'ensemble des organismes vivants sur Terre: représente 0,0000000××xx××× %.
(Rien que dans le rapport crevette krill/espèce humaine, ça fait un paquet de zéros après la virgule...)

Les océans représentent le milieu le moins exploré, du fait de leur immensité, et en raison de leur profondeur. La vie existe, à très grande profondeur, mais encore faudrait-il pouvoir l'explorer. En l'état actuel des connaissances et des possibilités technologiques, les explorations et investigations restent limitées.

Les futures découvertes, car il y en aura assurément, seront certainement plus prometteuses, et porteuses, que l'éventuelle découverte de preuves prouvant l'existence du Grand Horloger Suprême.
Et ça rajoutera encore un nombre très conséquent de zéros après la virgule.

Ce qui pose une problématique d'ordre très métaphysique...
Compte-tenu de l'extrême insignifiance de la présence du genre humain sur celte planète, au sein des espèces connues, et de celles encore inconnues, du vivant:

- l'existence de Dieu restera à jamais inaccessible, quoi que les humains fassent,. On peut continer à croire, ou à ne pas croire, ça ne changera strictement rien. Si on poursuit le raisonnement, on parvient très vite à une absurdité relative à un fonctionnement mental particulier.

- c'est une question de création/d'invention uniquement et spécifiquement humaines, qui ne concerne pas tous les actuels habitants humains terrestres. (Compte-tenu du pourcentage ci-dessus évoqué, cette "existence" apparaît d'ailleurs bien compromise)

- la quasi-totalité des espèces du vivant n'est pas concernée par ces histoires d'existence ou d'inexistence de Dieu. Seule une partie de l'espèce humaine le serait ? Et en raison de quel(s) principe(s)? Une espèce "élue"? (Avec le dérèglement climatique elle est plutôt mal barrée, son avenir pas assuré. Pour que Dieu "existe", encore faut-il qu'il reste debout des croyants pour répandre et entretenir la bonne parole. Il y en a un qui aurait misé sur le mauvais cheval que ça ne m'étonnerait pas... )
Dernière modification par Dominique18 le 17 oct. 2024, 15:04, modifié 4 fois.

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#715

Message par Gwanelle » 17 oct. 2024, 14:32

Dominique18 a écrit : 17 oct. 2024, 14:12 Et l'existence de Dieu, dans tout cela ?
il est au nombre de 1 ... c'est lui le moins nombreux, il est 7,8 milliards fois plus insignifiant que les être humains :lol:
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#716

Message par Dominique18 » 17 oct. 2024, 14:41

Gwanelle a écrit : 17 oct. 2024, 14:32
Dominique18 a écrit : 17 oct. 2024, 14:12 Et l'existence de Dieu, dans tout cela ?
il est au nombre de 1 ... c'est lui le moins nombreux, il est 7,8 milliards fois plus insignifiant que les être humains :lol:
Nous n'allons pas nous "fâcher" :lol: .
Je préfère "mon" nombre (celui du pourcentage), je le trouve esthétiquement plus "joli".
Les goûts, comme les couleurs.... :D

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#717

Message par Inso » 17 oct. 2024, 15:12

Dominique18 a écrit : 17 oct. 2024, 14:12 - l'existence de Dieu restera à jamais inaccessible,
Il faut dire qu'il n'a pas arrêté de déménager. Il habitait d'abord au sommet de la montagne puis est partie dans les nuages, puis dans les cieux et ainsi de suite de plus en plus haut.
C'est peut-être aussi pour cela qu'il n'y a plus d'élévation au ciel depuis 2000 ans, les distances étant maintenant bien trop grandes.
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#718

Message par Dominique18 » 17 oct. 2024, 15:18

Inso a écrit : 17 oct. 2024, 15:12
Dominique18 a écrit : 17 oct. 2024, 14:12 - l'existence de Dieu restera à jamais inaccessible,
Il faut dire qu'il n'a pas arrêté de déménager. Il habitait d'abord au sommet de la montagne puis est partie dans les nuages, puis dans les cieux et ainsi de suite de plus en plus haut.
C'est peut-être aussi pour cela qu'il n'y a plus d'élévation au ciel depuis 2000 ans, les distances étant maintenant bien trop grandes.
Avec les "voyages quantiques", désolé, ce n'est plus un problème. :mrgreen:
D'ailleurs, je pratique assidûment le "yoga quantique".
Mais chut ! Sois discret, il ne faut pas l'ébruiter!

https://theenlightenmentjourney.com/yog ... e-lesprit/

:lol:

Prochainement, les "messes quantiques", uniquement pour les plus fidèles des fidèles.

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#719

Message par Gwanelle » 17 oct. 2024, 15:24

Dominique18 a écrit : 17 oct. 2024, 15:18 Prochainement, les "messes quantiques", uniquement pour les plus fidèles des fidèles.
Remarque qu'ils n'ont pas attendu la physique quantique pour inventer les cantiques.
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#720

Message par Dominique18 » 17 oct. 2024, 15:26

Gwanelle a écrit : 17 oct. 2024, 15:24
Dominique18 a écrit : 17 oct. 2024, 15:18 Prochainement, les "messes quantiques", uniquement pour les plus fidèles des fidèles.
Remarque qu'ils n'ont pas attendu la physique quantique pour inventer les cantiques.
Ah oui, c'est vrai.
Ils étaient déjà sur la bonne "voie" :mrgreen: .

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#721

Message par ABC » 17 oct. 2024, 15:36

Philippe de Bellescize a écrit : 17 oct. 2024, 13:16La philosophie, quand elle s'adosse à ce que peut déjà dire la physique aujourd'hui, est dans une réflexion épistémologique. C'est à ce travail, qui réclame d'ailleurs une grande compétence,
Je ne vous le fais pas dire...
...la 1ère des compétences étant celle de faire preuve de lucidité quant au domaine où l'on possède les connaissances et la maîtrise requises pour exprimer un avis. 2 exemples illustratifs
  • La physique interpellée : la démonstration de l’erreur d’Einstein par Philippe de Bellescize gagne du terrain
    .
  • Les mathématiques interpellées. La démontration de l'erreur dans la démonstration du grand théorème de Fermat par Jean Nimpose : épistémologue émérite, réussissant brillament son entrée en cours préparatoire dès cette année.

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#722

Message par PhD Smith » 17 oct. 2024, 15:44

ABC a écrit : 17 oct. 2024, 10:19 Dommage, tout de même, qu'ils n'aient pas reçu, au cours de leurs études, un enseignement par des professeurs ignorant tout de la physique car, du coup, ils auraient eu accès à des types et des niveaux d'abstraction plus nombreux et plus pertinents.
C'est effectivement dommage, car les courants de niveaux d'abstraction sont nombreux et anciens et concurrents, ce qui prouve leur réalité physique.
  1. les cosmogonies anciennes et divines. Elles sont anciennes et traditionnelles, ce sont leurs principales qualités
  2. les révélations avec des êtres interdimensionnelles qui viennent d'un autre plan de réalité à destination d'Elus (hypothèse audacieuse de Jacques Vallée)
  3. variantes de la précédente, des extra-terrestres nous racontent avec des moyens choisis, leur conception de la physique, l'exemple le plus célèbre étant les Ummites
Bref, pour appréhender l'univers, on a le choix des
  • niveaux d'abstraction
  • ou des plans vibratoires.
Une hypothèse audacieuse et alternative concerne le contacté George Adamski, où ce conférencier tente de le réhabiliter car ses récits et photos sont vrais :
La conférence de 2019, par OVNI Paris : https://www.youtube.com/watch?v=nbLySjBDFfM
Les questions du public où le conférencier explique tout ça parce que les Vénusiens rencontrés par Adamski sont venus d'un autre plan vibratoire : https://www.youtube.com/watch?v=Qn60FzxZbW4

On remarquera que les commentaires sous ces vidéos YouTube sont désactivées. Comprenne qui pourra.
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#723

Message par ABC » 17 oct. 2024, 18:57

PhD Smith a écrit : 17 oct. 2024, 15:44des extra-terrestres nous racontent avec des moyens choisis, leur conception de la physique, l'exemple le plus célèbre étant les Ummites.
Vous voulez dire Sakharov et Vélikhov, avec l'appui des services secrets soviétiques ?

"Enquête sur des extraterrestre qui sont déjà parmi nous", de Jean Pierre Petit, est truffé d'informations suggérant fortement cette hypothèse... sans qu'il l'ait deviné, peut-être bien parce qu'il préférait croire en l'hypothèse extraterrestre.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#724

Message par Philippe de Bellescize » 18 oct. 2024, 16:50

Bonjour,
Gwanelle a écrit : 17 oct. 2024, 14:32
Dominique18 a écrit : 17 oct. 2024, 14:12 Et l'existence de Dieu, dans tout cela ?
il est au nombre de 1 ... c'est lui le moins nombreux, il est 7,8 milliards fois plus insignifiant que les être humains :lol:
:gratte: :gratte: :gratte:
Sept cent millions de chinois
Et moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez-moi
Mon mal de tête, mon point au foie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
:china: :china: :china:

Cinquante millions de gens imparfaits
Et moi, et moi, et moi
Qui regarde Catherine Langeais
À la télévision chez moi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
:chapeau: :chapeau: :chapeau:

Cinq cent milliards de petits martiens
Et moi, et moi, et moi
Comme un con de parisien
J'attends mon chèque de fin de mois
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
:yoda: :yoda: :yoda:

J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
J'y pense et puis j'oublie
:calimero: :calimero: :calimero:

Jacques Dutronc Et moi, et moi, et moi
:applaudit: :applaudit: :applaudit:

Cordialement
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#725

Message par Dominique18 » 18 oct. 2024, 17:59

Certes, mais la charge de la preuve ne nous appartient pas :a2: .
Dutronc, aussi sympathique et "culte" doit-il, avec cette chanson, n'y changera rien.
J'ai opposé des faits. Une pirouette stylistique ne fait que les cautionner.
La physique est une chose, la théologie en est une autre.
Le concordisme a, jusqu'à présent, toujours été un échec.
Ce ne sont pas les tentatives qui manquent.

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