Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

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#976

Message par externo » 14 nov. 2024, 17:33

ABC a écrit : 14 nov. 2024, 16:51
richard a écrit : 13 nov. 2024, 20:12Si oui, la Terre est mobile par rapport à l’éther et l’on observe des franges d’interférence.
Comme les résultats ont été négatifs, on aurait dû en déduire...
...que la relativité galiléenne était fausse que la vitesse de la lumière s'additionnait avec sa source.
ABC a écrit : 14 nov. 2024, 16:51
externo a écrit : 14 nov. 2024, 14:51ABC s'est inventé une théorie qu'il qualifie de "théorie de la relativité" dans laquelle il y aurait potentiellement "un référentiel de repos à ce jour inobservable".
Ce n'est pas une nouvelle théorie, mais l'interprétation lorentzienne de la RR.
Il n'existe pas d'interprétation lorentzienne de la RR. La RR a été inventée en 1905 par Einstein et elle proclame par définition qu'il n'y a pas de référentiel de repos.
C'est toi qui as inventé "l'interprétation lorentzienne de la RR"
La relativité restreinte est la théorie élaborée par Albert Einstein en 1905 en vue de tirer toutes les conséquences physiques de la relativité galiléenne et du principe selon lequel la vitesse de la lumière dans le vide a la même valeur dans tous les référentiels galiléens (ou inertiels), ce qui était implicitement énoncé dans les équations de Maxwell (mais interprété bien différemment jusque-là, avec « l'espace absolu » de Newton et l'éther).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Relativité_restreinte
La théorie de Lorentz est une autre théorie :
La théorie de l'éther de Lorentz (également connue sous les appellations de « nouvelle mécanique », « électrodynamique de Lorentz », « théorie des électrons de Lorentz », « théorie de la relativité de Lorentz-Poincaré », en anglais : Lorentz ether theory, abrégé en LET) est le point final du développement du modèle de l'éther luminifère, milieu dans lequel des ondes lumineuses se propagent comme des ondes se propagent sur l’eau ou comme les ondes sonores dans la matière. Cette théorie a été développée avant tout par Hendrik Lorentz et Henri Poincaré.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_d ... de_Lorentz

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#977

Message par ABC » 14 nov. 2024, 17:39

externo a écrit : 14 nov. 2024, 17:33La RR a été inventée en 1905 par Einstein et elle proclame qu'il n'y a pas besoin de référentiel de repos.
externo a écrit : 14 nov. 2024, 17:33La théorie de Lorentz n'est pas une autre théorie
En effet, une autre théorie est, par définition, une théorie qui ferait des prédictions différentes.

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#978

Message par externo » 14 nov. 2024, 18:03

ABC a écrit : 14 nov. 2024, 17:39
externo a écrit : 14 nov. 2024, 17:33La RR a été inventée en 1905 par Einstein et elle proclame qu'il n'y a pas besoin de référentiel de repos.
externo a écrit : 14 nov. 2024, 17:33La théorie de Lorentz n'est pas une autre théorie
En effet, une autre théorie est, par définition, une théorie qui ferait des prédictions différentes.
Une autre théorie est, par définition, une théorie qui explique autrement les phénomènes, que les prédictions soient les mêmes ou non.
Une théorie scientifique est une explication d'un aspect du monde naturel et de l'univers qui peut être (ou a fortiori, qui a été) testée et corroborée à plusieurs reprises conformément à la méthode scientifique, en utilisant des protocoles acceptés d'observation, de mesure et d'évaluation des résultats. Dans la mesure du possible, les théories sont testées dans des conditions contrôlées dans le cadre d'une expérience.[1][2] Dans les circonstances qui ne se prêtent pas à des tests expérimentaux, les théories sont évaluées selon les principes du raisonnement abductif. Les théories scientifiques établies ont résisté à un examen rigoureux et incarnent la connaissance scientifique.

Une théorie scientifique diffère d'un fait scientifique ou d'une loi scientifique en ce qu'une théorie cherche à expliquer « pourquoi » ou « comment », alors qu'un fait est une observation simple et fondamentale et qu'une loi est une description empirique d'une relation entre des faits et/ou d'autres lois. Par exemple, la loi de la gravité de Newton est une équation mathématique qui peut être utilisée pour prédire l'attraction entre les corps, mais ce n'est pas une théorie pour expliquer le fonctionnement de la gravité.[3] Stephen Jay Gould a écrit que « ... les faits et les théories sont des choses différentes, pas des échelons dans une hiérarchie de certitudes croissantes. Les faits sont les données du monde. Les théories sont des structures d'idées qui expliquent et interprètent les faits. »[4]
https://en.wikipedia.org/wiki/Scientific_theory
Ca fait 3 fois que je poste ça. Mais que ce soit mes explications, mes citations, tout ce qui peut venir de moi, ça ne mérite pas qu'on le lise ni qu'on y réponde. On continue à raconter ses balivernes comme la prétendue idée que l'espace ne se contracte pas en relativité générale.
Dernière modification par externo le 14 nov. 2024, 19:04, modifié 1 fois.

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#979

Message par Lambert85 » 14 nov. 2024, 18:41

Peut-être est-il temps que tu tentes ta chance ailleurs ! :roll:
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#980

Message par Philippe de Bellescize » 15 nov. 2024, 11:34

Bonjour,
ABC a écrit : 14 nov. 2024, 14:37
Philippe de Bellescize a écrit : 14 nov. 2024, 13:54la contraction des longueurs dans la géométrie de Minkowski, resterait liée à la relativité de la simultanéité, c'est pour cette raison qu'il est nécessaire de penser les choses autrement, si on se place dans le cadre d'une simultanéité absolue.
Ben non.

Dans le cadre de l'interprétation lorentzienne de la RR avec sa simultanéité absolue associée au supposé référentiel d'immobilité de l'éther, la contraction de Lorentz existe aussi...
...heureusement car dans le cas inverse l'interprétation lorentzienne de la RR ne serait pas une interprétation de la RR mais une autre théorie, fausse d'ailleurs : la relativité galiléenne.

En relativité galiléenne, il existe bien un présent universel, mais aussi des durées et des longueurs invariantes par changement de référentiel inertiel...
...du coup, elle est incompatible avec l'électromagnétisme et elle prédit la possibilité de mesurer la vitesse d'un mobile par rapport au référentiel d'immobilité de l'éther grâce à un interféromètre de Morley-Michelson...
...en conflit avec les faits d'observation.

Pour conclure
  • Si on préfère une théorie pour sa compatibilité avec son intime conviction que les longueurs, durées et le présent sont invariants par changement de référentiel inertiel mais que, par un éclair de lucidité, on choisit quand même de ne pas commettre d'erreur mathématique en modélisant les conséquences de cette hypothèse, on tombe sur la Relativité Galiléenne, une théorie incompatible avec l'électromagnétisme et avec le résultat de l'expérience de Morley-Michelson.
    .
  • Si on préfère une théorie pour son aptitude à fournir des prédictions compatibles avec les faits d'observation (hors gravitation), en accord avec ces horribles idéologues à l'esprit obtus que sont les physiciens, hermétiques à la philosophie de café du commerce, on choisit la RR
    .
  • Si on souhaite introduire l'hypothèse selon laquelle le contenu énergie-matière de l'univers est formé d'ondes se propageant dans un milieu qui possèderait un état de mouvement (sous-entendu un état de mouvement observable un jour ou l'autre) alors on choisit l'interprétation lorentzienne de la RR. Dans cette interprétation là de la RR prennent place :
    • un présent universel
    • des longueurs absolues
    • des durées absolues
    celles du référentiel de repos de l'éther (référentiel de repos de l'éther à ce jour inobservable)...
    ...et on a, c'est vraiment trop top, une anisotropie de la vitesse de la lumière par rapport aux référentiels en mouvement (cad en mouvement par rapport au référentiel de repos de l'éther)...
    ...à condition, bien sûr, de mesurer la vitesse relative de la lumière en prenant en compte la simultanéité absolue et des instruments de mesure de longueur et de durée au repos dans ce référentiel d'immobilité absolue (à ce jour inobservable).
Merci pour cette réponse intéressante et instructive...

Il y a bien tout de même de mon point de vue un problème. Il me semble avoir compris, si on ne se place pas l'interprétation Lorentzienne de la RR, que la contraction des longueurs en RR est liée à la relativité de la simultanéité, qui pourrait être d'une certaine manière sa raison physique. Maintenant, si on se place dans l'interprétation Lorentzienne de la RR avec une simultanéité absolue, quelle raison donne t-on à la contraction des longueurs, et pourquoi serait t-elle la même que dans l'autre interprétation de la RR ? Remarque subsidiaire : on ne devrait plus non plus avoir la même interprétation du paradoxe des jumeaux.

Un peu de travail pour externo qui se fait pas mal reprendre ces derniers temps, mais ceux qui, contrairement à externo n'ont rien apporté au débat jusqu'à maintenant, feraient mieux de s'abstenir.

Dans une approche relationnelle de l'espace et du mouvement (ma position), ont peut considérer une contraction des longueurs liée à la gravité et aussi une contraction des longueurs fonction du mouvement par rapport à un espace donné. En effet il impliquerait aussi une forme de gravité (à préciser). Mais il n'y a aucune raison que cette contraction des longueurs soit la même que celle indiquée par la RR .
La compression gravitationnelle est le phénomène dans lequel la gravité, agissant sur la masse d'un objet, compresse celui-ci, réduisant son volume et augmentant sa densité et sa température .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Compressi ... ationnelle
Cordialement
Philippe de Bellescize

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#981

Message par ABC » 15 nov. 2024, 12:01

externo a écrit : 14 nov. 2024, 18:03l'idée que l'espace se contracte en relativité générale
.
La bonne façon de parler de la métrique spatio-temporelle des variétés 4D pseudo riemanniennes
  • l'espace se courbe ou pire l'espace se contracte (l'espace-temps à 4 dimensions pas 3)
  • l'espace-temps se courbe ou pire se contracte. Il n'y a pas de 5ème dimension au cours duquel se l'espace-temps se courberait ou se contracterait en laissant des traces observables de ses états successifs de courbure ou contraction progressive
  • l'espace-temps est contracté. Ca ne veut rien dire, contracté par rapport à quoi ?
mais
  • L'espace-temps 4D est courbe. Cette courbure d'espace-temps est mesurable, elle a donc un sens physique. Elle est modélisée par la métrique spatio-temporelle.
  • L'espace 3D relatif à un référentiel est courbe quand ce référentiel possède une métrique spatiale induite par la métrique spatio-temporelle (demandant, notamment, que la métrique spatio-temporelle soit stationnaire)
  • Dans l'espace-temps de Schwarzschild, en un évènement donné, le mètre d'un observateur de Schwarzschild est plus court que celui d'un observateur en chute libre radiale parti "de très haut" à vitesse nulle.
Quand tu t'exprimes sur un sujet que tu ne connais et/ou ne comprends pas, tu serais plus crédible et plus intéressant en posant des questions au lieu de proposer des réponses, en n'y mettant pas le moindre bémol et en qualifiant d'erreur les points que tu ne comprends pas. Tu cherchais à comprendre les réactions de futura-science vis à vis de tes messages. Tu as l'explication.
Une théorie scientifique est une explication d'un aspect du monde naturel et de l'univers qui peut être (ou a fortiori, qui a été) testée et corroborée à plusieurs reprises conformément à la méthode scientifique, en utilisant des protocoles acceptés d'observation, de mesure et d'évaluation des résultats.
A l'exception du qualificatif d'explication (point de vue réaliste) en lieu et place du qualificatif de prédiction (positiviste) je suis d'accord avec Wiki sur ce point.
Une théorie scientifique diffère d'un fait scientifique ou d'une loi scientifique en ce qu'une théorie cherche à expliquer « pourquoi » ou « comment »
Mmm... Je n'aime pas l'usage de ces qualificatifs flouzozophiques dont la signification physique n'est pas claire car pas insuffisamment reliée à l'observation.

Une théorie scientifique vise à prédire des faits reproductiblement observables. Le caractère empirique évoqué par Wiki pour distinguer loi/théorie en évoquant la gravitation de Newton/Einstein ne disparaît jamais, il "remonte d'un cran". On n'explique pas l'équation d'Einstein, l'équation fondamentale de la Relativité Générale. On la pose et elle est tentante car
c'est l'unique équation du champ qui :
  • est construite à partir du tenseur métrique
  • n'est pas supérieure au deuxième ordre dans les dérivées (comme la loi de Newton)
  • est locale (en gravitation Newtonienne, la gravitation est une action instantanée à distance)
  • est dérivée d'une action (comme en physique Newtonienne)
Elle est validée par la concordance de ses prédictions avec les faits d'observation, notamment, historiquement :
  • l'avance du périhélie de mercure,
  • la correction de la déviation des rayons lumineux par rapport à celle prédite par la théorie Newtonienne de la gravitation
cf. aussi, sur la RG et pour aller plus loin, une vidéo très bien faite (3 heures) concernant la gravité quantique.
Ha oui :cry: Gros souci :? Elle est faite par un physicien :menteur: :satan:

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#982

Message par externo » 15 nov. 2024, 12:47

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 11:34 Il y a bien tout de même de mon point de vue un problème. Il me semble avoir compris, si on ne se place pas l'interprétation Lorentzienne de la RR, que la contraction des longueurs en RR est liée à la relativité de la simultanéité, qui pourrait être d'une certaine manière sa raison physique. Maintenant, si on se place dans l'interprétation Lorentzienne de la RR avec une simultanéité absolue, quelle raison donne t-on à la contraction des longueurs, et pourquoi serait t-elle la même que dans l'autre interprétation de la RR ? Remarque subsidiaire : on ne devrait plus non plus avoir la même interprétation du paradoxe des jumeaux.
La contraction des longueurs dans la théorie de Lorentz est bien liée à la relativité de la simultanéité. C'est parce que l'objet change de simultanéité qu'il se contracte. Mais sa nouvelle simultanéité n'est pas physique parce qu'il est en situation d'anisotropie par rapport à la lumière. La raison de la contraction est donc justement que la vitesse de la lumière n'est pas isotrope par rapport à lui et que pour compenser il se créé une simultanéité factice. S'il ne se contractait pas il subirait une dilatation du temps au carré dans le sens du mouvement et simple dans le sens orthogonal et il ne pourrait plus fonctionner. Les deux interprétations donnent la même contraction puisqu'Einstein n'a fait que reprendre les mathématiques de Lorentz pour les interpréter à sa façon.
Plus techniquement la matière se contracte parce qu'elle obéit aux lois de l'électromagnétisme, et en mouvement les forces de liaisons électromagnétiques sont plus faibles et les distances se contractent, et les particules également étant des charges électromagnétiques se contractent. Plus simplement c'est juste de la mécanique des ondes, ce que Lorentz et les autres ne savaient pas. Les transformations de Lorentz ne sont qu'un effet Doppler subi par des ondes stationnaires mobiles, effet Doppler qui explique la contraction des longueurs, la dilatation du temps, l'augmentation de masse, le champ magnétique et l'onde de de Broglie.

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#983

Message par Philippe de Bellescize » 15 nov. 2024, 12:58


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Question: comment dans l'interprétation de Lorentz explique t-on la contraction des longueurs ?

Dans l'interprétation de Lorentz de la contraction des longueurs, cette contraction est expliquée comme un effet physique réel qui se produit sur les objets lorsqu'ils se déplacent à des vitesses proches de celle de la lumière par rapport à un référentiel "stationnaire" (souvent considéré comme l'éther dans les théories classiques).

Voici les principaux points de cette interprétation :

1. Hypothèse de l'éther : Lorentz supposait l'existence d'un milieu universel appelé "éther" dans lequel la lumière se propage. Les objets en mouvement par rapport à cet éther subissent une contraction dans la direction du mouvement.


2. Contraction réelle des longueurs : Selon Lorentz, la contraction des longueurs (connue sous le nom de "contraction de Lorentz") est un phénomène physique réel. Lorsqu'un objet se déplace rapidement par rapport à l'éther, ses dimensions dans la direction du mouvement se raccourcissent proportionnellement à un facteur , où est la vitesse de l'objet et la vitesse de la lumière.


3. Justification mathématique : Lorentz a développé des transformations mathématiques, les transformations de Lorentz, pour expliquer les modifications des coordonnées spatiales et temporelles des objets en mouvement. Ces transformations sont conçues pour rendre les lois de l'électromagnétisme (les équations de Maxwell) invariantes, même pour un observateur en mouvement par rapport à l'éther.


4. Effet lié à l'éther et non à l'observateur : Contrairement à l'interprétation de la relativité restreinte d'Einstein, la contraction des longueurs chez Lorentz n'est pas simplement une question de perception due à un changement de référentiel. Elle est vue comme une propriété intrinsèque des objets en mouvement à travers l'éther.

Cependant, avec l'avènement de la théorie de la relativité restreinte d'Einstein en 1905, l'idée de l'éther a été abandonnée. Dans la relativité restreinte, la contraction des longueurs est réinterprétée comme un effet relatif, dépendant du référentiel de l'observateur, et n'est plus considérée comme une modification physique "réelle" des objets.
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 15 nov. 2024, 13:19, modifié 3 fois.

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#984

Message par thewild » 15 nov. 2024, 12:59

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 11:34 Il y a bien tout de même de mon point de vue un problème. Il me semble avoir compris, si on ne se place pas l'interprétation Lorentzienne de la RR, que la contraction des longueurs en RR est liée à la relativité de la simultanéité
Si on se place dans l'interprétation "classique" de la RR, tous ces phénomènes (contraction des longueurs, relativité de la simultanéité, ...) découlent des deux seuls postulats de la théorie : les lois physiques sont les mêmes dans tous les référentiels inertiels, et la vitesse de la lumière est la même dans tous les référentiels inertiels.
La contraction des longueurs est une conséquence de l'invariance des lois physiques dans tous les référentiels inertiels et de la constance de la vitesse de la lumière dans tous les référentiels inertiels.
La relativité de la simultanéité est une conséquence de l'invariance des lois physiques dans tous les référentiels inertiels et de la constance de la vitesse de la lumière dans tous les référentiels inertiels.
Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 11:34 Il y a bien tout de même de mon point de vue un problème. Il me semble avoir compris, si on ne se place pas l'interprétation Lorentzienne de la RR, que la contraction des longueurs en RR est liée à la relativité de la simultanéité, qui pourrait être d'une certaine manière sa raison physique.
externo a écrit : 15 nov. 2024, 12:47Mais sa nouvelle simultanéité n'est pas physique parce qu'il est en situation d'anisotropie par rapport à la lumière.
Je ne comprends pas cette histoire de "physique", il faudrait peut-être définir ce que vous entendez par là.
Ma remarque sur les théories purement métaphysique affirmant que telle interprétation est "physique" quand une autre serait "mathématique". Moi je traduis cela par "réaliste" contre "positiviste" mais ce n'est peut-être pas cela.

Et au passage un petit rappel :
externo a écrit : 13 nov. 2024, 23:32Je suis le seul à raisonner depuis des mois. Donc stop.
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#985

Message par ABC » 15 nov. 2024, 13:03

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 11:34Il y a bien tout de même de mon point de vue un problème. Il me semble avoir compris, si on ne se place pas l'interprétation Lorentzienne de la RR, que la contraction des longueurs en RR est liée à la relativité de la simultanéité, qui pourrait être d'une certaine manière sa raison physique.
Sa raison physique est le principe de relativité du mouvement appliqué à une seule loi (en 1905), l'électromagnétisme. Toute la physique découle de l'électromagnétisme tant que l'on ne prend pas en compte les 3 autres lois d'interaction fondamentale (interaction faible, interaction forte et gravitation). De façon très étonnante, le principe de relativité du mouvement s'est avéré :
  • respecté par l'interaction forte et par l'interaction faible
  • respecté localement par la gravitation.
Elles n'ont donc pas permis de mettre en évidence un référentiel privilégié (ni son temps privilégié associé).

Tant que l'on ne postule pas l'hypothèse d'ondes d'énergie-matière se propageant dans un éther, la raison physique :
  • de la relativité de la simultanéité
  • de la contraction de Lorentz des distances
  • de la dilatation temporelle de Lorentz des durées
est le principe de relativité du mouvement (les lois de Maxwell sont invariantes par changement de référentiel inertiel). On peut "expliquer" la contraction de Lorentz en ayant recours à la relativité de la simultanéité si on est surpris par cet effet non newtonien mais, intrinsèquement, mathématiquement, le principe de relativité du mouvement appliqué aux ondes électromagnétiques suffit à obtenir ce résultat.
Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 11:34Maintenant, si on se place dans l'interprétation Lorentzienne de la RR avec une simultanéité absolue, on ne devrait plus avoir la même interprétation du paradoxe des jumeaux ?
La voilà, en se plaçant dans le référentiel de repos de l'éther :
  • Faites le calcul du temps d'aller-retour Tv = Tva + Tvr d'un "photon de ping-pong" entre 2 miroirs séparés par une tige en mouvement, le long d'un cercle, à vitesse constante v (de longueur L0 au repos et L = L0(1-v²/c²)^0.5) : Tva = L/(c-v) et Tvr = L/(c+v) (tenant ainsi compte de l'anosotopie de la vitesse de la lumière par rapport à l'éther)
  • comparez le avec le temps d'aller-retour T = 2L0/c de cette même light clock quand elle est au repos
Cette différence de durée (paradoxe de Langevin) est observable par comparaison du nombre de tic-tac des 2 horloges (celle qui reste au repos dans l'éther et celle qui y parcourt un cercle) quand l'horloge qui parcourt un cercle à vitesse v est revenue à son point de départ.

Et dans un autre référentiel inertiel ? Ca marche encore en raison de "l'illusion" des temps, durées et de la simultanéité observables dans n'importe quel référentiel inertiel. Cette "illusion" découle du principe de relativité du mouvement. Ce principe empêche d'identifier le référentiel d'immoblité de l'éther. Le référentiel de l'éther est indistinguable des autres référentiels inertiels en raison de l'équivalence entre référentiels inertiels du point de vue de ce qui est observable...

...contrairement à la relativité galiléenne qui ne respecte pas le principe de relatiité du mouvement vis à vis de l'interaction électromagnétique. Cette relativité là, prédit la possibilité de mesurer la vitesse par rapport à l'éther à l'aide d'un interféromètre de Morley-Michelson.
Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 11:34quelle raison donne t-on à la contraction des longueurs, et pourquoi serait t-elle la même que dans l'autre interprétation de la RR ?
L'interprétation de la matière comme formée d'ondes stationnaires se propageant dans l'éther conduit à cet effet (dans une théorie restant à établir et valider). Sans cette hypothèse, il faut postuler la contraction de Lorentz comme, par exemple, on postule que mu0 espsilon0 c² = 1 ou encore que la constante fondamentale de la gravitation vaut G = 6.67 10^-11 N m²/kg² et puisque c'est ce que l'on observe.

Il n'existe pas de théorie physique où on ne postule rien. On choisit ses postulats sur la base de leur capacité à prédire ce qui est reproductiblement observable.

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#986

Message par externo » 15 nov. 2024, 13:18

thewild a écrit : 15 nov. 2024, 12:59 Je ne comprends pas cette histoire de "physique", il faudrait peut-être définir ce que vous entendez par là.
La procédure de synchronisation permet d'établir une simultanéité qui en général n'est pas physique. Elle n'est physique que dans le référentiel de l'éther. La matière en mouvement fonctionne selon la procédure de synchronisation, les signaux se déplacent plus vite en sens inverse du mouvement, la partie arrière de l'objet a donc un temps d'avance sur la partie avant. C'est une simultanéité factice, qui n'est pas physique.
thewild a écrit : 15 nov. 2024, 12:59 Et au passage un petit rappel :
externo a écrit : 13 nov. 2024, 23:32Je suis le seul à raisonner depuis des mois. Donc stop.
C'est par rapport à ABC que je disais ça. Je ne débats plus avec lui.
Sinon je ne pourrais pas laisser passer par exemple :
la raison physique [de la contraction des longueurs] est le principe de relativité du mouvement appliqué à une seule loi
, mais maintenant je laisse tomber.

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#987

Message par thewild » 15 nov. 2024, 13:29

externo a écrit : 15 nov. 2024, 13:18
thewild a écrit : 15 nov. 2024, 12:59 Je ne comprends pas cette histoire de "physique", il faudrait peut-être définir ce que vous entendez par là.
La procédure de synchronisation permet d'établir une simultanéité qui en général n'est pas physique. Elle n'est physique que dans le référentiel de l'éther. La matière en mouvement fonctionne selon la procédure de synchronisation, les signaux se déplacent plus vite en sens inverse du mouvement, la partie arrière de l'objet a donc un temps d'avance sur la partie avant. C'est une simultanéité factice, qui n'est pas physique.
Si quelqu'un a compris ce que voulait dire "physique" après ce message, bravo.
Moi je n'y entends toujours rien et je pense toujours que vous appelez "physique" quelque chose qui relève du réalisme plutôt que du positivisme.

Je vous le disais déjà lors de vos premiers messages sur le forum, il y a une forme de circularité dans vos arguments. Si vous considérez qu'il ne peut y avoir qu'une seule simultanéité "physique" (disons que vous entendez par là qu'elle est "vraie" ? "réelle" ? "absolue" ? "concrète" ? "obejective" ? je ne sais pas en fait...), le débat est clos car vous avez postulé dès le départ ce que vous prétendiez démontrer. C'est circulaire, inutile d'aller plus loin.
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#988

Message par ABC » 15 nov. 2024, 13:40

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 12:58 Question: comment dans l'interprétation de Lorentz explique t-on la contraction des longueurs ?
ChatGPT portable a écrit :Dans l'interprétation de Lorentz de la contraction des longueurs, cette contraction est expliquée interprétée comme un effet physique réel qui se produit sur les objets lorsqu'ils se déplacent à vitesse constante proche de celle de la lumière par rapport à un référentiel "stationnaire" (souvent considéré comme l'éther dans les théories classiques).

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#989

Message par externo » 15 nov. 2024, 14:07

thewild a écrit : 15 nov. 2024, 13:29 Je vous le disais déjà lors de vos premiers messages sur le forum, il y a une forme de circularité dans vos arguments. Si vous considérez qu'il ne peut y avoir qu'une seule simultanéité "physique" (disons que vous entendez par là qu'elle est "vraie" ? "réelle" ? "absolue" ? "concrète" ? "obejective" ? je ne sais pas en fait...), le débat est clos car vous avez postulé dès le départ ce que vous prétendiez démontrer. C'est circulaire, inutile d'aller plus loin.
J'ai donné les raisons pour lesquelles il ne peut y avoir qu'une seule simultanéité.
En plus, il faut savoir que les physiciens n'ont aucune théorie cohérente pour leur relativité, une partie dira que la simultanéité existe et est relative et une autre dira qu'elle n'existe pas. Chacun dira que l'interprétation de l'autre est fausse, donc si on les en croit ils ont tous torts. Je ne fais que reprendre les conclusions des uns et des autres, les mettre côte à côte et en déduire ce qu'on peut en déduire.
Si l'idée que la simultanéité existe et est relative est falsifiable et si l'idée qu'elle n'existe pas est falsifiable aussi, il ne reste qu'une solution, c'est qu'elle existe et ne soit pas relative, et cette solution personne ne peut la falsifier.

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#990

Message par Philippe de Bellescize » 15 nov. 2024, 14:46

thewild a écrit : 15 nov. 2024, 13:29
externo a écrit : 15 nov. 2024, 13:18
thewild a écrit : 15 nov. 2024, 12:59 Je ne comprends pas cette histoire de "physique", il faudrait peut-être définir ce que vous entendez par là.
La procédure de synchronisation permet d'établir une simultanéité qui en général n'est pas physique. Elle n'est physique que dans le référentiel de l'éther. La matière en mouvement fonctionne selon la procédure de synchronisation, les signaux se déplacent plus vite en sens inverse du mouvement, la partie arrière de l'objet a donc un temps d'avance sur la partie avant. C'est une simultanéité factice, qui n'est pas physique.
Si quelqu'un a compris ce que voulait dire "physique" après ce message, bravo.
Moi je n'y entends toujours rien et je pense toujours que vous appelez "physique" quelque chose qui relève du réalisme plutôt que du positivisme.

Je vous le disais déjà lors de vos premiers messages sur le forum, il y a une forme de circularité dans vos arguments. Si vous considérez qu'il ne peut y avoir qu'une seule simultanéité "physique" (disons que vous entendez par là qu'elle est "vraie" ? "réelle" ? "absolue" ? "concrète" ? "obejective" ? je ne sais pas en fait...), le débat est clos car vous avez postulé dès le départ ce que vous prétendiez démontrer. C'est circulaire, inutile d'aller plus loin.
L'argumentation dans l'objection de la navette et du missile n'est pas circulaire, car on ne part pas d'une simultanéité absolue pour démontrer qu'il y a une simultanéité absolue, mais on part de la relativité de la simultanéité au niveau physique (1), qui est impliquée par le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, pour montrer qu'elle rentre en contradiction avec elle même. Ce qui veut dire, comme il n'y a pas de tierce possibilité (2), que la simultanéité dans le monde physique est forcément absolue.

Note 1 : Voir note 4 ci-dessous.

Note 2 : Il n'y a pas de tierce possibilité car, à partir du moment où l'on considère dans l'expérience de pensée du train d'Einstein que le rayon lumineux existe vis-à-vis de l'observateur de la gare, ou bien il existe aussi vis-à-vis de l'observateur du train, ou bien non (voir aussi note 4 ci-dessous).

Cette argumentation est importante car c'est le point de départ du raisonnement qui suit :
Une fois que l’on a compris qu’il existe nécessairement un instant présent pour l’Univers, on doit aussi admettre que mouvement et évolution de l’état de l’Univers vont de pair. Et, comme l’évolution de l’état de l’Univers ne peut pas être sans cause, cela permet d’affirmer que tout mouvement implique une cause actuelle. C’est sans doute une argumentation un peu rapide, mais c’est un point à creuser. En effet, une réalité qui se transforme ne peut pas le faire sans cause, et l’espace-temps peut, d’une certaine manière, être considéré comme un objet physique qui se transforme (1). Et c’est à partir de là que l’on peut arriver à la question du principe moteur de l’Univers, en cherchant à découvrir quel peut être son mode d’action. En effet, on s’aperçoit, à partir du moment où l’on comprend que tout mouvement implique une cause actuelle, que cette cause actuelle ne peut pas être dans tous les cas de figure mécanique. Pour saisir cela, il suffit d’analyser le mouvement de projection, car, dans ce mouvement, « la cause mécanique » « par contact » ne dure qu’un temps (2). Avec le mouvement de projection, on peut découvrir, une fois que l’on a admis la nécessité d’une cause actuelle pour tout mouvement, la nécessité d’une cause actuelle non mécanique. Se posera alors la question de savoir ce qui peut jouer le rôle de principe moteur une fois que l’on a considéré cet aspect des phénomènes.

J’appelle « action mécanique » une action « par contact » entre deux corps, ou grâce à un médium quantifié agissant « par contact ». Une action à distance ne nécessitant pas de médium quantifié pourrait être considérée, d’après la définition qui précède, comme non mécanique. Une action par contact peut aussi revêtir un aspect non mécanique si le résultat de l’action n’est pas en totale dépendance de l’action par contact. La matière dans sa réalité quantitative ne peut agir, par elle-même, que par contact. Donc, si l’on découvre la nécessité d’un autre type d’action, cela oblige à poser un autre principe que la matière quantifiée (3). Et se posera alors la difficile question de la nature de ce principe et de son mode de présence dans la matière. Dans le mouvement de projection n’apparaît aucune raison que cette cause actuelle non mécanique intervienne juste à la fin du mouvement de projection en se conformant, le cas échéant, à l’intention de celui qui a projeté le corps. Il faut donc que cette cause actuelle soit présente depuis le début de l’action. D’ailleurs, l’inertie pour un corps, c’est aussi bien l’état de repos que de mouvement. Donc, si l’on a besoin d’une cause actuelle pour le mouvement, il faut aussi qu’elle soit responsable de l’état de repos. C’est, qui plus est, la principale difficulté du sujet.

C’est sans doute seulement dans une approche relationnelle de l’espace qu’une cause actuelle peut être responsable aussi bien de l’état de repos que de l’état de mouvement. En effet, si l’état actuel de l’espace est dû à la relation actuelle que les corps entretiennent entre eux, il en est de même pour l’évolution de l’espace. Ce qui revient à dire que, dans une conception relationnelle de l’espace, tout mouvement implique une cause actuelle, l’évolution de la relation actuelle que les corps entretiennent entre eux. En d’autres termes, dans une conception relationnelle de l’espace, parler de mouvement ou de changement de l’état de l’espace-temps revient au même. Et à tout changement d’état il faut une cause, donc tout mouvement implique une cause actuelle. Or, aujourd’hui, des chercheurs voulant unir la théorie de la relativité et la théorie des quanta tentent d’adopter une approche relationnelle de l’espace-temps. Avec la relativité générale, on admet que la masse courbe l’espace, de même que la courbure de l’espace influence le mouvement. Mais, à mon avis, on peut affirmer que, pour la relativité générale, l’espace est encore un contenant, car ce n’est pas l’évolution de la relation actuelle entre les corps qui est la cause du mouvement, comme cela doit être le cas dans une approche relationnelle de l’espace, et donc dans une approche relationnelle du mouvement. Je ne suis pas certain que les partisans de la gravitation quantique à boucles, qui est une approche relationnelle de l’espace, aient bien repéré toutes les conséquences de ce qui vient d’être dit sur l’approche de l’inertie et de l’impulsion.

Il faut aussi que les partisans d’une approche relationnelle de l’espace se rendent compte que cela les oblige à sortir de la conception du temps associée à la relativité restreinte. En effet, l’existence actuelle de l’espace doit être fonction de l’existence actuelle de corps en relation (4). Deux raisons expliquent donc l’existence d’un instant présent pour l’Univers : pour être en relation, il faut que l’existence des corps soit actuelle, et il faut aussi que ces relations soient actuelles, sinon l’espace n’existerait plus. Et comme, de mon point de vue, il est nécessaire d’admettre que les corps peuvent être en relation non mécanique les uns avec les autres, dans le sens ou cela a été défini précédemment, on doit également admettre la réalité d’un rapport instantané et à distance entre les corps, sans lequel l’espace n’existerait plus. Mais cela n’est pas contradictoire avec le fait qu’un échange d’informations entre deux corps, s’il s’effectue par le biais d’une particule, prenne du temps. En effet, une particule ne peut pas passer instantanément d’un point à un autre, car, sinon, cela voudrait dire qu’elle serait à plusieurs endroits au même instant.

Note 1 : J’ai plusieurs fois entendu des physiciens dire que l’on pouvait considérer depuis Einstein que l’espace-temps était un objet physique ; je ne me rappelle plus qui. Peut-être était-ce Étienne Klein.
Note 2 : C’est la voie que j’ai utilisée dans mon ouvrage Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-Temps pour démontrer la nécessité d’un principe moteur distinct de la matière et de la forme. Cette voie de démonstration est sans doute plus simple et plus pertinente que celle que j’ai utilisée dans mon premier livre, À la Recherche de la Théorie de l’Univers, et qui est citée en annexe du livre Le Principe Moteur de l’Univers et l’Espace-temps.
Note 3: On remarquera aussi que, dans l’Univers physique, il faut distinguer les corps et les champs, ce qui va dans le sens d’une approche non mécanique des forces.
Note 4: Parler de relativité de la simultanéité au niveau physique revient à dire qu’un même corps existe « vis-à-vis » d’un observateur et pas « vis-à-vis » de l’autre, alors que les deux observateurs ont « la même position ». Mais, en fait, un corps n’existe pas seulement « vis-à-vis ». En effet, ou bien un corps existe dans l’Univers physique, ou bien il n’existe pas. Si un corps existe dans l’Univers physique, cela revient à dire qu’il existe « vis-à-vis » de tous les autres corps du monde physique. Ce qui signifie qu’il n’y a pas de relativité de la simultanéité au niveau physique, et qu’il y a donc une simultanéité absolue au niveau physique, car il n’y a pas de tierce possibilité. Il n’existe pas de tierce possibilité, car, à partir du moment où l’on considère que tel corps existe « vis-à-vis » de A, ou bien il existe aussi « vis-à-vis » de B, ou bien non. C’est donc le fait même d’exister qui, dans l’Univers physique, implique une simultanéité absolue au niveau physique.

Et il survolait les eaux, Vers une nouvelle vision du monde physique ?
Cordialement
Philippe de Bellescize
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 15 nov. 2024, 15:57, modifié 3 fois.

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#991

Message par thewild » 15 nov. 2024, 14:48

Bref, on ne sait toujours pas ce que veut dire "physique", et on en déduira que ça ne veut probablement rien dire.
Les raisons que vous avancez sont métaphysiques, pour ne pas dire idéologiques. Elles ne peuvent contraindre les théories existantes, ne vous en déplaise.

Edit : désolé pour les horribles fautes de français, malheureusement déjà reprises dans des citations :a8:
Dernière modification par thewild le 15 nov. 2024, 15:31, modifié 1 fois.
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#992

Message par thewild » 15 nov. 2024, 15:02

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 14:46 L'argumentation dans l'objection de la navette et du missile n'est pas circulaire, car on ne part pas d'une simultanéité absolue pour démontrer qu'il y a une simultanéité absolue, mais on part de la relativité de la simultanéité au niveau physique (1)
Je parlais de l'argumentation d'externo. La votre est simplement fausse.

Note 1 : Voir note 4 ci-dessous.
:roll:

Note 4: Parler de relativité de la simultanéité au niveau physique revient à dire qu’un même corps existe « vis-à-vis » d’un observateur et pas « vis-à-vis » de l’autre, alors que les deux observateurs ont « la même position ». Mais, en fait, un corps n’existe pas seulement « vis-à-vis ». En effet, ou bien un corps existe dans l’Univers physique, ou bien il n’existe pas.
Ah bon ? Car si c'est votre postulat, alors je reviens sur ce que je disais : votre argumentation n'est pas simplement fausse, elle est tout aussi circulaire que celle d'externo. Et même de façon encore plus flagrante. Dire cela, c'est postuler que la simultanéité est absolue, qu'il y a un référentiel privilégié où a lieu la vraie simultanéité et où on mesure les vraies longueurs, même pas besoin d'aller plus loin dans la lecture.
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#993

Message par externo » 15 nov. 2024, 15:07

thewild a écrit : 15 nov. 2024, 14:48 Bref, on ne sait toujours pas ce que veut dire "physique", et on en déduira que ça ne veut probablement rien dire.
Les raisons que vous avancées sont métaphysique, pour ne pas dire idéologique. Elles ne peuvent contraindre les théories existantes, ne vous en déplaise.
Si on synchronise des sources d'ondes sonores alors qu'on est immobile par rapport à l'air la simultanéité ainsi définie sera physique, si on est en mouvement ce sera une simultanéité factice, parce qu'un signal envoyé simultanément par chaque source ne sera pas reçu simultanément et les signaux qui seront reçus simultanément ne seront pas envoyé simultanément. Les heures indiquées par les deux sources seront différentes et ces heures définiront une simultanéité factice, cad que ces heures seront identiques à deux instants physiques différents.
Dernière modification par externo le 15 nov. 2024, 15:13, modifié 3 fois.

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#994

Message par Philippe de Bellescize » 15 nov. 2024, 15:09

thewild a écrit : 15 nov. 2024, 14:48 Bref, on ne sait toujours pas ce que veut dire "physique", et on en déduira que ça ne veut probablement rien dire.
Les raisons que vous avancées sont métaphysique, pour ne pas dire idéologique. Elles ne peuvent contraindre les théories existantes, ne vous en déplaise.
l'invariance au niveau physique de la vitesse de la lumière, c'est à dire le fait pour la lumière de passer d'un point à un autre avec une vitesse constante par rapport à tous les référentiels inertiels, implique la relativité de la simultanéité au niveau physique telle que présentée dans la note 4 de mon message précédent, ce qui est un positionnement métaphysique. Vous pouvez n'être pas conscient de ce positionnement métaphysique pourtant il est implicitement impliqué.

Cordialement
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#995

Message par Philippe de Bellescize » 15 nov. 2024, 15:30

thewild a écrit : 15 nov. 2024, 15:02
Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 14:46 L'argumentation dans l'objection de la navette et du missile n'est pas circulaire, car on ne part pas d'une simultanéité absolue pour démontrer qu'il y a une simultanéité absolue, mais on part de la relativité de la simultanéité au niveau physique (1)
Je parlais de l'argumentation d'externo. La votre est simplement fausse.
Note 1 : Voir note 4 ci-dessous.
:roll:
Vous confondez définition (Parler de relativité de la simultanéité au niveau physique revient à dire qu’un même corps existe « vis-à-vis » d’un observateur et pas « vis-à-vis » de l’autre, alors que les deux observateurs ont « la même position ») ou encore constatation (Mais, en fait, un corps n’existe pas seulement « vis-à-vis ». En effet, ou bien un corps existe dans l’Univers physique, ou bien il n’existe pas) et démonstration. En effet vous dites que mon argumentation est fausse en coupant mon message juste à l'endroit où commence la démonstration. Je mets en bleu le passage :
Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 14:46 L'argumentation dans l'objection de la navette et du missile n'est pas circulaire, car on ne part pas d'une simultanéité absolue pour démontrer qu'il y a une simultanéité absolue, mais on part de la relativité de la simultanéité au niveau physique (1), qui est impliquée par le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, pour montrer qu'elle rentre en contradiction avec elle même. Ce qui veut dire, comme il n'y a pas de tierce possibilité (2), que la simultanéité dans le monde physique est forcément absolue.

Note 1 : Voir note 4 ci-dessous.

Note 2 : Il n'y a pas de tierce possibilité car, à partir du moment où l'on considère dans l'expérience de pensée du train d'Einstein que le rayon lumineux existe vis-à-vis de l'observateur de la gare, ou bien il existe aussi vis-à-vis de l'observateur du train, ou bien non (voir aussi note 4 ci-dessous).
J'ai peut-être mal présenté les choses et vous avez réagi un peu trop vite...

Cordialement
Philippe de Bellescize

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#996

Message par thewild » 15 nov. 2024, 16:21

externo a écrit : 15 nov. 2024, 15:07Si on synchronise des sources d'ondes sonores alors qu'on est immobile par rapport à l'air la simultanéité ainsi définie sera physique, si on est en mouvement ce sera une simultanéité factice, parce qu'un signal envoyé simultanément par chaque source ne sera pas reçu simultanément et les signaux qui seront reçus simultanément ne seront pas envoyé simultanément. Les heures indiquées par les deux sources seront différentes et ces heures définiront une simultanéité factice, cad que ces heures seront identiques à deux instants physiques différents.
Et donc la définition de "physique"... ?

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 15:09l'invariance au niveau physique de la vitesse de la lumière, c'est à dire le fait pour la lumière de passer d'un point à un autre avec une vitesse constante par rapport à tous les référentiels inertiels, implique la relativité de la simultanéité au niveau physique telle que présentée dans la note 4 de mon message précédent, ce qui est un positionnement métaphysique. Vous pouvez n'être pas conscient de ce positionnement métaphysique pourtant il est implicitement impliqué.
Oh punaise ça a l'air d'être de la bonne, je peux en avoir ? Non mais qu'est-ce que c'est que ces salades ?
Vous n'êtes toujours pas capables de définir "physique", je ne demande pourtant rien de compliqué.

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 15:30Vous confondez définition et argumentation. En effet vous dites que mon argumentation est fausse en coupant mon message juste à l'endroit où commence l'argumentation. Le passage de la note 4 que vous citez : "Mais, en fait, un corps n’existe pas seulement « vis-à-vis ». En effet, ou bien un corps existe dans l’Univers physique, ou bien il n’existe pas", n'est pas une démonstration mais une constatation.
Oubliez la fausseté de l'argumentation. Je cherchais à savoir ce que voulait dire "physique", j'ai donc coupé à l'endroit ou vous utilisez ce terme, qui renvoie à la note 1, qui renvoie à la note 4, qui postule que la simultanéité est absolue.
Je ne confond pas argumentation et définition en faisant cela, je vous fait remarque que c'est le sens de votre note 4. Si vous ne voyez pas qu'affirmer cela revient à postuler une simultanéité absolue, votre crédibilité en tant que logicien en prend un coup.
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#997

Message par externo » 15 nov. 2024, 18:08

thewild a écrit : 15 nov. 2024, 16:21 Oubliez la fausseté de l'argumentation. Je cherchais à savoir ce que voulait dire "physique", j'ai donc coupé à l'endroit ou vous utilisez ce terme, qui
L'invariance au niveau physique de la vitesse de la lumière, ça veut dire qu'un photon, par rapport à l'observateur, se déplace à c dans toutes les directions pour de vrai et non seulement par convention, ce qui implique que la relativité de la simultanéité n'est pas seulement une convention non plus mais une réalité physique.

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#998

Message par ABC » 15 nov. 2024, 18:15

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 15:09l'invariance au niveau physique de la vitesse de la lumière, c'est à dire le fait pour la lumière de passer d'un point à un autre avec une vitesse constante par rapport à tous les référentiels inertiels, implique la relativité de la simultanéité au niveau physique telle que présentée dans la note 4 de mon message précédent, ce qui est un positionnement métaphysique. Vous pouvez n'être pas conscient de ce positionnement métaphysique pourtant il est implicitement impliqué.
Non. Un positionnement métaphysique est un positionnement reposant sur une hypothèse invérifiable par l'observation.

1/ L'invariance des 4 lois dondamentales d'interaction (localement pour la gravitation) lors d'un changement de référentiel inertiel, dont l'isotropie et l'invariance observable de la vitesse de propagation des ondes électromagnétiques par rapport à un référentiel inertiel quand cette vitesse relative de la lumière est mesurée par des instruments de mesure au repos dans ce référentiel inertiel , est reproductiblement observable. Elle est donc physique et non métaphysique au sens que possède ce qualificatif.

2/ L'isotropie de la vitesse de la lumière par rapport à tous les référentiels inertiels quand cette vitesse est mesurée avec les instruments de mesure au repos dans un seul et même référentiel inertiel inertiel choisi comme référence est une hypothèse physique, car elle est réfutable...
...et fausse car réfutée par les observations conformément avec ce que prédit la RR et avec votre désir d'anisotropie de la vitesse de la lumière (la condition explicitée ci-dessus permet de l'obtenir).

Vous confondez l'affirmation juste 1/ avec l'affirmation fausse 2/. Vous faites dire à la RR que 2/ est juste, en conformité avec votre erreur de compréhension du principe de relativité du mouvement (confusion entre invariance et covariance).

J'appuie encore un peu en complétant votre affirmation ci-dessous pour la rendre juste.
Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 15:09La simultanéité dans le monde physique est forcément absolue...
...sous réserve (conjecture) qu'il existe forcément un référentiel d'immobilité de l'éther (expression d'une intime conviction à ce jour non prouvée par des observations reproductibles).

La simultanéité devient absolue si on conjecture que l'un des référentiels, le référentiel de repos supposé de l'éther, existe (cad, sera observable un jour ou l'autre). En effet, dans ce cas, la simultanéité relative à ce référentiel privilégié supposé prend alors une signification physique plus forte que la simultanéité seulement relative observable à ce jour.

L'hypothèse d'un mileu de propagation des ondes de matière-énergie n'est pas stupide, simplement, il n'existe pas (pas encore peut-être) de théorie modélisant la physique dans le cadre d'un éther...
...par exemple en parvenant à modéliser les particules comme des sortes de "tourbillons et/ou des ondes stationnaires" qui seraient comptatibles avec la physique des particules et avec la gravitation. C'est pas gagné.
...ET présentant des avantages prédictifs, par exemple :
  • en réduisant le nombre d'hypothèses requises pour rendre compte des propriétés observables en physique des particules (une partie de ces hypothèses devenant alors des résultats prédits par la nouvelle théorie)
  • ou en donnant lieu à des prédictions distinctes de la relativité et confrontables à l'observation.

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#999

Message par externo » 15 nov. 2024, 19:12

Philippe de Bellescize a écrit : 15 nov. 2024, 15:30 J'ai peut-être mal présenté les choses et vous avez réagi un peu trop vite...
Ce n'est pas la peine d'essayer de leur expliquer, ils ne comprennent pas les arguments que tu leur donnes.
Même ça ils ne le comprennent pas, c'est dire : "Changer de référentiel c'est accélérer. Le signal lumineux venu d'une étoile située dans la direction du mouvement va bleuir, donc la vitesse relative de la lumière change." Ca dépasse leur entendement...

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#1000

Message par Dominique18 » 15 nov. 2024, 23:11

Ça dépasse leur entendement...
Une petite dose de Black coach pour faire passer?

https://m.youtube.com/watch?v=UmMr3clRuq4
"Les Chevaliers Blancs”, on en connaît tous plein ! Et on en fait parfois partie : ce sont ceux qui ne se contentent pas de se croire toujours du côté du bon, du juste de de la logique, mais c’est vital pour eux de le rappeler à tout le monde ! C’est tellement pathétique…
...Un peu de travail pour externo qui se fait pas mal reprendre ces derniers temps, mais ceux qui, contrairement à externo n'ont rien apporté au débat jusqu'à maintenant, feraient mieux de s'abstenir...
Elles se portent bien les chevilles ?
:lol:

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