uno a écrit : 14 nov. 2024, 19:36il faut développer notre industrie, notre secteur énergétique nucléaire et renouvelables.
Bien sûr. Je ne pense pas que ce point soit objet de débat.
Ne pas oublier d'y rajouter, côté consommation :
- la sobriété (éviter les gaspillages)
- l'identification et la réduction de nos choix de valorisation symbolique forte (se répercutant sur les prix d'achat) quand ces choix sont très couteux écologiquement et climatiquement par rapport au service réellement rendu.
- d'anticiper et d'accompagner la transformation des secteurs de notre industrie, de notre commerce et de notre argiculture qui seront impactés par ces changements de modes de consommation
- d'obtenir une adhésion suffisante avant de mettre en oeuvre ces choix demandant un financement des investissements de transformation/adaptation/reconversion qui, fatalement, impactera tout le monde.
Viser aussi des choix efficaces dans la gestion des dépenses publiques, autrement dit :
- trouver les solutions techniques et d'organisation permettant d'optimiser le ratio service rendu/ressources consommées ou détruites dans ce but
- abandonner l'idée que pour améliorer un service rendu, la seule solution possible est d'augmenter les moyens mis à disposition et le budget consacré à ce but.
uno a écrit : 14 nov. 2024, 19:36on n'avance pas sans prise de risque.
Sur ce point là non plus je ne pense pas qu'il y ait débat, cf. le diction "on n'a rien sans rien". On doit lui rajouter, "on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs" (1).
Sa mise en application demande de développer notre aptitude :
- à accepter des arbitrages en surmontant nos biais de valeur sacrée (Quoi ? Je n'ai plus le droit de circuler partout en SUV de 2T5 en région Parisienne ? Mais que voilà une horrible atteinte à ma liberté individuelle. P. Praud Europe1)
- à arrêter de prendre systématiquement pour des idiots congénitaux où d'infâmes salauds les personnes avec lesquelles on est en désaccord (possiblement profond) sur des questions présentant pourtant un caractère en partie subjectif.
- à préférer consacrer plus de temps à une réussite (majoritairement jugée équilibrée) de négociations plutôt qu'à briller par son tableau de chasse aux sorcières.
uno a écrit : 14 nov. 2024, 19:36Avoir une vision optimiste du futur.
Attention toutefois à la façon dont l'optimisme est parfois transformé (par certains, et ce dans tous les camps possibles et imaginables) en méthode Coué. L'optimisme, oui, en veillant, par une analyse exigeante et réaliste des faits, à ne pas tomber dans un biais de croyance en ce que l'on a envie de croire. Il n'y a pas meilleur moyen pour se fixer des objectifs mal hiérachisés, trop nombreux et trop ambitieux (souvent par un bias de valeur sacrée) pour qu'ils soient atteignables.
(1) Il est vrai que, dans l'ensemble, toutes catégories confondues, nous manifestons une préférence marquée pour casser les oeufs des membres de nos groupes de non-appartenance détestés et estimer que c'est une question d'équilibre et de justice dans la répartition des effets collatéraux (biais d'appartenance).