Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

Tout sur les sciences, que ce soit la chimie, la biologie, l'astronomie etc.
Jodie
Messages : 827
Inscription : 05 févr. 2024, 01:14

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#151

Message par Jodie » 19 janv. 2025, 19:36

Jean-Francois a écrit : 19 janv. 2025, 17:28 Et vous ne semblez pas vous poser beaucoup de questions à son propos. Vous acceptez comme plausible qu'un tel "truc" puisse organiser la matière mais êtes peu curieuse de savoir comment ça serait possible, pourquoi, etc. Et c'est une manière de refuser l'idée que la matière pourrait très bien faire ça. Pourquoi ça ne serait pas possible?
Merci pour votre dernière réponse, je vais regarder la vidéo, mais avant j'avais en tête de terminer ma première réponse à votre attention; 2 questions auxquelles je n'avais pas répondu. Mais pour celle-ci et avant que je réponde aux deux questions antérieures, juste pour vous dire qu'il faut que je termine le livre de B. Dubuc pour savoir comment je suis construite dans mon cerveau pour avoir la réponse.
Jean-Francois a écrit : 13 janv. 2025, 13:27 ... vous devriez pouvoir donner une réponse au moins spéculative à la question "cette intelligence provient-elle d'une autre intelligence, plus étendue encore ou est-elle auto-suffisante?". Après tout, si vous imaginez une telle "intelligence", vous pouvez imaginer ce que vous voulez à son propos.
En fait, Je crois en premier lieu et je pense depuis aussi loin que je me souvienne (ce qui m'a permis de ne jamais tomber dans aucun groupement sectaire incluant les religions) que nie Dieu ni le Diable font partie du monde réel; aucune divinité ne se situe au-dessus de nous. Notre espèce, la plus évoluée à mon sens, puisqu'elle est en mesure de se faire une idée du monde qui l'entoure et de le comprendre au mieux, a créée toutes ces divinités, démons soutenus par les religions, mais un jour elle en sortira. Nous n'aurons plus besoin d'autre chose que notre intelligence. A force de se blesser, nous finirons bien savoir comment gérer notre vie intelligemment tout en repectant les autres incluant surtout le seul monde que nous avons: notre planète. J'espère juste qu'on en aura le temps...

Je ne crois pas que nous soyons ici par hasard, notre vie serait en quelque sorte programmée, mais elle le serait tout comme la vie de notre Soleil ou de n'importe quelle étoile. Je ne vois rien de mystique là-dedans. Puis à la fin de notre cycle personnel on se joindrait à d'autres formes pour poursuivre notre route. Ce que j'aime dans cette vision que je retiens, c'est que tout a sa raison d'être et son destin. Rien ne serait laissé au hasard, puisque au-dehors des sentiments que nous en avons, il y toujours un début et une fin dans l'expérience et à l'intérieur de toutes ces expériences quelque chose à apprendre de soi, des autres. Qui programme cette vie ? Nous. Comment ? Je pense qu'on est attiré vers ce qu'on a besoin de connaître, tout comme on l'est à travers nos pensées quand on cherche quelque chose, sauf que nos besoins dans cette espace avant de naître sont différents et ne sont pas dirigés par nos désirs, remarquez que c'est pareil sur le plan biologique quand on pense à toute cette organisation neuronale que je lis dans le livre. Qui avant des centaines d'années passées auraient pu même imaginer cette compostion extraordinaire: notre cerveau et tout notre coprs, en fin de compte. Nos neuronnes ne sont certainement pas sentimentales !

On ne peut pas tout savoir, il faut être patient. Pour revenir à ce qui se passe dans cet ailleurs que j'Imaigne, on peut par exemple vouloir expérimenter le courage, ou n'importe quelle chose à laquelle vous pensez et le prix est bien sûr : le meilleur endroit sur la Terrre pour y parvenir. Mais je ne crois pas que ça se situe au niveua de la pensée, mais plutôt comme de l'information qui cherche à se définir à travers l'expérience matériel, sinon qui choissirait de mourrir sous les balles d'un fou furieux !

Maitenant est-ce qu'il y a une intelligence étendue au-dessus de nous, oui et elle grossit en même temps que nous et un jour quand elle acouchera peut-être créera-t-elle des mondes mieux organisés, moins duels, je ne sais pas.

Pour faire court, vous savez l'exemple des plantes que j'ai apporté, c'était juste parce que j'étais contente de vous partager quelque chose de mon côté aussi qui répondait en partie à ma question et j'ai copié les quelques phrases dans Wiki pour vous. Je pensais pas mal faire, je peux vous l'assurer.

Jodie
Messages : 827
Inscription : 05 févr. 2024, 01:14

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#152

Message par Jodie » 21 janv. 2025, 22:33

Jean-Francois a écrit : 19 janv. 2025, 17:28 Les croyances, ça n'est pas une manière d'expliquer réellement ce qui existe.

Ça dépend donc de ce que vous voulez: si c'est comprendre quelque chose, il vaut mieux utiliser son intellect. Si c'est être empathique avec quelqu'un, il peut être utile de moins le faire.
L'intellect sert à notre compréhension, mais peut aussi nous détourner de la réalité. Personnellement, je me méfie d'un raisonnement qui n'est pas accompagné de ce que je ressens d'une situation, même si ce ressenti est non spécifique ou si vous préférez ne peut se formuler sous forme de pensées. Vaut mieux un mélange de coeur et de raison. Vous pouvez vous faire opérer par un spécialiste réputé dans sa spécialisation et avec vous il agira de manière innaproprié avec en prime un résultat chirugical mitigé. A l'inverse, un type inbuvable peut vous faire une superbe chirurgie.

Jean-Francois a écrit : 19 janv. 2025, 17:28Par exemple, cette vidéo porte sur un exemple de personne qui "s'imagin[e] n'avoir rien à chercher, rien à vérifier". Vous pourriez dire qu'en restant critique de son délire, je cherche à m'en protéger... et je* pense qu'il est bon de le faire: j'inciterais n'importe qui à ne pas gober ce qu'elle dit parce que ses croyances sont un tissu de mensonges. Mais pour le savoir, il faut un minimum de critères et, surtout, il ne faut pas accorder automatiquement de la valeur aux croyances. Il faut trier.
J'ai écouté une partie de la vidéo, je sais les gens racontent n'importe quoi et le pire c'est qu'ils ont un public. En fait, vous n'avez pas besoin d'être protéger de cette folie, mais les plus jeunes, oui. Exactement comme la cigarette ou tout autre drogue. Quand je parlais de vouloir se protéger, c'est le fait de ne pouvoir même discuter ou avoir un minimum d'ouverture face à des gens qui échangent sur leur idée métaphysique quand cela a un certain sens. Parce que même si il s'avérait que ce type de discours était imparfait, il apporte tout de même quelque chose. Je pensais aux anciens qui par leur vision ont tout de même amené des pistes de réflexion.

Jean-Francois
Modérateur
Modérateur
Messages : 27985
Inscription : 03 sept. 2003, 08:39

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#153

Message par Jean-Francois » 21 janv. 2025, 23:15

Jodie a écrit : 21 janv. 2025, 22:33L'intellect sert à notre compréhension, mais peut aussi nous détourner de la réalité
Ça sera beaucoup moins souvent le cas si on réfléchit à quelque chose posément ("intellect" = raison, pour moi, dans le contexte) que si on on réagit avant d'avoir bien réfléchi ("coeur" = impulsivité, pour moi, dans le contexte).
Personnellement, je me méfie d'un raisonnement qui n'est pas accompagné de ce que je ressens d'une situation, même si ce ressenti est non spécifique ou si vous préférez ne peut se formuler sous forme de pensées
C'est peut-être la manière dont vous exprimez l'idée mais je vois ça comme mettre des sentiments où il est inutile d'en mettre quitte à rester coincé dans ses préjugés. Déjà, vous parlez de quoi: de vos raisonnements ou de la manière dont vous aborder ceux qu'on vous expose?
Vous pouvez vous faire opérer par un spécialiste réputé dans sa spécialisation et avec vous il agira de manière innaproprié avec en prime un résultat chirugical mitigé. A l'inverse, un type inbuvable peut vous faire une superbe chirurgie
Je ne vois pas en quoi la seconde phrase est "l'inverse" de la première. Un type qui agit de manière inappropriée peut dans certains cas être qualifié d'imbuvable et être imbuvable ne veut pas dire ne pas être un spécialiste réputé. Bref, je ne trouve pas ces exemples éclairants.
Quand je parlais de vouloir se protéger, c'est le fait de ne pouvoir même discuter ou avoir un minimum d'ouverture face à des gens qui échangent sur leur idée métaphysique quand cela a un certain sens
Sauf que: où doit-on placer la limite? Après tout, il doit y avoir des personnes qui trouvent que ce que dit Rachel Fortun a du sens. Comment savoir si ce qu'elle dit a du sens si on utilise son "coeur" plus, ou même autant, que la raison
Je pensais aux anciens qui par leur vision ont tout de même amené des pistes de réflexion
Comme qui? Comme vous laissez tout dans un flou assez total, il est difficile de savoir à quelle(s) "idée(s) métaphysique(s)" vous pensez.

Jean-François

Jodie
Messages : 827
Inscription : 05 févr. 2024, 01:14

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#154

Message par Jodie » 22 janv. 2025, 13:41

Bonjour Jean-François,
Jean-Francois a écrit : 21 janv. 2025, 23:15 C'est peut-être la manière dont vous exprimez l'idée mais je vois ça comme mettre des sentiments où il est inutile d'en mettre quitte à rester coincé dans ses préjugés. Déjà, vous parlez de quoi: de vos raisonnements ou de la manière dont vous aborder ceux qu'on vous expose?
Je ne comprends pas que vous puissiez séparer vos sentiments de vos raisonnements quels qu'ils soient et pour quelque sujet que ce soit ? Les sentiments sont toujours là. Vous avez de bonnes raisons de discuter avec moi et ce n'est pas juste parce que vous raisonnez que c'est bien de donner l'heure juste sur le forum, par exemple, c'est aussi parce qu'il ne vous est pas désagréable d'échanger avec une personne comme moi. Même si vous ne voulez pas écouter vos sentiments, vous en avez et ce dans toute situation parce que vous n'êtes pas un livre, vous êtes une personne. Et vous savez, parfois il vaut mieux écouter son coeur, parce que c'est lui qui vous mènera au meilleur raisonnement ou résultat et d'autres fois c'est l'inverse. C'est là tout le mystère à mon sens derrière cette magnifique construction: notre cerveau qui a fait naître la conscience de soi.
Jean-Francois a écrit : 21 janv. 2025, 23:15 Comme qui? Comme vous laissez tout dans un flou assez total, il est difficile de savoir à quelle(s) "idée(s) métaphysique(s)" vous pensez.
Je pensais à tous ceux qui par le passé ont faits des prédictions qui sont observables aujourd'hui, tel Einstein, Newton et en particulier le prêtreJohn Michell. Après le livre de Bruno Dubuc, ce sera mon prochain: https://actualites.uqam.ca/2018/nouveau ... s-gingras/ Il y a aussi le fait que les philosophes nous ont amené à nous poser des questions sur le monde qui nous entoure et de la meilleure manière de l'appréhender tels Francis Bacon et John Locke et il y en a sûrement d'encore plus anciens.
Jean-Francois a écrit : 21 janv. 2025, 23:15 Jodie a écrit : ↑21 janv. 2025, 16:33
L'intellect sert à notre compréhension, mais peut aussi nous détourner de la réalité
Ça sera beaucoup moins souvent le cas si on réfléchit à quelque chose posément ("intellect" = raison, pour moi, dans le contexte) que si on on réagit avant d'avoir bien réfléchi ("coeur" = impulsivité, pour moi, dans le contexte).
J'aime bien votre mot ''posément''. Il doit y avoir un truc que je ne sais pas faire parce que quand quelque chose me touche personnellement, plus souvent qu'autrement je réagis et après je réfléchis. Pas vous ?
Jean-Francois a écrit : 21 janv. 2025, 23:15 Sauf que: où doit-on placer la limite? Après tout, il doit y avoir des personnes qui trouvent que ce que dit Rachel Fortun a du sens. Comment savoir si ce qu'elle dit a du sens si on utilise son "coeur" plus, ou même autant, que la raison
Contredire la science au profit de croyances, c'est une bonne mesure. Plus la personne s'éloigne de ce que la science sait, plus on s'approche d'idées qui ne sont pas fondées.

Jean-Francois
Modérateur
Modérateur
Messages : 27985
Inscription : 03 sept. 2003, 08:39

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#155

Message par Jean-Francois » 22 janv. 2025, 14:30

Jodie a écrit : 22 janv. 2025, 13:41
Jean-Francois a écrit : 21 janv. 2025, 23:15 C'est peut-être la manière dont vous exprimez l'idée mais je vois ça comme mettre des sentiments où il est inutile d'en mettre quitte à rester coincé dans ses préjugés. Déjà, vous parlez de quoi: de vos raisonnements ou de la manière dont vous aborder ceux qu'on vous expose?
Je ne comprends pas que vous puissiez séparer vos sentiments de vos raisonnements quels qu'ils soient et pour quelque sujet que ce soit ? Les sentiments sont toujours là. Vous avez de bonnes raisons de discuter avec moi [...]
La motivation à tenir l'échange n'est pas le ou les raisonnements qui sont exprimés. L'idée est que, lorsqu'on se penche sur un raisonnement, on essaie de faire abstraction de ses sentiments pour mieux déterminer sa valeur. Particulièrement quand on essaie de bien comprendre quelque chose. Et c'est encore plus vrai quand on essaie de comprendre la nature.

À mon avis, vous mélangez plein de situations (interactions sociales, compréhension du monde, etc.) et confondez un peu opinions/idées/raisonnements. Et c'est ce "flou artistique" qui fait paraitre vrai cette affirmation:
Et vous savez, parfois il vaut mieux écouter son coeur, parce que c'est lui qui vous mènera au meilleur raisonnement ou résultat et d'autres fois c'est l'inverse
Mais, non. Si on considère qu'un raisonnement est une manière logique d'expliquer quelque chose ou d'aborder un problème afin de déterminer la meilleure solution possible, "écouter son cœur" ne conduira que très rarement à la solution la plus adéquate*. Cela dit, je comprends que ça peut être une manière de maintenir l'intérêt de s'imaginer une "intelligence derrière tout ça" qu'on ne peut défendre par des arguments rationnels.

* Et dans le cas des relations humaines, écouter son cœur conduira beaucoup plus souvent à prendre de très mauvaises décisions que réfléchir, raisonner, tenir compte des arguments, peser le pour et le contre d'une action (ou d'une parole). Par exemple, cela peut mener à écouter un escroc charismatique qui cherche à nous vendre un citron (mauvaise voiture, mauvaise maison, etc.) ou nous soutirer de l'argent (l'escroquerie sentimentale est très très répandue sur internet). Ça ne veut pas dire que raisonner ne peut pas conduire à prendre de mauvaise décision - si on raisonne mal, et sur des bases faussées, on peut se construire un système de croyances avec des conséquences délétères - mais cela arrivera moins souvent.
C'est là tout le mystère à mon sens derrière cette magnifique construction: notre cerveau qui a fait naître la conscience de soi
Les chercheurs qui ont étudié le cerveau on peut-être "écouté leur cœur" pour continuer leurs recherches, mais les connaissances qu'ils ont acquises tiennent uniquement de la raison.
Jean-Francois a écrit : 21 janv. 2025, 23:15Comme qui? Comme vous laissez tout dans un flou assez total, il est difficile de savoir à quelle(s) "idée(s) métaphysique(s)" vous pensez.
Je pensais à tous ceux qui par le passé ont faits des prédictions qui sont observables aujourd'hui, tel Einstein, Newton et en particulier le prêtreJohn Michell
La postérité de Newton ne sont pas ses idées ésotériques ou métaphysiques mais les observations en physique. Pareil pour Einstein et d'autres.

Et si la philosophie vous intéresse, je vous conseille "Le monde de Sophie". Ce livre vous donnera un cadre structurant sur lequel placer des repères d'histoire des sciences.
Il doit y avoir un truc que je ne sais pas faire parce que quand quelque chose me touche personnellement, plus souvent qu'autrement je réagis et après je réfléchis. Pas vous ?
Le moins possible, je sais que c'est la moins bonne manière de faire et ai appris à résister à la tentation d'y céder. Et ça dépend aussi du contexte: une discussion entre amis n'est pas la même situation qu'une discussion avec un courtier immobilier pour l'achat d'une maison. Ça n'est pas non plus le même contexte quand je me questionne sur le monde: par exemple, je ne gobe pas les propos d'une Rachel Fortun pour ensuite y réfléchir, je réfléchis sur ce qu'elle dit lorsque je les entends.
Jean-Francois a écrit : 21 janv. 2025, 23:15 Sauf que: où doit-on placer la limite? Après tout, il doit y avoir des personnes qui trouvent que ce que dit Rachel Fortun a du sens. Comment savoir si ce qu'elle dit a du sens si on utilise son "coeur" plus, ou même autant, que la raison
Contredire la science au profit de croyances, c'est une bonne mesure. Plus la personne s'éloigne de ce que la science sait, plus on s'approche d'idées qui ne sont pas fondées
Est-ce que ça veut dire que si on a de bonne connaissances scientifiques (par ex., si on est scientifique), on a raison de "se protéger"*? (Donc, d'avoir une moins bonne "ouverture d'esprit" vis-à-vis des "idées métaphysiques" qui sont loin d'être fondées.)

Ajout: si on pense que la démarche scientifique demande de séparer la raison des sentiments (pour favoriser l'analyse intersubjective des faits), ce que vous dites sur se méfier des discours qui contredisent la science peut être vu comme un encouragement à utiliser sa raison plus que ses sentiments dans l'évaluation de ces discours. Et on peut élargir le procédé à d'autres discours ou d'autres opinions ou d'autres circonstances...

Jean-François

* Vous disiez: "Quand je parlais de vouloir se protéger, c'est le fait de ne pouvoir même discuter ou avoir un minimum d'ouverture face à des gens qui échangent sur leur idée métaphysique quand cela a un certain sens".
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)

Avatar de l’utilisateur
Gwanelle
Messages : 959
Inscription : 27 oct. 2023, 16:32

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#156

Message par Gwanelle » 22 janv. 2025, 15:03

Jodie a écrit : 22 janv. 2025, 13:41 ... Les sentiments sont toujours là. Vous avez de bonnes raisons de discuter avec moi et ce n'est pas juste parce que vous raisonnez que c'est bien de donner l'heure juste sur le forum, par exemple, c'est aussi parce qu'il ne vous est pas désagréable d'échanger avec une personne comme moi. Même si vous ne voulez pas écouter vos sentiments, vous en avez et ce dans toute situation parce que vous n'êtes pas un livre, vous êtes une personne.
Les sentiments sont toujours là oui, et en effet il n'est pas question de les faire disparaitre.
Mais la question n'est pas tant de savoir si on veut ou ne veut pas les écouter, la question est de savoir si il est pertinent de les écouter pour un sujet donné .
Jodie a écrit : 22 janv. 2025, 13:41 Et vous savez, parfois il vaut mieux écouter son coeur, parce que c'est lui qui vous mènera au meilleur raisonnement ou résultat et d'autres fois c'est l'inverse. C'est là tout le mystère à mon sens derrière cette magnifique construction: notre cerveau qui a fait naître la conscience de soi.
Cela dépend du sujet de la discussion et certaines discussions sont faites pour mieux nous connaitre mutuellement , c'est à dire de connaitre ce qui est spécifique à chacun de nous, et dans ce cas effectivement il est nécessaire d'écouter nos cœurs et d'en parler, c'est évident , par contre d'autres discussion non.

Par exemple si nous discutons du savoir scientifique , qui est un savoir intersubjectif, c'est précisément un savoir partagé à tout le monde d'une expérience que tout le monde, sans exception, doit pouvoir vérifier : et donc l'expérience subjective pure (les sentiments, les émotions, etc ...) devient totalement hors sujet dans une telle discussion, et alors il est nécessaire d'avoir la capacité ( le rationalisme, l'objectivité et l'oubli de soi ) de ne pas "écouter son coeur" (ce qui ne veut pas dire le dénier).
Jodie a écrit : 22 janv. 2025, 13:41 Je ne comprends pas que vous puissiez séparer vos sentiments de vos raisonnements quels qu'ils soient et pour quelque sujet que ce soit ?
"quelque sujet que ce soit " ?????
Ôte-toi de mon soleil !

Jodie
Messages : 827
Inscription : 05 févr. 2024, 01:14

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#157

Message par Jodie » 24 janv. 2025, 21:52

Jean-Francois a écrit : 22 janv. 2025, 14:30

Bonjour Jean-François,


Après vous avoir lu et relu, je restais sur l'impression que l'on ne pouvait pas se baser uniquement sur sa raison pour prendre quelque décision que ce soit, que c'était une illusion, je me suis alors tournée vers un des livres de Antonio R. Damasio de ma bibliothèque. Selon de que j'ai lu de ses écrits, enfin on parlera ici de mon intreprétation et non de ce qu'il dit, parler avec son coeur ne fait pas plus de sens, que de parler de raison au-dehors des sentiments qui nous ont menés vers une action. Raison et sentiment (noter que lui parle surtout en termes de perceptions de nos émotions primaires et secondaires) dans une vision globale de l'organisme sont inséparable. Pour arriver à cette conclusion, il nous amène dans un chapitre qui décrit son hypothèse de la construction des perceptions des émotions, d'hier à aujourd'hui. Toutes ces structures, qu'il explique partant des permières perception du reptile jusqu'à nou sont difficiles pour moi à comprendre, mais en gros je vous partage que c'est infiniment plus complexe que j'aurais pu l'imaginer. En fait, je vous partagerais même que je m'aperçois être totalement inconsciente de ce que je suis réellement, ayant toujours donner beaucoup de valeur à ma pensée et aucune à ma composition biologique. Tout cela pour vous dire que nous ne pouvons nous morceller pour accorder plus de valeur à une partie de soi; notre raison ou nos sentiments, tout comme c'est aussi une erreur d'accorder plus de valeur à la pensée qu'à ce qui a participé à sa compostion.

Pour terminer cette partie de ma réponse, je vous partage un petit paragraphe des écrits de Monsieur Damasio qui va dans un certain sens, dans votre sens, même chose pour Gwanelle. Le dernier paragraphe s'adresse aux hommes de science.

''Savoir que la perception des émotions joue un rôle important ne doit pas pousser à penser que la raison a moins de valeur que celle-ci, qu'elle doit se contenter d'un strapontin à côté d'elle où qu'il ne vaut pas vraiment la peine de s'efforcer de la développer. Bien au contraire, se rendre compte du rôle considérable que peut jouer la perception des émotions peut nous donner la possibilité d'augmenter son impact positif et de réduire ses effets éventuellement négatifs. Plus précisément, sans vouloir diminuer en rien la valeur d'orientation que peut avoir la perception normale des émotions, on pourrait envisager de protéger la raison contre les vicissitudes que la perception anomale des émotions (ou les inlfuences indésirables sur la perception normale) peut introduire dans le processus de prise de décision.''

J'aime sa vision parce que plutôt que de se moquer de gens inrrationnels on devrait expliquer aux gens justement le rôle des perceptions anormales des émotions qui les assaillent. Les influences bonnes ou mauvaises auxquelles nous sommes tous soumis par voie d'exposition en continue: vidéo, télévision,nouvelles. Ces gens que l'on ridiculise ou que l'on puni en leur disant ''qu'il ne comprenne rien'', qu'ils ont des idées folles'', qu'ils sont des cons... et j'en passe, ne savent propablement pas comment ils sont construits, moi non plus d'ailleurs, et vous savez le truc pour protéger les gens de sectes ou même de désinformation passe par la connaissance de la construction de notre organisme. J'en suis de plus en plus convaincue.

''Je ne pense pas que la compréhension de la percpetion des émotions devrait nous rendre moins enclins à suivre la méthode de la vérification empirique. Il me semble plutôt qu'une meilleure connaissance des mécanismes physiologiques sous-tendant la capacité d'exprimer et ressentir des émotions devrait nous permettre de mieux être conscients des pièges guettant l'observation scientifique. La théorie que j'ai avancée dans ce livre ne devrait pas diminuer notre aspiration à vouloir maîtriser les conditions du milieu pour le plus grand bien des individus et de la société à vouloir développer, inventer ou perfectionner les moyens culturels par lesquels nous pourrions rendre le monde meilleur...''

Mes réflexions suite à votre message Jean-François et les deux paragraphes cités me viennent de ce livre que j'ai revisité : L'Erreur de Descartes de l'auteur Antonio R. Damasio. Merci pour le livre que me suggéré, je vais certainement me le procurer. J'ai d'autres partie à commenter, mais pour le moment je m'arrête ici.

Jean-Francois
Modérateur
Modérateur
Messages : 27985
Inscription : 03 sept. 2003, 08:39

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#158

Message par Jean-Francois » 24 janv. 2025, 23:17

Jodie a écrit : 24 janv. 2025, 21:52Après vous avoir lu et relu, je restais sur l'impression que l'on ne pouvait pas se baser uniquement sur sa raison pour prendre quelque décision que ce soit
Personne ne peut totalement s'abstraire d'une part émotive. Mais lorsqu'on cherche à poser une regard le plus juste possible sur le monde, il vaut utiliser le plus possible sa raison (c'est pas mal ce que défend la citation de Damasio).
Raison et sentiment (noter que lui parle surtout en termes de perceptions de nos émotions primaires et secondaires) dans une vision globale de l'organisme sont inséparable
Il y a divers degrés de séparation même si ça n'est jamais "0% Raison / 100% sentiment (ou émotion)" ni jamais "100% raison / 0% sentiment (ou émotion)".
En fait, je vous partagerais même que je m'aperçois être totalement inconsciente de ce que je suis réellement, ayant toujours donner beaucoup de valeur à ma pensée et aucune à ma composition biologique
Même quand on comprend assez bien la biologie, on reste pas mal inconscient de ce qui se passe réellement dans notre cerveau ou notre corps. Personne ne peut "monitorer" même une minime partie des mécanismes physiologiques qui se passent à tous moment dans son corps :D
J'aime sa vision parce que plutôt que de se moquer de gens inrrationnels on devrait expliquer aux gens justement le rôle des perceptions anormales des émotions qui les assaillent
Il n'est pas facile d'expliquer des choses complexes à certaines personnes, surtout celles qui ne sont pas disposées à les entendre parce qu'elles ne cadrent pas dans leur vision du monde. (Précision: je ne vous vise pas.)
Mes réflexions suite à votre message Jean-François et les deux paragraphes cités me viennent de ce livre que j'ai revisité : L'Erreur de Descartes de l'auteur Antonio R. Damasio
Faites attention, vous risquez de devenir "scientiste" :D

Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)

Jodie
Messages : 827
Inscription : 05 févr. 2024, 01:14

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#159

Message par Jodie » 25 janv. 2025, 14:34

Jean-Francois a écrit : 24 janv. 2025, 23:17 Jean-François
Bonjour Jean-François,

Je voulais vous revenir avec la partie métaphysique et science, mais avant je veux m'assurer d''avoir bien saisi cette partie. Vous dites deux choses qui font une fois de plus une séparation entre l'émotion et la raison quand vous parlez de degrés. Je vous cite :

''Il y a divers degrés de séparation même si ça n'est jamais "0% Raison / 100% sentiment (ou émotion)" ni jamais "100% raison / 0% sentiment (ou émotion)".''

Et vous dites aussi:

''Même quand on comprend assez bien la biologie, on reste pas mal inconscient de ce qui se passe réellement dans notre cerveau ou notre corps. Personne ne peut "monitorer" même une minime partie des mécanismes physiologiques qui se passent à tous moment dans son corps :D ''

Vous soulevez toute une série de questionnement, mais il me faut être patitente et lire mes livres et aussi vous écoutez; j'ai peine à contrôler cette émotion, justement.

Je pense que si on porte une appréciation positive ou inverse au discours d'une personne, telle la Dame sur le vidéo, comment peut-on comprendre son point de vue si on est pas dans son cerveau ? Si on ne sait pas pourquoi et comment toute l'information qu'elle a acquise lui a créée de toute pièce de fausses représentations de la réalité, comment doit-on se comporter avec ces gens pour ne pas les choqquer ou les blesser ? Je pensais aux gens pour qui on a une vision pas très juste de nous ou nous pour les autres, créant des situations conflictuelles. On ne pourra donc jamais arrêter les conflits au niveau mondial... Je pensais aussi à Trump qui a une vision si particulière. Il faudrait pouvoir entrer dans le cerveau des gens pour leur montrer ce qui les a amener à penser ce qu'il pense...Suis-je construite par des représentations alétoires que mon cerveau a choisi tel un robot dans lequel j'ai placé un programme très précis ?

A mon sens, on ne peut pas séparer l'émotion de la raiosn parce qu'on ne connait pas leur origine et vous tout comme Damasio expliquez qu'on est peu conscient, moi j'irais même aujourd h'ui jusqu'à dire: Pas du tout ! Cela sous votre éclairage à tous deux (cela m'inquiète aussi parce que pour moi le libre-arbitre est très important). La seule chose que l'on peut juger, comme vous l'avez dit dans votre précédent message, c'est la connaissance acquise; parce que une fois étudiée, vérifiée et transcrite sur un support, tel un livre, l'information est au-dehors de la personne. Donc, tout ça pour vous demander, si il n'y aurait pas autre chose à considérer que le degré (non mesurable) des raisons et sentiments, qui se détache, une fois arrivés à destination, soit à notre état conscient et qui nous permet de choisir ou de penser ce qu'on pense ? Parce que si tout se passe dans l'inconscient, on ne peut pas parler de degrés ni pour les émotions, ni pour la raison qui nous vient de la somme des connaissances acquises, justes ou pas. Si on est pas conscient, on est pas conscient à 50 ou à 60 % ? Il doit y avoir autre chose, ou une autre mot pour qualifier cet état que serait la représentation finale amené à notre état conscient ? Si nous sommes une unité, nous ne somes pas deux ? L'organisme fonctionne avec toutes ses parties...

On s'arrête au fait qu'une personne est trop émotive ou irrationnelle, mais c'est peut-être une erreur de les juger à partir de cette conception, parce que eux-même ni peuvent absolument rien, à ce que je comprends, à part être choquée ou se révolter si on les juge ?

Jodie
Messages : 827
Inscription : 05 févr. 2024, 01:14

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#160

Message par Jodie » 25 janv. 2025, 16:02

Jean-Francois a écrit : 22 janv. 2025, 14:30
Je fais suite à mon message de ce matin.

Ce qui m'inquiète dans cette organisation biologique, c'est l'impression que nous n'avons aucun choix, en fait. On suit une sorte de programmation, en fin de compte. Je peux bien penser que je ne supporte plus une croyance et mon cerveau va m'en tricoter une autre, avec la même laine sans que je m'en rende vraiment compte. Je le sais parce que j'ai certaines croyances et quand je les mets en doute, une autre formulation-pensante se présente ou la mémoire d'un événement de type ''vision, etc'' me revient. Si ce n'était de ma volonté à vouloir voir clair, je passerais possiblement ma vie à être en partie trompée par mon propre cerveau.... J'en viens donc à la conclusion hâtive, bien sûr, qu'il est pratiquement impossible de se défaire entièrement de nos croyances si on a pas toutes les données à notre disposition et comme toute question ne peut être répondu, on restera toujours dans l'expectative, remarquez que c'est mieux que de croire aveuglément.

Je n'ai qu'une solution acutellement à ma portée et c'est d'accorder aussi une place à rendre l'esprit, ou en partie du moins, capable d'être indépendant du corps, ce qui de ce que je comprends est largement rejeté par les scientifiques. Mon corps peut bien me donner toutes les pensées qui lui viennent des ses mémoires, autrement dit le meilleur choix, si je décide de ne pas suivre cette programmation, c'est tout de même mon esprit qui a le dernier mot, non ? Je m'imagine l'esprit comme une force plus puissante que mon corps et j'imagine aussi qu'il doit contenir de grands principes telle la Volonté, justement et peut-être même l'Amour véritalbe pour le vivant qui nous force à vivre ou à continuer à vivre portant en nous l'espoir d'un monde qui s'améliorera, devenant plus intelligent avec le temps.

Les croyances ne viennent pas de nulle part, elles sont possiblement créés pour confirmer ce qui à la base n'est peut-être pas si faux et nous pousse à avancer bon gré, mal gré. C'est tout ce qui est ajouté autour d'une dite croyance qui est dangeureux. Je n'ai qu'à penser aux idées de certains personnages publics ésotériques qui nous ont créés des contes pour soutenir peut-être une toute petite parcelle du réel enterrés aujourd'hui sous une montagnes de conneries.

Merci de m'avoir lu, je suis bien consciente que vous ne pouvez répondre à toutes mes questions, mais à qui d'autre pourrais-je m'adresser, certainement pas à celui qui partage mes croyances.

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10951
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#161

Message par richard » 25 janv. 2025, 22:30

Salut Jodie ! Je crois que ton questionnement a plus à voir avec la spiritualité qu’avec la science. Les théories scientifiques sont des croyances qui sont vraies et vérifiées, les croyances spirituelles restent des croyances. Impossible de les valider.

Jodie
Messages : 827
Inscription : 05 févr. 2024, 01:14

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#162

Message par Jodie » 26 janv. 2025, 13:43

richard a écrit : 25 janv. 2025, 22:30 Salut Jodie ! Je crois que ton questionnement a plus à voir avec la spiritualité qu’avec la science. Les théories scientifiques sont des croyances qui sont vraies et vérifiées, les croyances spirituelles restent des croyances. Impossible de les valider.
Non, je ne suis pas en quête de spiritualité, encore moins en lisant votre magazine. C'est tout le contraire. J'ai assez de croyances comme cela dans ma tête qui me ralentisse. Trouvez la grande vérité, comme je le lis dans votre article, c'est une blague ! Tout ces mots qu'ils utilisent pour épater la galerie : Absolu, et j'en passe sont des illusions une en arrière de l'autre qui n'explique strictement rien. Si vous avez quelques réponses à m'apporter de mes questions d'ordre scientifique ou même philosophique, si soutenu par la science, je suis preneuse, pour le reste ça ne m'intéresse pas.

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10951
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#163

Message par richard » 26 janv. 2025, 19:57

Je disais que tes croyances sont peut-être dues à une recherche de spiritualité, ce sont peut-être aussi des réponses à des questions existentielles. En tout cas, tu ne trouveras rien de cela avec la science, elle ne s’occupe ni de spiritualité, ni de questions existentielles, par contre tu trouveras une réalité passionnante et même parfois étonnante.
:hello: A+

Jodie
Messages : 827
Inscription : 05 févr. 2024, 01:14

Re: Notre cerveau à tous les niveaux du Big Bang à la conscience sociale

#164

Message par Jodie » 27 janv. 2025, 19:47

richard a écrit : 26 janv. 2025, 19:57 Je disais que tes croyances sont peut-être dues à une recherche de spiritualité, ce sont peut-être aussi des réponses à des questions existentielles. En tout cas, tu ne trouveras rien de cela avec la science, elle ne s’occupe ni de spiritualité, ni de questions existentielles, par contre tu trouveras une réalité passionnante et même parfois étonnante.
Je pense que certaines questions ou idées peuvent servir la science, mais il faut qu'il y est un fil conducteur. Je t'ai répondu sur ce message : Voir le monde à l’envers – Mysticisme et spiritualité

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit