Bonjour,
ABC a écrit : 30 janv. 2025, 14:37
mais parce qu'il a préféré, lui, ne pas perdre son temps à vous expliquez 50 000 fois sous toutes les formes possibles et imaginables (sans aucune chance d'être entendu) que la contradiction de l'équivalence des référentiels inertiels, cad le principe de relativité du mouvement (notamment vis à vis des interactions électromagnétiques) avec la modélisation des invariances de Lorentz dans le cadre d'un référentiel d'immobilité et son feuilletage associé en feuillets 3D de simultanéité privilégiée (
d'existence ! ça change tout, n'est-ce pas) à ce jour inobservable n'engendrait pas de conflit avec les faits observables à ce jour (mais quelle surprise !!).
Je n'ai aucun d'espoir d'être entendu, certes, et je suis en train de perdre consciemment mon temps, mais ce truc qui revient, encore et encore, après vous avoir déjà expliqué, en détail, comment le comprendre ça agace.
Vous n'avez pas forcément perdu votre temps car vos réflexions nous ont permis d'avancer dans cette discussion. Par contre, vous faites comme si je n'avais pas déjà répondu à votre argumentation, de plus dans votre présentation de la problématique vous brouillez plus ou moins consciemment et habilement les cartes:
Tout d'abord, implicitement vous considérez que
l'objection de la navette et du missile n'apporte rien aux physiciens. Pourtant combien de physiciens théoriciens, depuis la naissance de la relativité restreinte, ont compris que la vitesse de la lumière ne pouvait pas, dans tous les cas de figure, même hors champs gravitationnel important, être physiquement invariante - certainement pas la grande majorité - et combien parmi les physiciens qui l'ont compris l'ont démontrés ? D'ailleurs vous-même, il n'est pas sûr que l'ayez compris avant cette discussion, il faudrait à ce sujet regarder l'histoire de nos échanges. Vous pouvez certes, vous considérez comme particulièrement compétent sur certains aspects du problème, mais vous pouvez aussi reconnaître avoir été précédé sur d'autres points.
Ensuite, quand vous parlez de "référentiel d'immobilité et son feuilletage associé en feuillets 3D de simultanéité privilégiée (
d'existence ! ...") la formule est ambiguë, tant que l'on n'a pas précisé dans quel sens il faut la comprendre. Déjà existe t-il un référentiel d'immobilité, dans mon approche des choses ce n'est pas exactement ce que je dis, de plus quand vous rajoutez "d'existence" on pourrait croire que l'existence des corps est fonction d'un référentiel privilégié. Certes dans ma démonstration, je prends en compte l'existence du missile, mais ce n'est pour cela qu'il y aurait un référentiel privilégié d'existence.
Ensuite encore, ce n'est pas un supposé référentiel inertiel privilégié qui pourrait être observé, mais des différences de vitesse de la lumière dans tel ou tel cas de figure, de plus il ne faut confondre comme déjà dit ce qui est "inobservable" avec "ce qui n'a pas encore été observé". La physique ne se réduit pas à considérer, ce qui a déjà été observé, mais aussi ce qui pourrait être observé. A ce sujet une réflexion conceptuelle a tout son intérêt. Or vous ne tenez pas compte des conséquences, sur notre représentation de l'espace-temps, de la remise en cause du postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière.
Lors de nos échanges vous avez admis, ne pas être en mesure de présenter une vision du monde sur laquelle pourrait reposer une théorie générale de l'Univers, car vous n'auriez pas la compétence nécessaire pour cela. Dans le même temps vous refusez une réflexion conceptuelle à ce sujet, sans en avoir, comme souligné dans ce message, toujours compris ou évalué les tenants et les aboutissants, n'est-ce pas un peu contradictoire ?
Cordialement
Philippe de Bellescize