Jodie a écrit : 02 août 2025, 21:25
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Vous accusez Amnesty d'être sous influence islamiste. Je suis désireuse de voir vos sources.
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J'ai aussi lu jusqu'à quel point Amnesty pouvait être mal vu par certains dirigeants, maîtres de la désinformation, tentant de les discriditer.
Si vous n'amenez aucune document officiel, je trouve bien triste de tenter de discréditer un tel organisme. Sont-ils sans faille, je ne le crois pas, mais vaux mieux assoirr ces affirmations plutôt que de véhiculer des demi-vérités, dirais-je...
Amnesty réalise un travail inestimable mais il y a des éléments qui fâchent...
Amnesty peut pratiquer l'indignation sélective...
En France, la dissolution du CCIF, qui était entre les mains des frères musulmans.
Les causes de l'assassinat de Samuel Paty a conduit le gouvernement français à prendre des mesures contre cette association et contre d'autres (Barakacity, dans la même veine).
Il faut se rappeler la manifestation pourtant interdite, en France, en novembre 2019, contre "l'islamophobie", avec le CCUF bien présent et des Allahou akbar scandés avec force à deux pas des lieux où avait été massacrée la rédaction de Charlie hebdo, où sont étécommis les attentats en 2015. Comme indécence, difficile de faire mieux.
https://m.youtube.com/watch?v=E_yqz3qgth8
Amnesty a été vent debout contre ces dissolutions, au nom de "la liberté d'expression".
Rappelons que ce même gouvernement, que je n'apprécie pas, a dissous également des groupes d'extrême-droute (Generation identitaire,...). Et "la liberté d'expression", alors?
Amnesty défend le port du voile, de l'abaya,...
Sujets déjà longuement traités sur ce forum.
Au nom de la liberté, toujours la liberté, sans trop s'inquiéter de ce qui se passe réellement en arrière-plan, entrisme et manipulations...
Amnesty et l'écrivain Boualem Sansal emprisonné arbitrairement en Algérie:
https://www.barlamane.com/fr/amnesty-et ... fferencie/
.....Amnesty International, organisation censée défendre les droits humains à travers le monde, fait preuve d’une étonnante discrétion face à l’arrestation de l’écrivain franco-algérien, en Algérie. Ce silence en dit long sur l’alignement sélectif de l’ONG qui, dans ce cas précis, choisit de ne pas condamner l’incarcération de l’homme âgé de 75 ans. Il semble que les droits humains n’aient pas la même valeur en fonction des pays et des régimes politiques.
L’ONG a publié un message sur son compte X (anciennement Twitter), affirmant qu’elle ne disposait pas d’éléments suffisants pour vérifier de manière indépendante les informations concernant la détention de Sansal. Cette position, qui pourrait être perçue comme une démarche attentive et prudente, apparaît en réalité comme un déni de justice flagrant lorsque l’on met en perspective l’engagement d’Amnesty dans d’autres affaires similaires. Pourquoi l’ONG n’agit-elle pas avec la même rigueur face à un régime qui emprisonne un intellectuel pour ses prises de position et ses écrits ? Il est difficile d’y voir autre chose qu’un parti pris qui, pour le moment, a choqué une partie de l’opinion publique française.
L’absence de réaction officielle de l’Algérie et le silence du parquet d’Alger n’ont pourtant pas empêché la presse et divers observateurs d’établir des liens clairs entre l’incarcération de Sansal et son exercice de la liberté d’expression. De fait, l’écrivain a toujours été un critique acerbe de la politique algérienne, notamment sur des sujets aussi sensibles que les frontières du pays, qu’il a attribuées en partie à l’héritage colonial français. Ces prises de position ont manifestement irrité le régime en place, qui a décidé de l’arrêter sur la base de l’article 87 bis du code pénal algérien, pour des accusations telles que “atteinte à l’unité nationale” et “complot contre la sûreté de l’État”.
Dans cette situation, il est surprenant qu’Amnesty International, qui ne manque jamais une occasion de dénoncer les dérives autoritaires et les répressions politiques, se montre si réservée. Il est important de rappeler que l’ONG n’a pas hésité, dans d’autres contextes, à prendre des positions fermes, y compris dans des dossiers où les preuves étaient tout aussi incertaines que celles concernant Sansal. On se souvient notamment de l’attitude d’Amnesty face aux accusations portées contre le Maroc, où l’ONG s’était empressée de dénoncer des atteintes aux droits humains, parfois sans la vérification exhaustive des faits. Pourquoi, alors, ce traitement si distinct pour un écrivain algérien emprisonné sous des accusations qui, sur le fond, semblent avant tout politiques et liées à ses opinions personnelles ?
L’attitude d’Amnesty à l’égard de l’arrestation de Boualem Sansal est d’autant plus préoccupante qu’elle survient dans un contexte où les libertés fondamentales sont de plus en plus menacées en Algérie. Le silence de l’ONG à propos de cette détention arbitraire interroge et sa position semble aujourd’hui d’autant plus incohérente qu’elle a a régulièrement mis en cause les injustices commises par d’autres régimes. Pourtant, face à l’Algérie, elle se contente de mots vides, appelant vaguement à une clarification des raisons de la détention de l’écrivain, qui se prolonge depuis trois semaines. Une telle retenue laisse planer un doute sérieux sur la véritable impartialité de l’organisation gangrenée par la moraline d’extrême gauche. Ne devrait-elle pas, par principe, condamner la détention de Boualem Sansal, dont les conditions de captivité sont incontestablement liées à ses opinions politiques ?
Amnesty International, qui désire conserver son rôle de vigie des droits humains, est appelé par des voix françaises à revoir impérativement sa position et prendre des mesures concrètes pour soutenir un écrivain victime de la répression d’un régime autoritaire et coercitif. Dans l’attente, le silence d’Amnesty résonne comme un manquement grave à sa mission de défense des droits humains. Ses biais, ses attitudes subjectives, la disproportion de ses sorties et ses préjugés à l’égard du Maroc seront désormais scrutés de près.
Amnesty avait refusé de qualifier le Hamas d'organisation terroriste après les exactions du 7 octobre 2023.
https://www.lepoint.fr/monde/amnesty-in ... 197_24.php
Ukraine : Amnesty a produit en 2022 un rapport très controversé sur le conflit :
https://www.liberation.fr/international ... L5X5EZ76M/
Ça fait beaucoup.
Sur le plan des impacts du terrorisme en France, avec près de 300 victimes, Amnesty n'a pas de leçons à donner.
Je doute que les proches et les parents des victimes apprécient certaines positions de cette organisation.