La racine du mal

[shisha]

Mais elle n’efface pas les origines comme les traumatismes et l’absence d’amour que certains subissent.

Ce qu'elle va faire (en plus de ne pas multiplier les graines)c'est faire remonter ce qui est enfouie en nous, cela remonte à la surface, et sur le moment c'est très désagréable, il faut donc essayer de ne pas réagir à cela (et ce n'est pas facile surtout si on n'est pas préparé/qu'on ne travaille pas cela spécialement), si on ne réagit pas, ces choses enfouies tendent à se réduire voir à disparaitre, si on réagit, c'est désagréable et on ne libère rien dutout, au contraire...

Après je pense pas que quelques séances de 30 min par ci par la de méditation ou autre soit suffisante pour que ce genre de processus en profondeur s'enclenche mais plus à des sessions de 10 jours intensives. Car sinon c'est plus compliqué notamment concernant la sensitivité et la concentration qui sont nécessaires pour aller en profondeur et qui seraient superficielles dans le cas de petites séances.

Après ces choses enfouies sont diverses, et ce n'est peut être pas spécialement les choses que tu as nommées (manque d'amour/traumatisme). Mais quand ces choses sortent, c'est comme si une tonne sortait du corps, et tu te sens bien plus légers.

méditation zen ou de pleine conscience

J'ai essayé de décrire vipassana.

[Jodie]

[
Globalement d'accord avec toi. Emotions, et sujets de réflexion aussi, génèrent une grosse activité du cerveau.

Tu dois être fatiguée alors. Quand j'ai commencé la méditation (je pratique moins actuellement), je me suis aperçue que mon cerveau m'épuisait. Le cerveau est un gros consommateur d'énergie et j'en avais récupéré beaucoup en pratiquant, c'est-à-dire en le contrôlant ("c'est moi qui commande et pas toi" -sans aucune vision dualiste dans mon propos-) et en l'empêchant de générer des pensées "parasites".

Bonjour Loutre,

On pourrait presque parler de synchronicité parce que ce matin en faisant ma marche, je sentais que je me fatiguais beaucoup trop. Et c'est exactement ce qui m'est passé par la tête, que mon cerveau consommait trop d'énergie à penser. Je n'ai jamais fait de Yoga, mais j'ai un très beau livre avec des photos, je devrais m'y mettre. Comment fais-tu pour empêcher ton cerveau d'avoir des pensées ''parasites'' ? Tu te concentres dans certaines postition de yoga et tu te parles en te disant que c'est toi qui a le contrôle ? De mon côté, la seule porte de sortie que j'ai trouvé c'est d'apprendre, le plus possible et dans la mesure du temps que je peux donner, comment fonctionne mon cerveau. Mais aussi en pratiquant la respiration profonce, cela m'aide beaucoup, vraiment beauoup.

[Jodie]

C'est la manière dont t'on réagit et ou l'absence de réactions à nos propres sensations agréables comme désagréables qui vont déterminer en grande partie notre souffrance ou l'absence de souffrance.

Bonjour Shisha,

Nos réactions nous viennent de sensations diverses qu'elles soient d'ordre neurologique ou psychologique. C'est une réponse de quelque chose qui se produit dans notre organisme. On ne peut donc pas les éviter. Je pense même qu'il peut être malsain de ne pas les exprimer, en autant qu'on le fasse avec ''modération'', si je peux dire.

[Jodie]

Mais elle n’efface pas les origines comme les traumatismes et l’absence d’amour que certains subissent.

J'aimerais aussi revenir sur la réponse de Loutre. Ma réponse suit ma lecture de l'article qu'elle nous a relayé : L'Engouement pour la méditation néglige ces effets secondaire et je dirais pas que pour cette pratique. Plusieurs autres peuvent aussi créer des effets non recherché, telle que la gymnastique émotionnelle, certains types de massage dit ''énergétique''. il y en sûrement beaucoup d'autres.

Ce que j'ai cru comprendre dans ces méthodes, c'est qu'on devient très maléable et donc ouverte à laisser s'échapper un trop plein d'émotions, que normalement ou dans notre quotidien ne nous vient même pas à l'esprit et qui n'est pas nécessairement lié à un traumatisme passé. IC'est comme si on répondait à la personne qui nous enseigne et nous suggère qu'en faisant telle ou telle mouvement, par exemple, que cela libérerait un noeud ou une souffrance passé. Qui peut savoir à quoi sont rattaché ces émotions que l'on libère...

Je vous dirais que quand il s'agit de traumatisme, comprendre que nous devons nous gérer à partir de notre présent est la meilleure solution. Si grâce à la plasticité cérébrale nous pouvons créer de nouvelles assemblées neuronales qui petit à petit amèneront de nouvelles pensées ou idées et donc nous ferons réagir autrement, pourquoi ne pas plutôt nous enseigner à nous-même ce qui peut être le meilleur et laisser tomber ces vieilles mémoires qui sont comme de vieilles chaussures que l'on garde dans notre penderie. Je pense souvent que tout le monde fait des erreurs, on est des humains. Ce qui s'est produit peut ne plus exister dans notre conscience, si on ne leur laisse plus de place. On a pas le temps de retourner en arrière, la vie est si courte. Enfin c'est mon opinion.

[LoutredeMer]

On pourrait presque parler de synchronicité parce que ce matin en faisant ma marche, je sentais que je me fatiguais beaucoup trop

Alors il faut peut-être faire un peu de vide dans ta tête.

Comment fais-tu pour empêcher ton cerveau d'avoir des pensées ''parasites'' ? Tu te concentres dans certaines postition de yoga et tu te parles en te disant que c'est toi qui a le contrôle ?

Non, pas du tout. Se dire qu’on a le contrôle ne sert à rien en méditant. Cela pourrait même ama encombrer encore plus le cerveau.

Il y a plusieurs sortes de yoga. Perso, je ne le pratique pas. Il vaut mieux prendre des cours qu’entreprendre seule, en te faisant conseiller sur le type de yoga qui te convient le mieux parce qu’on peut se faire mal (c’est arrivé à une amie).

Mais aussi en pratiquant la respiration profonde, cela m'aide beaucoup, vraiment beaucoup.

Tout à fait. Faire une respiration abdominale assis et détendu (avec le nez, bouche fermée), procure un réel bien-être et un lâcher-prise. Le travail en méditation se fait sur l’expiration.

Concernant la méditation, tu devrais aussi te rapprocher d’une école sérieuse au Québec. Attention aux nouvelles tendances et à l’occidentalisation, à la tendance kundalini qui peut être excessive. Ne pas oublier que beaucoup ont un but commercial qui prime sur le reste et évidemment, ne pas tomber dans un groupe sectaire.

Ce sont des techniques à apprendre au fil d’une progression et à pratiquer régulièrement. La base, c’est se vider le cerveau avec la volonté de ne penser à rien. Et dès que les pensées reviennent, toujours recommencer. J’apprécie celles basées sur les visualisations, plus pratiquées en orient qu’en occident.

La modération en tout est un maître mot.

(Ce qui ne m’empêche pas de me lâcher régulièrement sur les sensations et les émotions). Mais avec modération... ou parfois pas. Ca, c’est mon choix.

Voilà...

[shisha]

C'est la manière dont t'on réagit et ou l'absence de réactions à nos propres sensations agréables comme désagréables qui vont déterminer en grande partie notre souffrance ou l'absence de souffrance.

Bonjour Shisha,

Nos réactions nous viennent de sensations diverses qu'elles soient d'ordre neurologique ou psychologique. C'est une réponse de quelque chose qui se produit dans notre organisme. On ne peut donc pas les éviter. Je pense même qu'il peut être malsain de ne pas les exprimer, en autant qu'on le fasse avec ''modération'', si je peux dire.

Les sensations s'expriment d'elles mêmes, en revanche la manière dont on réagit ou non à ces dernières, c'est là que réside notre marge de manœuvre. Par exemple, suite à une sensation désagréable (peu importe la situation, une insulte subie ou autre) on a le choix de ruminer un certain temps voir un très très long temps ou pas dutout.

On peut cultiver son mal être comme un grand. Le faire ne serait pas plus sain que de ne pas le cultiver.

[Jodie]

Les sensations s'expriment d'elles mêmes, en revanche la manière dont on réagit ou non à ces dernières, c'est là que réside notre marge de manœuvre. Par exemple, suite à une sensation désagréable (peu importe la situation, une insulte subie ou autre) on a le choix de ruminer un certain temps voir un très très long temps ou pas dutout.

Shisha,

Oui tout dépend de ce qu'on ajoute ou pas à une réaction naturelle, ce qui fait qu'à un certain moment notre cerveau ne va pas acheminer une réaction aussi vive. A tout moment on peut enregistrer de nouvelles mémoires, ce qui est encourageant.