Dominique18 a écrit : 26 août 2025, 15:12
Tout en reconnaissant que le travail de La tronche en biais est exemplaire.
viewtopic.php?p=654468&sid=d4166fe3e529 ... 84#p654453
Pour la justice, ce n'est pas certain que son travail soit exemplaire puisqu'il a été traduit en justice et condamné pour injures publiques. Voir cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=FX_p98uGqMM
La question que je me suis moi-même posée est jusqu'ou peut-on aller quand on utilise des termes qui peuvent blesser ou choquer, pire enflammer des gens pour ou contre des personnes en fin de compte sous le couvert de : ''Ce n'est pas la personne qu'on attaque''...
Un article intéressant sur le sujet : https://citizen4science.org/affaire-lob ... -en-ligne/
Je cite cette partie : ''Vers un Dialogue raisonné, pour la science ?
L’affaire Lobé-Durand illustre comment une bulle informationnelle étanche de militants « pro-science » , amplifiée par les algorithmes de X et une campagne d’astroturfing autour d’un hashtag a conduit à reproduire des propos violents faussement vus par leurs auteurs comme inattaquables. Ils ont au final été jugés illégaux.
En reproduisant les dynamiques de croyance et de stigmatisation qu’ils dénoncent, ces militants contredisent leurs idéaux de rationalité. Le combat pro-science sur les réseaux sociaux pourrait utilement s’inspirer de principes comme « Books not guns. Culture, not violence », qui privilégie la diffusion du savoir par l’éducation et le dialogue culturel, plutôt que la confrontation agressive. C’est évidemment moins vendeur que l’outrance, car la recherche de buzz reste moteur sur les réseaux sociaux. La bulle informationnelle en question, constituée de militants entraînés algorithmiquement à s’enfermer dans leurs propres croyances, n’aide pas.
Ce cas appelle à un dialogue nuancé, où la science éclaire sans diviser. Les plateformes comme X pourraient y contribuer en modérant les campagnes coordonnées (astroturfing) et en favorisant des échanges équilibrés plutôt qu’en donnant une prime à la polarisation et à la surenchère.''