Oui : on est dans un ordre de grandeur totalement différent.shisha a écrit : 27 août 2025, 09:48On peut avoir le même raisonnement avec la roue, la traction animale, l'utilisation de l'eau et du vent, divers outils etc à la différence que le pétrole est à une toute autre échelle en terme d'augmentation de la productivité. D'après Janco, cela serait comme 200 esclaves qui travailleraient pour nous.Le pétrole ayant permis la concentration de capitaux actuels et la dévalorisation du travail
Donc même raisonnement, mais pas avec la même pertinence.
Bien entendu, si on veut croire que demain surviendra une révolution technologique produisant un bond du même ordre de grandeur, ce ne sera pas forcément un cataclysme.
Pas cher parce que l’ardoise du revers de la médaille est laissée aux générations futures. Personne à cette époque ne pensait qu’il fallait payer à la planète ce qu’on pouvait lui prendre gratuitement. Ou plus justement provisionner des richesses pour régler les problèmes des effets secondaires.shisha a écrit : 27 août 2025, 09:48Le pétrole (et l'énergie en général) reste accessible à tout le monde. Il n'est vraiment pas cher par rapport à ce qu'il apporte/richesse créée.que ce fait par conséquence a produit un handicap concurrentiel considérable à toute entreprise s’appuyant sur le travail plutôt que sur sur ce robinet ?
Ces richesses ont été acquises au préjudice de ces générations futures et de la planète d’une façon générale. Maintenant, nous le savons.
Militer pour que ce soit pris en compte n’est pas forcément sot… si ?
Personne n’a eu le choix.shisha a écrit : 27 août 2025, 09:48 Une entreprise s'appuie donc sur ce filet en général (elle peut même penser ne pas s'appuyer à tort alors qu'elle s'appuie tant ce pétrole est partout), ce qui ne dispense pas pour autant le travail (méninge, force physique etc).
Le contexte concurrentiel a éradiqué toute possibilité de défendre la valeur travail. Le capital a enterré l’intérêt du travail dans un ordre de grandeur dont les 200 esclaves que tu mentionne rendent bien compte. Pas par méchanceté ou intelligence. Il était juste gagnant à un concours de circonstances.
Il faut simplement enterrer les haches de guerre. Nous avons fait naufrage (ou c'est imminent) et on était sur le même bateau. Il faut voir ce qu'on peut récupérer des débris de ce cauchemar pour construire une "société de fortune".
Pour certains, les débris, c'est un carton et une place sous un pont. Pour d'autres c'est plus difficile à décrire...
Ou s'entretuer. On a le choix.