Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

Politique, histoire, société... et autres sujets sans lien avec le paranormal
Avatar de l’utilisateur
nikola
Messages : 4987
Inscription : 19 mars 2015, 08:13

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#351

Message par nikola » 26 sept. 2025, 14:34

shisha a écrit : 26 sept. 2025, 13:31 C'est ce que je dis.
Une infime minorité.
Pas tant une minorité que ça.
J’explique.
Alors qu'ils commencent par créer une entreprise qui créé des dizaines de milliards de valeurs ajoutées chaque année.
Quel rapport avec la choucroute ?
Pas besoin de sang, assoiffé des sous des autres, cela suffit. Un communiste basique et jaloux.
Eh non, tu confonds la droite (assoiffée du pognon des autres) et la gauche (assoiffée de justice sociale).
Et non
On écrit « Eh non » quand on cause la France correct.
eux ils produisent de la valeur ajoutée,
:mdr:
Bien moins que leurs (au patronat) revenus réels.
ton Piquettout communiste,
Il n’est pas communiste, il est social-démocrate et proche du PS. Il a été conseiller économique de Ségolène Royal, par exemple. Es-tu capable de le comprendre que le PS et le PC sont séparés depuis plus de cent ans et que le PS n’est plus anticapitaliste depuis un sacré bail ?
Mais c’est vrai que pour toi, à gauche du Versaillais Bellamy, c’est du pareil au même.
il ne produit rien (à part la pauvreté et la division via des propos/graphiques fallacieux) il ne fait que recevoir la richesse des autres.
Piketty produit des idées pour sauver la sociale-démocratie de l’avidité du patronat et des rentiers. J’adore cette haine de l’extrême-droite contre les intellectuels (comme s’ils n'en avaient pas).
Quand tu parles de recevoir la richesse des autres, tu parles en fait du patronat et des rentiers.
Déjà expliqué, mais tu ne prends pas en compte les réponses.
Écrit par celui qui croit que Piketty est communissssss. :roll:
Cela va être difficile. Les riches paient bien plus d impôt que les pauvres (ces derniers n'en payent pas une fois qu'on prends en compte ce qu'ils reçoivent, ils sont à taux négatifs).
Les riches en paient moins proportionnellement que la classe moyenne.
Es-tu capable de comprendre ça ?
Je n'ai pas parlé des États unis dans ce que tu cites...
Moi, si.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#352

Message par shisha » 26 sept. 2025, 15:50

Bien moins que leurs (au patronat) revenus réels.
Affirmation sans preuve.

Je pourrai tout autant dire, "bien plus que leurs (au patronat) revenus réels".

On remarque que des pays aussi développés que nous mais qui ont moins d'imposition, ont une meilleur croissance. Peut-être avons nous là un indice (donc pas forcément une preuve non plus ) qui montre que les créateurs d'entreprises participent beaucoup à la création de richesse... (bien + que leurs revenus rééls).



Piketty produit des idées pour sauver la sociale-démocratie de l’avidité du patronat et des rentiers. J’adore cette haine de l’extrême-droite contre les intellectuels (comme s’ils n'en avaient pas).
Quand tu parles de recevoir la richesse des autres, tu parles en fait du patronat et des rentiers.
Chatounet

Pikettout le communiste et son discours fallacieux, si il était appliqué apporterait plus de pauvreté pour tous. Il ne sauve rien dutout, il veut juste aller toujours plus loins dans le collectivisme/socialisme/communisme au détriment de la santé économique du pays. Pour rappel 57% des dépenses publiques, ne va pas au patronat mais est contrôlée par l'état mais ce n'est pas suffisant pour le Pykettout.

Chatounet, n'oublies pas que c'est toi qui a commencé à dénigrer une catégorie de personnes ainsi que des intellectuels. Ta haine de l'extrême gauche contre des intellectuels et toute une catégorie de personnes.

Pour ma part, je me mets à ton niveau et ne fais que reprendre ta manière de dialoguer.

En bonus : à mais je n'ai rien personnellement contre Pykettout (c'est vrai en plus^^) c'est juste ses idées/graphiques qui sont foireux/fallacieux repris en coeurs par des adeptes du toujours plus de pauvreté via le collectivisme, adeptes de la solution simpliste de toujours plus de taxes (aux riches, pas à nous, of course ^^).

Les riches en paient moins proportionnellement que la classe moyenne.
Non.

Si tu retournes ta veste en incluant également les cotisations sociales dans l'impôt (en plus de la TVA) alors tu dois prendre en compte les revenus après redistributions sinon c'est fallacieux (mais avec Pikketout, on a l'habitude).

Après redistribution, on s'aperçoit que pour les 60% de la population (pauvres et une bonne partie de la classe moyenne) ils paient moins que ceux qu'ils reçoivent.

Imageupload picture

Image

Image


Moi, si.
Toujours ta mauvaise foi légendaire.

Shisha dit :
Exemple fallacieux comme d'habitude, des dépenses publiques infiniment plus basse par rapport au pib, tout en ayant un système santé accessible pour tous, j'ai cité plusieurs exemples.
Ces plusieurs exemples, ce n'était pas les états Unis, et cela ne pouvait l'être. Donc ton texte suivant est à côté de la plaque (comme souvent).
La santé est accessible aux Ziouhèssa ? :mdr:
La vache, tu oses tout, toi.
Dernière modification par shisha le 26 sept. 2025, 17:05, modifié 2 fois.

Avatar de l’utilisateur
Lambert85
Messages : 8245
Inscription : 23 nov. 2007, 07:48

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#353

Message par Lambert85 » 26 sept. 2025, 16:56

nikola est un dogmatique ridicule, pas la peine d’essayer de discuter sérieusement avec ce bouffon qui rendrait Mélanchon d’extrème-droite ! Son pinaillage sur l’orthographe est typique de ceux qui n’ont pas d’arguments.
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

Avatar de l’utilisateur
nikola
Messages : 4987
Inscription : 19 mars 2015, 08:13

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#354

Message par nikola » 26 sept. 2025, 17:34

shisha a écrit : 26 sept. 2025, 15:50
Bien moins que leurs (au patronat) revenus réels.
Affirmation sans preuve.
:roll:
Aucune preuve ne te convaincra parce que pour toi, le patronat est toujours trop taxé.
On remarque que des pays aussi développés que nous mais qui ont moins d'imposition, ont une meilleur croissance.
Comme par exemple ceux qui sont encore plus inégalitaires que la France ? :roll:
Pikettout le communiste
Il n’est toujours pas communiste.
Mais comme pour toi, à gauche du Versaillais Bellamy, on est un communisssss au couteau entre les dents…
Ça se voit que tu n’es pas sorti de ta grotte depuis plus de cent ans.
Au fait, le Parti socialiste n’a de socialiste que le nom, comme Les républicains n’ont de républicains que le nom, le Rassemblement national n’a de rassemblement et de national que les noms et même le PCF d’ailleurs n’a plus de communiste que le nom.
Seules les p’tites frappes de l’IFRAP ont un nom bien mérité, tiens. :D
si il était appliqué apporterait plus de pauvreté pour tous.
Ton discours est appliqué depuis plus de quarante ans (et encore, heureusement pas autant que tu ne le souhaiterais) par, entre autres, le PS (dont Piketty est très proche) et avec pour conséquence l’appauvrissement des plus pauvres.
Il ne sauve rien dutout, il veut juste aller toujours plus loins dans le collectivisme/socialisme/communisme au détriment de la santé économique du pays.
Pour le moment, la mauvaise santé économique du pays vient de l’idéologie ultralibérale de gens comme toi, qui préfère un excès de dictature à un excès de socialisme.
Pour rappel 57% des dépenses publiques, ne va pas au patronat mais est contrôlée par l'état mais ce n'est pas suffisant pour le Pykettout.
Le patronat (surtout le grand patronat) a surtout montré sa rapacité et sa capacité à faire passer son intérêt (et celui des rentiers) avant celui des autres, notamment des salariés.
n'oublies pas que c'est toi qui a commencé à dénigrer une catégorie de personnes ainsi que des intellectuels. Ta haine de l'extrême gauche contre des intellectuels et toute une catégorie de personnes.
:shock:
Qu’est-ce qu’y raconte ?
Il a pas honte ?
Pour ma part, je me mets à ton niveau et ne fais que reprendre ta manière de dialoguer.
Eh non, c’est plutôt l’inverse… et par ailleurs je ne suis pas le seul à te le faire remarquer.
En bonus : à mais je n'ai rien personnellement contre Pykettout (c'est vrai en plus^^)
Rien de personnel mais tu déformes son nom.
Décidément, tu oses tout.
c'est juste ses idées/graphiques qui sont foireux/fallacieux repris en coeurs par des adeptes du toujours plus de pauvreté via le collectivisme, adeptes de la solution simpliste de toujours plus de taxes (aux riches, pas à nous, of course ^^).
Pour le moment, c’est surtout toujours plus de capitalisme et toujours plus de pauvreté.
Merci Macron.
Les riches en paient moins proportionnellement que la classe moyenne.
Non.
Ah, je ne savais pas que Bolloré payait plus d’impôts en proportion que moi. :roll:
À partir de là, tu peux me sortir les graphiques que tu veux, d’où tu veux (même de là où ton soleil ne va jamais), cause toujours.
Lambert85 a écrit : 26 sept. 2025, 16:56 nikola est un dogmatique ridicule, pas la peine d’essayer de discuter sérieusement avec ce bouffon qui rendrait Mélanchon d’extrème-droite ! Son pinaillage sur l’orthographe est typique de ceux qui n’ont pas d’arguments.
Tiens, revoilà l’autre qui croit que discuter, c’est insulter.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#355

Message par shisha » 26 sept. 2025, 18:43

Nikola dit :
Aucune preuve ne te convaincra parce que pour toi, le patronat est toujours trop taxé
Encore un texte (et des le début de ton message en plus) qui montre que t'es à côté de la plaque dans le suivi de la conversation.

Dans la quote que tu as citée, il ne s'agissait pas de taxe, mais des richesses créées et leurs supposées rémunérations associées.

Ta justification n'est donc pas logique comme le reste de ton message où tu me sort bêtise sur bêtise.


Je reviens sur un de mes propos que j'ai tenus sur ta prose :
Ta prose est décousue, au travers de tes différentes affirmations (pas uniquement celles que je viens de citer) tu affirmes tout et son contraire :

- Investir/acheter des actions c'est pêcher mais il faut qu'il y ait des recettes fiscales à partir de ces derniers et il faut aussi que les autres investissent.

- 1 à 2% de PIB de rémunération en dividendes, c'est trop. Mais en même temps tu veux que les actionnaires investissent d'avantage tout en voulant supprimer ou considérablement réduire leurs rémunérations.

- Il faut que les actionnaires récupèrent leurs dividendes pour pouvoir taxer rapidement une deuxième fois le bénéfice (is puis dividendes) et donc augmenter les recettes fiscales. Mais en même temps, cela occasionnerait une réduction des investissements de l'entreprise ou de ses filiales/filles.

- Il faut que les entreprises investissent notamment à partir de leurs bénéfices et après il faut s'insurger que le capital augmente (alors que les deux sont liés). De même, si des actionnaires sont prêts à investir/acheter des actions à un prix plus cher et donc faire augmenter la valeur de l'action, il faut s'insurger (car par exemple projection/confiance sur l'avenir de l'entreprise, augmentation projetée du CA et bénéfice en valeur absolu, car bon positionnement sur le marché par rapport à la concurrence grâce aux investissements initiaux/stratégie etc).


- Il faut que les actionnaires n'investissent pas à l'étranger mais en même temps il faut tout faire pour les pousser à le faire en voulant augmenter constamment l'imposition sur les revenus issus du capital et bientôt sur le capital directement.
.
Enfaite, ton discours est décousue en apparence si l'on cherche de la rationalité mais si on admet que le but n'est pas de tenir un discours rationnel mais juste de taper sur une catégorie/répendre son fiel, alors tout prend sens (incohérences comprises).
Dernière modification par shisha le 26 sept. 2025, 22:24, modifié 3 fois.

Avatar de l’utilisateur
PhD Smith
Messages : 5047
Inscription : 04 août 2011, 23:23

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#356

Message par PhD Smith » 26 sept. 2025, 19:21

nikola a écrit : 24 sept. 2025, 07:29Déductible des impôts ? Ben tiens, et après ça va chouiner parce qu’il n’y a pas de sous dans les caisses de l’État.

https://www.marianne.net/economie/l-ifr ... ra-liberal
L'IFRAP est un lobby ultra libéral comme l'écrit "Marianne".

Pour moi, les bons économistes sont ceux de gauche, les mauvais de droite :lol:

Ah, un invité du journal de 12 h 30 de France Culture sur la taxe Zucman : https://www.radiofrance.fr/francecultur ... 25-5446547
Les syndicats déçus par leur rencontre avec Sébastien Lecornu, hier, ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation. Ce sera jeudi prochain. Les partis de gauche se sont, d'ailleurs, immédiatement associés à cet appel. Dans le même temps, le patronat fait, lui aussi, entendre sa colère car dans l'équation à multiples inconnues proposée au Premier ministre, la gauche plaide notamment pour un levier fiscal susceptible de réduire le déficit budgétaire de l'ordre de 20 milliards d'euros par an. La fameuse taxe Zucman. Et c'est justement pour contrer ou plutôt contourner cette taxe décriée à la fois au centre, à droite et à l'extrême droite que le camp présidentiel avance désormais une autre proposition fiscale nettement moins défavorable aux ultra-riches : le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune.

Retour de l'ISF versus taxe Zucman. Si dans les deux cas l'idée d'un effort de tous fait son chemin, il existe malgré tout une différence de taille, puisque la taxe intègre l'outil de travail dans le calcul du patrimoine, ce que ne fait pas l'ISF. C'est un débat forcément un peu technique.
L'invité de la rédaction : Xavier Jaravel, président délégué du Conseil d'Analyse Economique, par ailleurs professeur d'économie à la London School of Economics.
Imagepraedicator veridicus, inquisitor intrepidus, doctor egregiusImage

Avatar de l’utilisateur
LoutredeMer
Messages : 9097
Inscription : 30 juil. 2008, 23:34

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#357

Message par LoutredeMer » 26 sept. 2025, 22:47

Du violon et toujours du violon  :rengaine:

Les syndicats n’avaient pas à récupérer le mouvement populaire du 10 septembre initié via les réseaux sociaux qui consistait, à la base, en un refus de continuer à se faire ponctionner et exploiter, via un boycott commercial et énergétique, et donc visant spécifiquement les CAC 40 : ceux qui sont justement, soumis à l’ISF. Les syndicats et les partis politiques sont complices et ont sciemment shunté le mouvement, les média aidant... (il n'y a qu'à voir aussi Bayrou qui s'est fait la malle deux jours avant, le 8 septembre). (Entre nantis hein...).

Retour à l’ISF ? Aplication de la taxe Zucman ? Foutaises. On en parle depuis des décennies. Rien ne changera jamais dans ce pays de privilèges et de laissés pour compte, en délabrement visible maintenant par tous et dans tous les domaines. Ca ronronne en se donnant la main face à une population qui gronde, surmenée et vivant perpétuellement à crédit.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

Avatar de l’utilisateur
nikola
Messages : 4987
Inscription : 19 mars 2015, 08:13

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#358

Message par nikola » 27 sept. 2025, 08:57

shisha a écrit : 26 sept. 2025, 18:43 Dans la quote que tu as citée, il ne s'agissait pas de taxe, mais des richesses créées et leurs supposées rémunérations associées.
Justement, le patronat (sans parler des actionnaires) est trop payé par rapport aux salariés.
Tu as même écrit qu’en moyenne, il gagne deux fois plus que les salariés.
Ta justification n'est donc pas logique comme le reste de ton message où tu me sort bêtise sur bêtise.
C’est celui qui qualifie un social-démocrate de communiste qui fait la leçon de logique. :lol:
Enfaite, ton discours est décousue en apparence si l'on cherche de la rationalité mais si on admet que le but n'est pas de tenir un discours rationnel mais juste de taper sur une catégorie/répendre son fiel, alors tout prend sens (incohérences comprises).
Écrit celui qui répand son fiel sur des gens dont il se méprend sur les idées politiques.
En fait, tu confonds choix politique et fait économique.
Il ne s’agit pas de taper sur des gens mais sur un statut, oui, ça s’appelle un choix politique, tout comme tu tapes sur le fonctionnariat et les gens de gauche (mais là, il s’agit de taper sur des gens).
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#359

Message par shisha » 27 sept. 2025, 09:51

Justement, le patronat (sans parler des actionnaires) est trop payé par rapport aux salariés.
La rémunération à la hauteur de sa création de richesses et la taxation sont deux choses différentes.

Tu peux trouver qu'une personne est trop payé par rapport à ce qu'elle créé.
Tu peux trouver qu'une personne n'est pas assez payé par rapport à ce qu'elle créé.
Ou que cela corresponde.

Parler de taxation dans le contexte de l'échange comme justification n'était pas adapté. Si tu avais écrit "aucune preuve ne te convaincra parce ce que pour toi le patronat est toujours pas assez payé par rapport à ce qu'elle fait" alors tu serais resté dans le contexte de l'échange.
C’est celui qui qualifie un social-démocrate de communiste qui fait la leçon de logique. :lol:
Lol

Les petites frappes, les chatons, les sales pattes, le tout accompagné d'un narratif anti riches/patrons ...

Si tu qualifies quelqu'un d'extrême droite alors qu'il ne se qualifie pas d'extrême droite alors.tu n'es plus logique ?
De même si quelqu'un se qualifie de libéral et que tu le qualifies d'ultra liberal (ou un journal de gauche ou d extrême gauche selon les point de vus) alors tu n'es pas logique ?

Çà me rappelle l'intervention de Mirage qui demandait des journaux de droites, Inso lui avait répondu un message où une école (Science Po je crois) qui avait distribué les extrêmes/gauche/centres et droite des différents journaux. Mais s'arrêter là est incomplet pour moi, car l'école de Sciences Po est plutôt à gauche voir très à gauche et c'est donc biaisé, si un autre organisme de droite cette fois ci, distribuait les qualificatifs (extrême et autres) on aurait un déplacement.


Piketty est pour le fait de taxer le capital des grandes entreprises, pour certains cas cela peut vouloir dire récupérer les parts de l'entreprise chaque année, c'est une forme de communisme (donc ma justification n'est pas non plus que gratuite même si je l'admets que les termes "Pikettout communiste" employé servait surtout à agir en miroir avec tes autres termes gratuits pour décrédibiliser ceux qui ne pensent pas comme toi plutôt que de parler du fond.

ne s’agit pas de taper sur des gens mais sur un statut, oui, ça s’appelle un choix politique, tout comme tu tapes sur le fonctionnariat et les gens de gauche (mais là, il s’agit de taper sur des gens).
Non je ne tape pas sur les gens non plus (si c'est vraiment le cas pour toi).

Quand une entreprise ne fonctionne plus car elle a trop de charges et ou qu'elle ne vend plus assez soit elle réduit les charges soit elle fait faillite (ou sinon elle arrive à de nouveau vendre mais dans la réalité c 'est loin d'être systématique).

Pour l'état il n'y a pas de raison qu'elle fasse exception, cela sera inévitable, les dépenses et les recettes publiques grossissent toujours plus au détriment de la création de richesses, au détriment des entreprises (salariés, chomeurs compris) vouloir une baisse des dépenses publiques (et donc aussi des fonctionnaires mais pas que) ce n'est pas taper sur les gens mais juste une solution indispensable (un jour ou l'autre) qui devra être employé pour éviter de s'enfoncer toujours plus dans la pauvreté.

Avatar de l’utilisateur
nikola
Messages : 4987
Inscription : 19 mars 2015, 08:13

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#360

Message par nikola » 27 sept. 2025, 10:06

shisha a écrit : 27 sept. 2025, 09:51 La rémunération à la hauteur de sa création de richesses et la taxation sont deux choses différentes.
Précisément : les personnes riches sont moins taxées que la classe moyenne.
Les petites frappes, les chatons, les sales pattes, le tout accompagné d'un narratif anti riches/patrons ...
Parce que ce sont eux qui nous mènent à la catastrophe actuelle, écologique comme sociale.
Et la grande force du capitalisme, c’est que le premier qui tente de s’en soustraire en favorisant l’écologie se retrouve moins compétitif et donc se fait bouffer par les autres qui ne le sont pas. On voit où ça nous mène où les gens croient que l’extrême-droite va nous sauver de l’UMPS (et de LFI).
Le problème est le capitalisme.
Si tu qualifies quelqu'un d'extrême droite alors qu'il ne se qualifie pas d'extrême droite alors.tu n'es plus logique ?
Pourquoi, Bolloré n’est pas d’extrême droite ?
Arnault, je ne sais pas mais Bolloré l’est.
De même si quelqu'un se qualifie de libéral et que tu le qualifies d'ultra liberal (ou un journal de gauche ou d extrême gauche selon les point de vus) alors tu n'es pas logique ?
Pourquoi, les p’tites frappes de l’IFRAP ne sont pas ultra-libérales ?
Piketty est pour le fait de taxer le capital des grandes entreprises, pour certains cas cela peut vouloir dire récupérer les parts de l'entreprise chaque année, c'est une forme de communisme (donc ma justification n'est pas non plus que gratuite même si je l'admets que les termes "Pikettout communiste" employé servait surtout à agir en miroir avec tes autres termes gratuits pour décrédibiliser ceux qui ne pensent pas comme toi plutôt que de parler du fond.
Ce n’est pas du tout du communisme, c’est du soc-dém. Il veut sauver la sociale démocratie et le capitalisme
Le communiste voudrait bazarder le capitalisme pour le remplacer par la glorieuse république démocratique soviétique.
Non je ne tape pas sur les gens non plus (si c'est vraiment le cas pour toi).
Ha, même pas sur Piketty. :lol:
Quand une entreprise ne fonctionne plus car elle a trop de charges et ou qu'elle ne vend plus assez soit elle réduit les charges soit elle fait faillite.
Un État n’est pas une entreprise.
Pour l'état il n'y a pas de raison qu'elle fasse exception, cela sera inévitable, les dépenses grossissent toujours plus au détriment de la création de richesses, au détriment des entreprises (salariés, chômeurs compris) vouloir une baisse des dépenses publiques (et donc aussi des fonctionnaires mais pas que) ce n'est pas taper sur les gens mais juste une solution indispensable (un jour ou l'autre) qui devra être employé pour éviter de s'enfoncer toujours plus dans la pauvreté.
Un État n’est pas une entreprise, justement.
Si tu le crois, c’est un choix politique, celui du néo-libéralisme.
Quant à la menace de la pauvreté, c’est justement le néo-libéralisme et son application qui ont amené la pauvreté en faisant ruisseler le fric des gens vers les riches et en empêchant toute remise en question. On le voit avec ton discours.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#361

Message par shisha » 27 sept. 2025, 11:18

Nikola dit :
Précisément : les personnes riches sont moins taxées que la classe moyenne.
Non les 10% les plus riches sont ceux qui payent le plus d'impôts en pourcentage et en valeur absolue.

De plus, cette catégorie regroupe pas mal de créateur d'entreprise qui donc plus ou moins indirectement ramènent beaucoup d'autres Impots.

Mais surtout lorsqu'on évoque la justice fiscale il y a deux points qui ne sont pas souvent évoqués :

- Dans le cas où les pauvres paieraient plus d'impôts que les riches (ce qui n'est pas le cas), augmenter l'impôt des riches n'est pas la seule possibilité pour amener plus de justice fiscale, baisser l'impôt des pauvres serait aussi une solution .

- Lorsqu'on parle de justice fiscale alors l'impôt à lui seul ne suffit plus. Il faut également regarder comment est redistribué l'impôt/budget social. Le graphique que j'ai donné montre que jusqu'au 6 ème decile compris, les gens sont receveurs nets (ils reçoivent plus que ceux qu'ils payent) et que plus on est riche et plus notre contribution est supérieure à ce que l'on reçoit.
Parce que ce sont eux qui nous mènent à la catastrophe actuelle, écologique comme sociale.
Pas d'accord. La responsabilité est collective/partagée. Les consommateurs ont leurs part de responsabilité. Les citoyens aussi. L'état qui a le plus de pouvoir et le plus d'argent aussi. Le fait qu'on vive dans différents pays avec des enjeux géostratégiques différents également.

Pourquoi, Bolloré n’est pas d’extrême droite ?
Si Piketty n'est pas communiste car il ne s'affirme pas communiste mais social démocrate pour reprendre ta justification alors Bolloré n'est pas d'extrême droite si il ne se revendique pas d'extrême droite (en reprenant ta justification).

Pourquoi, les p’tites frappes de l’IFRAP ne sont pas ultra-libérales ?
Pour la même raison que Pykettout le communiste n'est peut être pas communiste.
Ce n’est pas du tout du communisme, c’est du soc-dém. Il veut sauver la sociale démocratie et le capitalisme
Quand tu piques le capital des entreprises (et donc les moyens de production) et que ce capital est contrôlé par l'état, c'est une porte d'entrée/voir c'est du communisme.
Ha, même pas sur Piketty. :lol
:
Non juste le miroir de tes propos, je n'ai rien contre lui personnellement comme déjà dit.
Un État n’est pas une entreprise, justement
Je n'ai pas dit le contraire. Pour autant, cela ne change rien à mon propos, ce n'est pas parque c'est un état que cela lui immunise de toutes les conséquences de sa gestion.

Quant à la menace de la pauvreté, c’est justement le néo-libéralisme et son application qui ont amené la pauvreté en faisant ruisseler le fric des gens vers les riches et en empêchant toute remise en question. On le voit avec ton discours.
Non pas d'accord.

Actuellement on est bien plus dans l'application du néo socialisme/collectivisme. Le pouvoir est principalement concentré aux mains de l'état. Il est plus difficile de remettre en question ce néo socialisme car l'état a besoin de ces sous/d'impôt pour continuer à vivre et grossir. Les services publics sous son contrôle diffusent non pas un discours libéral ou neutre mais un discours socialiste/collectiviste. Si on remet en question ce système (du moins les proportions pour etre plus juste), c'est leurs gagnes pains qui seront remis en question, d'où la résistance au discours libéral (moins de recettes publiques, moins de dépenses publiques, moins de dettes, moins d'intervention de l'état dans le contexte où l'État Français bat des records).

Avatar de l’utilisateur
nikola
Messages : 4987
Inscription : 19 mars 2015, 08:13

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#362

Message par nikola » 27 sept. 2025, 13:18

shisha a écrit : 27 sept. 2025, 11:18 Non les 10% les plus riches sont ceux qui payent le plus d'impôts en pourcentage et en valeur absolue.
Non, pas les 0.x pourcents.
Dans tes 10 %, tu inclus le haut de la classe moyenne.
De plus, cette catégorie regroupe pas mal de créateur d'entreprise qui donc plus ou moins indirectement ramènent beaucoup d'autres Impots.
Et des tas de fils à papa qui n’ont rien créé du tout.
- Dans le cas où les pauvres paieraient plus d'impôts que les riches (ce qui n'est pas le cas), augmenter l'impôt des riches n'est pas la seule possibilité pour amener plus de justice fiscale, baisser l'impôt des pauvres serait aussi une solution .
Sauf que ça rendrait les services publics encore plus étiques qu’ils ne le sont.
Donc ça ne serait pas de la justice fiscale.
- Lorsqu'on parle de justice fiscale alors l'impôt à lui seul ne suffit plus. Il faut également regarder comment est redistribué l'impôt/budget social. Le graphique que j'ai donné montre que jusqu'au 6 ème decile compris, les gens sont receveurs nets (ils reçoivent plus que ceux qu'ils payent) et que plus on est riche et plus notre contribution est supérieure à ce que l'on reçoit.
Sauf les ultra-riches.
À part ça, c’est le principe de la redistribution, si compliqué à comprendre pour les ultra-libéraux.
Pas d'accord. La responsabilité est collective/partagée. Les consommateurs ont leurs part de responsabilité. Les citoyens aussi. L'état qui a le plus de pouvoir et le plus d'argent aussi. Le fait qu'on vive dans différents pays avec des enjeux géostratégiques différents également.
Les consommateurs n’ont pas le choix.
Regarde les politiques menées depuis 1983 en France, que ce soit pas la droite ou la gauche : elle est exactement la même à un ou deux détails près.
En 2005, les gens ont voté contre un truc que la droite et la gauche leur ont quand même fait bouffer de force trois ans plus tard.
Si Piketty n'est pas communiste car il ne s'affirme pas communiste mais social démocrate pour reprendre ta justification alors Bolloré n'est pas d'extrême droite si il ne se revendique pas d'extrême droite (en reprenant ta justification).
Sauf que les médias qu’il achète deviennent tous d’extrême-droite.
C’est vraiment pas de chance.
Pourquoi, les p’tites frappes de l’IFRAP ne sont pas ultra-libérales ?
Pour la même raison que Pykettout le communiste n'est peut être pas communiste.
L’IFRAP est ultra-libérale : il suffit d’écouter déblatérer l’autre pour s’en convaincre.
Quand tu piques le capital des entreprises (et donc les moyens de production) et que ce capital est contrôlé par l'état, c'est une porte d'entrée/voir c'est du communisme.
Oh le beau sophisme de la pente glissante…
Bizarrement, les mencheviks (les soc-dém russes) n’ont pas fait long feu.
Ha, même pas sur Piketty. :lol
:
Non juste le miroir de tes propos, je n'ai rien contre lui personnellement comme déjà dit.
:mdr:
Je n'ai pas dit le contraire. Pour autant, cela ne change rien à mon propos, ce n'est pas parque c'est un état que cela lui immunise de toutes les conséquences de sa gestion.
Non mais elles n’ont pas les mêmes conséquences que pour une entreprise, et ils n’ont pas non plus les mêmes rôles politiques et économiques.
Quant à la menace de la pauvreté, c’est justement le néo-libéralisme et son application qui ont amené la pauvreté en faisant ruisseler le fric des gens vers les riches et en empêchant toute remise en question. On le voit avec ton discours.
Non pas d'accord.

Actuellement on est bien plus dans l'application du néo socialisme/collectivisme. Le pouvoir est principalement concentré aux mains de l'état.
Encore une fois, l’État n’est pas nécessairement collectiviste.
En Russie aujourd’hui, l’État contrôle tout et la Russie actuelle est un des États les plus inégalitaires.
Il est plus difficile de remettre en question ce néo socialisme car l'état a besoin de ces sous/d'impôt pour continuer à vivre et grossir. Les services publics sous son contrôle diffusent non pas un discours libéral ou neutre mais un discours socialiste/collectiviste. Si on remet en question ce système (du moins les proportions pour etre plus juste), c'est leurs gagnes pains qui seront remis en question, d'où la résistance au discours libéral (moins de recettes publiques, moins de dépenses publiques, moins de dettes, moins d'intervention de l'état dans le contexte où l'État Français bat des records).
Par ailleurs, l’État et le patronat (et les assureurs) font ce qu’il peuvent depuis 1945 pour démolir la Sécurité sociale.
Je ne suis pas étatiste mais ta haine de l’État te fait écrire n’importe quoi. Déjà, confondre étatisme et socialisme est un grand moment…
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#363

Message par shisha » 27 sept. 2025, 15:52

Nikola dit :
Dans tes 10 %, tu inclus le haut de la classe moyenne.
Ni d'après l'Institut Montaigne, ni d'après Bercy, ni d'après l'Insee.
Dans une étude publiée ce mercredi, l'Institut Montaigne estime que les classes moyennes recouvrent tous ceux qui se situent « entre les 30 % les plus modestes et les 20 % les plus aisés ».
Comment décrivez-vous la classe moyenne ?

Il n’y a pas une seule mais plusieurs classes moyennes. Le pluriel a son importance. Au sens économique, on applique généralement un critère de revenu. En les situant entre 1 440 € et 3 100 € nets par mois par unité de consommation (une part équivalant à une personne au sens statistique, N.D.L.R.). Mais on n’a pas le même quotidien avec un revenu à 1 400 € qu’à 3 100 €.
https://www.ouest-france.fr/economie/en ... 1ceac7fa4c

D'après l'Insee
Des 30% inférieurs (je rajoute : ils ne veulent pas dire ici les revenus les plus faibles) aux 20% les + aisés

Je répète donc, les riches payent plus d'impôt en % et en valeur absolu que la classe moyenne.

Concernant les 0.000x1% si l'on s'en tient à la source qu'avait donné Inso (je parle du graphique des revenus fiscaux et non économiques), ils payaient un shouilla moins non pas de la classe moyenne mais des 0.02% ou 0.0001% (ils sont kif kif) les plus riches (en gros 0.38 pour les plus fortunés (les 0.00000x1%) et 0.41 pour les 0.02%/0.0001%). Mais aucune injustice la dedans quand on analyse le pourquoi de la chose et que ces mêmes riches via leurs entreprises ont payé d'autres impôts qui n'est pas pris en compte dans les 0.38 (si je ne me trompe pas). Mais surtout ces 3% d'eccart ne representerait pas grand chose en recette fiscale (en comparaison de la totalité) tellement ces 0.0000x% de personnes ne représente pas grand monde.

Pour comparer, les 10% les plus riches, ne payent que 16% d'impôt sur leurs revenus fiscaux.
https://www.ipp.eu/wp-content/uploads/2 ... alisee.pdf
Sauf que ça rendrait les services publics encore plus étiques qu’ils ne le sont.
Donc ça ne serait pas de la justice fiscale.
Pas forcement. Ne pas confondre taux d'imposition avec volume de recettes, mais dans ce sens il y aurait en effet des chances.
Mais la justice resterait là car l'impôt serait encore progressif (ce qui est déja le cas) et en plus la classe pauvre et moyenne continuerait à d'avantage recevoir que contribuer pour la grande majorité d'entre eux, là où pour les riches, ils contribueraient bien plus qu'ils ne reçoivent. Mais là on parlait d'un scénario hypothétique où la classe des pauvre payait plus d'impôt que celle des riches, ce n'est pas le cas.

Shisha dit :
- Lorsqu'on parle de justice fiscale alors l'impôt à lui seul ne suffit plus. Il faut également regarder comment est redistribué l'impôt/budget social. Le graphique que j'ai donné montre que jusqu'au 6 ème decile compris, les gens sont receveurs nets (ils reçoivent plus que ceux qu'ils payent) et que plus on est riche et plus notre contribution est supérieure à ce que l'on reçoit.
Nikola dit :
Sauf les ultra-riches.
Non c'est également le cas pour les ultra riches, voir le graphique que j'ai posté. Plus on est riche et + notre contribution sera supérieur à ce que l'on reçoit.

viewtopic.php?t=17461&start=350

A la rigueur un poil moins que les 0.02%/0.0001% mais c'est tout. Le tout sans prendre en compte leurs contributions via leurs entreprises.
Regarde les politiques menées depuis 1983 en France, que ce soit pas la droite ou la gauche : elle est exactement la même à un ou deux détails près.
On est d'accord mais là où toi tu diras que c'était au service du libéralisme, je te dis l'inverse.

Sauf que les médias qu’il achète deviennent tous d’extrême-droite.
C’est vraiment pas de chance.
Qui a décrété qu'ils étaient d'extrème droite? Je te rapelle ta logique, Piketty n'est pas communiste car il se dit lui même social démocrate. Donc en suivant ta logique, si ces médias ne se revendiquent pas d'extrème droite, alors ils ne le sont pas.
L’IFRAP est ultra-libérale : il suffit d’écouter déblatérer l’autre pour s’en convaincre.
Pyketty est communiste, il suffit d'écouter déblatérer l'autre pour s'en convaincre.

Perso je dirais juste que L'IFRAP est libérale (du peu que j'en ai lu).
Oh le beau sophisme de la pente glissante…
Quelle pente glissante ? S'accaparer des moyens de productions des entreprises c'est pas ce qu'est censé faire un état communiste?

Non mais elles n’ont pas les mêmes conséquences que pour une entreprise, et ils n’ont pas non plus les mêmes rôles politiques et économiques.
Pas les mêmes conséquences, bien sur il y a des différences, mais aussi des points communs. C'est pas comme si des états n'avaient pas déjà réduit ses dépenses drastiquement dans l'histoire. C'est étrange de concidérer que les augmenter est forcement naturel mais que les baisser ne l'est plus même selon des contextes particuliers...
e ne suis pas étatiste mais ta haine de l’État te fait écrire n’importe quoi. Déjà, confondre étatisme et socialisme est un grand moment…
C'est ta phrase qui est du n'importe quoi. Déjà je n'ai pas de haine envers l'Etat, ensuite actuellement l'Etat concentre la majorité des richesses et le socialisme y est également bien présent (voir le budget alloué). De gauche comme de droite, toujours les mêmes politiques, en effet.

Avatar de l’utilisateur
nikola
Messages : 4987
Inscription : 19 mars 2015, 08:13

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#364

Message par nikola » 27 sept. 2025, 18:31

shisha a écrit : 27 sept. 2025, 15:52 Je répète donc, les riches payent plus d'impôt en % et en valeur absolu que la classe moyenne.
Pas les 0,x %.
Mais aucune injustice la dedans quand on analyse le pourquoi de la chose et que ces mêmes riches via leurs entreprises ont payé d'autres impôts qui n'est pas pris en compte dans les 0.38 (si je ne me trompe pas).
J’oubliais, ils doivent aussi payer les salariés qui ont le toupet de réclamer leur salaire.
Mais surtout ces 3% d'eccart ne representerait pas grand chose en recette fiscale (en comparaison de la totalité) tellement ces 0.0000x% de personnes ne représente pas grand monde.
Et ?
Ils doivent donc se soustraire à l’impôt sous prétexte qu’ils sont quatre ?
Pas forcement. Ne pas confondre taux d'imposition avec volume de recettes, mais dans ce sens il y aurait en effet des chances.
Ça fait des années qu’on laisse faire les cadeaux fiscaux, voire la fraude fiscale.
Que fait le ministère ? Les yeux doux pour amadouer des gens qui devraient tout simplement dormir en prison parce qu’ils fraudent. Bizarrement, dans ces cas, on entend peu les gens qui d’habitude réclament la fermeté judiciaire. Je comprends, ce sont les mêmes qui s’indignent de la condamnation du truand Sarkozy.
Mais la justice resterait là car l'impôt serait encore progressif (ce qui est déja le cas)
Sauf tout en haut.
Non c'est également le cas pour les ultra riches, voir le graphique que j'ai posté. Plus on est riche et + notre contribution sera supérieur à ce que l'on reçoit.
Ça s’appelle la redistribution.
A la rigueur un poil moins que les 0.02%/0.0001% mais c'est tout. Le tout sans prendre en compte leurs contributions via leurs entreprises.
Mais la contribution des salariés compte pour rien, on a l’habitude.
On est d'accord mais là où toi tu diras que c'était au service du libéralisme, je te dis l'inverse.
Ha, pourtant en tant que salarié, j’ai bien senti passer les « réformes ».
D’ailleurs, ma catégorie a vu son salaire horaire (enfin l’équivalent) baisser chaque année depuis 1983.
Qui a décrété qu'ils étaient d'extrème droite?
Les gens qui en sont virés et ceux qui s’y sont installés, avec sa bénédiction ?
Je te rapelle ta logique, Piketty n'est pas communiste car il se dit lui même social démocrate. Donc en suivant ta logique, si ces médias ne se revendiquent pas d'extrème droite, alors ils ne le sont pas.
Ce n’est pas seulement qu’il ne se revendique pas communiste, ses adhésions politiques le montrent.
L’IFRAP est ultra-libérale : il suffit d’écouter déblatérer l’autre pour s’en convaincre.
Pyketty est communiste, il suffit d'écouter déblatérer l'autre pour s'en convaincre.
Ben non, un communiste est opposé au capitalisme, qu’il veut abattre.
Lui dit vouloir le sauver.
Perso je dirais juste que le L'IFRAP est libérale (du peu que j'en ai lu).
Tu n'as pas assez écouté à la radio madame de la Boule de la Rampe de l’Escalier.
Quelle pente glissante ? S'acaparer des moyens des productions des entreprises c'est pas ce qu'est censé faire un état communiste?
Non, un État communiste veut détruire le capitalisme.
Pas les mêmes conséquences, bien sur il y a des différences, mais aussi des points communs. C'est pas comme si des états n'avaient pas déjà réduit ses dépenses drastiquement dans l'histoire. C'est étrange de concidérer que les augmenter est forcement naturel mais que les baisser ne l'est plus même selon des contextes particuliers...
Je n’écris pas ça, en revanche certains domaines vitaux sont démolis (école, hôpital…) pendant que d’autres sont financés sans contrôle (CICE…)
C'est ta phrase qui est du n'importe quoi. Déjà je n'ai pas de haine envers l'Etat, ensuite actuellement l'Etat concentre la majorité des richesses et le socialisme y est également bien présent (voir le budget alloué). De gauche comme de droite, toujours les mêmes politiques, en effet.
Le socialisme est lui aussi anti-étatique.
Lis un type comme Proudhon par exemple.
Quant à ta haine de l’État, elle est en fait confondue avec ta haine du socialisme. Pas de bol, ce n’est pas la même chose.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10982
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#365

Message par richard » 27 sept. 2025, 18:56

nikola a écrit : 27 sept. 2025, 18:31J’oubliais, ils doivent aussi payer les salariés qui ont le toupet de réclamer leur salaire.
Oh! mais il y a moyen de s’arranger.

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#366

Message par shisha » 27 sept. 2025, 20:48

Nikola dit :
Non, un État communiste veut détruire le capitalisme.
Et pour cela il doit au minimum contrôler les moyens de production...
Tu n'as pas assez écouté à la radio madame de la Boule de la Rampe de l’Escalier.
Je comprends ton amour pour cette dame/l'Ifrap, je viens de tomber sur un article d'un journal indépendant qui parle des travaux de Piketty, on se rend compte que ses travaux sont en effet très tournés/manipulés pour faire apparaître le résultat souhaité (même conclusion que je m étais faite). L'Ifrap est cité et faisait déjà l'exercice de l'esprit critique face aux chiffres presentés par Piketty.


L'article date un peu (beaucoup):

https://contrepoints-archives.org/comme ... -chiffres/
Thomas Piketty, un économiste bonimenteur qui fait des choix douteux
Par Aymeric Pontier (*)

Ces six derniers mois, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’écrire et de me servir des travaux menés par les économistes Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez, sur le taux d’imposition global, dans le but de promouvoir la mise en place de l’impôt négatif et de l’allocation universelle. Voici le dernier exemple en date qui a eu un certain succès. Or, je viens de réaliser que la courbe publiée partout sur les blogs et les sites d’informations était complètement fausse !

En effet, la Fondation IFRAP est revenue sur les travaux des auteurs de la « Révolution Fiscale », et prouve que la courbe utilisée comme référence est délibérément trompeuse.


La courbe ci-dessus est erronée à plusieurs titres. Tout d’abord, elle ne concerne pas l’ensemble de la population, mais uniquement la population française âgée de 18 à 65 ans et travaillant à temps plein. C’est-à-dire même pas la moitié des adultes ! J’avais déjà repéré moi-même cette « bizarrerie » et je l’avais d’ailleurs mentionné dans mon billet de référence. Mais, lors de la toute première présentation de ses travaux pendant les Journées de l’Économie en Novembre 2010, Thomas Piketty avait assuré que la courbe resterait inchangée si on intégrait les étudiants, les chômeurs et les retraités. Je l’avais cru sur parole. Je n’aurais pas dû. Il a menti.

Le pire, c’est que l’économiste disposait bel et bien des chiffres pour l’ensemble des 50 millions d’adultes, ils sont disponibles dans ses travaux au tableau STI3 ! Donc, il aurait pu donner la bonne courbe s’il avait voulu. Il a simplement décidé de ne pas le faire. Grâce à la fondation IFRAP, on peut mesurer l’écart entre les deux courbes ci-dessous. La courbe 1 est celle de Piketty, la courbe 2 est la bonne. Et on comprend d’autant mieux pourquoi l’économiste « bonimenteur » a fait ce choix douteux. Avec la courbe 1, on a l’impression que les plus riches paient moins d’impôts que les plus pauvres. Alors que la courbe 2 dit l’inverse…


Mais la fondation IFRAP ne s’est pas arrêtée là, elle a poussé plus loin l’enquête. Si, au lieu de prendre comme référence les revenus bruts (hors RSA, minima sociaux…), on prend les revenus réels après redistribution en espèces, on obtient alors la Courbe 3 ! Une courbe que Thomas Piketty aurait pu utiliser lui aussi puisqu’il a donné lui-même les données dans son tableau STI7 qui permettent de la construire ! Mais il ne l’a pas fait, une fois de plus.

Mieux encore, les revenus des plus riches ont été artificiellement gonflés. Je cite la fondation :« Mais, pour arriver à démontrer que les très riches ne paient pas assez, ce n’était pas encore suffisant. Alors, Thomas Piketty a gonflé les revenus du patrimoine avec des revenus fictifs, en intégrant les bénéfices des entreprises non distribués. » En corrigeant cette distorsion, on parvient à la Courbe 4. Une courbe qui montre des prélèvements obligatoires progressifs !

Au final, d’après les propres chiffres de Thomas Piketty, les plus riches paient près de 40% de leurs revenus en prélèvements obligatoires, les plus pauvres 22%. Et j’insiste, ce sont là les chiffres que l’économiste a trouvé après des mois et des mois de recherche. Sauf que ces chiffes-là ne correspondaient à ce qu’il espérait ! Donc il a choisi de les présenter de façon tronquée pour leur faire dire l’inverse de la réalité, pour leur faire dire ce qu’il avait envie de leur faire dire. C’est une honte absolue.
Nikola dit:
Pas les 0,x
Les pauvres et la classe moyenne payent bien moins d' impot que ces ultras riches (en pourcentage également).
Les 66000 personnes les plus riches (0.1%, environ 150000 à 200000 euros bruts par an d'après le chat) , je doute qu'ils se sentent lésés de payer un shouilla plus en pourcentage (et pas en valeur absolue). Et en prenant en compte ce qu'apporte leurs entreprises et recettes fiscales, même si on attribuait un faible pourcentage à la création de richesses (notamment une part de l'IS) de ces grandes entreprises, cela compenserait puis dépasserait largement ces 3%.


Bref on est très loin de la grosse injustice manipulée diffusée.

Et ?
Ils doivent donc se soustraire à l’impôt sous prétexte qu’ils sont quatre ?
Pas forcement. Ne pas confondre taux d'impositio
Les 38% (36,7% en zoomant,. chiffre qui date cependant) s'explique par un taux plus faible du capital. Mais reste dans la moyenne haute par rapport à la concurrence. Donc pour l'intérêt général...

Bref les ultras riches payent le plus d'impôt en valeur absolue et en pourcentage par rapport aux 99.9% des gens et surtout, ils participent via leurs créations d'entreprises à créér de la richesse (une fraction de la VA).

Je suis tombé sur un article que je n'ai plus en main qui parlait de mémoire d'une étude où il était question de 600 milliardaires, 10 ans après (de 2000 à 2010) sur ces mêmes 600, il y a en avait plus qu'une cinquantaine qui l'était encore, mais d'autres milliardaires ont fait leurs places, je dis çà pour répondre par rapport à ton commentaire sur les héritages.


Ce n’est pas seulement qu’il ne se revendique pas communiste, ses adhésions politiques le montrent.
C'est possible. Mais pour quelqu'un qui le catégorisera de communiste (pour tout un tas de raisons qui auront du sens/une justification aux yeux de la personne en question) il sera communiste, un peu comme on entend fachiste et extrême droite à toute les sauces.
Lui dit vouloir le sauver.
Il dit aussi que l'état peut récupérer le capital des grandes entreprises. Je ne vois là dans ce propos, aucun sauvetage du capitalmais de la pensée communiste et ou de l'appauvrissement général.

Deplus il dit que le 2% de Zuckman, c'est le strict minimum... Qu'il faudrait taxer le capital bien plus...

Avatar de l’utilisateur
nikola
Messages : 4987
Inscription : 19 mars 2015, 08:13

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#367

Message par nikola » 28 sept. 2025, 09:50

shisha a écrit : 27 sept. 2025, 20:48
Non, un État communiste veut détruire le capitalisme.
Et pour cela il doit au minimum contrôler les moyens de production...
Et l’État communiste doit, selon ses défenseurs, disparaître.
On a vu que non.
Contrepoints, Ifrap, institut Montaigne, que des libéraux (ultra ou non).
Je doute que ces gens-là mettent en cause le capitalisme… même Piketty ne le fait pas.
Les pauvres et la classe moyenne payent bien moins d' impot que ces ultras riches (en pourcentage également).
:roll:
Les 66000 personnes les plus riches (0.1%, environ 150000 à 200000 euros bruts par an d'après le chat) , je doute qu'ils se sentent lésés de payer un shouilla plus en pourcentage (et pas en valeur absolue). Et en prenant en compte ce qu'apporte leurs entreprises et recettes fiscales, même si on attribuait un faible pourcentage à la création de richesses (notamment une part de l'IS) de ces grandes entreprises, cela compenserait puis dépasserait largement ces 3%.
Merci patron, merci patron !
Bref les ultras riches payent le plus d'impôt en valeur absolue et en pourcentage par rapport aux 99.9% des gens et surtout, ils participent via leurs créations d'entreprises à créér de la richesse (une fraction de la VA).
Ils participent surtout à l’évasion fiscale, qu’il faudrait d’ailleurs leur pardonner, ces pauvres chatons. Ils n’ont pas assez de résidences secondaires.
C'est possible. Mais pour quelqu'un qui le catégorisera de communiste (pour tout un tas de raisons qui auront du sens/une justification aux yeux de la personne en question) il sera communiste, un peu comme on entend fachiste et extrême droite à toute les sauces.
Sauf qu’il ne l’est pas.
Il dit aussi que l'état peut récupérer le capital des grandes entreprises. Je ne vois là dans ce propos, aucun sauvetage du capitalmais de la pensée communiste et ou de l'appauvrissement général.
Non, pas de la pensée communiste parce que le communiste, in fine, veut la disparition de l’État (avec des moyens foirés, on est d’accord).
Deplus il dit que le 2% de Zuckman, c'est le strict minimum... Qu'il faudrait taxer le capital bien plus...
Là, je suis d’accord avec lui.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

jean7
Messages : 5043
Inscription : 05 mai 2015, 16:54

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#368

Message par jean7 » 28 sept. 2025, 15:57

shisha a écrit : 26 sept. 2025, 15:50
Les riches en paient moins proportionnellement que la classe moyenne.
Non.
Si tu retournes ta veste en incluant également les cotisations sociales dans l'impôt (en plus de la TVA) alors tu dois prendre en compte les revenus après redistributions sinon c'est fallacieux (mais avec Pikketout, on a l'habitude).
Après redistribution, on s'aperçoit que pour les 60% de la population (pauvres et une bonne partie de la classe moyenne) ils paient moins que ceux qu'ils reçoivent.
Imageupload picture
J'ai besoin d'explications pour comprendre en quoi ce graphique montre que l'affirmation :
"Les riches en paient moins proportionnellement que la classe moyenne."

Il me faut savoir qui est considéré comme classe moyenne dans ce graphe ? D4 à D6 ?
Et qui est considéré comme "les riches" ? supérieur à D9 ?
Faut-il comprendre que la classe moyenne en France n'est pas contributrice mais bénéficiaires des impôts ?

Comment on doit lire ?
Les 10 % des revenus les plus modestes avant répartition sont en moyenne de 10 480 euros par an ?
Cela prend-il en compte les personnes sans revenu ?

"par unité de consommation "?
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#369

Message par shisha » 28 sept. 2025, 17:20

Jean dit :
J'ai besoin d'explications pour comprendre en quoi ce graphique montre que l'affirmation :
"Les riches en paient moins proportionnellement que la classe moyenne."
Si on parle des impôts sur les revenus fiscaux comprenant l'impôt sur le revenu + prélevement sociaux (CSG, CRDS, prélèvements sociaux sur le capital), alors le lien qu'à donné Inso montre une augmentation progressive en % des 90% les plus riches aux 100% (excepté à partir de 99.95% ou 99.999% où cela commence à diminuer un shouilla).

Figure 1 https://www.ipp.eu/wp-content/uploads/2 ... alisee.pdf

J'ai donné un autre graphique qui montre la répartition de l'IR en fonction des décils. On remarque que plus on est riche, + on en paye. (il s'arrête à 100000€, on verrait probablement des subtils changements avec des montants plus importants).

Dans les données de Piketty, si l'on en croit le journaliste de mon message précédent, on constaterait une évolution progressive de l'imposition de la classe pauvre au riches (mais sans pouvoir remettre la main sur ce graphique, et j'ai un doute sur la composition de ces impôts).
Il me faut savoir qui est considéré comme classe moyenne dans ce graphe ? D4 à D6 ?
Si on prends référence l'institut Montaigne et l'Insee, la classe moyenne est de D3 à D8.
Et qui est considéré comme "les riches" ? supérieur à D9 ?
L'Insee, retient la classe aisée entre D8 et D10.
Et concernant le seuil de richesse, l'Insee l'estime au double du niveau de vie médian. A la louche, je dirais vers D8.5.

Comment on doit lire ?
Les 10 % des revenus les plus modestes avant répartition sont en moyenne de 10 480 euros par an ?
Cela prend-il en compte les personnes sans revenu ?

"par unité de consommation "?
Ce que je comprends pour le premier décile, avant le transfert de la redistribution ( pas usuelle je pense mais élargie (redistribution des revenus sociaux + "redistribution des services publiques"), ils effectuent la moyenne de tous les revenus ou absence de revenu (zero euros) et le divisent par le nombre d'unités de consommation et cela correspondrait à ces 10480 euros (ou 6980 € dans l'autre graphique également donné, probablement pas la même année). Et après redistribution, le revenu national net après transfert par unité de consommation triple pour ce premier décile. L'écart entre les plus pauvres et les plus riches passe d'un facteur 18 à 3 (voir autre graphique sur la même page).

Concernant l'unité de consomation, ils utilisent ce critère pour pouvoir comparer des ménages n'ayant pas d'enfants avec des ménages ayant un ou plusieurs enfants (en fonction de leurs âges également).
Insee :
Définition
Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante :

1 UC pour le premier adulte du ménage,
0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus,
0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.
Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCDE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.

Jusqu'au décile 6, on est receveur net (on reçoit d'avantage de la collectivité que l'on ne contribue).
Dernière modification par shisha le 29 sept. 2025, 07:50, modifié 3 fois.

Avatar de l’utilisateur
Inso
Messages : 4316
Inscription : 11 mai 2013, 22:00

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#370

Message par Inso » 28 sept. 2025, 20:54

Un peu en retard, mais bon, juste pour (re) appuyer mes arguments avec une source sérieuse.
shisha a écrit : 22 sept. 2025, 09:24Ces 10000, combien payaient t-ils d'isf? Combien consommaient t-ils en France? (et donc cotisations, salaires, impôts des entreprises etc), combien payaient-ils d'impôts sur le revenu? Combien d'impôt sur la donation future payaient ils ? Combien de sous/investissement potentiels en moins pour les années futures ? (et donc pib en moins et ce que cela signifie)

Tout cela mit bout à bout, et tu obtiens un sacré pactole.
Suivant le Conseil d'Analyse Économique :
"La fiscalité du capital fait-elle fuir les hauts patrimoines hors de France et si oui dans quelle proportion ? Quel serait l’impact agrégé de l’exil fiscal, s’il est confirmé, sur le tissu économique, en particulier en prenant en compte les effets de ces départs sur les biens professionnels détenus par les personnes qui s’expatrient ?
Ils montrent que la fiscalité du patrimoine a bien un effet significatif sur l’exil fiscal des plus hauts patrimoines mais celui-ci est relativement modeste et avec un effet marginal sur l’économie française, même en tenant compte du poids important des hauts patrimoines dans l’activité économique et entrepreneuriale. "
Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)

Avatar de l’utilisateur
Lambert85
Messages : 8245
Inscription : 23 nov. 2007, 07:48

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#371

Message par Lambert85 » 29 sept. 2025, 06:28

Tout dépend de quoi est composé leur patrimoine !
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#372

Message par shisha » 29 sept. 2025, 08:06

À Nikola

Le terme communisme est polysémique, quand tu dis qu'un État ne peux être communiste par exemple c'est uniquement dans le sens originel du terme "communisme" mais depuis 1917 une autre signification compatible avec l'État a été donné.
Wikipedia
Le vocable de communisme est polysémique et, par son histoire, associé à un vaste ensemble de notions
Dans son sens d'origine, le communisme est une forme d'organisation sociale sans classe et sans État où les biens matériels seraient équitablement répartis. Au XIXe siècle, le mot « communisme » entre dans le vocabulaire du socialisme. Il se rattache en particulier à l'œuvre de Karl Marx et Friedrich Engels — qui le reprennent à leur compte en 1848 dans le Manifeste du parti communiste — et, plus largement, à l'école de pensée marxiste, qui prône la fin du capitalisme via la collectivisation des moyens de production. En 1917, les bolcheviks, dirigés par Vladimir Ilitch Lénine, prennent le pouvoir en Russie lors de la révolution d'Octobre. Cet évènement change radicalement le sens du mot communisme : il désigne désormais un mouvement politique international, né d'une scission du socialisme, et qui se reconnaît dans le courant révolutionnaire incarné par les bolcheviks ainsi que dans l'interprétation du marxisme par Lénine. Le communisme se présente désormais comme la véritable expression politique du mouvement ouvrier, au détriment de la social-démocratie dont il est issu.
État :
organisation politique et juridique d'un territoire délimité

Avatar de l’utilisateur
ABC
Messages : 3881
Inscription : 11 mai 2014, 20:37

Instabilité géopolitique, crise climatique, crise écologique

#373

Message par ABC » 29 sept. 2025, 09:41

L'audition "Tensions géopolitiques : vers la rupture ?" https://www.youtube.com/live/hK16_6AiAdo du 25/09/2025, de Thomas Gomart, directeur de l'Institut Français des Relations Internationales, par la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des armées du Sénat, apporte une information essentielle vis à vis des risques relatifs aux tensions géopolitiques.

Une connaissance largement partagée de ce sujet me semble en effet cruciale afin que l'opinion publique européenne soutienne les choix des décideurs dans une direction pertinente en regard du 3ème des 3 défis majeurs ci-dessous.

En effet, dans les 2 à 3 décennies qui viennent, nous devons trouver la motivation et la lucidité pour soutenir des objectifs et priorités adaptés au relèvement de 3 défis:
1/ la crise climatique (maîtrise des émissions de GES)
2/ la crise écologique (artificialisation des sols et déforestation, pollution des sols, biodiversité, cycle de l'azote et du phosphore, cycle de l'eau, acidification des océans)
3/ l'instabilité géopolitique. L'admirable résilience du peuple ukrainien ne doit pas nous conduire à sous-estimer la menace russe. L'Europe doit s'unir et convaincre ses opinions publiques de soutenir les choix de priorité requis pour y faire face...

...Pas simple. De fortes convictions (variables selon les sensibilités) et une préférence encore trop répandue pour la recherche de justifications et de coupables focalisent nos attentions sur des sujets parfois importants mais nous détournant du sujet majeur : faire des choix évitant de conduire à de violents conflits pour accéder aux ressources qui resteront disponibles (alimentation, accès à l'eau potable, territoires compatible avec une vie humaine en bonne santé) si nous continuons à nous tromper de priorités.
Jean-Francois a écrit : 26 sept. 2025, 01:15Mais aucun gouvernement n'instaure de politique sérieuse, même dans des pays qui sont normalement à l'écoute de leur population.
Et ce, en raison de 3 difficultés très difficiles à surmonter. Trouver les bonnes mesures et parvenir à se faire élire :
  • malgré une hiérarchisation de ces 3 priorités demandant de les placer au dessus des autres (en désaccord avec les priorités perçues par ces populations)
  • malgré les mesures contraignantes requises pour respecter ces 3 priorités
  • y parvenir malgré la nécessité de rester apte à résister à la compétition économique internationale (augmentant encore la pression des mesures à prendre et des ressources à mobiliser pour tenir compte de cette contrainte supplémentaire).
Inso a écrit : 29 sept. 2025, 10:56Au vu des différents sondages et analyses d'opinions, ce sont principalement les gouvernements qui se trompent de priorités. Les USA en sont un exemple majeur.
Des gouvernements qui (selon moi) se trompent car c'est une condition requise pour pouvoir être élu. Les USA me semblent (toujours selon moi) en être un bon exemple.
Inso a écrit : 29 sept. 2025, 10:56Il faut surtout demander aux gouvernements quelles convictions (et quels intérêts financiers) les détournent des sujets majeurs.
Dans les pays démocratiques, la nécessité de proposer des mesures politiques rencontrant la faveur (ou à minima la tolérance) de leur électorat.

Dans les pays dont les dirigeants sont élus, nous pesons par nos choix en tant qu'entrepreneurs ou par le choix de l'entreprise où nous nous faisons embaucher en tant que salariés.

Pire encore (et plus caché), nous pesons dans les décisions d'investissement, comme dans l'offre de programmes politiques, par nos seules attentes en tant que consommateurs et en tant qu'électeurs. En effet, nos attentes déterminent les produits fabriqués, les services offerts et les programmes politiques qui nous sont proposés.
Dernière modification par ABC le 29 sept. 2025, 11:48, modifié 5 fois.

Avatar de l’utilisateur
shisha
Messages : 2125
Inscription : 25 sept. 2011, 15:21

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#374

Message par shisha » 29 sept. 2025, 10:48

Inso a écrit : 28 sept. 2025, 20:54 Un peu en retard, mais bon, juste pour (re) appuyer mes arguments avec une source sérieuse.
Suivant le Conseil d'Analyse Économique :
"La fiscalité du capital fait-elle fuir les hauts patrimoines hors de France et si oui dans quelle proportion ? Quel serait l’impact agrégé de l’exil fiscal, s’il est confirmé, sur le tissu économique, en particulier en prenant en compte les effets de ces départs sur les biens professionnels détenus par les personnes qui s’expatrient ?
Ils montrent que la fiscalité du patrimoine a bien un effet significatif sur l’exil fiscal des plus hauts patrimoines mais celui-ci est relativement modeste et avec un effet marginal sur l’économie française, même en tenant compte du poids important des hauts patrimoines dans l’activité économique et entrepreneuriale. "

J'ai lu/survolé l'étude, je ne peux juger de la pertinence de l'étude car il y a pas mal de passages que je ne comprends pas. J'éprouve un peu de prudence vis à vis de cette étude car ceux qui l'ont fait dépendent dans la grande majorité des subventions/fonds publics, on retrouve même une personne qui a travaillé avec Piketty, ce qui me fait dire que les dés peuvent être pipés dès le début (dans le sens que l'idéologie peut biaiser l'étude/faire apparaître des résultats souhaités selon les critères/variables selectionnées), je n'affirme pas que c'est le cas, mais cela reste une possibilité à mes yeux. On peut également éprouver la même prudence à mon sens lorsqu'on est confronté à un rapport venant d'institut privé qui présente une méthodologie difficilement compréhensible (avec très peu voir pas dutout de subventions publiques, avec une idéologie libérale).

De plus, la discussion que nous avions portait sur le manque à gagner relative à la suppression de l'ISF ou au contraire, son application. Avec le passage que tu cites "effet marginal sur l’économie française", on peut difficilement se faire un avis sur la question de manière précise (mais il me semble que l'étude le précise).


Maintenant ci dessous, deux voir trois autres sons de cloches qui ont une conclusion opposée à celle que tu as donnée sur l'impact de l'ISF et d'un autre impôt sur la fortune/capital (en Norvège, et cela comprend des plues values latentes, comme la taxe Zuckman contrairement à l'ISF).

Les méthodologies utilisées sont un peu moins difficiles à comprendre (pour moi) par rapport à celle de l'étude que tu as donnée.

https://www.ifrap.org/budget-et-fiscali ... -la-france

L’impôt de solidarité sur la fortune a été supprimé par Emmanuel Macron le 1er janvier 2018. Aujourd’hui, une des revendications principales des gilets jaunes est la remise en place de cet impôt qui a fait perdre déjà beaucoup à la France. On estime ces pertes à 143 milliards d’euros expatriés, 45 milliards d’euros de perte de capitaux et environ 400.000 emplois directs non créés.
L'Ifrap s'est basé principalement sur un rapport de Bercy qui a été envoyé au Parlement =>
De plus, ce rapport nous donne les chiffres de la base nette imposable totale des redevables à l’ISF ayant quitté la France sans tenir compte de leur nombre. En moyenne, entre 2002 et 2015, c’est 3,04 milliards d’euros qui sont sortis de France chaque année, alors que sur la même période seulement 655 millions d’euros en moyenne rentraient en France. Par conséquent, en déduisant les retours, c’est 2,38 milliards d’euros net qui quittent la France chaque année[6].
Ajouté à l'impôt de l'IFI, on retrouve les 4 milliards de l'ISF, mais l'IFRAP ne s'arrète pas là.
Ainsi, en remontant de l’année 1982 (instauration de l’IGF) en déduisant les deux années où l’ISF/IGF avait été supprimé par le gouvernement de Jacques Chirac à l’année 2014 (dernières données disponibles), on obtient une base de 34 ans. « En prenant pour base que les patrimoines exilés sont partis à volume cumulé annuel moyen, il est possible d’estimer pour chaque millésime de patrimoine le montant des intérêts qui auraient été encaissés s’ils avaient été placés en Bourse, en leur attribuant un rendement moyen constaté depuis la création de la Bourse de Paris en 1988, soit 3% par an. Cela permet d’évaluer les intérêts composés de chaque millésime. »[7]

A la fin de l’année 2017 « le capital net sorti de France représenterait 81,09 milliards d’euros sur la période, les intérêts et les intérêts composés représentant un montant de 62,2 milliards d’euros », soit une augmentation du capital initial de près de 77%. Ceci représenterait environ 143 milliards d’euros (intérêts compris) ayant quitté la France, soit près de 15,2 milliards d’euros de manque à gagner du point de vue de l’ISF[8].




Un autre Institut Coe-Rexecode qui avait été auditionné par le Sénat a utilisé une autre méthode mais retrouve a peu près les mêmes ordres de grandeurs que l'IFRAP :
Le rapport Coe-Rexecode

L’institut Coe-Rexecode a publié en juillet 2017 un rapport sur « les conséquences économiques des expatriations dues aux écarts de fiscalité entre le France et les autres pays », dans lequel l’institut arrive à des conclusions similaires à celles exposées ci-dessus[9]. D’après leurs estimations, entre 1982 et 2015, une moyenne d’environ 513 redevables de l’ISF auraient quitté la France chaque année.

Coe-Rexecode a reconstitué un historique des assujettis à l’ISF à partir de l’ensemble des statistiques fiscales disponibles. Leur méthode consiste à cumuler le montant de la base imposable délocalisée et à actualiser « les chiffres des années antérieures avec les indices d’accroissement du PIB en valeur pour estimer les données des années antérieures à leur valeur de 2015 »[10].

L’institut Coe-Rexecode obtient « pour le cumul des patrimoines imposables à l’ISF des contribuables partis de 1982 à 2015 » un total d’environ 70 milliards d’euros (sans actualisation). Puis, avec leur méthode d’actualisation (cf. supra), l’institut obtient un résultat de 104 milliards d’euros (en valeur de 2015). L’institut va même plus loin en estimant « le total cumulé des patrimoines effectifs (patrimoines imposables redressés des exonérations) appartenant à des personnes soumises à l’ISF, expatriées pour raisons fiscales, actualisé en euros actuels […] à un peu plus de 200 milliards d’euros ».[11]
L’institut Coe-Rexecode envisage la perte capitalistique liée aux départs d’entrepreneurs sur 35 ans de 1982 à 2015. Cette perte cumulée s’élèverait selon cette étude à 45 milliards d’euros en 2015[12]. Rapporté au PIB marchand de cette même année (tous secteurs confondus), celle-ci pourrait être estimée à une non-création de 400.000 emplois directs. Dit autrement, un rapatriement de 45 milliards de capitaux sur un an et réinjectés dans l’économie française serait susceptible théoriquement de produire près de 400.000 emplois directs. Un manque important pour l’économie française représentant près de 1,89% de l’emploi total, 2,8% de l’emploi marchand.
https://www.ifrap.org/budget-et-fiscali ... -la-france (vers la fin).

En complément d'info :
https://www.rexecode.fr/conjoncture-pre ... du-capital


---------------


Ci-dessous le cas de la Norvège qui permet d'entrevoir les conséquences potentielles de la taxe Zuckman (sachant en plus qu'elle est deux fois plus importante que celle de la Norvège) :

https://www.ifrap.org/budget-et-fiscali ... tue-limpot
Norvège : quand trop d’impôt tue l’impôt
En 2022 en Norvège, après l’arrivée au pouvoir l’année précédente d’un gouvernement de centre gauche, l’impôt sur la fortune a été augmenté à 1,1% de taux marginal, tandis que la taxe sur les dividendes était elle-même relevée. Par ailleurs particularité de l’ISF norvégien celui s’applique uniquement sur la fortune mobilière, mais touche également les plus-values latentes. Les assujettis se sont alors retrouvés avec des niveaux d’impositions excédant parfois leurs propres revenus et nécessitant de liquider pour payer une partie de leurs valeurs mobilières.

Le relèvement de l’impôt sur la fortune en Norvège ou l’illustration du principe de Laffer
Il s’en est suivi un exode significatif vers d’autres pays d’Europe à la fiscalité plus clémente comme la Suisse. Un mouvement qui ne se tarit toujours pas alors même que le pays a introduit parallèlement une Exit tax au taux aligné sur celui de l’imposition des dividendes (soit 37,84% en 2025). Il en a résulté un effet Laffer, le rendement espéré faisant place à un manque à gagner significatif. Le bilan de l’opération faisait état fin de 2023 d’une perte de -$448 M (-433 M€) au lieu d’un gain de +$146 M (+141 M€), induite par une fuite de capitaux de $54 Md (52 Md€), privant en outre de façon permanente la Norvège d’environ $594 M (574 M€) de recettes fiscales récurrentes, liée à cette attrition de base fiscale.
Dernière modification par shisha le 29 sept. 2025, 11:23, modifié 6 fois.

Avatar de l’utilisateur
Inso
Messages : 4316
Inscription : 11 mai 2013, 22:00

Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, crise écologique

#375

Message par Inso » 29 sept. 2025, 10:56

ABC a écrit : 29 sept. 2025, 09:41 Une connaissance largement partagée de ce sujet me semble en effet cruciale afin que l'opinion publique européenne soutienne les choix des décideurs dans une direction pertinente en regard du 3ème des 3 défis majeurs ci-dessous.
C'est le contraire qui doit se faire. Aujourd'hui, ce sont les décideurs qui traînent la patte, pas les opinions publiques européennes.
Concernant la souveraineté et l'intégration européenne, les européens sont très largement favorables à une défense européenne, bien plus que les gouvernements.
C'est la même chose pour les questions climatiques, les européens sont très largement favorables à des actions dans ce sens et ne font plus guère confiance aux gouvernements sur le sujet.
ABC a écrit : 29 sept. 2025, 09:41faire des choix évitant de conduire à de violents conflits pour accéder aux ressources qui resteront disponibles (alimentation, accès à l'eau potable, territoires compatible avec une vie humaine en bonne santé) si nous continuons à nous tromper de priorités.
Au vu des différents sondages et analyses d'opinions, ce sont principalement les gouvernements qui se trompent de priorités. Les USA en sont un exemple majeur pendant que la Chine et la Russie ne tiennent tout simplement pas compte de leurs peuples. Pour l'Europe (cf ce-dessus), ce sont bien les gouvernements qui n'agissent que très mollement, contre l'avis général de leurs populations.
ABC a écrit : 29 sept. 2025, 09:41De fortes convictions (variables selon les sensibilités) et une préférence encore trop répandue pour la recherche de justifications et de coupables focalisent nos attentions sur des sujets parfois importants mais nous détournant du sujet majeur
On voit bien que ce ne sont pas les populations le problème. Il faut surtout demander aux gouvernements quelles convictions (et quels intérêts financiers) les détournent des sujets majeurs.
Thunderbolt and lightning very, very frightening me (Galileo)

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit