Stradlyn a écrit :Le sport national quebecois est de se moquer des francais.
J'ai déjà affirmé mon point de vue sur cette affaire, mais je trouve que tu y vas fort, Stradlyn, en martelant un peu trop certains de tes anciens exemples. Enfin, si ton message est une réaction à un message particulier, il vaudrait mieux que tu le cites.
Stradlyn a écrit :Voila le genre de choses qu'on entend frequemment dans les conversations entre groupe de copains après un concert.
Mais parler un français différent de la norme n'est pas un problème tant que ça n'affecte pas la capacité à communiquer dans la langue officielle quand c'en est le temps (avec des gens qui viennent d'ailleurs, par exemple). Critiquer le dialecte entre copains après un concert, tandis que le sujet de cette enfilade est le français dans les communications officielles (télévision, journaux, radio), est malhonnête.
Stradlyn a écrit :Les angliscismes presents au Quebec sont tres insidieux et répandus
Oui mais personne n'a jamais dit que les anglicismes étaient absents et peu répandus au Québec. Ils sont de nature différente de ceux que l'on retrouve en France.
Stadlyn a écrit :Un angliscisme traduit reste quand meme un angliscisme ("Ca fait du sens", "bienvenue!"...).
Tu mélanges deux notions : l'anglicisme et le calque syntaxique. Je n'aime pas les calques syntaxiques, on en a parlé plus haut. Je tiens à mentionnoer que "
faire du sens" n'est pas répandu partout au Québec, ni dans toutes les couches de la société. Mais en France, "
faire sens" est très répandu, non seulement dans le parler quotidien, mais dans des institutions telles la
Sorbonne
Stradlyn a écrit :C'est toujours tres facile de critiquer, et dieu sait que les quebecois aiment vraiment critiquer les francais, mais regardez-vous aller un peu avant de "blaster" les autres...
Ce que d'autres et moi avons fait dans cette enfilade, c'est tenter de départager les différences d'évolution du français entre la France et le Québec, en ce qui concerne entre autres les anglicismes, calques et emprunts de tout genre. Ces différences sont attribuables à des facteurs sociaux et économiques. Personne n'a jamais nié que le Québec avait des problèmes avec son français. Mais comme DanB, moi-même et d'autres ont indiqué, la tendance présente semble à la hausse en France tandis qu'au Québec elle est stable (ou moins à la hausse).
Stradlyn a écrit :Les anglais ont emprunté enormement a la langue francaise et maintenant c'est l'inverse.
Pour ma part, je ne vois pas pourquoi utiliser un mot anglais (cranberry) quand un mot français est déjà disponible et intégré (canneberge).
Sinon, j'espère ne pas avoir donné l'impression que je nous estime linguistiquement meilleurs que les français. Si c'est la nouvelle fierté des québecois, c'est triste; car ce n'est pas vrai, et j'en ai assez des mirages du même type. Il doit bien avoir une place entre l'auto-flagellation et le narcissisme ?