Bonjour,
Comme il n'y a que des hommes (et femmes ?) de bonnes volontés par ici, je colle un lien super chiant à lire pour se familiariser avec la stabilité au feu de l'acier qui rentre en fusion à 1535 degrés celsius mais qui ploie et perd sa résistance avant, je ne me suis pas bien foulé hein j'ai googlisé...
Merci de lire, visionner et apprendre avant de continuer à l'ouvrir sur le sujet !
http://www.scmf.com.fr/fichiers/Guideentrepotsve.pdf
http://www.canalu.fr/canalu/chainev2/ut ... _id/11085/
http://www.canalu.com/canalu/chainev2/u ... _id/11085/ (sur le WTC précisement)
Léger résumé tiré d'ici :
http://irc.nrc-cnrc.gc.ca/pubs/bsi/87-5_f.html
Construction en acier
"L'acier, comme le béton, a l'avantage d'être incombustible; mais cette seule caractéristique ne veut pas dire grand-chose lorsqu'il s'agit d'empêcher l'effondrement. Sa forte conductivité thermique fait que l'acier absorbe la chaleur beaucoup plus rapidement que d'autres matériaux; par conséquent, si l'élément structural a une masse relativement faible, sa température augmentera très rapidement. La limite élastique et le module d'élasticité de l'acier, qui sont les deux principales propriétés permettant de déterminer la capacité de charge des éléments d'acier, diminuent tous deux considérablement avec l'augmentation des températures (figure 5)13.
À une température de 593°C, ces valeurs auront diminué d'au moins 40 % par rapport à ce qu'elles étaient à la température ambiante, ce qui veut dire que la résistance de l'élément d'acier
sera à peine suffisante pour supporter les charges imposées(en supposant des coefficients de sécurité ordinaires).
Le rapport masse-périmètre chauffé d'un élément structural en acier est un bon indicateur de sa résistance au feu inhérente. Un poteau d'acier lourd peut absorber une quantité importante de chaleur sans atteindre sa température critique avant 30 à 40 minutes d'exposition à un foyer en pleine combustion. Par contre, les solives en acier ajourées et d'autres types d'éléments en acier légers peuvent subir une défaillance en cinq ou dix minutes si exposés au même feu.
Pour avoir une résistance au feu d'une heure ou plus,
un élément d'acier doit normalement être protégé par une enveloppe isolante qui maintiendra sa température en-deçà du point critique. Au début du siècle, on utilisait couramment à cette fin des enceintes en béton, en briques, en carreaux d'argile, en lattis et plâtre, et en d'autres matériaux3. De nos jours, des moyens de protection moins coûteux ont été élaborés tels que les enduits cimentaires et les fibres minérales projetées, qui peuvent être appliqués directement sur les éléments d'acier. Certaines peintures intumescentes et certains enduits époxydiques ont aussi été utilisés pour augmenter la résistance au feu des éléments d'acier. Ces enduits se gonflent et forment une couche isolante autour de l'élément lorsque soumis à la chaleur. Toutefois, ils sont généralement plus coûteux que d'autres types de protection.
Comme solution de rechange aux enceintes et aux traitements appliqués sur la surface, il est courant d'utiliser un faux-plafond pour abriter les planchers et toits à ossature d'acier. Le faux-plafond fournit habituellement de 85 à 90 % de la résistance au feu de ces ensembles; le type de faux-plafond, son épaisseur et le mode de fixation utilisé constituent donc les paramètres de conception les plus importants. Les matériaux les plus utilisés pour les faux-plafonds sont le lattis et le plâtre, les plaques de plâtre et les carreaux acoustiques sur treillis métallique. Ils peuvent être fixés directement à la sous-face des éléments d'ossature en acier ou suspendus à ces éléments ou à la dalle de plancher au moyen de crochets de suspension en fil métallique. Cette façon de faire permet une certaine flexibilité dans la hauteur du vide dissimulé, où on loge souvent les installations électriques, mécaniques et de plomberie. Toutefois, pour assurer l'efficacité de ces plafonds protecteurs, il est essentiel que tous les points de pénétration pour le passage de câbles, canalisations, etc. soient adéquatement protégés ou obturés par des coupe-feu et que l'intégrité du faux-plafond ne soit pas détruite lors de travaux d'entretien dans le vide dissimulé. De plus, lorsque des carreaux acoustiques sur treillis métallique sont utilisés, ils doivent normalement être maintenus en place par des agrafes spéciales afin d'éviter qu'ils soient soulevés par la pression produite par un feu.
Un dernier aspect à considérer lorsqu'on utilise l'acier dans la construction est son important
coefficient de dilatation linéaire qui varie selon la température.
Si l'élément structural est assujetti contre tout déplacement axial (comme dans le cas d'un poteau), la dilatation due à la chaleur se traduira en contraintes thermiques qui viendront accroître le niveau de contraintes global à l'intérieur de l'élément, causant ainsi un effondrement plus rapide. Sans assujettissement axial, un élément d'acier se dilate et peut imposer des charges excentrées aux éléments structuraux contigus en déplaçant l'une de leurs extrémités (par exemple, une poutre déplaçant la partie supérieure d'un poteau ou d'un mur de maçonnerie porteur).
Les règles de l'art de la protection incendie consistent soit à empêcher la dilatation thermique en limitant la température de l'acier, soit à tenir compte de ses effets sur la structure lors de la conception."
Evidemment c'est trop sérieux et trop fournie, alors si vous préférez encore déblatérer des conneries, s'abstenir de comprendre, ce que je vais faire de ce pas, je n'ai pas que ça à foutre moi.
