Cher Jean-François
Notre façon de communiquer, me donne l'impression que nous entretenons tous les deux un dialogue de sourds. Comme nous pouvons le constater, je suis autant impliqué que vous dans ce processus. Je me dois d'en prendre acte. Nous avons suivis dans la vie, possiblement un chemin for différent et que le l'expériences accumulées par chacun de nous sont de sources différentes. Le seul intérêt que nous avons en commun actuellement, est l'idée du temps.
Vous prétendez que les mathématiques, dont vous n'avez jamais abusé avec moi, je vous l'accorde, sont les seules voies possibles pour répondre au questionnement de l'humain sur la nature de l'univers, car : elles permettent des prédictions et une description plus rigoureuse (objective) des choses.
Comment alors expliquer qu'en 1929 Gödel de réputation internationale, met fin aux espoirs de Hilbert d'axiomatiser totalement les mathématiques, et de n'en faire qu'une suite de déductions mécaniques ne laissant aucune place à l'intuition. Ainsi, Gödel montre qu'il existe des propositions vraies sur les nombres entiers, mais que l'on ne sait pas démontrer.
Que comprendre la citation d'Einstein
(Dieu ne joue pas aux dés ») pour marquer son opposition à l'interprétation probabiliste de la physique quantique, ce à quoi Niels Bohr répondit « Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu'il doit faire ?)
Que faire de la théorie des cordes de Peter Higgs?
Comment comprendre votre assertion sur les mathématiques, quand des scientifiques de réputations internationales apportent leurs visions de l'univers, vision scientifiques tous aussi rigoureuses les unes que les autres, mais différentes des une des autres.
Je reviens à Gödel qui à écrit ce qui suit :
Quelle que soit la formalisation consistante d'une arithmétique, il existera des vérités non décidables dans cette arithmétique
Une arithmétique est trop faible pour pouvoir prouver sa propre consistance
Je ne puis juger qui a raison. Mais je ne puis que constater qu'il y a divergence de vue sur le pouvoir des mathématiques. Ce qui n'enlève rien à cet outil fantastique qui est pour moi très commode pour solutionner des problèmes techniques.
A propos, je n'ai pas de formation scientifique autre que technique. Au cours de ma carrière, j'ai souvent eu à résoudre des problèmes que devrait être quantifié. Au besoin, faute de formation mathématique, j'ai créé mes propres mathématiques. Plus tard, j'ai constaté que les mathématiques que j'avais créées pour la circonstance, étaient enseignées à l'université. Ces mathématiques enseignées, arrivaient à solutionner des problèmes semblables, avec leurs propres formules et leurs symboles. Ce qui n'enlève rien à leur valeur.
Je ne suis aucunement allergique aux mathématiques des autres, même si parfois elles me paraissent mystérieuse. J'aimes bien celles que j'utilise, elle me conviennent.
Quand les frères Wright, ont construit le premier avion, il ne connaissait rien dans les calculs de portance, de traînée, de vortex ou autres phénomènes reliés au vol. Ils n'étaient pas des ingénieurs en aéronautique, ce type d'ingénieur n'existait alors. Par contre ils ont mis un véhicule plus lourd que l'air en vol et ils sont reconnus comme les pères de l'aviation moderne. J'ai aussi construit et mis en vol des avions, sans être un ingénieur en aéronautique.
Mais contrairement aux frères Wright, j'ai bénéficié de l'expertise accumulée depuis eux.
Concernant le mot bateau, j'ai été trompé par le ton général de vos arguments. Ce ton m'a braqué. Je n'ai qu'utilisé ma seule défense du moment, l'ironie. Je m'en excuse Ce qui démontre le respect qu'on se doit d'utiliser entre interlocuteurs pour maintenir un dialogue civilisé. Je me le répète à tous jours.
A la revoyure
Vinety