Ghost a écrit :Tout ça pour dire quoi? Et bien tout simplement qu' on ne peut rien faire à la loi du marché et qu'on ne peut que la subir.
8) Délicieusement grotesque.
La loi du marché n'est ni loi divine, ni loi physique, ni universelle, qui dépasserait les moyens d'action de l'humanité. Elle n'est qu'une conséquence inféodée aux systèmes qui ont été mis en place par l'homme.
Pour le duo de parfaites ordures de ce forum :
- les grands groupes industriels, financiers, et entreprises de distribution ou multinationales, appartiennent à un nombre toujours plus restreint de patrons ou propriétaires. C'est un fait que ne nie aucun spécialiste. Votre enrichissement global (pour tous ?), vous pouvez le foutre à la poubelle des rêves d'ivrogne, car il n'existe pas sur terre. C'est aussi un fait.
- la transformation sociale, (=> le progrès social) incluant des salaires plus corrects, se prépare dans le mouvement social. Ce mouvement est une volonté de l'homme, indépendante de l'économie en cours. Ce progrès avance bien malgré vous, ô crapules.
Le monde moderne est de plus en plus capitaliste, mais cependant de plus en plus gauchiste... Bien malgré vous. Grâce aux avancées sociales que nulle forme de gouvernement ne pourrait facilement remettre en cause, excepté un régime totalitaire. 8)
- l'économie dite de marché, n'est ni unique ni la seule qui ait réussi à enrichir l'exploitant. Ses produits dérivés, ou économies directement dérivées, comme celle basée sur l'esclavage (de production agricole généralement) ne sont qu'un extrême du modèle capitaliste : elles fonctionnent très bien ! En enrichissant le propriétaire par une main- d'oeuvre non pas sous payée,
mais pas payée du tout.
Ou même les économies de guerre, qui ont elles aussi tristement démontré leur efficacité pour enrichir celui qui tient les rênes.

Est-ce une raison pour les cautionner, petites râclures de bidet ?
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Il existe bien des alternatives, clairement proposées et étudiées, telles l'économie dite "solidaire", par des systèmes "d'auto-gestion", avec des PDG citoyens et non un patrionat ultra-milliardaire. Systèmes qui au moins éliminent le problème de ces licenciements afin de mieux peser en bourse et plaire aux actionnaires.
Faut-il rappeler que les entreprises qui licencient le plus en France p.e., sont aussi celles qui dégagent le plus de bénéfices ?
Ghost a écrit :S'il y avait un moyen pour augmenter les prix et les salaires des ouvriers du tiers monde, je serais le premier à y adhérer, mais c'est tout simplement impossible.
8) Je retiens les termes
"impossible" [d'augmenter les salaires des ouvriers du tiers monde]. Proposition qui en dit long sur l'organisme qui l'émet. Cela se passe de commentaires, et contredit même les réalités, heureusement pour eux. C'est en fait la différence entre pays riches et pauvres qui se constate partout, et continue de se creuser.
Or cette différence est créatrice non seulement d'injustice sociale, mais aussi de misère. Car elle se constate non seulement inter-pays, mais intra-villes... Brasilia est un excellent exemple de ce que le capitalisme sauvage engendre. Autant par ses bidonvilles côtoyant des gratte-ciels, que par la destruction des forêts amazoniennes.
Ghost a écrit :On ne peut pas naïvement, tel le TDC moyen, affirmer qu'on est pour la mondialisation et prétendre à l'augmentation des salaires de la terre entière.

Je n'ai pas écrit que je suis "POUR", mais écrit très précisément que "je ne suis pas contre". Car on ne peut s'opposer à un système [en marche]. 8)
Par contre on peut l'améliorer, l'enrayer, le détraquer, ou même l'humaniser. Et du moins peut-on le moduler, en changer les paramètres, et varier ses produits et conséquences.
Au pire, si on ne pouvait réellement rien y faire (ce que je ne pense pas, ce serait une première mondiale), je n'ai pas à le cautionner ni à y adhérer. Et encore moins à le défendre comme font nos deux pourris jusqu'à la moëlle.
Ghost a écrit :Non seulement ces Trous Duc sont des infectes et grossiers personnages, mais en plus, sous le couvert de leur culture, ce sont carrément des imbéciles de première.
8) Tu es puant même sans écrire de grossièretés, c'est te dire si j'ai le cul bien propre...
8) Et un parfait imbécile même lorsque tu n'écris rien.
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Pour répondre au gentil Bobiel :
"MCIR, je suis désolé mais je ne vois pas une meilleure alternative au système capitaliste.... si tu en vois, dis moi."
C'est normal que tu n'en voies pas de meilleure POUR TOI, puisque tu es du bon côté de la barrière...
C'est tout le problème qui est dénoncé plus haut : il y a ceux qui bénéficient et jouissent des bénéfices de ce système, et ceux qui sont exploités comme des "nègres" pour que tu bénéficies des largesses du système.
Quant à l'enrichissement des exploités (les ouvriers à bas salaires), ce sont des miettes, des résidus, et cette exploitation contribue à les appauvrir dans un système ultra libéral de spéculations finacières. Aussi bizarre que cela paraisse. Un exemple flagrant ?
L'Indonésie, pays producteur de riz avant tout pour sa propre consommation, a vu le prix d'achat de ce même riz national terriblement augmenter pour le consommateur, directement à cause de la spéculation boursière sur cette denrée alimentaire de base.
On en arrive à l'extrême que le kilo de riz indonésien est plus cher dans le pays de production que le même riz vendu au consommateur dans un pays voisin.
Par ailleurs, tu as une vision très "spot" des conséquences d'une économie ultra capitaliste : ces conséquences dépassent la seule facette des "liquidités".
Un des principaux reproches que j'adresse à une idéologie économique basée sur le rendement, est que toute activité ne répondant pas aux critères de rentabilité est forcément sacrifiée, quelles qu’en soient les conséquences pour les salariés, leurs proches, ou le voisin.
Exemples nombreux dans la médicamentation des pays pauvres (EPD comme tu dis hypocritement, tel un bon élève qui suit son maître d'école), avec les médocs contre le SIDA notamment.