Sylvain Poirier a été cité plusieurs fois par les débatteurs du fil "Le temps existe-t-il ?". Ce professeur de physique distribue largement les mauvaises notes aux divers auteurs du WEB.
Mon site existe depuis août 2003. Il existe parce qu'en mars 2003, un de nos profs de psychologie à Lyon 2, invoquait ce qu'il avait compris de la vulgarisation de la quantique, pour en tirer un argument sur la méthodologie du psychologue. J'ai réagi immédiatement en amphi, sur la fragilité de cet argument. Et l'idée a continué à faire son chemin dans ma tête...
Bref, j'ai mis en ligne de vieux articles, presque tous non publiés dans les revues pour lesquels ils avaient été prévus. J'ai eu à résoudre des tas problèmes pénibles de traduction du code Word en code html acceptable. Mais je n'ai pratiquement pas remanié ces vieux travaux, quant au fond.
Dans les semaines qui suivirent, j'eus un écho très sévère venant de Sylvain Poirier : "Vous devriez lire des livres. le mieux serait de tout effacer.". Puis j'ai eu droit à un renvoi depuis son sottisier, en termes ambigus.
Jusqu'ici, rien de changé au message de décembre.
Voici Antoine Moreau, à http://e-scio.net :
Citation http://www.e-scio.net/mecaq/libre.php3 :
Sauf que, au lieu de faire des calcul exacts de largeur du fuseau de Fermat, comme je le lui ai appris à http://lavaujac.club.fr/GEOMETRIE_infond.htm, Sylvain Poirier s'en tient à la pure magie : "instable, instantanément, il se rétracte très rapidement pour redevenir petit, son état est fragile et le moindre contact avec un objet assez gros suffit à le faire se rétracter, ce contact fait fondre immédiatement l'un des deux morceaux..."La particule libre
Dans le cas précédent, on a étudié ce qui arrivait à un électron qui ne peut pas échapper à l'attraction du noyau atomique. On va regarder maintenant ce qui arrive à un électron "libre", c'est à dire qui n'est attaché à aucun atome.
Laissé à lui-même, un électron libre peut prendre ses aises, et s'étaler jusqu'à atteindre des tailles de quelques millimètres ! Ce qui est énorme pour un électron. C'est des millions de fois plus gros qu'un atome. Mais on n'a que des preuves indirectes du fait qu'un électron libre est capable d'atteindre cette taille.
En effet, pour savoir où il est, il faut le faire interagir avec, par exemple un écran qui produit de la lumière là où l'électron arrive. Mais ce qu'on observe, ça n'est jamais une tache de quelques millimètres, mais un point de quelques micromètres au plus.
C'est à dire que l'électron n'interagit qu'avec une petite partie de l'écran, quoi qu'il arrive ! C'est pour cela qu'on a mis si longtemps à admettre que l'électron n'était pas une bille : on voyait toujours un point sur l'écran.
En fait, ce qui se passe est simple, cela ressemble à ce qui se passe avec les orbitales atomiques : lorsque l'électron interagit avec l'écran, il est perturbé, et il se rétracte très rapidement pour redevenir petit (disons de la taille de ses congénères dans les atomes - donc de la taille d'un atome, quoi). Lorsque l'électron s'étale, son état est fragile et le moindre contact avec un objet assez gros suffit à le faire se rétracter. Un électron "coup" en deux" est un électron étalé. Prenons un électron coupé en deux avec 45% de son nuage groupé d'un côté, et 55% de l'autre. Au moment où l'électron interagit avec l'écran, ce contact fait fondre immédiatement l'un des deux morceaux, et c'est le morceau restant qui produit la lumière sur l'écran. Un électron étalé est instable, et la moindre perturbation suffit à lui faire quitter cet état.
Plus l'électron est présent en un endroit, plus il a de chances que le contact avec l'écran le fasse se condenser complètement en cet endroit. Si l'électron était situé à 55% en un endroit, il a 55% d'y apparaître entièrement lors de la mesure, c'est à dire du contact avec l'écran !
On peut donc dire là aussi que l'électron était dans deux états superposés : ici et là-bas. Si on considère que l'électron est une bille, cela paraît exceptionnel - mais si vous considérez que l'électron est un nuage, un blob, cela n'a rien d'exceptionnel. C'est juste une façon de voir...
Fin de la critique du site d'Antoine Moreau.
Mais admirez-donc la mégalomanie d'où Poirier tance et méprise tous ses contemporains, ou peu s'en faut : http://spoirier.lautre.net/
Et quand il reviendra sur Terre, et rentrera en lui-même, pas de problème, j'ai conservé le copié collé à http://lavaujac.club.fr/Sylvain_Poirier.html
Enjoy !