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Que vient foutre ce redico complètement débile dans cette discussion ? Vous voulez quantifier vos accords ici aussi ?
Dans le bled où je vivais avant, les gens comme vous on leur peignait les fesses en rouge, on enduisait d'huile de machine agricole le reste du corps, et on les trempait dans la réserve de graminées, de résidus d'abattage de poulets avant de, tout emplumés ou enfarinés, les balancer dans la mare aux cochons. A eux de quantifiier ensuite leurs accords avec les porcs.)
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Salut Gaël,
quelques commentaires pour le principe et j'en resterai là. Je te laisse le dernier mot. On s'est compris, no problemo.
Gaël a écrit :Et c'est pourquoi il y a parfois, dans ces sciences, de ces « demi-connaissances » qui font quasiment consensus et se révèlent 10 ans plus tard être des conneries [...]
Je suis pourtant d'accord avec toi sur la nécessité pour les sciences du vivant et de la terre de pouvoir continuer à avancer parfois sur la base de « demi-connaissances » (à condition qu'elles fassent consensus) étant donné la difficulté d'obtenir des preuves directes (comme tu dis, sans ça, on en serait encore à l'âge de bronze).
Tu vois l'épine entre ces deux propositions ou pas?... Le consensus n'empêche nullement les conneries (Tu le dis toi-même), pourtant tu le mets comme condition en seconde partie. Le consensus sur une idée n'est rien que l'addition de plusieurs personnes qui y adhèrent.
Gaël a écrit :Il me semble en général important de garder des critères très stricts pour établir ce qui est un fait et ce qui n'est qu'une théorie ou une hypothèse discutable.
8)
Je ne te le fais pas dire ! C’est pourquoi dès le départ
j’exclus d'office le consensualisme comme critère scientifique. Ce n’en est pas un : C’est au plus un indice que tu peux considérer ou pas pour te convaincre, libre à toi.
Gaël a écrit :Pas tout à fait d'accord sur les preuves de l'évolution. Les théories de Darwin permettaient déjà de faire certaines prédictions (par exemple, qu'on allait trouver de plus en plus de formes intermédiaires dans les fossiles) qui se sont avérées justes. Je considère ça comme une preuve.
Pardon, mais les
intermédiaires structuraux du registre fossile sont un indice à conviction du fait d’évolution, pas de la théorie de l’évolution (darwinienne) par compétition et survie du plus apte.
Ces objets fossiles (dont des intermédiaires structuraux) et cette évolution factuelle, avaient déjà été constatés/suggérés ; les diverses théories sont venues par la suite pour tenter de les expliquer.
8) Je suis bien conscient néanmoins qu’une bonne partie des lecteurs (à l’époque de Darwin ), ont dû prendre connaissance du fait d’évolution en même temps que de sa théorie (explications darwiniennes de celui-ci), mais nous – au XXIe siècle-, ne sommes plus dans la même situation.
Darwin avait fait une remarquable prévision sur un papillon (sphinx) à l'appareil suceur extrêmement développé, qui devrait exister puisqu'une orchidée co-adaptée à cette trompe était déjà connue... On a tout récemmment réussi à filmer ce papillon.) Ce papillon est un bon exemple de prédiction accomplie de
sa théorie de co-évolutions. C'est un exemple confirmé récemment.
Il faudrait s'entendre aussi sur le terme "preuves", que personnellement je préfère réserver pour les tribunaux lorsque l'on me cherche des crosses :

Quand tu dis que
"les théories darwiniennes permettaient de faire des prédictions", c'est parfaitement exact, et je dirais même plus qu'une (voir mon exemple plus haut) mais c'est un truisme puisque la prédictibilité est un des critères qui font une théorie scientifique. La théorie darwinienne est scientifique - ce point n'est pas en discussion.
Bref, si tu considères un des critères d'une théorie scientifique comme une preuve, c'est ta liberté la plus absolue, il te reste alors à redéfinir le terme de "preuve" et celui de théorie scientifique.
C'est là tout coeur même de mon spitch précédent : Je préfère parler d'indices pour ci et de preuves pour ça, pas seulement parce que je suis un emmerdeur mais pour des raisons pratiques: distinguer les deux pour construire mon "ensemble de connaissances".
Et j'avais ajouté que ces indices cumulés suffisaient pour convaincre du bien-fondé de sa théorie, afin d’évacuer toute ambiguïté sur mon compte, sait-on jamais. C'est même pas de la provoc cynique que je faisais.
Gaël a écrit :Tiens, justement je pensais ces derniers temps à la dérive des continents. Je suis de ceux qui pensent que « la science » a bien fonctionné dans cette affaire, et qu'il était normal jusque dans les années 50 de rejeter la théorie malgré les indices probants – mais insuffisants - apportés par Wegener.
Allons Gaël, je réitère ma question précédente : à combien de % estimes-tu la quantité de connaissances scientifiques que tu as vérifiées toi-même (et qui ne font donc pas partie de notre foi/confiance en le professionnalisme d'experts et de leurs travaux) ?
... la réponse sera très similaire à la mienne (à la nôtre, à tous les intervenants). C'est juste question de remettre les pendules à l'heure. Sinon, le reste on pinaille pour pas grand-chose. J'arrête là.
Je rajoute une petite réflexion quelque peu métaphorique, sur ce problème multifactoriel du réchauffement planétaire dont on parlait précédemment, que tout le monde présente si complexe.
Si on examine épistémologiquement l'affaire de l'histoire de l'hérédité, on s'aperçoit que les anciens expérimentaient empiriquement sur les espèces vivantes, par des hybridations/croisements tenant compte des ressemblances/différentes générales. Ca marchait très bien, mais n'expliquait aucunement le mécanisme de transmission des caractères. La méthode empirique des éleveurs/agronomes était pourtant éprouvée, réaliste, consensuelle.
Il fallut attendre Mendel et son approche ponctuelle systématisée sur un nombre limité de caractères, pour que les premières lois fondamentales (l'explication) puissent être dégagées. Ses travaux étaient clairs et probants, et pourtant il ne fit pas non plus le consensus de son vivant.
ps : les réchauffements/glaciatiosn cycliques sont sorties dans les dicussions comme
"causalité non humaine". Alors quand bien même j'ignore totalement pourquoi ces glaciations/réchauffements cycliques ont eu lieu (si quelqu'un a une explication, qu'il l'expose), je précise tout de même que c'est encore un chat vendu comme du lièvre : un
cycle climatique naturel* n'est pas une causalité... Pas une seconde ; ce n'est qu'un fait déduit/observé, voire avéré dans le meilleur des cas.
* Naturel est à son tour un terme qui sert souvent à vendre de la camelote, même dans les écrits scientifiques.