Il reste que dans cette discussion sur les "pypys", les arguments avancés par les pro n'ont pas été très étayés: par exemple, lepyrokinesiste (présenté initialement par Lil'shao et Malk-Shur comme un excellent candidat) s'est débiné, même auprès de psitk. Bien entendu, cela ne prouve pas que la pk n'existe pas... mais, ça prouve quand même que, lorsque regardées d'un oeil plus critique, les allégations psi se dégonflent souvent.
A mon sens, cela prouve juste que beaucoup de personne ne sont pas en mesure de prouver ce qu'elles avancent, comme ça été le cas de LePyro notamment. Malk-shur a par ailleurs souligné la faible estime qu'il portait à ce membre de Psitk, site pour lequel je n'ai moi même qu'une estime relative. Entre démarche pseudo scientifique et spirituel, il est difficile de se situer, d'autant plus que les membres sont ce qu'ils sont, comme nous en avons déjà parlé. Personnellement, débattre de qui s'est mal comporté et qui s'est bien comporté ne m'intéresse que moyennement.
Quand on prend une mesure sur un objet, on interragit avec lui (au travers d'un instrument de mesure, le plus souvent) donc il réagit forcément. Mais, c'est aller beaucoup plus loin que d'affirmer que l'"esprit" de l'expérimentateur fait réagir l'objet.
Intéressant. Je serais toujours heureux si vous avez d'éventuels liens sérieux sur le sujet.
C'est bien les expériences, mais ils faut qu'elles soient a) bien conçues et b) bien réalisées pour permettre une conclusion. Autrement, il est sage de ne pas conclure, surtout quand elles ont lieu presqu'"à notre insu". En fait, quand vous parlez d'"expériences", vous voulez plus signifier "événements vécus ("expérience personnelle") que "connaissance acquise par la pratique" (comme les "expériences scientifiques"). Est-ce qu'on peut savoir en quoi ces expériences consistaient?
Pardonnez mon manque de précision; j'entendais le mot expériences comme désignant des expériences personnelles. Encore une fois, je n'ai rien déduit, sur le plan scentifique, de tels évènements. Reste qu'à défaut d'hallucination collectives -théorie que je n'écarte pas ab initio-, les faits restent troublant. Il s'agissait, dans des contexte d'urgence et de peur prononcée, de grands déplacements rapides d'objet relativement massif (type livre, étui à lunette rempli). J'ai seulement vécu ces phénomènes deux fois dans ma vie, les deux fois dans des contextes similaires.
Il m'est bien entendu impossible de reproduire ces phénomènes de manière volontaire, et ma démarche est quoi qu'il en soit bien plus spirituel que scientifique, et je n'ai donc aucunement la prétention de vous faire revoir votre opinion (car je pense que dans certains cas sur ce forum, il s'agit d'opinion).
A mon avis, il y a pire: comme ces forums.
C'est exact, mais je ne pense que cela soit une excuse valable pour les agissements de certains sur Psitk.
Vous semblez avoir une vision romantique de la science. Qu'est-ce qui ne vous apparaîtrait pas modeste comme "performance"?
J'ai en effet une vision de la science que beaucoup qualifieraient de 'romantique'. Vous me permettez de cerner ce trait de ma personnalité, d'ailleurs

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Le mot performance, que vous avez bien souligné, a été choisi exprès, suite à ma comparaison de la science à un marché. La course à l'obtention des brevet mais aussi les tensions économiques qu'il peut exister entre certaines nouvelles découvertes et des enjeux stratégiques pour certaines entreprises ou pays justifie que je parle de 'performance'. Notez bien, je ne me calque pas sur des théories conspiratirces, mais il faut néanmoins garder les pieds sur terre: sont subventionnées les recherches qui ont un intérêt économique certains pour telle ou telle entité, les autres recherches étant laissées de côté, faute de fonds (aujourd'hui à peine s'intéresse t-on au technologie de sauvegardant l'environnement).
J'englobe sous l'appellation 'science' l'ensemble des diverses théories et méthodes pratiques nous permettant d'appréhender l'univers au sens large, c'est à dire aussi bien le monde au niveau micro que macro, et au delà. Une sorte de domaine de connaissance universel, qui avec le temps, aurait donner naissance à la science contemporaine, dont la démarche intellectuelle (analytique) et le protocole expérimental sont les grands caractères.
Ces performances sont en effet modeste à mon goût. Pas dans les domaines effectivement expliqués par la science, dans lesquels les résultats sont pour la plupart inconstestable et rendent de grands services à l'Homme, mais dans les domaines 'annexes', et aussi, dans la communication de la science, qui nous renvoit, par une sorte de rétrocontrôle, une image de celle ci érronée.
Les domaines annexes que constitue l'Homme en lui même reste la grande inconnue de la science. Si certains 'ponts' commencent à être dressés entre l'Homme et la science, (notamment l'hypnose dans le domaine psychologique), il n'en demeure pas moins qu'en plusieurs siècles, l'Homme demeure la parfaite inconnue: je renvois encore une fois, au grand désespoir de certains, à la liste d'évènements inexplicables donnés précédemment. Je ne crois pas que le fait que ces évènements soit minoritaires soient une raison valable pour ne pas les prendre en considération, d'autant plus la science a selon moi vocation à offir une matrice universelle explicative du monde. Manquerait-il une variable? Manquerait-il l'Homme, tout simplement? La science est inhumaine, au sens propre du terme, et cela la sert autant que la pénalise, à mon humble avis. Bien sûr, tout ça est, il est vrai, une vision diablement romantique de la science...
Un problème de communiation ensuite. Je prenais l'exemple de l'hypnose tout à l'heure. Aujourd'hui, beaucoup de personne vous traite encore de charlatan lorsque vous parlez d'hypnose, alors que dans bien des cas, il s'agit d'un phénomène reconnu par la science. La peur du changement, évoquée dans les posts précédents, est une explication. A vrai dire, je pense que la communication froide, distante, et ultra analytique de la science contemporaine rend les humains très apeurés d'eux mêmes. Parce que qu'il y a t-il dans un humain? L'irrationnel. Les sentiments, les contradictions, les peurs et le courage, autant de valeur qui se contredisent, et qui, aggrégée, n'ont rien d'un résulat mathématique. Ca ne rentre pas dans la science, tout ça. Alors, moi qui aime une science qui explique Tout, je ne peux qu'être déçu. La physique quantique, à ce que j'en sais, commence peu à peu à remettre des bonnes vieilles lois en question (la valeur du temps, la notion de 'hasard', etc.), mais on cantonne ce type de raisonnement à des domaines marginaux. Il me semble juste que c'est à tous les niveaux que l'utra analytisme (je sais, ça se dit pas forcément)pousse à l'excès. ou est la performance de la science lorsqu'on ne peut pas expliquer l'Homme, sont sujet principal? Nous pouvons évidemment débattre pendant des heures de la question de savoir si elle y arrivera un jour... Je dirai 'oui, pourquoi pas, si le rationalisme cesse de venir la théorie absolue de la vérité; si la science prend son vrai sens, celui de nous expliquer, et d'expliquer l'univers, par un modèle unique'.
Je sais, encore une fois, qu'il s'agit d'une perception très personnelle des choses. Par certains aspect, on rejoint le débat de la Théorie du Tout, idée supportée par Einstein avant d'être mis à bas à partir des années 1915-1920 je crois. Néanmoins, je pense qu'un peu de diversité dans ce forum sera la bienvenue 8)
Alors, peut être faudrait il juste commencer par admettre des choses simples; remarquer que la science n'explique pas votre humeur, n'explique pas ce flot d'émotions que vous vivez, n'explique pas les déplacements d'objets que certains disent à juste titre avoir vécu (je dis bien 'certains'). Admettre que pour son objet et son acteur principal, la science est loin d'être satisfaisantes, voir quasi inutile lorsqu'on parle de l'esprit. Comprendre qu'en terme de résulat, dès que l'Homme est dans l'histoire, la science, elle, n'y est plus.
Bien à vous,
Thiews