07/01/2007 23:41
> Vite avant qu'il le corrige, un collier de perles ...
>
> ... Antoine Moreau prend tout
> de même le risque de se tromper, lui, en faisant un cours de
> vulgarisation. Et ? Oui, il se trompe. Voici
http://www.e-scio.net/mecaq/libre.php3 :
>
> Citation:
> La particule libre
> Dans le cas précédent, on a étudié ce qui arrivait à un électron qui ne
> peut pas échapper à l'attraction du noyau atomique. On va regarder
> maintenant ce qui arrive à un électron "libre", c'est à dire qui n'est
> attaché à aucun atome.
>
> Laissé à lui-même, un électron libre peut prendre ses aises, et s'étaler
> jusqu'à atteindre des tailles de quelques millimètres ! Ce qui est
> énorme pour un électron. C'est des millions de fois plus gros qu'un
> atome. Mais on n'a que des preuves indirectes du fait qu'un électron
> libre est capable d'atteindre cette taille.
>
> En effet, pour savoir où il est, il faut le faire interagir avec, par
> exemple un écran qui produit de la lumière là où l'électron arrive. Mais
> ce qu'on observe, ça n'est jamais une tache de quelques millimètres,
> mais un point de quelques micromètres au plus.
>
> C'est à dire que l'électron n'interagit qu'avec une petite partie de
> l'écran, quoi qu'il arrive ! C'est pour cela qu'on a mis si longtemps à
> admettre que l'électron n'était pas une bille : on voyait toujours un
> point sur l'écran.
>
> En fait, ce qui se passe est simple, cela ressemble à ce qui se passe
> avec les orbitales atomiques : lorsque l'électron interagit avec
> l'écran, il est perturbé, et il se rétracte très rapidement pour
> redevenir petit (disons de la taille de ses congénères dans les atomes -
> donc de la taille d'un atome, quoi). Lorsque l'électron s'étale, son
> état est fragile et le moindre contact avec un objet assez gros suffit à
> le faire se rétracter. Un électron "coup" en deux" est un électron
> étalé. Prenons un électron coupé en deux avec 45% de son nuage groupé
> d'un côté, et 55% de l'autre. Au moment où l'électron interagit avec
> l'écran, ce contact fait fondre immédiatement l'un des deux morceaux, et
> c'est le morceau restant qui produit la lumière sur l'écran. Un électron
> étalé est instable, et la moindre perturbation suffit à lui faire
> quitter cet état.
>
> Plus l'électron est présent en un endroit, plus il a de chances que le
> contact avec l'écran le fasse se condenser complètement en cet endroit.
> Si l'électron était situé à 55% en un endroit, il a 55% d'y apparaître
> entièrement lors de la mesure, c'est à dire du contact avec l'écran !
>
> On peut donc dire là aussi que l'électron était dans deux états
> superposés : ici et là-bas. Si on considère que l'électron est une
> bille, cela paraît exceptionnel - mais si vous considérez que l'électron
> est un nuage, un blob, cela n'a rien d'exceptionnel. C'est juste une
> façon de voir...
>
> Fin de citation.
>
> Sauf que, au lieu de faire des calcul exacts de largeur du fuseau de
> Fermat, comme je le lui ai appris à
>
http://lavaujac.club.fr/GEOMETRIE_infond.htm, Antoine Moreau s'en tient
> à la pure magie : "instable, instantanément, il se rétracte très
> rapidement pour redevenir petit, son état est fragile et le moindre
> contact avec un objet assez gros suffit à le faire se rétracter, ce
> contact fait fondre immédiatement l'un des deux morceaux..." Une
> mystique digne d'un catéchiste, ou d'un Haré Krischna. C'est comme cela
> qu'on fait la vulgarisation, au royaume des sciences exactes...
>
> Mais bon, c'est largement pire si vous regardez comment on explique au
> public l'apologue narquois du chat de Schrödinger...
> A suivre...
>
Et quelle est la structure de son erreur ?
Simple : il croit toujours à l'intervention mystique et magique de l'observateur-centre-du-monde.
Il ne soupçonne encore rien des contraintes dues à l'absorbeur.
Qu'il le fasse, et tout coulera de source.
--
La science se distingue de tous les autres modes de transmission des
connaissances, par une "croyance" de base : nous croyons que les
experts sont faillibles, que les connaissances transmises peuvent
contenir toutes sortes de fables et d’erreurs, et qu’il faut prendre
la peine de vérifier, par des expériences.
-- Jacques Lavau (retirer les anti et les spam pour le courriel)
http://lavaujac.club.fr