Bonjour Eric,
moi, puis-je me permettre de te répondre?
Si comme tu l'insinues, le Prophète a juste manipulé les gens, répond-moi:
- Pourquoi le Prophète a-t-il insisté toute sa vie pour que les musulmans prient 5 fois par jour à des heures précises?
Quel intérêt personnel en tirait-il?
Est-ce que ça a rendu sa mission plus facile ou plus difficile?
Parce que c'est la meilleure façon de laver le cerveau des gens que de leur faire répéter inlassablement les mêmes phrases vides de sens, 5 fois par jour. C'est aussi le meilleur moyen d'identifier et de couper les têtes de ceux qui ne prient pas. Ils sont facilement identifiable: ils se tiennent debout!
Et une fois bien endoctriné, on leur fait payer la dime obligatoire, montant qui allait au prophète, administrateur d'Allah(2,5% des économies des musulmans). Même chose pour l'obligation du pélérinage à la Mecque où Mahomet a institué un "cover-charge" obligatoire.
Sa mission? Quelle mission? Exploiter les ignorants, égorger ceux qui refuse de croire dans ses âneries? Battre les femmes qui refusent de se soumettre à son libidinage? Violer des fillettes? Se croire béni des dieux?
Sincèrement, quelle mission?
- Pourquoi a-t-il tant insisté pour que les musulmans jeûnent un mois entier par jour?
Quel intérêt personnel en tirait-il?
N'aurait-il pas été plus facile de dire que chacun peut manger ou boire quand il veut, s'il avait voulu qu'on le suive et lui obéisse?
Là-dessus, voici:
Primitivement, il paraît bien que Mohammed n'avait prescrit qu'un jeûne d'un jour, celui de l'Achoura (dixième jour du mois de moharram), qui répondait au ,jeûne juif du Yôm Kippour. Plus tard, il déclara le jeûne de l'Achoura simplement facultatif (Bokhari, XXX, 1). Le Coran étendit alors à tout un mois, celui de ramadan, l'obligation du jeûne. Cette modification intervint probablement en 624 ou 625 (2 ou 3 de l'hégire). Selon toute vraisemblance, le jeûne de ramadan est une imitation du carême, qui ne durait que trente-six jours dans le christianisme oriental....
http://www.cosmovisions.com/$Ramadan.htm
Mahomet n'a fait que copier et le coran s'ajuster à la façon de faire existante. Ta question n'a donc pas sa place.
- Pourquoi a-t-il tant insisté sur tous ces interdits alimentaires, notamment l'alcool?
Quel intérêt personnel en tirait-il?
N'airait-il pas été plus facile de dire que chacun peut manger ou boire ce qu'il veut, s'il avait voulu qu'on le suive et lui obéisse?
encore une fois:
..."En réalité, la situation est plus simple, à condition d'avoir le « décodeur » .
Le Coran est dans une large mesure un texte prescriptif, c'est-à-dire qu'il définit ce qui est bien ou mal, ce qui est autorisé ou non.
C'est sous la forme de « révélations » que Mahomet annonce au monde la parole de Dieu. Un problème se pose, Mahomet a une « révélation » qui lui vient de Dieu (souvent après une bonne nuit de sommeil), et le tour est joué.
Le Coran se présente sous forme de sourates, de 1 à 114, mais cet ordre ne correspond pas à la chronologie de la révélation établie par laTradition. Ça serait trop simple.
Or les prescriptions - sur la question de l'alcool ou sur d'autres sujets - suivent une évolution chronologique qui, en l'occurrence, va dans un sens de plus en plus restrictif, et chaque révélation abroge la révélation précédente. L'ambiguïté vient précisément de ce '; que, contrairement . au Code civil de la République française, toutes les versions de la « loi » se trouvent dans le même livre - et pas dans l'ordre, en plus.
Autrement dit, pour connaître le droit sur la question, il faut se référer à la sourate la plus récente qui traite de cette question, mais ce point d'information n'est pas donné dans le Coran.
Sur la question de l'alcool, il y a eu une évolution progressive vers l'interdiction. Dans la sourate « L'Abeille » (16, 67), il est dit:
« Et des fruits des paliniers et des vignes vous retirez une boisson enivrante et une bonne nourriture. En vérité, il y a en cela un signe pour ceux qui sont intelligents. »
Si on s'en tient au texte, il n'y a pas d'interdiction, bien que certains commentateurs disent que cette sourate n'implique pas que la consommation d'alcool soit autorisée.
Souvent, c'est l'entourage du Prophète qui vient se plaindre d'une chose ou d'une autre, déclenchant ainsi une révélation. Un jour, Omar, qui deviendra le second calife, et un groupe de compagnons viennent se plaindre au prophète des méfaits de l'alcool, auquel les musulmans semblaient alors s'adonner allégrement.
Alors « tombe » la sourate « La Génisse » (2,.216) : les boissons fermentées et le jeu de hasard sont assimilés à un péché grave, mais on fait la part des choses: ces deux activités procurent du plaisir, bien que « le mal des deux est plus grand que-l'avantage des deux ».
Un autre jour, après un repas bien arrosé, l'un des convives, un imam, commit un grave lapsus en récitant une sourate au moment de la prière du crépuscule.
Alors Dieu intervint de nouveau et fit descendre une nouvelle prescription
« Ô vous qui croyez! N'approchez pas de la prière lorsque vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous sachiez ce que vous dites... » (4, 46.)
Donc, interdiction de se saouler aux heures des prières.
On perçoit la progression: l'alcool n'est pas interdit mais les conditions de sa consommation deviennent de plus en plus restrictives. Évidemment, comme toujours, il y a ceux qui font du zèle: de plus en plus de gens s'abstiennent totalement. Mais, pour l'instant, on peut encore prendre l'apéro entre la prière de l'aube et celle de midi, et les fêtards peuvent picoler entre la prière du soir et celle de (aube, ce qui laisse le temps de se dégriser.
Puis il y eut ce gueuleton où se trouvaient de proches compagnons du Prophète. On mange une tête de chameau rôti - un délice on boit, on raconte des histoires, on se livre à des joutes poétiques. Bref, on s'enflamme. Et on s'envoie des vannes. Un des convives, qui a l'alcool agressif, prend mal la chose, saisit la mâchoire du chameau et assomme un convive dont il n'apprécie pas l'humour. Lequel va se plaindre au Prophète. Comme par hasard, Omar - un type qui ne devait pas être un marrant - ~se trouvait là. Au lieu de demander qu'on interdise d'assommer ses petits camarades avec des mâchoires de chameau, il demande l'interdiction totale de la consommation d'alcool.
Dieu entendit la requête et fit « descendre » le quatrième verset sur la question
« Ô vous qui croyez! Le vin, le jeu de hasard, les ansâb et les flèches du sort ne sont qu'une abomination de l'oeuvre de Satan.Tenez-vous-en à l'écart; peut-être alors serez-vous heureux. » (Sourate de la «Table servie », 5, 92.)
Désormais, la chose est entendue: interdiction totale de bbire de l'alcool.
Malgré les apparences, il n'y a donc dans le Coran aucune ambiguïté. La consommation d'alcool n'est pas une affaire d'interprétation plus ou moins libérale du texte; c'est une interdiction pure et simple, et parfaitement claire.
Heureusement, il reste au musulman une consolation: la Sourate de Mahomet (47, 1617) donne une image du paradis qui a été promis à ceux qui craignent Dieu: < Là, il y aura des ruisseaux, dont l'eau sera incorruptible, et des ruisseaux de lait, dont le goût ne changera. pas, et des ruisseaux de vin, délices de ceux qui boivent; et des ruisseaux de miel limpide... »
Avoir en abondance au Paradis ce qu'on nous interdit sur terre, c'est tout de même frustrant. Mais là, on touche à l'essence même de la religion. Et ça, c'est une autre affaire..."
Éric Vilain
http://endehors.org/news/chronique-de-l ... n-du-coran
Il y a intérêt à bien connaitre la vie de Mahomet pour les relier à ses "soudaines inspirations divines" qui ressemblent beaucoup plus à des ententes politiques qu'à des révélations mystiques.
