1) Démontrer à El-kabong qui m'a invité à venir ici qu'il se trompe sur la façon de défendre son point de vue et qu'il aurait dû laisser ses insultes de côtés, peu importe que son interlocuteur ait eu un raisonnement choquant ou non.
2) Corriger certaines personnes ici qui sont dans le tort concernant le sujet que El-kabong débattait et où il avait raison si on filtre toutes ses insultes.

En fait, je voudrais poursuivre le micro-débat qu'il avait avec certains dans le fil suivant:
http://forum.sceptiques.qc.ca/viewtopic ... &start=200
D'entrée de jeu, c'est une erreur de dévier le sujet d'un fil. C'est même choquant pour ceux qui ont démarré le fil. Le fil étant sur le complot du 9-11, il aurait fallu démarrer un autre fil comme je viens de le faire.
Ici, on peut voir un parfait exemple de ce qu'est un sophisme. La dernière campagne électorale n'était PAS une campagne référendaire. Bien qu'un parti prônait l'indépendance, ce n'était pas le seul enjeu de la campagne et encore moins le seul enjeu que le parti prônait. Juste ça suffit à invalider le raisonnement de Zwielicht mais, je vais être un peu cruel et je vais tourner le fer dans la plaie.Zwielicht a écrit : Je vais t'expliquer, c'est pas bien compliqué..
Il y a environ 1,39 millions de non-francophones au Québec.
Aux dernières élections générales provinciales, 2,70 millions de Québecois ont voté pour un parti qui ne veut PAS l'indépendance, ni la souveraineté. Donc en mars 2007, 2,70 millions de Québecois de tous azimuts étaient CONTRE l'indépendance.
Admettons que parmi ces 2,70 millions, il y ait 1,39 millions de non-francophones. C'est-à-dire, que TOUS les non-francophones soient allé voter et aient voté PLC, ADQ, etc. (même si certains d'entre eux n'ont surement pas l'âge.. toute population comporte des 17 ans et moins)
Il y aurait donc quand même 1,31 millions de Québecois francophones qui auraient voté CONTRE l'indépendance (ie, pour le PLC ou l'ADQ, etc).
Et je rappelle que seulement 1,27 millions de Québecois ont voté pour une option souverainiste, soit le PQ ou QS.
Supposons que tous ces 1,27 millions de Québecois soient des francophones.
Alors il y a 1,31 millions de Québecois francophones qui sont CONTRE l'indépendance, et 1,27 millions de Québecois francophones qui sont POUR l'indépendance. Toute autre interprétation des chiffres donne un résultat davantage en faveur des non-indépendantistes.
Résultat:
NON 1.31 M
OUI 1.27 M
Donc ta majorité claire, tu la vois où?
Et c'est vraiment en supposant que les votes Adéquistes, bien qu'en région, soient en grande proportion par des non-francophones (c'est connu, le quartier chinois de Rivière-du-Loup encore...).
En 2007, il est mathématiquement impossible qu'une majorité claire de canayen-français soient en faveur de l'indépendance.
Ou bien, s'ils le sont, ils ne sont pas allé voter
En 1995, 49.4% des Québécois ont voté en faveur de l'indépendance. pourtant, le PQ n'a jamais eu un tel appuis durant les élections. Il y a donc un nombre non négligeable de Québécois en faveur de l'indépendance qui ne donne pas nécessairement son appui au Parti Québécois.
Étant donné que les régions à forte concentration anglophone et/ou immigrante ont eu des ratios de 95% et plus en faveur du non, la logique mathématique nous révèle alors que chez les francophones, l'appui pour le oui se situait autour de 60%.
André Boisclair a été un leader TRÈS controversé et surtout, très contesté au sein même de son parti, pas juste l'ensemble des souverainistes. Beaucoup de souverainistes ont donc soit voté pour autre chose que le PQ, (dont beaucoup ont voté ADQ), soit ils n'ont pas voté du tout. Puisque l'ADQ rejette fortement le statu quo et prône une sorte d'autonomie gouvernementale pas tout à fait clair, le vote adéquiste est inclassable juste à cause de ça.
Chose certaine, on ne peut pas se fier aux résultats de la dernière élection pour calculer le nombre de oui vs de non. Parcontre, la souveraineté demeure encore très populaire et ce, nettement plus que le PQ lui-même. C'est logique et normal. Une majorité de francophone continu de l'appuyer et une presque totalité anglophone continu de la rejetter. Les autres sont toujours majoritairement contre mais, ils demeurent quand même un cible intéressante pour les souverainistes.
Pour finir, il faut aussi comprendre qu'un non à la souveraineté ne veut pas dire un oui au statu quo. Bien au contraire. Depuis 1982, à l'exception du Equality Party, aucun candidat de l'Assemblée Nationale n'a été élu avec l'intention d'appuyer le statu quo. Tous les partis et candidats élus ont rejetté le statu quo. Charest n'a nullement l'intention de signer le torchon actuel et les fédéralistes du Québec sont fermement opposé à la version actuelle du Canada. je les respecte pour ça.
Ce que cela veut dire, c'est que si les Québécois étaient placé devant le choix suivant, indépendance ou statu quo, le statu quo perderait à coup sur. Beaucoup de fédéralistes Québécois seraient très malheureux et déchirés de devoir choisir entre les deux. Le statu quo est inacceptable et l'indépendance est quelque chose qu'ils veulent éviter.
La situation et les sentiments dans la population ont bien changé depuis 1980. La passion dans le camp souverainiste est moins vive que dans le temps mais, chez les fédéralistes, c'est catastrophique. Les gens finissent par comprendre que le Canada anglais ne veut rien savoir de changer et que c'est une question de temps où ils auront à choisir entre l'abdiquation ou la séparation. Mettant un terme à leur rêve d'une belle fédération ouverte et adapté pour le Québec. Chose qui répugne au plus au point le peuple voisin.
J'espère que ces éclaircissements sont utiles et plus appréciables que la méthode utilisé par ce cher El-Kabong.

Voici le fil où il nous a invité et que j'ai accpeté son invitation:
http://www.quebec-politique.com/index/t ... 55-30.html