je précise : cette partie vient AVANT la suite que je commenterai.Schtoiing a écrit :Les médecins présents sur ce site (il y en a au moins un) vont sûrement apprécier que vous leur refiliez le bébé aux couches pleines de caca...
Belle tentative de détournement. Les petites piques humoristiques entre chercheurs et médecins sont courrantes, rien de sérieux, mais disons que c'est une sorte de "courtoisie professionnelle"


Par contre, en ce qui VOUS concerne :
Ah, et pour quelle raison ?Schtoiing a écrit : Je mets en cause les médecins, les labos et les chercheurs.
1 - les médecins ? Parce qu'ils peuvent FAIRE DES ERREURS ? Parce qu'ils ne sont PAS infaillibles ? Parce qu'ils sont HUMAINS ?
Le coté grotesque de cette "mise en cause" ne vous choque même pas ?
Surtout que l'épilepsie est traitée par des neurologues. Qui s'occupent du système nerveux, et pas de la grossesse.
Alors certes, ils devraient avoir une mémoire parfaite et se souvenir de TOUS les effets secondaires POTENTIELS de TOUS les traitements.
2 - les labos ? Ils ne devraient pas commercialiser des médicaments EFFICACES parce qu'il y a des contre-indications CONJONCTURELLES ? Ils devraient engager des gens à mettre dans toutes les pharmacies, tous les cabinets médicaux pour se jeter héroïquement sur le médecin qui s'apprête à faire une erreur de prescription ? Ou juste sur le pharmacien qui s'apprête à délivrer le médicament en question ? Eclairez-moi ?
3 - les chercheurs ? Pour quelle raison ? Qu'est-ce qu'on devrait faire ? Faire des recherches qui mettent en évidence les effets secondaires des traitements ? C'est DEJA le cas, c'est pour ça que des choses sont marquées sur la notice. Incroyable, non ?
Ou alors, j'ai une idée : vous qui nous mettez en cause : PRENEZ NOTRE PLACE.
Allez-y, on attend que votre génie. Allez vous angoisser pour des résultats imprévisibles sur lesquels reposent votre carrière. Allez bosser 90% de votre temps pour rien. Allez passer votre temps à chercher des financements (que vous n'obtiendrez quasiment jamais) pour qu'ensuite on vous demande pourquoi vous avez pas utilisé ce temps à faire de la recherche.
Allez travailler sans compter les heures.
Et pendant ce temps là, des milliers d'idiots qui ne comprennent pas grand chose à la médecine, à la recherche vous "mettront en cause" du haut de leur fatuité.
Vous voulez ma place ?
JE VOUS LA LAISSE DE GRAND COEUR !
(et là, je ne parle que du point de vue de chercheur. Mais les médecins n'attendent que votre génie aussi ! allez tout faire pour sauver des vies, vous attacher à des patients pour les voir mourir, vous voir accuser sans arrêt de corruption par de parfaits imbéciles, allez donc traiter des idiots pédants qui prétendront vous apprendre votre boulot.)
Ou mieux ? Pourquoi vous limiter ? Eclairez-nous tous, dites nous COMMENT changer le système de santé en profondeur !
Nul doute que vous n'aurez AUCUNE DIFFICULTÉ à le rendre PARFAIT !
(non, parce que sinon, croyez bien qu'il y aura quelques abrutis pour vous remettre en cause)
Eh non.D'ailleurs ces notices sont bien fichues puisque la liste des contre-indications est toujours si longue pour le moindre médoc qu'on aurait peine à venir se plaindre en cas de pépin...
Navré.
les notices témoignent des résultats obtenus grâce aux méchants MÉDECINS, CHERCHEURS et LABORATOIRES lors des TESTS CLINIQUES et PRÉ-CLINIQUES. Voilà pourquoi les effets secondaires sont généralement assortis de "peu fréquent" "très fréquent" "très rare", etc.
Parce que ...? C'est ce qui est observé, ÉTONNANT, NON ?
Des preuves vous ont été données que l'homéopathie peut tuer.Schtoiing a écrit : Si l'homéopathie tue autant de monde par défaut de soins "classiques", comment expliquez-vous qu'en France, qui est un pays très procédurier, le nombre de plainte contre les médecins homéopathes ayant tué leurs patients par négligence n'explose pas ? Plus clairement, puisque vous ne faites pas dans la patascience, quels sont les chiffres, études, jugements qui attestent que l'homéopathie tue ?
Mais comme ça a été dit, en FRANCE, (un pays procédurier), les homéopathes prescripteurs sont généralement des MEDECINS.
Qui savent les risques qu'ils encourrent à faire n'importe quoi.
Il n'en est pas moins vrai que ce sont des exemples.Schtoiing a écrit :
Wow ! 437 morts dues à l'homéopathie dans le monde ? C'est effectivement énorme (je vois ici que la période concernée va de 1923 à 2006...la crédibilité du lien* !!!).
le...rapport ?
Une question : est-ce que cela signifie que les milliers/millions (?) (36 % des français ont recours régulièrement à l'Homéopathie, 56 % pour le total) de personnes soignées par ailleurs par homéopathie ont guéri ?
Non, c'est débile.Est-ce une démarche sceptique que de mettre ce chiffre pour faire contrepoids ? :
Donc, vous affirmez que TOUS les morts liés à l'homéopathie sont comptabilisés ?Les médicaments causent "au moins 18 000 morts par an en France"
(On m'objectera évidemment que le médicament sauve des vies. Ce qui est indéniable. Sauf que la soi-disant mortelle homéopathie dénombre 437 personnes mortes par ces effets sur un siècle...(Et là on m'aboiera : "Oui, mais on sait qu'y en a plein d'autres !". Démarche scientifique...)
Ce qui est indéniable, c'est que l'utilisation de la méchante médecine a permis de gagner 20 ans d'espérance de vie.
Vous pourrez tordre le truc dans tous les sens, ce sont des MILLIONS de vies sauvées.
Concernant l'homéopathie ?
Eh non, JUSTEMENT.L'homéopathie ne fonctionne pas mieux que n'importe quel placebo : lisez qu'enrichir Pfizer ou Roche qui font de la bonne médecine occidentale avec du bon placebo approuvé par le sérail, c'est bien. Enrichir Boiron pour le même effet, c'est le mal !
En conclusion, l'homéopathie fonctionne (sur les pathologie que le médecin juge soignable par homéopathie je précise), mais ça fait chier que ça fonctionne...
Pour pouvoir être commercialisés, les médicaments (les VRAIS médicaments, pas les grains de sucre) doivent prouver qu'ils ont un effet SUPERIEUR au placébo et, plus souvent, un effet SUPERIEUR aux MEDOCS DEJA SORTIS.
Sinon...pas d'AMM, pas de remboursement.
Ce qui permet d'éviter qu'on ne vous prescrive tout et n'importe quoi pour n'importe quelle maladie.
Exemple : cancer de la peau :
Allez-y, donnez donc un béta bloquant. Effet placébo, alors chut.
Non, ça ne marche pas comme ça.
Non, en conclusion, l'homéopathie est incapable de passer le premier test des médocs, à savoir prouver une meilleure efficacité que du VENT.
Mais JUSTEMENT, fraudrait que vous compreniez que le principe de base des médocs, c'est de faire MIEUX que le placébo.Proposition A : dans le cas d'un placebo et d'un traitement homéopathique dont l'effet est ici dit placebo (admettons que cela ne soit pas actif, perso je n'en sais rien), le patient et/ou la sécurité sociale (en France) paient pour un traitement non actif. C'est donc équivalent (mais moins onéreux pour la communauté puisque les traitements homéo sont moins remboursés que les autres...)
Proposition B : un médecin prescrit un médicament placebo. Son patient croit qu'il s'agit d'un principe actif. On peut considérer que le médecin "lui ment".
Proposition C : un homéopathe prescrit un traitement homéopathique (donc placebo). Son patient croit qu'il s'agit d'un principe actif. On peut considérer que le médecin homéopathe "lui ment".
Donc les propositions n'ont PAS DE SENS.
Enfin, si, elles montrent de façon très efficace que vous n'avez aucune idée des conditions qui permettent la sortie de nouveaux médocs.
Je répète : si un médoc n'a pas plus d'effet qu'un placebo : il ne sort pas. Donc on fait comment pour le prescrire ?
Une fois de plus, votre franchise vis à vis de votre incapacité la plus totale à saisir les nuances vous honore.Ma question : hormis de chatouiller votre susceptibilité scientiste (à vous, sceptiques), de triturer salement votre haine de tout ce qui pour vous touche à la magie, la zozoterie, l'inexplicable, l'irrationnel... quelle est la différence ???
Reste que je suis profondément croyant (ce qui est irrationnel), ce qui ne m'empêche pas d'être sceptique.
Et ici, bien peu de scientistes, en dépit de vos assertions aussi réccurrentes qu'obtuses sur la question.
(et la différence, j'y ai répondu avant).
bougez pas, j'vous reprends.