Vous n'avez pas compris. J'apporte (presque) sans espoir les corrections requises.
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 00:10C'est
intuitivement contradictoire, la navette fait en même temps (
ou pas, peu importe) 2 calculs,
relatifs à 2 référentiels inertiels différents.
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 12:20Si vous voulez donner votre propre interprétation au sujet de ce que j'ai dit, citez ce que j'ai réellement dit puis, plus loin, donnez votre interprétation.
Il est plus simple de rajouter ce qui manque, le fait que vos mesures sont relatives à
2 référentiels inertiels
différents, alors que vous évoquez
une navette, or votre navette accélère, ce n'est pas un référentiel inertiel. C'est (notamment) là que se trouve votre erreur.
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 00:10Comme le missile est pour elle à 2 distances différentes
selon le référentiel inertiel considéré, elle va avoir 2 instants différents d'arrivée du missile...
...si, toutefois, le point d'arrivée du missile et le point où on mesure l'instant d'arrivée du missile sont distincts (par contre, l'évènement d'arrivée ne dépendra pas du référentiel considéré car un évènement n'est pas une notion relative).
Pourquoi ? Parce qu'en Relativité Restreinte, corrigeant la Relativité Galiléenne pour la rendre compatible avec les lois reproductiblement observables de l'électromagnétisme :
- un même objet peut avoir 2 longueurs différentes quand sa longueur est mesurée dans 2 référentiels inertiels différents
- un même phénomène périodique a 2 périodes différentes quand sa période est mesurée dans 2 référentiels inertiels différents
- un évènement e1, séparé d'un évènement e2 par un intervalle de type espace, peut être antérieur à e1 dans un référentiel inertiel et postérieur dans un autre référentiel inertiel.
Vous confondez la Relativité Restreinte avec la Relativité Galiléenne. En effet, en Relativité Galiléenne (incompatible, elle, avec les lois de l'electomagnétisme), les longueurs, les durées et la simultanéité sont absolues, cad indépendantes de l'état de mouvement des instruments de mesure. En Relativité Restreinte, au contraire, les longueurs, les durées et la simultanéité mesurées sont
relatives (au référentiel inertiel de repos des instruments de mesure).
En Relativité Galiléenne, la vitesse de la lumière est infinie, si bien que le cône de lumière absolu de la RR devient un hyperplan 3D de simultanéité absolue séparant l'espace-temps en un 1/2 espace de futur absolu et un 1/2 espace de passé absolu. Ce sont des éléments de base de la Relativité que vous n'avez toujours pas compris (ou pas appris tout en voulant les enseigner aux physiciens).
Admettre que ce que nous observons
n'est pas une réalité objective mais repose sur l'information acquise par les instruments de mesure d'un observateur (et même, c'est pire encore, sur notre grille de lecture d'observateur macroscopique (1)) est difficile, mais c'est ce que la physique d'aujourd'hui (et non la physique du 19ème siècle) nous apprend.
Savoir identifier les limites de ses compétences, savoir que l'on ne peut donc pas tout vérifier par soi-même et savoir faire confiance à bon escient est aussi un aspect de l'acquisition de connaissances qui vous échappe complètement.
(1) Tout en respectant l'intersubjectivité. L'
intersubjectivité, le fait que des observateurs macroscopiques différents (au repos dans un même référentiel inertiel) obtiennent les mêmes informations et grandeurs physiques sur ce qu'ils observent, repose sur l'existence de
traces du passé, stables, résistant aux agressions de l'environnnement,
reproductiblement lisibles. En effet, les microétats bougent tout le temps mais restent piéges dans des
macroétats d'équilibre perçus comme identiques selon la
grille de lecture thermodynamique statistique de l'observateur macroscopique. C'est de notre grille de lecture que provient le phénomène d'intersubjectivité et de traces du passé, intersubjectivement lisibles, sur lesquelles repose toute notre science (je voulais savoir pourquoi nous ne pouvons pas, reproductiblement, avoir de souvenirs du futur et sur quoi repose le principe de causalité).
De ces traces du passé, accessibles à l'observateur macroscopique (alors que celles du futur ne le sont pas), découle la distinction entre évènements passés et évènements futurs, l'existence de souvenirs du passé et l'absence de souvenirs du futur, l'écoulement irréversible du temps et le principe de causalité. Les informations et propriétés physiques que nous attribuons à (nos interactions avec) l'univers découlent de
notre grille de lecture thermodynamique statistique d'observateur macroscopique.
Pour plus de détails,
voir conférence sur la flèche du temps de contenu fortement corrélé à votre questionnnement sur le moteur de l'évolution de l'univers.