Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Publié : 02 févr. 2025, 21:38
CQFD. Adieu.
Débattons sans nous battre !
https://forum-sceptique.com/
Si on peut volontairement collaborer avec Dieu, dans un plein usage de sa liberté et de son intelligence, car Dieu ne veut pas que nous soyons des marionnettes. On peut expérimenter cela à travers les dons de l'esprit. Mais ne vous inquiétez pas je ne me prends pas pour un modèle. D'ailleurs l'imitation comporte beaucoup de travers, à chacun de trouver son chemin dans un plein usage de sa liberté.Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 20:48 Si votre foi vous soutient, je n'ai rien contre, bien des gens en ont besoin, mas si je peux me permettre, je pense que la plus belle chose que l'on puisse s'offrir s'appelle ''liberté'' et je ne concois pas qu'elle puisse être vécu à travers une croyance.
Cordialement
J'aurais quand même une question à propos de Dieu. Si il a créé les êtres vivants Pourquoi a-t-il créé des animaux qui doivent se nourrir de d'autres espèces, les mangeants vivants, comme si elles n'avaient pas de système nerveux ? Certains sont même cannibales. Il y a aussi ceux qui mettent au monde 2 petits oiseaux, la mère n'en gardera qu'un seule et laissera l'autre se faire manger par un prédateur ? C'est fou, hein ?
Dieu ne veut pas que...Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 21:45 .....
Si on peut volontairement collaborer avec Dieu, dans un plein usage de sa liberté et de son intelligence, car Dieu ne veut pas que nous soyons des marionnettes.
On peut expérimenter cela à travers les dons de l'esprit.
.....
Si vous le souhaitez, bien évidemment, j'aimerais beaucoup que vous répondiez à ma question sur les animaux. Si vous avez un avis sur cette création de Dieu.Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 21:45 bonsoir,
Si on peut volontairement collaborer avec Dieu, dans un plein usage de sa liberté et de son intelligence, car Dieu ne veut pas que nous soyons des marionnettes. On peut expérimenter cela à travers les dons de l'esprit. Mais ne vous inquiétez pas je ne me prends pas pour un modèle. D'ailleurs l'imitation comporte beaucoup de travers, à chacun de trouver son chemin dans un plein usage de sa liberté.
Philippe de Bellescize
Ça doit être assez proche de ce qui lui fait croire qu'il apporte quelque chose à la physique. Et comme c'est basé sur de l'irrationnel, il serait tout aussi impossible de l'amener (ou le ramener) à la raison.
Le raisonnement c'est un jugement, suivi d'un deuxième jugement, pour arriver à un troisième jugement, et c'est là que certains amisJean-Francois a écrit : 03 févr. 2025, 01:49Ça doit être assez proche de ce qui lui fait croire qu'il apporte quelque chose à la physique. Et comme c'est basé sur de l'irrationnel, il serait tout aussi impossible de l'amener (ou le ramener) à la raison.
Jean-François
Les animaux font partie du grand livre de la vie mais je n'ai pas une réponse à tout.Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Si vous le souhaitez, bien évidemment, j'aimerais beaucoup que vous répondiez à ma question sur les animaux. Si vous avez un avis sur cette création de Dieu.
Faites une recherche sur ce qu'est le don de crainte et vous verrez qu'il n'est pas assimilable à une crainte servile du seigneur.Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Pour les dons de l'Esprit, si il s'agit de ceux-là : ''Les dons du Saint-Esprit sont la sagesse, l'intelligence, le conseil, la force morale, la connaissance, la piété et la crainte du Seigneur. Ce sont des dons surnaturels qui nous sont donnés au baptême et qui sont scellés dans le sacrement de la confirmation. Ils sont destinés à être conservés."
On peut avoir un haut sens moral sans croire en Dieu, par contre l'avantage c'est qu'on ne craint pas le Seigneur... D'ailleurs pourquoi faudrait-il le craindre ?
Certes tout peut être travesti si on sert l'odieux.Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Remarquez que ca a du être pratique pour punir les enfants et même les violer en leur faisant croire qu'on allait leur montrer ce qui était mal ? Ceux qui portent Dieu dans leur cœur en porte aussi l'odieux.
Les actes en eux-mêmes peuvent être mauvais ou bon mais on n'en a pas toujours une pleine conscience. Celui qui n'a pas conscience et celui qui a la pleine conscience ne sont pas jugés pareillement.Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Pensez-vous un seul instant que l'homme a une conscience intégrale du bien et du mal ? Il ne vous a pas créé parfait et il vous en punie du même coup... Curieux quand on y pense.
La lumière de Dieu passe à travers nos fêlures quand elles ont été offertes guéries et reprises par lui.Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Il faut dire qu'il ne doit pas avoir beaucoup étudié les divers traumatismes du cerveau, ni la maladie mentale, enfin toutes ces petites choses qui font de l'homme ce qu'il est.
Cordialement
Pour ce qui concerne la non invariance de la vitesse de la lumière, ce n'est pas encore un lieu commun, car ce n'est pas la grande majorité des scientifiques qui a compris cela:Dominique18 a écrit : 03 févr. 2025, 06:26 Qu'obtenons-nous?
Une succession caricaturale de litanies et un défilé de lieux communs.
Persister à vouloir élever l'absurdité au niveau de la raison...
CordialementPhilippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 17:03
Pour que la vitesse de la lumière puisse être invariante, il faut que le principe de relativité de la simultanéité corresponde à ce qui se passe effectivement. Ce qui veut dire aussi qu’il faut donner un sens physique aux lignes de simultanéité en les faisant correspondre à l’existence de corps en mouvement, et c’est à partir de là que l’on s’aperçoit que l’on aboutit à des contradictions. C’est parce que les scientifiques sont dans une démarche purement opérationnelle, en ne donnant pas tout leur sens physique aux lignes de simultanéité, qu’ils ne s’en aperçoivent pas. D’ailleurs, même d’un point de vue mathématique, cela devrait pouvoir être démontré. Le livre ouvre aussi une piste vers une vérification expérimentale. S’il y a une simultanéité absolue, la vitesse de la lumière ne peut plus être dans tous les cas de figure invariante, d’où une révolution pour la physique en perspective. Une nouvelle vision philosophique du monde, très stimulante pour la recherche, devient possible.
Définitivement non.Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 07:12 ....
Pour ce qui concerne la non invariance de la vitesse de la lumière, ce n'est pas encore un lieu commun, car ce n'est pas la grande majorité des scientifiques qui a compris cela:
.....
ABC a écrit : 02 févr. 2025, 11:35vos mesures sont relatives à 2 référentiels inertiels différents, alors que vous évoquez une navette, or votre navette accélère, ce n'est pas un référentiel inertiel. C'est (notamment) là que se trouve votre erreur.
de Philippe de Bellescize répétée à l'envi malgré les nombreuses explications déjà données.Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 18:50Ce n'est pas une erreur c'est tout à fait intentionnel, car c'est en prenant en compte une accélération, que l'on découvre l'erreur d'interprétation...
Après plus de 10 ans à ressasser la même vision faussée des choses, et de se convaincre qu'il tient quelque chose, est-il psychologiquement capable de ça? À mon avis, poser la question est y répondre. Surtout qu'il a plusieurs fois laissé entendre que les physiciens n'ont rien à lui apprendre: les physiciens sont trop stupides pour comprendre la physique aussi bien que lui. Comme son truc est 100% rhétorique, il n'existe aucun moyen factuel de lui faire remettre en question ses convictions.ABC a écrit : 03 févr. 2025, 11:44Donnez vous maintenant au moins un bon mois pour réfléchir et comprendre votre erreur au lieu de répondre en répétant, à toute vitesse, la même erreur sans avoir rien compris (ou, peut-être, sans avoir rien voulu comprendre)
Tu rejoins la pensée d'un autre grand théologien, Michel Audiard, pour qui : "Bénis soient les fêlés car ils laissent passer la lumière."Philippe de Bellescize a écrit :La lumière de Dieu passe à travers nos fêlures quand elles ont été offertes guéries et reprises par lui.
Vous me donnez un bon mois pour réfléchir, mais je suis gêné car j'ai dépassé depuis longtemps la limite de temps, puisque j'ai traité cette aporie depuis un bon nombre d'années.ABC a écrit : 03 févr. 2025, 11:44ABC a écrit : 02 févr. 2025, 11:35vos mesures sont relatives à 2 référentiels inertiels différents, alors que vous évoquez une navette, or votre navette accélère, ce n'est pas un référentiel inertiel. C'est (notamment) là que se trouve votre erreur.de Philippe de Bellescize répétée à l'envi malgré les nombreuses explications déjà données.Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 18:50Ce n'est pas une erreur c'est tout à fait intentionnel, car c'est en prenant en compte une accélération, que l'on découvre l'erreur d'interprétation...
Je détaille encore un peu plus (et toujours sans espoir) votre erreur :Maintenant
- soit e1 l'évènement départ du missile
- soit e2 l'évènement départ de la navette
- soit e3 l'évènement arrivée de la navette après son accélération
Par contre, dans le référentiel inertiel R3, tangent au mouvement de la navette lors de son arrivée, le départ e1 du missile est postérieur à l'arrivée e3 de la navette.
- Dans le référentiel inertiel initial de repos R2 de la navette, le départ e2 de la navette est postérieur au départ e1 du missile. Cette postériorité est une postérorité relative car e1 et e2 sont séparés par un intervalle de type espace
.- Dans tous les référentiels inertiels, l'arrivée e3 de la navette est postérieure à son départ e2. Cette postériorité est une postérorité absolue car e2 et e3 sont séparés par un intervalle de type temps
.- Dans le référentiel R2 de repos initial de la maquette, l'arrivée e3 de la navette est donc postérieure au départ e1 du missile. En effet, la chronologie relative à un référentiel inertiel donné est une relation d'ordre (donc transitive)
Quelle conclusion peut-on tirer de cette "contradiction" ?
D'une part que la chronologie entre les évènements e1 et e3 est relative...
...d'autre part que, nécessairement (si vous n'avez pas commis d'erreur dans votre diagramme), les évènements e1 et e3 sont séparés par un intervalle de type espace, autrement dit que l'évènement e1 de départ du missile est en dehors des cônes de causalité de l'évènement d'arrivée e3 de la navette.
En effet, si les évènements e1 et e3 étaient séparés par un intervalle de type temps (autrement dit si la droite e1-e3 était à l'intérieur du cône de causalité relativiste de e1), donc sujets à un ordre chronologique absolu, cette inversion d'ordre chronologique serait une violation de causalité relativiste.
Donnez vous maintenant au moins un bon mois pour réfléchir et comprendre votre erreur au lieu de répondre en répétant, à toute vitesse, la même erreur sans avoir rien compris (ou, peut-être, sans avoir rien voulu comprendre).
On voit que la continuité de l’existence du missile n’est pas respectée pour l’observateur qui accélère. Pourtant, la navette, pendant qu’elle accélère, peut sans doute très bien calculer la trajectoire du missile vis-à-vis d’elle. Et, de ce calcul, apparaîtra forcément à un moment quelque chose de non conforme avec ce qui est indiqué sur le diagramme d’espace-temps, car, à partir du moment où l’on calcule la trajectoire du missile, on ne peut pas considérer qu’après avoir existé il n’existe pas encore (le missile étant assemblé, dans l’expérience de pensée, au moment du lancer).
Les partisans de la relativité restreinte ont une réponse à cette objection. Ils parlent des événements situés dans l’ailleurs opposés aux événements situés dans les cônes de lumière passé ou futur. Pour les événements situés dans l’ailleurs (intervalle de genre espace (1)), l’ordre temporel pourrait changer. Par contre, on parlera de passé et de futur absolus pour les événements situés dans les cônes de lumière passé ou futur (2).
Les distances apparaissent sur l’axe horizontal, et le temps sur l’axe vertical. Les traits blancs en diagonale représentent la vitesse de la lumière. Le cône de lumière passé : représente le passé absolu, et le cône de lumière futur : représente le futur absolu. D’ailleurs, certains ne considèrent comme passé que ce qui fait partie du cône de lumière passé, et comme futur que ce qui fait partie du cône de lumière futur. Néanmoins, cette position ne tient pas, car un événement distant, avant d’être dans le cône de lumière passé, était forcément dans l’ailleurs. De plus, il s’agit seulement de savoir si le principe de relativité de la simultanéité peut correspondre à ce qui se passe physiquement, car, dans le cas contraire, s’il y a une simultanéité absolue, la conception du temps de la relativité est forcément remise en cause. Et il n’y a pas de tierce possibilité (...).
Pour les événements situés dans l’ailleurs, intervalle de genre espace, il n’existerait pas de rapport causal possible, car, pour relier ces événements avec l’événement présent, il faudrait dépasser la vitesse de la lumière considérée comme une vitesse limite. Ces événements seraient acausaux et donc l’ordre temporel entre les événements pourrait être modifié. La science étudie les rapports entre l’antécédent et le conséquent, mais, en fait, la causalité, ce n’est pas seulement ces rapports, c'est ce qui rend compte de l'existence des choses de leurs structures et de leurs comportements (3) . Et en prenant en compte l’existence des choses, on voit bien que, d’un point de vue physique et même d’un point de vue métaphysique, cette conception n’est pas acceptable. En effet, si l’on pense que la relativité de la simultanéité correspond à ce qui se passe physiquement, la continuité de l’existence du corps éloigné en mouvement n’est pas toujours respectée pour un observateur qui accélère.
On peut critiquer la conception du temps de la relativité restreinte en considérant que :Note 1 : Il existe trois types d’intervalle :
- Tout corps pour être en mouvement par rapport à un observateur doit « exister vis-à-vis (4)» de ce dernier même s’il ne peut pas être encore perçu par lui.
- Il est physiquement et métaphysiquement impossible que ce qui a « existé vis-à-vis » d’un observateur n’a, par la suite, pas encore « existé vis-à-vis » de ce même observateur. C’est pour cela que l’ordre temporel entre les événements ne peut pas changer, même dans un intervalle de genre espace.
Intervalle de genre temps : Deux événements peuvent être reliés par une information allant à une vitesse inférieure à la lumière.
Intervalle de genre lumière : Deux événements peuvent être reliés par une information allant à la vitesse de la lumière.
Intervalle de genre espace : Ce qui n’est pas de genre temps et de genre lumière. Deux événements ne peuvent pas être rattachés par une information allant à une vitesse inférieure ou égale à celle de la lumière.
Note 2 : Cône de lumière : Événements pouvant être reliés par une information allant à une vitesse égale ou inférieure à celle de la lumière.
Note 3 : Pour la philosophie réaliste, la causalité (les quatre causes) c'est ce qui rend compte de l’existence de l’être (pour les causes matérielle et formelle) et ce qui explique son comportement (pour les causes efficiente et finale). Les rapports existant entre l’antécédent et le conséquent impliquent au préalable ces causalités.(...)
Note 4 : La conception du temps de la relativité restreinte rend l’existence relative à un observateur. C’est pour cette raison que j’utilise cette expression. La relativité de la simultanéité implique qu’un corps à la fois existe et n’existe pas du point de vue des trois dimensions.
Et si Einstein s'était trompé sur un point capital dans son analyse aboutissant à la relativité restreinte ? Mars 2017 pour le première publication
Rappel :Réponse à une critique importante
On peut penser qu’il y a un sophisme à vouloir rattacher l’hypersurface de simultanéité (1) à l’existence des corps. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle nombre de scientifiques, spécialistes de la relativité restreinte, pourraient être amenés à rejeter la conclusion de ce livre. Mais l’hypersurface de simultanéité, telle qu’elle est présentée dans les diagrammes d’espace-temps, est une représentation de la relativité de simultanéité. Il est question, si l’on se place dans le cadre de l’expérience de pensée du train d’Einstein, et si l’on compare le point de vue des deux observateurs, d’une relativité de la simultanéité en ce qui concerne l’émission des rayons lumineux. Cette relativité de la simultanéité est impliquée par le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière.
On part d’une chronologie supposée, en ce qui concerne des événements séparés par un intervalle de genre lumière, ce qui a des implications, par répercussion, sur une chronologie supposée en ce qui concerne des événements séparés par un intervalle de genre espace. En effet, si la distance de la source lumineuse et la vitesse du rayon lumineux sont considérées comme connues, à l’instant d’arrivée du rayon lumineux (intervalle entre l’événement émission du rayon lumineux et l’événement réception du rayon lumineux, par définition, de genre lumière), on peut dire à quel instant il a été émis, pour cet observateur, dans son passé (intervalle entre l’événement émission du rayon lumineux et l’observateur en réception, à cet instant-là, de genre espace). Donc, en se servant d’une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre lumière, par reconstruction, on arrive à une chronologie supposée pour des événements séparés par un intervalle de genre espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’Einstein a affirmé, dans son expérience de pensée du train, qu’il y avait une relativité de la simultanéité en ce qui concerne les émissions des rayons lumineux.
En affirmant qu’un corps est en mouvement, par rapport à un observateur, on admet implicitement qu’il existe vis-à-vis de ce dernier même s’il n’a pas encore été perçu par lui. Si l’affirmation initiale est juste, alors le corps en question existe bien vis-à-vis de l’observateur. La relativité de la simultanéité en ce qui concerne l’émission des rayons lumineux, que l’on retrouve dans les diagrammes d’espace-temps, suppose donc une relativité de la simultanéité au niveau physique. Ce qui revient à dire qu’il faut prendre en compte l’existence des corps en fonction de ce que nous montrent les diagrammes d’espace-temps. S’il y a un sophisme dans cette prise de position, il est en fait impliqué par le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. En effet, il est dit tantôt implicitement que le corps existe vis-à-vis de l’observateur, car il est censé être en mouvement par rapport à lui, tantôt que le corps n’existe pas pour l’observateur, car il ne peut pas être encore détecté à cet instant par lui (intervalle entre les événements de genre espace). Le verbe « exister » est pris dans deux sens différents, et il faut bien distinguer ces deux aspects pour comprendre que l’invariance de c aboutit au principe de relativité de la simultanéité au niveau physique.
La relativité de la simultanéité, présente dans les diagrammes d’espace-temps et conséquence du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, implique, dans certains cas de figure, alors que les deux observateurs se croisent, qu’un même corps existe vis-à-vis d’un observateur et pas vis-à-vis de l’autre. C’est ce que j’appelle le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique. À partir de cette constatation, qui n’est d’ailleurs pas la seule possible, on peut remettre en cause, en philosophie réaliste, le principe de causalité de la relativité. En effet, pour la relativité, il y a un rapport causal possible, entre les événements, si l’on se trouve en face d’un intervalle de genre temps ou de genre lumière. Mais, en définitive, ce principe de causalité de la relativité, du fait du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière, va impliquer le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique, où l’existence des corps n’est pas pleinement respectée (2). Or, le principe de causalité peut se définir, en philosophie de la nature, comme ce qui rend compte de l’existence des corps, de leur structure et de leur comportement. En effet, pour qu’il y ait un rapport entre l’antécédent et le conséquent, il faut bien qu’une réalité se comporte de telle ou telle manière. Le principe de causalité, en philosophie réaliste, prend donc en compte l’existence des corps, ce qui, en définitive, n’est pas totalement le cas, pour la raison exposée ci-dessus, avec le principe de causalité de la relativité.
Certains ont bien vu que le terme « simultanéité », dans l’expression « relativité de la simultanéité », allait soulever, si l’on considère la simultanéité comme quelque chose de physique, le problème que je souligne. Ils proposent de le remplacer par « même coordonnée temporelle ». Ils remarquent très justement que, pour toute paire d’événements, en séparation spatiale, on peut établir un système de coordonnées, dans lequel ils auront une même coordonnée temporelle. Mais on ne peut pas totalement évacuer la question du rapport existant entre ces coordonnées temporelles et le rythme des horloges. Or, dans la synchronisation d’horloges Einstein - Poincaré, on synchronise les horloges en échangeant des rayons lumineux, en supposant connues la distance des sources lumineuses et la vitesse des rayons lumineux. Ces horloges, synchronisées au moyen des rayons lumineux, sont censées tourner simultanément au même rythme. On retrouve donc une simultanéité supposée, ayant un sens physique et étant fonction du postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière. Ce qui revient à dire, si l’on prend en compte ce qui a déjà été dit précédemment, que la relativité de la simultanéité, dans son sens physique, est bien une conséquence du postulat de l’invariance de la lumière (3). Remettre en cause la relativité de la simultanéité dans son sens physique revient à remettre en cause le postulat de l’invariance de la vitesse de la lumière.
Note 1: Hypersurface de simultanéité : ce qui est censé être simultané pour un observateur. La référence à un observateur dans cette définition a son importance, car ce qui est censé être simultané pour un observateur n'est pas forcément censé l'être pour un autre observateur.
Note 2: Avec le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique on considère, d'un certain point de vue, que le corps existe, d'un autre point de vue, qu'il n'existe pas (…). Pour la relativité quand on se retrouve en dehors de la sphère causale (intervalle de genre espace), l'ordre temporel n'est pas définitif, le passé pouvant devenir futur. Mais cela ne fonctionne plus à partir du moment où l'on prend en compte l'existence des corps, dans l'objection de la navette et du missile prise en compte de l'existence du missile.
Note 3: (…)
Si on utilise l'invariance de la vitesse de la lumière pour synchroniser les Horloges, c'est bien parce que l'on considère que les horloges peuvent être réellement synchronisées par ce moyen là. Certes, la synchronisation des horloges n'est pas une conséquence directe de l'invariance de la vitesse de la lumière, mais une conséquence opérationnelle indirecte. Cette affirmation revêt bien un caractère de généralité, même d'un point de vue opérationnel, car censée, hors champ gravitationnel important, être valable pour n'importe référentiel inertiel.
Paradoxe sur l'invariance de la vitesse de la lumière
et :Philippe de Bellescize a écrit : 01 févr. 2025, 16:08 Le raisonnement est celui-ci: si cette proposition est vraie, dans telle situation particulière, ne va t-on pas aboutir à une contradiction ?
A partir du moment où vous prenez comme vrai :Pour la relativité quand on se retrouve en dehors de la sphère causale (intervalle de genre espace), l'ordre temporel n'est pas définitif, le passé pouvant devenir futur. Mais cela ne fonctionne plus à partir du moment où l'on prend en compte l'existence des corps, dans l'objection de la navette et du missile prise en compte de l'existence du missile.
Tout votre raisonnement tombe à l'eau, or c'est comme cela qu'il faut procéder dans une expérience de pensée, il ne faut pas prendre au fur et à mesure la solution qui vous arrange le plus.Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 18:50 le missile a déjà été émis et a parcouru au moins 100 mètres,
Tu fais de la "cueillette de cerises" sans maîtriser les maths de la physique. Einstein avait cette maîtrise.Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 20:00 Tout votre raisonnement tombe à l'eau, or c'est comme cela qu'il faut procéder dans une expérience de pensée, il ne faut pas prendre au fur et à mesure la solution qui vous arrange le plus.
Il y a des physiciens, sans doute pas tousPhD Smith a écrit : 03 févr. 2025, 20:34Tu fais de la "cueillette de cerises" sans maîtriser les maths de la physique. Einstein avait cette maîtrise.Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 20:00 Tout votre raisonnement tombe à l'eau, or c'est comme cela qu'il faut procéder dans une expérience de pensée, il ne faut pas prendre au fur et à mesure la solution qui vous arrange le plus.
Non, ce n'est pas possible. Même une fois arrivée en e3, personne dans la navette ne peut faire ce calcul (et ce n'est pas une question de compétence). Savez vous pourquoi ?Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 20:00La navette, pendant qu’elle accélère, peut sans doute très bien calculer la trajectoire du missile vis-à-vis d’elle.
Oui je vois une raison « le pendant qu'elle accélère » pose problème, mais c'est une difficulté que j'avais vu et qui peut être contournée. Il vrai, que mon discours à ce sujet pourrait paraître manquer de rigueur, mais tout dépend du sens qu'on lui donne :ABC a écrit : 03 févr. 2025, 21:33 Rappel : dans votre exemple, l'évènement d'arrivée e3 de la navette est séparé de l'instant de départ e1 du missile par un intervalle de type espace. L'évènement d'arrivée e3 de la navette est postérieur à l'évènement de départ e1 du missile dans le référentiel R2 de repos initial de la maquette, mais antérieur à l'évènement e1 dans le référentiel inertiel tangent à la navette en son évènement d'arrivée e3.Non, ce n'est pas possible. Même une fois arrivée en e3, personne dans la navette ne peut faire ce calcul (et ce n'est pas une question de compétence). Savez vous pourquoi ?Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 20:00La navette, pendant qu’elle accélère, peut sans doute très bien calculer la trajectoire du missile vis-à-vis d’elle.
Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 13:58 Pourquoi vous pensez que le missile retourne réellement sur sa rampe de lancement "pendant l'accélération" de la navette ? Je connais depuis longtemps l'argument, avec ses différentes ramifications, que vous voulez évoquer. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis "pendant l'accélération" entre guillemets. Je répondrais en cas mieux plus tard quand j'aurais un moment..
On est pas obligé d'établir un rapport entre « le moment de l'accélération de la navette » avec la trajectoire du missile pendant « ce moment là » ce qui en théorie pourrait être impossible (au moins dans le cadre de la relativité). Mais il suffit de considérer que le missile avait déjà parcouru telle distance avant l'accélération, ce qui est l'affirmation de départ, en effet c'est suffisant pour relever la contradiction.Philippe de Bellescize a écrit : 02 févr. 2025, 18:50Donc, dans l'objection, on considère comme vrai que le missile a déjà été émis pour la navette et a déjà parcouru 100 mètres, avant que la navette accélère, c'est le premier fait acquis pour la navette. Après on est pas obligé, de considérer le moment de l'accélération, mais on regarde seulement ce que dit le diagramme d'espace-temps après l'accélération. Sur le diagramme d'espace-temps après l'accélération, dans certains cas de figure on peut remarquer que le missile n'est pas encore parti, c'est le deuxième fait acquis pour la navette. A ce moment là la navette a deux faits acquis considérés comme vrais en même temps:Philippe de Bellescize a écrit : 01 févr. 2025, 14:35 La navette spatiale ignore peut-être si, dans l'objection de la navette et du missile, le missile a été émis, très loin derrière elle dans l'espace, avant ou après qu'elle ait accéléré. Mais si elle se place dans le cadre ou il a été émis avant qu'elle accélère, la représentation du diagramme d'espace-temps aboutit dans cette objection, comme expliqué précédemment, à une contradiction.
- le missile a déjà été émis et a parcouru au moins 100 mètres,
- le missile n'est pas encore parti.
Vous n'avez aucune opinion perosnnel sur ce sujet ? Ca ne vous gêne pas un tout petit peu de dire que Dieu est en tout et partout et qu'en même temps il permette que les animaux se mangent vivants entre eux ? Dieu est amour pour ces pauvres bêtes déchirer sous des crocs quand ce n'est pas des hommes qui sont mangés. Dieu a bon appétit.Philippe de Bellescize a écrit : 03 févr. 2025, 05:15 Bonjour,Les animaux font partie du grand livre de la vie mais je n'ai pas une réponse à tout.Jodie a écrit : 02 févr. 2025, 22:09 Si vous le souhaitez, bien évidemment, j'aimerais beaucoup que vous répondiez à ma question sur les animaux. Si vous avez un avis sur cette création de Dieu.
Et si l'on pense à ce que l'on vit ?Jodie a écrit : 03 févr. 2025, 23:17 Si je peux au moins vous apporter un petit quelquechose, je vous dirais de vous méfier de vos interprétations. Ce n'est pas ce qu'on vit qui est un problème, c'est ce qu'on pense.
Parfois, vaut mieux ne pas trop penser.
Ce n'est pas parce que nous disposons de cette conscience que nous contrôlons et que nous savons pour autant.Jodie a écrit : 04 févr. 2025, 01:43Parfois, vaut mieux ne pas trop penser.
Dormez bien, tout ça, cette discussion est de si peu d'importance au fond.