Le respect de la loi est un élément.
L'essentiel est la pandémie qui continue.
Le rôle des autorités compétentes en la matière n'est pas de produire n'importe quoi mais de prendre des décisions, et ce au nom des valeurs et du bien communs.
Ce qui est loin de couler de source.
Les anti-pass sont inorganisés, se retrouvent à côtoyer dans les manifestations des personnes peu fréquentables.
Que peut-on retenir d'audible?
Les agités brandissant des pancartes, et/où criant des slogans plus que nauséabonds ont-ils été mis à part, isolés où virés des cortèges ? Non.
Pour qu'un message soit entendu, encore faut-il qu'il soit structuré, qu'il obéisse à des formes minimales.
Dans ces cortèges sévissent aussi les blacks blocks.
S'agit-il réellement d'une opposition au pass sanitaire, ou d'un mouvement anti-tout, un amalgame de bric et de broc, avec une dominante, l'opposition à Macron?
La lisibilité est primordiale.
Ce qui permet de l'exprimer au plus juste, primordiale.
C'est l'une des bases d'une communication réfléchie et intelligente. Donc audible, perceptible.
La toxicité de la mouvance woke...
Un exemple représentatif :
viewtopic.php?f=20&t=13644&start=2000#p606791
L'important, à considérer, n'est pas cette personne, mais son activisme dévoyé et les exactions constatées.
Trente établissements scolaires concernés, mais combien de personnes mobilisées dans cette opération ? Sur quoi repose cette obéissance à un leader toxique?
Ces personnes ont-elles pu prendre conscience que leur geste a des points communs avec les heures de gloire nazies? Et là, pas la peine de pinailler : je parle et traite d'atmosphère, d'ambiance. Le feu purificateur a toujours fasciné et excité les âmes simples (simplistes ?).
J'ai détaillé dans un post ce qu'il fallait en retenir, au niveau des mots-clés.
Que reste-t-il de cette action ?
Une défaite constatée de la pensée, de la raison, humaines, au sens le plus noble du terme ?
Il est là, le gros souci : la toxicité possible et les dérives véhiculées par l'idéologie woke, qui met à mal et à bas les fondements démocratiques d'une société civile, en produisant des dégâts durables par la suite. Il y en a eu, des spectateurs pour assister et cautionner, pour une partie, cette "sauterie"?
Avec comme moteur, les délices, très narcissiques, de la mise en scène. Toujours cette utilisation des réseaux sociaux : je filme, je suis filmé, je balance, j'attends les réactions et les excitations.
On peut s'attacher et toujours pinailler sur les détails.
Quand on assiste à un recul de l'esprit critique, de la raison, de la rationalité, un minimum exigibles de la part de citoyens, bénéficiant et usant des apports et avantages de cette société, ce n'est plus tenable.
Il ne faut pas se tromper de combat.
Mal nommer les choses, est rajouter du malheur au monde.
Éradiquer le wokisme est une stupidité. Le circonscrire, le contrôler, éviter qu'il se diffuse et infuse, oui, en restaurant, comme il se doit, règles et autorités, conformément à l'usage et l'exercice démocratiques.
Ce n'est pas en détournant les yeux, où en tournant les talons qu'on peut y arriver.
Pour revenir à sciences po de Grenoble, dans d'autres lieux également, après un certain laisser-faire, voire une complaisance certaine, pour x raisons, il semblerait que se produise des réactions.
Je parle de la situation française, uniquement. Ailleurs, ce n'est pas mon domaine de compétence, même si je n'en pense pas moins.
Je ne vois pas ce que je pourrais rajouter. Le dossier woke produit une indigestion à la longue.
Je passe à autre chose et attends de voir la suite des événements.
En ce moment, c'est la troisième journée du procès consacré aux attentats du 13 novembre 2015.
C'est autrement plus conséquent et d'une plus haute teneur intellectuelle. Ce procès, unique, comme l'était le précédent, au sujet des attentats contre Charlie Hebdo, déterminera, nous l'espérons, bien des questionnements à propos du futur, d'avenirs envisageables, de la place et de la pérennité accordées aux démocraties.
Le wokisme ne constitue pas et ne représente aucun progrès en la matière. Il en constituerait plutôt une négation.