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Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 31 mars 2022, 17:59
par PhD Smith
Kraepelin a écrit : 31 mars 2022, 17:05Je suis mauvis joueur. Je devrais admettre que la politique EDI des fonctionnaires fédéraux wokes A eu le mérite de revaloriser les savoirs traditionnels autochtones qui peuvent maintenant contribuer au développement de la physique théorique.
Voilà une avancée majeure ! (pas de toi, mais de Concordia) Voici une petite liste des savoirs traditionnels/potentiels à réhabiliter dans d'autres domaines:
- Les savoirs tibétains professés par Rampa devraient avoir une chaire à l'université de Calgary, voire une statue sur le campus, voire à l'université de Lhassa par les autorités chinoises.
- L'enseignement de la sociologie astrologique occidentale à E. Tessier, c'est la meilleure spécialiste que je connaisse (s'il y a d'autres noms en recherche astrologique, je suis preneur)
- Les théories cosmologiques des Bogdanoff avec une approche bouddhiste de Trinh Xuan Thuan.
Trève de blague, on a déjà ce genre d'enseignement en physique hindoue en Inde, comme mentionné par A. Sokal dans le livre
"Pseudosciences et Postmodernisme".
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 31 mars 2022, 22:48
par Kraepelin
Tout le monde parle de ça au Québec. C'est le nouveau grand scandale.
Les partisans de la «discrimination positive» et des programmes EDI soutiennent que si certains groupes sont sous-représentés dans les postes universitaires, c'est
sûrement parce qu'ils sont victimes de discrimination et qu'il n'y a pas d'autre façon efficace de rétablir l'équilibre entre les groupes favorisés et les groupes victimes de discrimination. Curieusement, les partisans balaient du revers de la main l'idée que cette pratique entraîne une baisse de la qualité des équipes de recherche.
C'est pourtant illogique, totalement illogique ! Un sceptique devrait comprendre ça sans qu'on lui explique. Si on donne préséance à un critère autre que la compétence, le résultat à moyen terme est une baisse générale de la compétence. Dans n'importe quel milieu c'est vrai. Au hockey, les choix au repêchage sont faits en fonction de la compétence des joueurs recrus. Une équipe qui choisirait ses recrues sur d'autres critères se calerait définitivement dans la cave du classement. Fini! Boom-boom! Rêve plus à la coupe Stanley. Même mon neveu de 12 ans comprend ça. Au judo, pour te donner tes "dan", ils ne regardent pas ta couleur de peau, ton appartenance religieuse, ou tes préférences sexuelles. Tu dois gagner des points au combat dans en compétitions officielles de la fédération. En musique, les juges écoutent ta performance musicale en aveugle. Propose à un maestro de sélectionner ses musiciens en fonction de critères raciaux d'abord et de qualité de musiciens ensuite en prétendant que ça ne va pas baisser le niveau de son orchestre symphonique et il va te rire dans la face.
Dans le milieu universitaire, tout le monde sait ça, même si la plupart se ferment la gueule pour se préserver des foudres des idéologues fanatiques (foudres comme celles que j'ai encaissées récemment sur ce forum). Ce que j'entends, moi, c'est qu'il y a une baisse des critères. J'entends aussi des commentaires dévalorisants sur les personnes qui ont obtenu des postes autrement qu'au mérite.
Facal, qui est lui-même prof à l'université entend les mêmes choses que moi:
Universités: les nouvelles usines de l'injustice
La vérité, que tout le monde sait dans le milieu sans le dire ouvertement, est qu’il n’y a pas assez de candidats qualifiés des catégories que l’on veut prioriser, sauf pour les femmes, pour atteindre vite les cibles, d’ailleurs fixées très arbitrairement.
On baisse donc les critères d’embauche.
Si un candidat autochtone n’a pas les qualifications de base, comme un doctorat, on le désignera «gardien des savoirs autochtones», et voilà: il est devenu qualifié. Je parle ici de cas concrets que je ne nommerai pas.
Je connais un administrateur de la haute direction d'une université québécoise. Il est favorable au EDI. Au dernier souper avec lui, il m'a presque convaincu. En tout cas, au niveau administratif, il constate que les immigrants qu'ils embauchent à des postes subalternes de bureau (commis, ajointe administrative, appariteurs, etc.) sont académiquement surqualifiés pour ces postes. Par exemple, occuper un emploi de commis de bureau qui demande des études secondaires alors qu'on a un diplôme universitaire de second cycle (une Maitrise). Il en conclut que ces personnes ne sont pas parvenues à obtenir des postes plus importants à cause de leur appartenance ethnique. C'est bien possible (1). Par contre, pour les poste de recherches et d'enseignement, il n'a pas le culot de prétendre que la discrimination positive est sans effet sur la qualité des candidatures. Du bout des lèvres, il admet qu'il y a «
un certain sacrifice à faire» pour atteindre les objectifs EDI.
1- Rassurez-vous l'université où il travail leur donne la préférence pour des postes plus importants lorsqu'ils s'ouvrent
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 01:23
par jean7
Kraepelin a écrit : 31 mars 2022, 22:48
Les partisans de la «discrimination positive» et des programmes EDI soutiennent que si certains groupes sont sous-représentés dans les postes universitaires, c'est
sûrement parce qu'ils sont victimes de discrimination et qu'il n'y a pas d'autre façon efficace de rétablir l'équilibre entre les groupes favorisés et les groupes victimes de discrimination. Curieusement, les partisans balaient du revers de la main l'idée que cette pratique entraîne une baisse de la qualité des équipes de recherche.
Pourquoi curieusement ? Tu les dit partisans, puis tu t'étonne qu'ils se comportent en partisans ?
Mais plus sérieusement, je pense pour le coup que tu fais une erreur sur le principe dans ton développement. (par forcément sur le fond ou dans la pratique : encore une fois, je ne sais pas du tout ce qui se passe dans les faits dans les équipes de recherche au Québec !)
Ce que je veux dire, c'est que quand tu ajoute :
Kraepelin a écrit : 31 mars 2022, 22:48
Dans n'importe quel milieu c'est vrai. Au hockey, les choix au repêchage sont faits en fonction de la compétence des joueurs recrus. Une équipe qui choisirait ses recrues sur d'autres critères se calerait définitivement dans la cave du classement. Fini! Boom-boom! Rêve plus à la coupe Stanley. Même mon neveu de 12 ans comprend ça. Au judo, pour te donner tes "dan", ils ne regardent pas ta couleur de peau, ton appartenance religieuse, ou tes préférences sexuelles. Tu dois gagner des points au combat dans en compétitions officielles de la fédération. En musique, les juges écoutent ta performance musicale en aveugle. Propose à un maestro de sélectionner ses musiciens en fonction de critères raciaux d'abord et de qualité de musiciens ensuite en prétendant que ça ne va pas baisser le niveau de son orchestre symphonique et il va te rire dans la face.
Tu considère que la performance en recherche consisterait à faire mieux que les autres dans un domaine connu.
Or, de mon point de vue en tout cas, ce n'est pas le cas.
Je ne prétend pas que l’innovation ne réclame pas de la compétence.
Mais je pense que les exemples que tu a choisi pour illustrer la nécessité de compétence sont inappropriés.
J'imagine, j'invente, qu'une bonne équipe de recherche doit être avant tout une bonne équipe et que le copinage et les a-priori de son leader seraient les meilleurs atouts pour y parvenir. Faudrait-il institutionnaliser ces procédés ?
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 06:10
par Kraepelin
jean7 a écrit : 01 avr. 2022, 01:23
J'imagine, j'invente, qu'une bonne équipe de recherche doit être avant tout une bonne équipe et que le copinage et les a-priori de son leader seraient les meilleurs atouts pour y parvenir. Faudrait-il institutionnaliser ces procédés ?
Tu es peut-être un peu trop romantique!
Pour moi, un bon chercheur est un chercheur qui "trouve". Comme disait un chroniqueur ce matin, pendant une pandémie, je me fou de la couleur et du sexe de celui qui trouve le vaccin. Je veux juste qu'il le trouve et qu'on me l'injecte dans le bras.
Les variables qui font un bon chercheurs sont parfois subtiles. Par exemple, les grandes découvertes en mathématique auraient toutes été faites par des mathématiciens de moins de 25 ans. C'est tellement vrai et connu qu'il devient difficile pour des chercheurs d'obtenir des bourses de recherches en mathématique lorsqu'ils sont plus âgés. Et encore l'âge et les études ne suffisent pas. Il faut avoir du talent. C'est le talent qui est la clé et le talent de ce genre ce n'est pas donné à tous le monde.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 09:00
par jean7
Kraepelin a écrit : 01 avr. 2022, 06:10
Les variables qui font un bon chercheurs sont parfois subtiles. Par exemple, les grandes découvertes en mathématique auraient toutes été faites par des mathématiciens de moins de 25 ans.
Bon exemple.
Du coup, comment juger de la compétence d'un chercheur en mathématique ?
Question subsidiaire, pour faire la meilleure équipe de recherche, est-ce une bonne idée de la constituer avec les meilleurs chercheurs (quelque soit le domaine) ?
Mon romantisme me pousse à croire que, du moment qu'un minimum est assuré, la notion de compétence pour un poste a des foutues limites.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 12:58
par Mic777
Une fusée-vulve pour lutter contre l'inegalité des sexes. Trop d'engins phalliques envoyés dans l 'espace, il faut absolument faire quelque chose!
A quand le stylo-vulve et la carotte-vulve pour en finir avec le patriarcat ?
https://www.youtube.com/watch?v=1hkoqCQYU_o
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 13:09
par DictionnairErroné
jean7 a écrit : 01 avr. 2022, 09:00
Du coup, comment juger de la compétence d'un chercheur en mathématique ?
Question subsidiaire, pour faire la meilleure équipe de recherche, est-ce une bonne idée de la constituer avec les meilleurs chercheurs (quelque soit le domaine) ?
Mon romantisme me pousse à croire que, du moment qu'un minimum est assuré, la notion de compétence pour un poste a des foutues limites.
Je présume que la distribution d'une chaire est de l'attribuer à un directeur et non à son équipe. C'est le directeur qui décidera de son équipe, ses étudiants, je suppose, qu'il devra diriger et orienter. Est-ce que la compétence en connaissance est l'ultime objectif ou sa qualité de directeur est tout aussi importante?
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 13:32
par Kraepelin
jean7 a écrit : 01 avr. 2022, 09:00
Kraepelin a écrit : 01 avr. 2022, 06:10
Les variables qui font un bon chercheurs sont parfois subtiles. Par exemple, les grandes découvertes en mathématique auraient toutes été faites par des mathématiciens de moins de 25 ans.
Bon exemple.
Du coup, comment juger de la compétence d'un chercheur en mathématique ?
Il n'y a pas de réponses simples, mais pour la plupart des sciences, l'originalité des thèses de doctorat et de post-doctorat et la valeur qualitative et quantitative des publications sont considérés comme des indices fiables. La valeur" qualitative" des publications est elle-même objectivé par un calcul quantitatif reposant sur le classement des revues savants où les articles ont été publié et ce classement est établie quantitativement à partir du nombre de citations des articles de la revues dans les autres revues. C'est là un intelligent effort d'objectivation.
jean7 a écrit : 01 avr. 2022, 09:00
Question subsidiaire, pour faire la meilleure équipe de recherche, est-ce une bonne idée de la constituer avec les meilleurs chercheurs (quelque soit le domaine) ?
C'est comme si tu me demandais
«pour faire la meilleure équipe de Hockey, est-ce une bonne idée de la constituer avec les meilleurs joueurs?»
La réponse est "oui".
Lorsque le Canada a affronté la Russie au hockey en 1972 pour la
Série du siècle, comment crois-tu qu'il ont composé l'équipe?
jean7 a écrit : 01 avr. 2022, 09:00
Mon romantisme me pousse à croire que, du moment qu'un minimum est assuré, la notion de compétence pour un poste a des foutues limites.
Hummmm
Oui, mesurer la compétence est un exercice difficile et toujours imparfait, mais faut il y renoncer pour autant?
La parfaite justice est impossible à atteindre et l'efforts des juges et de l'appareil judiciaire pour l'atteindre a aussi de foutues limites. Faut il que les juges renoncent à chercher la justice la plus parfaite possible? Faut-il que les maestro arrêtent de chercher les meilleurs musiciens? Faut-il que les gérants arrêtent de chercher les meilleurs joueurs?
Dans notre propre chapelle, la parfaite objectivité est impossible à atteindre. L'effort des scientifiques pour atteindre l'objectivité a donc elle aussi de foutues limites? Faut-il baisser les bras ou, comme le proposent certains wokes, considérer que tous les savoirs se valent les uns les autres sans hiérarchie?

Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 20:54
par DictionnairErroné
Autre problématique, existe-t-elle?
Existe-t-il suffisamment de représentants dans les groupes que nous voulons privilégier pour nous assurer d'une compétence suffisante comparativement aux candidats d'hommes blancs non handicapés qui remplissent les compétences?
Autre problématique, existe-t-elle?
Une femme non blanche aurait-elle accès à plus d'un groupe privilégié? Si le quota est atteint dans l'un et pas dans l'autre?
Autre problématique, existe-t-elle?
L'identification à un groupe au lieu de son individualité est-elle le bon processus d'individuation? Je ne suis pas un individu, mais une personne incognito d'un groupe. Ça ne devrait pas être en premier plan, l'individu devrait l'être et le groupe en second, pas le contraire. Cela me semble superficiel, on n'adresse pas nécessairement la situation correctement. C'est comme le politiquement correct avec le mot en n. On n'adresse pas le fond du problème au niveau individuel, mais bien du groupe, c'est un maquillage, rien de plus. Est-ce que la discrimination positive dans l'offre des chaires ne serait pas du même angle, un simple maquillage qui cache une autre vérité?
L'évidence de l'annulation de la culture se remarquerait surtout dans le changement du marché du travail, sa culture. Ce marché qui a été fait par et pour les hommes. Ce n'est pas en ouvrant une discrimination positive que le marché changera, ce n'est pas en exigeant une égalité dans tout qui réglera la situation. C'est du maquillage. Le marché du travail sera toujours pareil. Le fond du problème n'est pas considéré. Encore ici, nous priorisons le groupe (le marché du travail) et non l'individu (le travailleur), il faut inverser la priorité.
Finalement, c'est tout le mouvement woke que je remets en question, car il se trompe d'objectif.
Revenant aux chaires, je crois toujours que la solution aurait été d'augmenter le nombre de chaires durant la même période et ainsi accroître notre expertise par rebond.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 21:34
par Etienne Beauman
Kraepelin a écrit : 31 mars 2022, 16:10
ils le donnent temporairement au moins pire du lot.
C'est à dire ?
Quelqu'un qui a ou a qui n'a pas les compétences nécessaires pour le poste ?
Tout la question est là : considères tu inacceptable qu'on puisse octroyer un poste à un non blanc qui n'aurait pas les compétences pour le poste plutôt qu'à un blanc qui n'aurait pas les compétences pour le poste ?
Parce sauf à prétendre qu'il n'y aurait aucun non blanc ayant les compétences pour le poste, le problème ne se pose pas. L'idée est de pouvoir aider les non blanc
ayant des compétences à trouver un poste, les blanc ayant des compétences y arrivent dans l'ensemble plutôt bien (personne n'embauche de non blanc sans compétence juste pour faire genre).
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 21:44
par Etienne Beauman
Kraepelin a écrit : 01 avr. 2022, 13:32
C'est comme si tu me demandais «pour faire la meilleure équipe de Hockey, est-ce une bonne idée de la constituer avec les meilleurs joueurs?»
La réponse est "oui".
Source ?
un exemple sur une équipe vaut pas plus qu'un autre.
Quand j'ai fait fait il y a plus de 20 ans partie d'un groupe concourant pour une représentation à un festival de cinéma, les deux guitaristes de l'autre groupe étaient meilleurs que les deux nôtres, et le le bassiste de l'autre groupe était bien meilleur que moi (le batteur, les cuivres et les chanteurs étaient communs aux deux groupes), et pourtant c'est notre groupe qui a été sélectionné parque nous jouions bien plus
ensemble que l'autre groupe. La qualité d'une équipe n'est pas égale à la somme des qualités individuelles de ses membres, sinon le PSG aurait déjà gagné plusieurs coupe d'Europe

Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 01 avr. 2022, 23:00
par thewild
Kraepelin a écrit : 30 mars 2022, 20:29
thewild a écrit : 30 mars 2022, 15:13
Le
genre n'est pas objectif et n'a aucune base biologique, c'est une construction sociale. Socioculturelle même.
Quand on dit qu'un homme "se dit femme", ça signifie qu'il revendique les attributs du
genre féminins. Il ne prétend pas avoir un vagin s'il ne s'est pas fait opérer, il ne prétend pas avoir deux chromosomes X,... bref il revendique simplement le genre féminin.
Je suis surpris de te voir soutenir un pareil crédo sur un fil de discussion où on aborde la dysphorie de genre et la transsexualité. Lorsque l'on définit les genres, oui, la culture joue le premier rôle. C'est elle qui nous fournit le vocabulaire et les stéréotypes pour concevoir et exprimer cette construction. Pourtant, on aura beau bombarder de stéréotypes un enfant de sexe XX ou XY, si une interférence hormonale dans le processus embryonnaire a pipé les dés, il se sentira appartenir à l'autre groupe. Le «genre» a donc bel et bien un fondement bien plus profond que la seule construction culturelle qui l'habille.
C'est étrange de ne considérer le genre que sous cet aspect, celui de l'identité personnelle.
C'est inutilement restrictif, le genre c'est bien plus que cela.
C'est tout ce que la société définit comme relevant du féminin ou du masculin, et il n'est là pas question d'identité, donc encore moins de dysphorie de genre.
Rien d'étonnant dans ce que je dis si on considère simplement le genre selon le point de vue social il me semble, bien au contraire.
Il y a pourtant un jeune homme dans un reportage à la télé qui revendiquait sa négritude même si sa peau et ses traits du visage étaient aussi blancs qu'une boule de glace à la vanille. Il expliquait cette étrange contradiction par son contexte familial très particulier, tous ses frères étant, "comme lui", des blacks. Je ne l'ai pas trouvé plus ou moins ridicule qu'une transgenre tardive influencée par ses copines.
Au temps pour moi donc.
En l'occurrence il y a un mot qui différencie la couleur de peau de sa représentation sociale.
Mais on est bien d'accord que s'il revendique sa négritude il ne prétend pas avoir la peau noire mais qu'il se reconnaît dans la représentation sociale des noirs ? Précisément ce que je disais dans la citation ci-dessus, qui n'a donc rien de surprenante ?
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 02 avr. 2022, 14:44
par Kraepelin
Salut Étienne
Etienne Beauman a écrit : 01 avr. 2022, 21:34
Kraepelin a écrit : 31 mars 2022, 16:10
ils le donnent temporairement au moins pire du lot.
C'est à dire ? Quelqu'un qui a ou a qui n'a pas les compétences nécessaires pour le poste ?
Pour les chaires fédérales, je crois que ceux qui obtiennent les postes ont presque toujours la compétence minimum. Je crois même que ce sont souvent de bons candidats. C'est comme les concours pour des postes de musiciens dans un orchestre symphonique. Même si tu le donnes au pire candidat, il a généralement les compétences minimums. Idem pour les repêchages au Hockey. Si je comprends bien, les pires candidats sont quand même tous de très bons joueurs du junior majeur.
Etienne Beauman a écrit : 01 avr. 2022, 21:34
Tout la question est là : considères tu inacceptable qu'on puisse octroyer un poste à un non blanc qui n'aurait pas les compétences pour le poste plutôt qu'à un blanc qui n'aurait pas les compétences pour le poste ?
Ni un ni l'autre ne seraient acceptables.
Mais, je crois que là où nous ne nous entendrons pas, c'est plutôt que pour toi il est acceptable de catégoriser les candidats en fonction de leur sexe, de leur race (apparente) et de leur condition de santé visible et qu'on se serve de ce classement pour favoriser des groupes au détriment d'autres groupes. Moi, je suis contre, même si je comprends que le but visé par la mesure est de corriger des inégalités sociales apparentes (1). Je trouve plus inacceptable encore qu'on exclût des candidats à cause de leur "race" dans le but d'atteindre un quota.
Parmi les inégalités sociales apparentes, il y a sûrement de vrais cas d'inégalités sociales reposant sur une discrimination honteuse et qu'il faut corriger, mais pour y parvenir il faut arrêter de tomber dans les analyses unidirectionnelles trop faciles. Il faut remonter à la source et comprendre les causes de la sous-représentation de certains groupes. Ce n'est pas toujours une question de discrimination. Pour les postes universitaires de haut rang, Facal croit que c'est souvent une conséquence de différences culturelles et pour avoir déjà été dans la course, je suis assez d'accords avec lui:
Pourquoi certaines communautés ethnoculturelles sont peu représentées dans le corps professoral ? Racisme larvé ? Non, l’explication est ailleurs.
Pour devenir professeur d’université, il faut de longues, longues études... sans résultats garantis. Beaucoup de titulaires de doctorats vivotent comme pigistes.
Or, dans plusieurs communautés, on décourage les longues études incertaines et très théoriques au profit de formations courtes, rentables, avec des débouchés assurés.
Universités: le vrai, le faux et l'à-peu-près
Etienne Beauman a écrit : 01 avr. 2022, 21:34
Parce sauf à prétendre qu'il n'y aurait aucun non blanc ayant les compétences pour le poste, le problème ne se pose pas. L'idée est de pouvoir aider les non blanc
ayant des compétences à trouver un poste, les blanc ayant des compétences y arrivent dans l'ensemble plutôt bien
Je crois que c'est plus compliqué. Il y a d'abord un ensemble des présomptions très discutables. Par exemple, ont présume que si des groupes sont sous-représentés ce ne peut être QUE parce qu'ils sont "victimes" de discrimination. C'est l'application du paradigme manichéen de l'oppresseur/opprimé, que j'appelle parfois le paradigme de la victime. C'est parfois vrai, mais pas toujours. Les groupes minoritaires sont même parfois favorisés par une discrimination sous-jacente muette et sont malgré tous sous représentés. Par exemple: les gars en technique de gardes et en technique infirmière! Une politique interne (secrète) favorise leur entrée au CÉGEP dans ces programmes et pourtant ils restent bien moins nombreux que les filles. C’est vraiment une question culturelle. Serge Larivée me disait que c'est la même chose pour les noirs dans les universités américaines. À QI égal, un noir a bien plus de chances d'être accepté à l'université et d'obtenir un diplôme. Pourtant, les noirs restent sous-représentés. (
je ne dis pas que les noirs ne sont pas victimes de discrimination aux USA, je dis que cette discrimination ne s'articule pas à l'entrée à l'université) J'ai aussi donné plus haut l'exemple décrit par Facal à propos des postes de chercheurs. Ensuite, tous les postes ne sont pas aussi "sensibles". Certains postes exigent, par nature, que ce soit le(la) meilleur(e) qui soit retenu(e) et pas simplement quelqu'un qui remplit les conditions minimales. Par exemple, dans les équipes nationales de sports olympiques. Je crois que c'est aussi le cas des chaires universitaires. Dans la recherche de remèdes, dans la guerre au réchauffement climatique et plus généralement dans la course internationale de la R&D, je veux que nous lancions nos meilleurs joueurs ...
1- Comme je l'ai déjà expliqué plus haut dans la discussion, je ne suis pour la discrimination positive que pour assurer un accès de services ou favoriser les liens entre certaines institutions et des groupes culturels. Par exemple, l'embauche prioritaire de femmes dans des services d'aide aux agressions sexuelles; de chinois dans un hôpital chinois, de noires dans la police de Montréal.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 02 avr. 2022, 14:50
par Kraepelin
Etienne Beauman a écrit : 01 avr. 2022, 21:44
La qualité d'une équipe n'est pas égale à la somme des qualités individuelles de ses membres, sinon le PSG aurait déjà gagné plusieurs coupe d'Europe
+1
En effet, l'intégration et la "chimie" de groupe sont des variables importantes dans le sport et la musique. Mais si tu as le meilleur entraîneur et si tu as le temps de travailler la "chimie de groupe" de ton équipe, préférerais-tu avoir composer ton équipe avec des joueurs étoiles ou avec des joueurs pris au hasard? Moi je prend
Wayne Gretzky!

Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 03 avr. 2022, 01:47
par DictionnairErroné
L'Intersectionnalité dans les sciences
Farah Alibay, cette ingénieure aérospatiale qui a conduit le robot persévérance sur la planète Mars, était conférencière invitée aux Journées Montfort, un colloque qui se penche sur la discrimination dans les milieux scientifiques. Elle qui travaille maintenant sur le projet de télescope spatial pour la NASA, raconte les enjeux qu'elle a vécus étant
souvent la seule femme queer de couleur dans un domaine dominé par les hommes.
https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premi ... ieure-nasa
Il faudrait un quota pour les femmes queer de couleurs à la NASA. Il faudrait indiquer le sexe, la couleur et la préférence sexuelle dans le formulaire d'application.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 03 avr. 2022, 03:09
par Kraepelin
DictionnairErroné a écrit : 03 avr. 2022, 01:47
L'Intersectionnalité dans les sciences
Farah Alibay, cette ingénieure aérospatiale qui a conduit le robot persévérance sur la planète Mars, était conférencière invitée aux Journées Montfort, un colloque qui se penche sur la discrimination dans les milieux scientifiques. Elle qui travaille maintenant sur le projet de télescope spatial pour la NASA, raconte les enjeux qu'elle a vécus étant
souvent la seule femme queer de couleur dans un domaine dominé par les hommes.
https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premi ... ieure-nasa
Il faudrait un quota pour les femmes queer de couleurs à la NASA. Il faudrait indiquer le sexe, la couleur et la préférence sexuelle dans le formulaire d'application.
Lorsqu'un boiteux maladroit a des problèmes de socialisation, il croit généralement que c'est parce qu'il est croche pied. C'est une explication toute trouvée qui a l'avantage de faire reporter la faute, la cause de ses ennuis, sur les épaules des autres. Être une "victime" est une expérience purifiante. Le mal est chez les autres.
Les espaces très concurrentiels du milieu scientifique (comme la NASA) sont difficiles pour tout le monde. Lorsqu'on est queer ont a une explication toute trouvé qui à l'avantage de ...

Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 03 avr. 2022, 16:12
par DictionnairErroné
Nous ne sommes pas dans une société égalitaire
Je suis une femme et j’évolue dans une discipline largement dominée par les hommes : la philosophie. Le jour où j’ai fait mes examens de doctorat, à l’Université Laval, tandis que j’attendais nerveusement dans la salle prévue à cet effet — salle où sont affichées les photos de tous les doyens de la Faculté de philosophie depuis sa création jusqu’à aujourd’hui —, je me souviens d’avoir été saisie par cette observation : tiens, il n’y a que des hommes. Et que des hommes blancs.
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/ ... egalitaire
Elle le dit elle-même, qu'il y a très peu de femmes en philosophie. Ensuite elle s'étonne que les doyens de sa discipline soient des hommes blancs en concluant que c'est inégalitaire. Nous pouvons toujours nous poser la question, le désintéressement de la philosophie pour les non-hommes blancs provient-il de la culture comme le proposerait le mouvement woke? Combien d'homosexuel ou de queer hommes blancs en philosophie déjà?
Puis elle pose la question qui tue:
Serait-ce au fond la transparence d’un processus discriminatoire qui fâche ? Discriminer sans qu’on s’en aperçoive des groupes minoritaires ou marginalisés, cela est tolérable. Mais discriminer ouvertement avec l’intention d’atteindre une meilleure représentativité, c’est un scandale. Ne serions-nous pas un peu hypocrites ?
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 03 avr. 2022, 17:21
par uno
DictionnairErroné a écrit : 03 avr. 2022, 16:12Puis elle pose la question qui tue:
Serait-ce au fond la transparence d’un processus discriminatoire qui fâche ? Discriminer sans qu’on s’en aperçoive des groupes minoritaires ou marginalisés, cela est tolérable. Mais discriminer ouvertement avec l’intention d’atteindre une meilleure représentativité, c’est un scandale. Ne serions-nous pas un peu hypocrites ?
Non elle est matrixée par une idéologie débilitante. Pousser davantage de femmes à s'intéresser à la philosophie oui, discriminer activement sur des critères autres que le mérite non. J'attends qu'on vienne chouiner sur la sous-représentativité des Blancs ou des Asiatiques dans certains sports et demander des quotas. Ou pourquoi les Asiatiques dominent-ils et sont donc surreprésenté dans les disciplines mathématiques dans diverses universités? Là aussi une sombre discrimination à l'œuvre favorisant les asiatiques? Où des facteurs socio-culturels complexes qui aboutissent à la surreprésentations de certaines «communautés» dans certaines disciplines? Je ne parle même pas des différences de représentations de genre dont les facteurs sont aussi complexes et font également entrer en jeu la maternité et diverses contraintes biologiques (parce qu'il y a une raison biologique évidente à la moindre représentation des femmes sur les chantiers de construction). Mais bon là je radote, je radote, dans tous les cas le simple fait qu'on fasse des quotas sur des critères aussi absurdes que la couleur de peau pour engager du personnel universitaire suffit à montrer la folie qui s'empare du monde académique et la toxicité des idéologies qui ont précipités cela. Pour le reste la lutte contre la domination du méchant homme blanc a déjà accouché de ces monstres partout, y compris en Nouvelle-Zélande
je vous laisse le découvrir sur le blog du biologiste de l'évolution Jerry Coyne.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 03 avr. 2022, 17:53
par thewild
DictionnairErroné a écrit : 03 avr. 2022, 16:12Nous pouvons toujours nous poser la question, le désintéressement de la philosophie pour les non-hommes blancs provient-il de la culture comme le proposerait le mouvement woke?
Si cela ne vient pas de la culture, cela vient de la nature.
L'hypothèse naturelle ayant été complètement battue en brèche (et ce n'est pas faute d'avoir eu des partisans pour la défendre), il ne reste que la culture.
Il n'y a pas vraiment de débat, à part dans le chef de ceux qui refusent de voir une réalité qui les dérange.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 03 avr. 2022, 18:13
par DictionnairErroné
uno a écrit : 03 avr. 2022, 17:21
Non elle est matrixée par une idéologie débilitante. Pousser davantage de femmes à s'intéresser à la philosophie oui, discriminer activement non sur des critères autres que le mérite non. J'attends qu'on vienne chouiner sur la sous-représentativité des Blancs ou des Asiatiques dans certains sports et demander des quotas...
je vous laisse le découvrir sur le blog du biologiste de l'évolution Jerry Coyne.
Le manque de données probantes rend difficile l'analyse. Le manque d'intérêt peut être causé par prédilection, motivation, culturelle. Il me semble qu'il n'existe aucune raison génétique qui favoriserait les Asiatiques en mathématique par exemple. Ce serait plutôt du domaine culturel ou dû au nombre d'Asiatique. De ce fait, existe-t-il une prédisposition favorable (inconsciente par biais) aux candidatures d'Asiatiques en mathématique croyant que leurs potentiels soient plus élevés, puisque le nombre donne cette impression?
Si tel était le cas, nous faisons face à un biais favorable pour les uns et défavorable pour les autres.
Je réfute les insinuations wokes avec leur inégalité, justice, racisme systémique, etc. Ça n'avance aucunement le débat. Je préfère de loin parler de biais. Peu importe qui nous sommes, nous avons tous des biais et en subissons. C'est cette étude qui fera avancer la société et non le débat stérile woke.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 03 avr. 2022, 18:28
par uno
DictionnairErroné a écrit : 03 avr. 2022, 18:13Le manque de données probantes rend difficile l'analyse. Le manque d'intérêt peut être causé par prédilection, motivation, culturelle. Il me semble qu'il n'existe aucune raison génétique qui favoriserait les Asiatiques en mathématique par exemple. Ce serait plutôt du domaine culturel ou dû au nombre d'Asiatique. De ce fait, existe-t-il une prédisposition favorable (inconsciente par biais) aux candidatures d'Asiatiques en mathématique croyant que leurs potentiels soient plus élevés, puisque le nombre donne cette impression?
Entièrement d'accord, il y a des facteurs culturels dans ces différences de représentativité. Il faut dire qu'il existe des données qui démolissent aussi bien l'hypothèse génétique (le délire des racialistes avec le QI) que la narration woke (le méchant suprématisme blanc présent partout y compris dans nos chaussettes), par exemple aux États-Unis tu as les Nigérians de l'ethnie Igbo, qui excellent au niveau académique et réussite sociale. Les raisons tiennent bien évidemment de facteurs culturels au sein de cette ethnie. Des Noirs qui surpassent la majorité blanche? Quoi il ne sont pas génétiquement plus cons? Quoi le méchant suprématisme blanc ne les réduit pas en Lumpenproletariat? Diantre la réalité serait plus complexe et n'entrerait pas un moule simple et simpliste! Nous ne devrions même pas devoir à rappeler ces évidences.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 04 avr. 2022, 01:56
par DictionnairErroné
thewild a écrit : 03 avr. 2022, 17:53
DictionnairErroné a écrit : 03 avr. 2022, 16:12Nous pouvons toujours nous poser la question, le désintéressement de la philosophie pour les non-hommes blancs provient-il de la culture comme le proposerait le mouvement woke?
Si cela ne vient pas de la culture, cela vient de la nature.
L'hypothèse naturelle ayant été complètement battue en brèche (et ce n'est pas faute d'avoir eu des partisans pour la défendre), il ne reste que la culture.
Il n'y a pas vraiment de débat, à part dans le chef de ceux qui refusent de voir une réalité qui les dérange.
Je ne serais pas aussi dogmatique à ce sujet. La nature joue également un rôle, la génétique par exemple. La composition du corps de la femme n'est pas la même que celle de l'homme, les hormones par exemple et je ne sais pas trop quoi d'autre. Est-il possible que cela influence le développement du cerveau et sa fonctionnalité?
Par contre, pouvons-nous dire que l'influence de la culture se transmet également par les gênes? Nous savons que certains traits de caractère peuvent se transmettre par les gênes. Dans une culture sur plusieurs millénaires par exemple, est-il possible que le conditionnement par la culture devienne génétique et se transmette? Alors là, nous aurions deux types d'influences s'entrecroisant, la nature et la culture.
uno a écrit : 03 avr. 2022, 18:28
Diantre la réalité serait plus complexe et n'entrerait pas un moule simple et simpliste! Nous ne devrions même pas devoir à rappeler ces évidences.
Bien d'accord. Le mouvement woke simplifie tellement que ça devient ridicule.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 04 avr. 2022, 04:19
par Kraepelin
DictionnairErroné a écrit : 04 avr. 2022, 01:56
Je ne serais pas aussi dogmatique à ce sujet. La nature joue également un rôle, la génétique par exemple. La composition du corps de la femme n'est pas la même que celle de l'homme, les hormones par exemple et je ne sais pas trop quoi d'autre. Est-il possible que cela influence le développement du cerveau et sa fonctionnalité?
Il y aurait aussi des différences dans le fonctionnement du système nerveux entre certains groupes ethniques. Par exemple, certains réflexes sont totalement inversés dans certains groupes ethniques. Je crois aussi me rappeler que l'acquisition de la marche est plus précoce chez certains autres.
Ces différences héréditaire expliquent probablement une partie de la différence de performance entre certains groupes. Y chercher un motif de discrimination et une alibi au inégalité sociale est une débilité raciste. Affirmer que ces différence sont une preuve de discrimination systémique est une débilité woke. Il faut arrêter de faire du blabla idéologique avec ces réalités complexes et s'efforcer d'être intelligent.
DictionnairErroné a écrit : 04 avr. 2022, 01:56
Par contre, pouvons-nous dire que l'influence de la culture se transmet également par les gênes? Nous savons que certains traits de caractère peuvent se transmettre par les gênes. Dans une culture sur plusieurs millénaires par exemple, est-il possible que le conditionnement par la culture devienne génétique et se transmette? Alors là, nous aurions deux types d'influences s'entrecroisant, la nature et la culture.
Je crois que ce n'est possible que par sélection. Si des traits de personnalité sont tellement dénoncé par une complexe culturel que les personnes qui résentent ces traits ne peuvent plus se reproduire ou inversement su certains traits sont tellement valorisés que ceux qui les affichent se reproduisent d'avantage et bien, oui, la culture peut finir pas se transmettre aux genes.

Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 04 avr. 2022, 07:13
par uno
Kraepelin a écrit : 04 avr. 2022, 04:19Il y aurait aussi des différences dans le fonctionnement du système nerveux entre certains groupes ethniques. Par exemple, certains réflexes sont totalement inversés dans certains groupes ethniques.
Lesquels? Ca m'intéresse réellement si tu as un lien merci d'avance pour le partage.
Kraepelin a écrit : 04 avr. 2022, 04:19Je crois aussi me rappeler que l'acquisition de la marche est plus précoce chez certains autres.
C'est vrai mais rien n'indique que cela ait un impact culturel décisif. En fait pendant un temps certains racialistes avaient spéculé que l'acquisition plus précoce de la motricité par certains groupes ethniques, par exemple les Noirs-Africains, étaient le signe d'une moindre Néotonie et donc d'une moindre évolution depuis notre ancêtre commun avec le chimpanzé. Et que cela expliquerait leur moindre développement civilisationnel. Problème lorsque des recherches plus poussées ont été faite on s'est aperçu que les différences dans la précocité du développement moteur étaient plus grand au sein des grand groupes géographiques, par exemples au sein de l'ensemble des «Caucasiens», qu'entre ces grands groupes. Et mieux encore que des groupes ethniques au développement moteurs très rapides, notamment dans le Nord de l'Inde, s'avéraient être des groupes dominant au niveau du développement et succès économiques. Bien évidemment je ne t'attribue pas ces théorie Kraepelin, mais c'est simplement qu'il ne faut faire attention à certaines déductions prématurées.
Kraepelin a écrit : 04 avr. 2022, 04:19Ces différences héréditaire expliquent probablement une partie de la différence de performance entre certains groupes.
Sans aucun doute il y a des différences entre certains groupes qu'il s'agisse de résistances au maladies, de capacité à digérer le lactose à l'âge adulte ou de vivre à haute altitudes. Mais pour les différences culturelles je ne pense pas que la génétique ait un grand rôle, plutôt c'est la culture qui a tendance par certaines pratiques alimentaires ou autres tendance à favoriser certaines particularités génétiques. La culture évolue en effet bien plus vite que le font les gènes et ne semble pas être associé à des configurations génotypiques particulières. Par exemple une religion peut se répandre comme un trainée de poudre aux travers diverses ethnies toutes très différentes génétiquement les unes des autres et impacter massivement leurs pratiques culturelles sans que la génétique n'ait rien à voir dans le processus.
Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 04 avr. 2022, 16:15
par DictionnairErroné
Je compare le mouvement woke à un chercheur qui veut découvrir un vaccin sans étudier le virus. C'est plein de biais partout, si nous voulons en étudier certains, nous devons les étudier, en connaître les raisons, les origines, les effets, les symptômes. Au lieu de ça, la solution woke est d'annuler le virus sans savoir comment.