La relativité de Lorentz

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Dominique18
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Re: La relativité de Lorentz

#376

Message par Dominique18 » 08 mars 2023, 16:46

Une animation en vidéo, qui fait partie d'un dossier, pour les profanes en matière de relativité restreinte.

https://m.youtube.com/watch?v=4hSEtNi1iKE

Qu'en pensent les spécialistes?
Est-ce un support pertinent qui peut aider la compréhension ?

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Re: La relativité de Lorentz

#377

Message par externo » 08 mars 2023, 22:17

Dominique18 a écrit : 08 mars 2023, 16:46 Une animation en vidéo, qui fait partie d'un dossier, pour les profanes en matière de relativité restreinte.

https://m.youtube.com/watch?v=4hSEtNi1iKE

Qu'en pensent les spécialistes?
Est-ce un support pertinent qui peut aider la compréhension ?
Cette vidéo je la trouvais bonne avant. Mais en la revoyant maintenant que je suis devenu adepte de la théorie de Lorentz, j'ai l'impression qu'elle reprend tous les poncifs de la théorie mainstream, qu'elle ne met en avant que les apparences des choses. Dès le départ on nous informe qu'il faut fuir ceux qui disent que la vitesse contracte les objets...

La théorie de Lorentz est plus difficile à maîtriser que celle d'Einstein car il faut distinguer l'apparent et le réel, ce qui est mesuré et ce qui est vraiment, alors que celle d'Einstein se contente d'affirmer que ce qui est mesuré est aussi ce qui est réel.
La théorie d'Einstein tombe dans le piège de la facilité et s'en remet aux apparences.

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Re: La relativité de Lorentz

#378

Message par externo » 09 mars 2023, 00:15

A propos du paradoxe des jumeaux, sur ce site, on lit :
Le paradoxe des jumeaux est une expérience de pensée en relativité restreinte imaginée par Paul Langevin en 1911. Langevin n'imagina pas cette expérience pour mettre en défaut la relativité restreinte mais plutôt pour en expliquer certains aspects. Il n'y voyait aucun paradoxe et cette appellation est apocryphe. Cette vision paradoxale n'est apparue que plus tardivement à travers les discussions et interprétations parfois erronées de la relativité restreinte. Nous irons donc dans cet article un peu plus loin que l'analyse initiale de Langevin.
https://www.techno-science.net/definition/8069.html

Alors qu'en fait Langevin écrivait en 1911 :
Dans tout ce qui précède, les systèmes de référence employés sont supposés animés de mouvements de translation uniformes : pour de tels systèmes seulement les observateurs qui leur sont liés ne peuvent expérimentalement déceler leur mouvement d’ensemble, pour de tels systèmes seulement les équations de la physique doivent conserver leur forme quand on passe de l’un à l’autre. Pour de tels systèmes tout se passe comme s’ils étaient immobiles par rapport à l’éther : une translation uniforme dans l’éther n’a pas de sens expérimental.
Mais il ne faut pas conclure pour cela, comme on l’a fait parfois prématurément, que la notion d’éther doit être abandonnée, que l’éther est inexistant, inaccessible à l’expérience. Seule une vitesse uniforme par rapport à lui ne peut être décelée, mais tout changement de vitesse, toute accélération a un sens absolu. En particulier c’est un point fondamental dans la théorie électromagnétique que tout changement de vitesse, toute accélération d’un centre électrisé s’accompagne de l’émission d’une onde qui se propage dans le milieu avec la vitesse de la lumière, et l’existence de cette onde a un sens absolu ; inversement toute onde électromagnétique, lumineuse par exemple, a son origine dans le changement de vitesse d’un centre électrisé. Nous avons donc prise sur l’éther par l’intermédiaire des accélérations, l’accélération a un sens absolu comme déterminant la production d’ondes partant de la matière qui a subi le changement de vitesse, et l’éther manifeste sa réalité comme véhicule, comme support de l’énergie transportée par ces ondes.
https://fr.wikisource.org/wiki/L’Évolut ... t_du_temps

Donc Langevin a travers son paradoxe a défendu l'idée de l'éther, seul capable de rendre compte de ce qu'il se passe pendant les accélérations.

Néanmoins on remarque que le discours de Langevin est ambigu, il embrassera finalement le point de vue d'Einstein :
Nous verrons également que la conservation du temps absolu et de la contraction de Lorentz au sens précédent donne aux équations de la physique, et en particulier à celles qui traduisent les lois de l’électromagnétisme, une forme compliquée et variable avec le mouvement supposé du système de référence par rapport à l’éther, alors que l’expérience nous montre au contraire que ce mouvement d’ensemble est inaccessible et que les phénomènes se passent exactement de la même manière pour tous les systèmes quels que soient leurs mouvements de translation uniforme les uns par rapport aux autres.
Pour éviter ces complications arbitraires et ne rien introduire dans nos conceptions fondamentales qui ne soit l’expression aussi simple et immédiate que possible des faits, il a semblé beaucoup plus naturel de traduire le résultat de l’expérience de Michelson sous la forme suivante :
Pour tous les systèmes de référence en translation uniforme les uns par rapport aux autres, tels que ceux liés à la Terre aux différents instants de son mouvement annuel, la vitesse de la lumière est la même dans toutes les directions.
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Princ ... restreinte

mais il ne savait pas que si le mouvement d'ensemble était inaccessible c'était simplement parce que la matière obéissait à la mécanique des ondes. Il était donc en droit de se demander : "Pourquoi ce mouvement est-il inaccessible, ne serait-ce pas parce qu'il n'existe pas ?"

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Dominique18
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Re: La relativité de Lorentz

#379

Message par Dominique18 » 09 mars 2023, 06:09

Il y a aussi David Louapre, docteur en physique (sujet de thèse : la gravité quantique à boucles), avec sa chaîne : La science étonnante.

Le paradoxe des jumeaux :

https://m.youtube.com/watch?v=T-z_zRcLGAk&t=0s

La relativité restreinte :

https://m.youtube.com/watch?v=M86YM6QA4-M#bottom-sheet

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Lambert85
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Re: La relativité de Lorentz

#380

Message par Lambert85 » 09 mars 2023, 06:25

Tu ne convaincras pas les convaincus (en un mot!) ...
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richard
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Re: La relativité de Lorentz

#381

Message par richard » 09 mars 2023, 13:04

Dominique18 a écrit : 08 mars 2023, 16:46 Une animation en vidéo, qui fait partie d'un dossier, pour les profanes en matière de relativité restreinte.
https://m.youtube.com/watch?v=4hSEtNi1iKE
Je trouve que ça rame pas mal pour le paradoxe des jumeaux. David Louapre s’en sort bien mieux, comme d’hab. c’est le champion de la vulgarisation!
:hello: A+

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Re: La relativité de Lorentz

#382

Message par externo » 09 mars 2023, 13:31

Dominique18 a écrit : 09 mars 2023, 06:09 Il y a aussi David Louapre, docteur en physique (sujet de thèse : la gravité quantique à boucles), avec sa chaîne : La science étonnante.

Le paradoxe des jumeaux :

https://m.youtube.com/watch?v=T-z_zRcLGAk&t=0s
Oui, mais regardez ce qu'il se passe dans cette vidéo au moment du demi tour. La terre vieillit brusquement, c'est que je disais.
https://youtu.be/T-z_zRcLGAk?t=1178

Cela vient du changement de simultanéité. Or ce changement n'est qu'un changement de synchronisation des horloges, il ne peut pas influer sur l'âge des objets éloignés, ce n'est qu'un changement des coordonnées.
Imaginons que sur la Terre on adopte soudain la simultanéité qui a lieu dans la fusée qui s'éloigne, eh bien soudain le jumeau voyageur devient plus vieux que le jumeau terrestre. Si nous avons deux jeux d'horloges, un basé sur la simultanéité terrestre et une autre basé sur la simultanéité de la fusée, les deux nous donneront des informations contradictoires. Le premier nous dira le jumeau terrestre est plus vieux et l'autre plus jeune. On voit bien que c'est seulement la façon de mesurer qui a changé.
Lors d'une accélération, il se passe la même chose, on change la synchronisation des horloges, à la différence près que la matière qui subit l'accélération change également physiquement sa synchronisation, c'est à dire que sa perception des évènements éloignés va changer exactement de la même manière. Mais en aucun cas on ne peut en déduire que l'objet éloigné saute brusquement dans le passé ou le futur réellement.
Pour expliquer la situation Einstein a prétendu que l'accélération engendrait un champ gravitationnel. Lorsque le jumeau ralentit, il se trouve environné d'un champ gravitationnel qui ralentit son temps, ce qui explique que relativement à lui, la Terre vieillit brusquement.

Mais cette explication ne tient pas la route.
L'équivalence entre l'accélération et la gravitation n'est que locale.
En effet, le ralentissement de la fusée peut être aussi court que l'on veut, il peut se produire en quelque secondes du point de vue de la Terre, elle ne peut donc pas en quelques secondes ou minutes ou heures vieillir de plusieurs mois ou années. Son vieillissement apparent de plusieurs mois ou années du point de vue de la fusée ne peut venir que d'un changement de la mesure et non pas d'un changement réel.

De plus, comme ça a été dit ici :
https://physics.stackexchange.com/quest ... 456#750456
l'équivalence entre accélération et gravitation se limite aux référentiels qui subissent l'accélération, et non pas à tous les référentiels. Deux horloges situées à deux altitudes différentes vont battre à des rythmes différents pour elles-mêmes et pour tous les observateurs inertiels, alors que deux horloges qui accélèrent de la même façon battront à des rythmes différents pour elles-mêmes mais battront au même rythme pour des observateurs inertiels. La gravitation et l'accélération ne sont pas équivalents, dans un cas il y a courbure de l'espace mais pas dans l'autre. Ils ne sont équivalents que pour celui qui subit l'accélération et donc cette équivalence n'est qu'une illusion dont il est victime. Quand la fusée ralentit et change de direction, la Terre ne vieillit pas, elle semble seulement vieillir par changement du repère du temps et de l'espace utilisé par la fusée pour faire ses mesures.
------------------------------------------
Si on utilise une autre méthode pour expliquer le paradoxe, celle de l'effet Doppler de la lumière, on se rend compte que tant que les jumeaux s'éloignent l'effet est forcément symétrique. Que ce soit le jumeau resté sur terre qui vieillisse réellement plus ou moins ne change pas la symétrie de la situation. S'il est immobile dans l'éther, il va recevoir les signaux décalés vers le rouge en raison de l'éloignement de la fusée et il les recevra encore plus décalés en raison du ralentissement du temps endurée par la fusée. La fusée, de son côté, fuit les signaux émis par la terre, ce qui va retarder leur réception et donner les mêmes mesures que pour celles effectuées sur Terre. L'effet Doppler relativiste donne une impression de symétrie qui n'est pas réelle.
On trouve les calculs sur cette page : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Doppler
Dans le cas classique, il y a dissymétrie dans le décalage fréquentiel selon que l’émetteur ou le récepteur est en mouvement (les fréquences reçues diffèrent par les termes du second ordre pour une même fréquence d’émission). Cette dissymétrie est due à la présence du milieu dans lequel se propagent les ondes, elle est justifiée pour les ondes sonores.
On sait que l'effet Doppler classique n'est pas symétrique. Par contre, l'effet Doppler relativiste basé sur la mécanique classique est symétrique. Que la fusée vieillisse moins que la Terre ou réciproquement n'altère pas la symétrie. Le calcul s'appuie sur l'existence d'un mouvement réel par rapport à un milieu de propagation pour établir que ce mouvement réel est indiscernable du fait de la dilatation du temps subie par celui qui se déplace. Par conséquent l'effet Doppler relativiste, donc la symétrie apparente des points de vue, ne s'explique que par l'existence d'une dissymétrie réelle dans la dilatation des temps éprouvées par l'émetteur et le récepteur, dissymétrie qui compense et annule la dissymétrie de l'effet Doppler classique.

L'interprétation d'Einstein revient à saper les bases physiques sur lesquelles repose la théorie pour ne conserver que des résultats mathématiques désincarnés et les élever au rang de "réalité".
------------------------------------------
Et c'est quand même étrange que ce soit Einstein qui ait commis cela. Lui qui s'est opposé à l'interprétation probabiliste de la physique quantique, qui a fait des expériences de pensées pour prouver qu'elle n'était pas cohérente, il n'a pas vu que sa propre théorie souffrait du même défaut.
Alain Anspect explique ici qu'Einstein pensait qu'on ne pouvait pas se contenter des apparences et qu'il fallait trouver la raison cachée physique des choses.
https://youtu.be/OeZ_63iKPho?t=155
Einstein ne remet en rien en cause les prévisions de la physique quantique, tout ce qu'il dit c'est : je ne suis pas d'accord avec votre façon de l'interpréter, mais les calculs et résultats des équations je les accepte.
C'est très ironique parce que dans sa théorie de la relativité il a justement postulé que l'apparence était la réalité.
Ici se trouve l'explication mécanique du paradoxe EPR par Wolff : http://www.mysearch.org.uk/website1/pdf ... Effect.pdf
Dans le même genre, Milo Wolff, en tant que partisan d'Einstein, n'a jamais voulu reconnaître que son électron-onde subissait les transformations de Lorentz quand on le mettait en mouvement, sans doute parce que cela revenait à admettre qu'Einstein s'était trompé dans la relativité. Il est ainsi resté réfractaire aux travaux de LaFrenière, lesquels avaient pourtant pour point de départ son électron-onde. Il reconnaît seulement que "l'éther devient le référentiel absolu du mouvement accéléré des objets." (voir lien ci-dessus), ce qui est conforme à l'idée que s'en faisait Einstein. Par contre, il affirme que "la dilatation des longueurs et du temps ne sont pas prédis par l'effet Doppler."

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richard
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Re: La relativité de Lorentz

#383

Message par richard » 10 mars 2023, 23:01

richard a écrit : 22 févr. 2023, 12:45 2ème exercice (encore plus facile).
Ce même québécois regarde un film qui dure un temps tfm sur sa télévision dans son salon (l’exposant f c’est pour film).
Quelque temps plus tard il regarde ce même film de loin dans son jardin. C’est un peu idiot parce que l’écran paraît plus petit, même si c’est un grand écran, mais bon! il fait bien comme il veut. La durée du film est tfj. Puis un jour il part à Paris, dans l’avion est projeté ce film pendant un temps tfa.
Bon vous avez compris, Paris, le retour, tfp et tfr, le descendant dans son vaisseau spatial qui est un cinéphile et qui a retrouvé ce vieux film, t’fa et t’fr. Quelles sont les relations entre ces différents temps?
Personne n’a répondu, c’est pourtant très facile. Alors je vous donne la réponse:
tfm = tfj = tfa = tfp = tfr = t’fa = t’fr .
Les différents spectateurs mettent le même temps pour regarder le film. Étonnant! Non?
:hello: A+

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Re: La relativité de Lorentz

#384

Message par externo » 11 mars 2023, 19:16

Théorie de l'électron de Lorentz (1900)
par Geoff Haselhurst
(Extrait)
https://www.spaceandmotion.com/Physics- ... tivity.htm
Hendrik Lorentz dans The Theory of the Electron décrit l'électron comme un champ électromagnétique sphérique étendu dans l'espace autour d'une particule chargée (électron) dans l'éther. Ainsi, par inadvertance, il a continué cette erreur de supposer que le «champ» était réel et a décrit l'électron comme une particule chargée qui a «généré» d'une manière ou d'une autre un «champ» sphérique spatialement étendu dans l'éther qui l'entoure. C'était profond simplement parce qu'Albert Einstein a utilisé les fondations de Lorentz pour développer sa théorie du « champ » de la matière qui fonde sa théorie de la Relativité. Comme l'explique Albert Einstein;

Au tournant du siècle, les physiciens théoriciens de toutes les nations considéraient HA Lorentz comme le chef de file parmi eux, et à juste titre. Les physiciens de notre époque ne sont pour la plupart pas pleinement conscients du rôle décisif que HA Lorentz a joué dans la formation des idées fondamentales de la physique théorique. La raison de ce fait étrange est que les idées de base de Lorentz sont devenues tellement partie intégrante d'eux-mêmes qu'ils sont à peine capables de réaliser à quel point ces idées ont été audacieuses et à quel point elles ont simplifié les fondements de la physique.
Puis vint la simplification décisive de la théorie par HA Lorentz. Il a fondé ses investigations avec une cohérence sans faille sur les hypothèses suivantes :
Le siège du champ électromagnétique est l'espace vide. Dans celui-ci, il n'y a qu'un seul vecteur de champ électrique et un seul vecteur de champ magnétique. Ce champ est généré par des charges électriques atomistiques sur lesquelles le champ exerce à son tour des forces pondéromotrices. Le seul lien entre le champ électromagnétique et la matière pondérable provient du fait que les charges électriques élémentaires sont rigidement attachées aux particules atomiques de matière. Pour ce dernier, la loi du mouvement de Newton est valable.
Sur cette base simplifiée, Lorentz a fondé une théorie complète de tous les phénomènes électromagnétiques connus à l'époque, y compris ceux de l'électrodynamique des corps en mouvement. C'est une œuvre d'une cohérence, d'une lucidité et d'une beauté telles qu'elles n'ont que rarement été atteintes dans une science empirique.
( Albert Einstein , 1954)

Lorentz a imaginé que l'éther existe dans tout l'espace et que la matière/les champs existaient en tant qu'état de cet éther.

En effet, l'une des plus importantes de nos hypothèses fondamentales doit être que l'éther occupe non seulement tout l'espace entre les molécules, les atomes ou les électrons, mais qu'il imprègne toutes ces particules. Ajoutons l'hypothèse que, bien que les particules puissent se déplacer, l'éther reste toujours au repos.
Je ne peux que considérer l'éther, qui peut être le siège d'un champ électromagnétique avec son énergie et ses vibrations, comme doté d'un certain degré de substantialité, si différent soit-il de toute matière ordinaire.
( Lorentz , La théorie de l'électron, 1906)

En fait, Lorentz était très proche de la vérité, s'il venait d'écarter les anciennes notions de 'particules' et de 'champs' alors son concept de vibrations/mouvements ondulatoires de l'éther, et l'équivalence de l'éther avec l'Espace aurait été correct et aurait alors conduit à la conception correcte de la matière en tant que mouvement ondulatoire sphérique de l'Espace.

Comme l'écrit Max Born;
Lorentz a proclamé la thèse très radicale qui n'avait jamais été affirmée avec autant de netteté : l'éther est au repos dans l'espace absolu. En principe, cela identifie l'éther avec l'espace absolu. L'espace absolu n'est pas du vide, mais quelque chose avec des propriétés définies dont l'état est décrit à l'aide de deux grandeurs dirigées, le champ électrique E et le champ magnétique H, et, en tant que tel, s'appelle l'éther. ( Born, 1924)

Ainsi, nous réalisons maintenant que le problème fondamental de Lorentz était de croire que le champ em existait physiquement. La solution est de réaliser que, oui, un espace fondamental existe, comme Faraday, Maxwell et Lorentz l'ont raisonnablement imaginé, mais c'est un milieu d'ondes pour de vraies ondes dans un milieu physique, décrit par leur amplitude d'onde uniquement (ondes scalaires). L'espace n'existe pas en tant qu'«éther» pour les ondes de force mathématiques em (ondes vectorielles qui doivent inclure à la fois la force et la direction de la force pour les champs électriques et magnétiques).

Pour faciliter cette compréhension, demandons maintenant à Albert Einstein de résumer cet état de choses déroutant qui s'était produit au début des années 1900.

Il devint clair qu'il existait dans l'espace libre des états qui se propageaient par ondes ainsi que des champs localisés qui ont pu exercer des forces sur des masses électriques ou des pôles magnétiques amenés sur place. Puisqu'il aurait semblé tout à fait absurde aux physiciens du XIXe siècle d'attribuer des fonctions ou des états physiques à l'espace lui-même, ils ont inventé un médium envahissant tout l'espace, sur le modèle de la matière pondérable (c'est-à-dire de minuscules particules qui se déplacent d'avant en arrière au fur et à mesure que ils propageaient des ondes) l'éther, censé servir de véhicule aux phénomènes électromagnétiques, et donc aussi à ceux de la lumière. Le tableau était donc le suivant : l'espace est rempli par l'éther, dans lequel nagent les corpuscules matériels ou atomes de matière pondérable ; la structure atomique de ce dernier avait été solidement établie au tournant du siècle (1900).
La théorie de Maxwell, bien que décrivant adéquatement le comportement des particules électriquement chargées dans leur interaction les unes avec les autres, n'explique pas le comportement des densités électriques, c'est-à-dire qu'elle ne fournit pas une théorie des particules elles-mêmes. Ils doivent donc être traités comme des points de masse sur la base de l'ancienne théorie newtonienne. La combinaison de l'idée d'un champ continu avec celle de points matériels discontinus dans l'espace apparaît incohérente. La particule matérielle n'a donc pas sa place en tant que concept fondamental dans une théorie des champs. Ainsi, même en dehors du fait que la gravitation n'est pas incluse, l'électrodynamique de Maxwell ne peut pas être considérée comme une théorie complète.
( Albert Einstein , 1950)

Comme Albert Einstein l'explique cependant, la particule était une partie nécessaire de l'évolution de la théorie des champs, car les « forces » doivent avoir des « particules » sur lesquelles agir !

La participation de la matière aux phénomènes électromagnétiques n'a son origine que dans le fait que les particules élémentaires de matière portent des masses et des charges électriques inaltérables et à ce titre sont soumises d'une part aux actions des forces pondéromotrices (Newtoniennes/Masse) et d'autre part d'autre part possèdent la propriété de générer un champ (Charge). Les particules élémentaires obéissent à la loi du mouvement de Newton pour les points matériels. C'est sur cette base que HA Lorentz a obtenu ses synthèses de la mécanique de Newton et de la théorie des champs de Maxwell.
La faiblesse de cette théorie réside dans le fait qu'elle a tenté de déterminer les phénomènes par une combinaison d'équations aux dérivées partielles (équations de champ de Maxwell pour l'espace vide) et d'équations aux dérivées totales (équations de mouvement des particules ponctuelles), procédure qui n'était évidemment pas naturelle. L'insuffisance de ce point de vue s'est manifestée dans la nécessité de supposer des dimensions finies pour les particules afin d'éviter que le champ électromagnétique existant aux surfaces ne devienne infiniment grand.
Les équations de Maxwell dans leur forme originale ne permettent cependant pas une telle description des particules, car leurs solutions correspondantes contiennent une singularité. Les physiciens théoriciens ont donc tenté pendant longtemps (1936) d'atteindre le but par une modification des équations de Maxwell. Ces tentatives n'ont cependant pas été couronnées de succès.
Ainsi, il arriva que l'objectif d'ériger une pure théorie du champ électromagnétique de la matière resta pour l'instant inatteignable, bien qu'en principe aucune objection ne puisse être soulevée contre la possibilité d'atteindre un tel objectif. Ce qui me paraît certain, cependant, c'est que, dans les fondements de toute théorie cohérente des champs, le concept de particule ne doit pas figurer en plus du concept de champ.Toute la théorie doit être basée uniquement sur des équations aux dérivées partielles et leurs solutions sans singularité.
( Albert Einstein , 1936)

(Remarque : une singularité est l'endroit où le rayon de la particule tend vers zéro, donc l'intensité du champ tend vers l'infini et les mathématiques pour la décrire échouent. Et cela a conduit aux problèmes de « renormalisation » de Feynman, comme expliqué dans l'article sur la théorie quantique . )

Cela explique pourquoi Albert Einstein a essayé de développer une théorie des champs de la matière (sans l'utilisation / le besoin de particules) bien qu'il n'ait jamais réussi dans cette entreprise, simplement parce que la matière, en tant que mouvement d'onde stationnaire sphérique de l'espace, ne peut pas être décrite par des champs de force continus. (c'est-à-dire que les interactions d'ondes stationnaires sont discrètes, pas continues !) Ainsi écrit-il ;

Puisque la théorie de la relativité générale implique la représentation de la réalité physique par un champ continu, la notion de particules ou de points matériels ne peut jouer un rôle fondamental, ni la notion de mouvement. La particule ne peut apparaître que comme une région limitée de l'espace dans laquelle l'intensité du champ ou la densité d'énergie sont particulièrement élevées. ( Albert Einstein , 1954)

Nous réalisons maintenant son erreur de travailler avec des « champs de force sphériques » plutôt qu'avec des mouvements d'ondes sphériques, dont les vitesses changeantes des ondes internes provoquent les mouvements apparents des particules et donc les « forces » entre ces particules ! Ainsi, il a eu raison de rejeter le concept de particules discrètes, son erreur a également été de rejeter le concept de mouvement et de travailler avec des «forces» lorsqu'une analyse minutieuse conduit à la réalisation que le mouvement est plus fondamental que la force (c'est-à-dire que la force nécessite la mesure du mouvement).
Nous examinerons cela plus en détail sous peu, mais commençons d'abord par les découvertes ultérieures de Lorentz.

Les transformations de Lorentz fournissent des formules pour le changement de forme ellipsoïdale de la matière (en tant que champ em étendu dans l'espace) avec le mouvement du centre d'onde (particule) et comment cela affecte la masse, le temps et la longueur/dimension. Le mouvement (et le changement de forme ellipsoïdale) est simplement relatif entre la source et l'observateur, cela ne fait aucune différence quant à qui se déplace. (Cette formule de changement de masse et de dimension a été amplement vérifiée dans les accélérateurs de particules et les tubes TV.)

Comme le confirme Born;

Lorentz a supposé que chaque électron en mouvement se contracte dans la direction du mouvement, de sorte qu'à partir d'une sphère, il devient un sphéroïde de révolution aplati, la quantité d'aplatissement dépendant d'une manière définie de la vitesse. Cette hypothèse semble à première vue étrange. Elle donne certainement une formule plus simple pour la façon dont la masse électromagnétique dépend de la vitesse que la théorie d'Abraham, mais cela en soi ne la justifie pas. ( Born, 1924)

Comme la dimension de la matière en tant que mouvements d'ondes sphériques est déterminée à la fois par la longueur d'onde et la forme des ondes stationnaires ellipsoïdales autour du centre d'onde de l'électron (matière), qui se rapporte au mouvement du centre, les dimensions spatiales de l'électron en mouvement doivent donc être déformé en une forme ellipsoïdale. Cela explique les véritables fondements des transformations de Lorentz et le « résultat nul » de l'expérience de Michelson-Morley. Et Lorentz était très proche de la vérité en expliquant cela, écrit-il ;

Pour expliquer cette absence d'effet de la translation de la Terre (dans l'expérience de Michelson/Morley), j'ai osé l'hypothèse, que les dimensions d'un corps solide subissent une légère variation, de l'ordre de v 2 / c 2 , lorsque il se déplace dans l'éther.
De ce point de vue, il est naturel de supposer que, tout comme les forces électromagnétiques, les attractions et répulsions moléculaires sont quelque peu modifiées par une translation imprimée au corps, ce qui peut très bien se traduire par un changement de dimensions. ... Les électrons eux-mêmes deviennent des ellipsoïdes aplatis.
( Lorentz , 1906)


La raison pour laquelle la relativité restreinte fonctionne mathématiquement est double :
i) La relativité restreinte suppose que la vitesse de la lumière est constante, et donc s'il n'y a pas de changement dans la vitesse de l'onde entrante, il ne peut y avoir d'accélération du centre d'onde. Cela explique pourquoi la relativité restreinte est limitée au mouvement relatif entre la matière qui n'est pas accéléré. (Repères inertiels)
ii) Dans les équations métriques d'Albert Einstein, le déplacement du faisceau lumineux est déterminé par cdt, donc cela ne fait aucune différence, mathématiquement parlant, si la vitesse de la lumière est supposée constante, et donc le temps est modifié pour maintenir l'équation métrique vraie (comme Albert Einstein l'a fait) ou à l'inverse, de supposer un Temps constant, et que la vitesse des Ondes (Lumière) est modifiée. Il s'avère que c'est ce dernier cas qui est vrai.

Parce qu'Albert Einstein a mal compris le temps (car sa géométrie de la relativité n'avait pas de mouvement d'onde dynamique, qui est la véritable cause du temps), cela explique en partie pourquoi il n'aimait pas la théorie quantique (bien qu'il y ait de nombreuses raisons de ne pas aimer QT en raison de ses interprétations absurdes !) .
... les méthodes introduites par la mécanique quantique ne sont pas susceptibles de donner une base utile pour l'ensemble de la physique. Dans l'équation de Schrödinger, le temps absolu, mais aussi l'énergie potentielle, jouent un rôle décisif, alors que ces deux notions ont été reconnues par la théorie de la relativité comme inadmissibles en principe. ( Albert Einstein , 1954)

Maintenant, c'est cette relation sur le changement de longueur d'onde et de dimension ellipsoïdale avec le mouvement qui est au cœur de la relativité, il est donc important d'entendre ce que Lorentz a à dire sur le sujet ;

... le plus simple est certainement de considérer les électrons eux-mêmes comme totalement immuables, comme des sphères parfaitement rigides, avec une charge de surface constante uniformément répartie. .. Mais, malheureusement, il est en contradiction avec notre théorème. ... C'est pour cette raison que j'ai examiné ce que devient la théorie, si les électrons eux-mêmes sont considérés comme sujets aux mêmes changements de dimensions que les corps dans lesquels ils sont contenus. ... l'explication du résultat expérimental de Michelson, ... n'admettent, pour les corps en mouvement, qu'une contraction, déterminée par le coefficient dans la direction de la ligne de mouvement. Les électrons eux-mêmes deviennent des ellipsoïdes aplatis.
Cela nous permettrait de prédire qu'aucune expérience faite avec une source de lumière terrestre ne nous montrera jamais une influence du mouvement de la Terre.
Il est clair que, puisque l'observateur est inconscient de ces changements, (la contraction d'une règle de mesure dans le sens du mouvement), en s'appuyant sur sa règle, il ne trouvera pas la vraie forme des corps. Il prendra pour une sphère ce qui est vraiment un ellipsoïde,
Il faut maintenant attirer l'attention sur une réciprocité remarquable qui a été signalée par Albert Einstein. ... Imaginons maintenant que chaque observateur et (l'un se déplace à vitesse constante par rapport à l'autre) soit capable de voir le système auquel l'autre appartient, ... Il sera clair d'après ce qui a été dit que les impressions reçues par les deux observateurs et se ressembleraient à tous égards. Il serait impossible de dire lequel d'entre eux bouge ou s'immobilise par rapport à l'éther. ... C'est un point sur lequel Albert Einstein a particulièrement insisté, dans une théorie où il part de ce qu'il appelle le principe de relativité.
Je ne peux parler ici des nombreuses applications fort intéressantes qu'Albert Einstein a faites de ce principe. Ses résultats concernant les phénomènes électromagnétiques et optiques concordent pour l'essentiel avec ceux que nous avons obtenus dans les pages précédentes, la principale différence étant qu'Albert Einstein postule simplement ce que nous avons déduit, ... des équations fondamentales du champ électromagnétique. Ce faisant, il peut certainement s'attribuer le mérite de nous faire voir dans le résultat négatif d'expériences comme celles de Michelson, Rayleigh et Brace, non une compensation fortuite d'effets contraires, mais la manifestation d'un principe général et fondamental.
Pourtant, je pense que l'on peut aussi revendiquer quelque chose en faveur de la forme sous laquelle j'ai présenté la théorie. Je ne peux que considérer l'éther, qui peut être le siège d'un champ électromagnétique avec son énergie et ses vibrations, comme doté d'un certain degré de substantialité, si différent soit-il de toute matière ordinaire.
( Lorentz , 1906)

Ainsi Lorentz avait raison;

Pour expliquer cette absence de tout effet de la translation de la Terre, j'ai osé l'hypothèse que les dimensions d'un corps solide subissent de légers changements lorsqu'il se déplace dans l'éther. ( Lorentz , 1906)

Plus profondément, Lorentz a d'abord déduit les fondements de la Relativité d'Albert Einstein de l'hypothèse d'un Espace rigide (l'éther), et que la cause de l'effet de champ électromagnétique qu'il utilisait était en fait des vibrations dans cet Espace/Ether.
Bien qu'Albert Einstein ait lié les mouvements relatifs de la matière uniquement à une autre matière et non à un espace absolu comme Lorentz l'a fait (ce qui est mathématiquement plus simple, je suppose), le point important est que la logique de la relativité est fondée sur, et complètement cohérente avec, une Espace absolu. (Contrairement aux opinions actuelles)

https://www-spaceandmotion-com.translat ... r_pto=wapp

Par contre je ne suis pas d'accord avec l'explication qui est donnée dans la suite du texte sur la gravitation. Cette explication est celle de Milo Wolff et part du principe que la vitesse de la lumière est isotrope dans un champ de gravitation, conformément à ce que dit la RG. Sauf que la RG est incohérente, elle engendre une singularité sur l'horizon. Cela vient de ce qu'elle est basée sur les apparences. Elle applique aux corps en chute libre deux fois les transformations de Lorentz, une fois en raison de leur vitesse et une autre en raison de leur position dans le champ gravitationnel, alors que dans les faits un chuteur de l'infini ne subit ni l'une ni l'autre justement parce qu'il se laisse emporter.
La vitesse de la lumière est en fait anisotrope car elle est accélérée exactement de la même manière qu'un corps matériel. On le voit d'ailleurs très bien dans la rotation des trous noir de Kerr. La gravitation vient plutôt d'un effet d'ombre, comme LaFrenière le suggère. Sauf que je parie que LaFrenière pensait qu'un objet en chute libre subissait la contraction de Lorentz et non un objet immobile et que donc la lumière n'était pas accélérée. Il n'a jamais parlé de dilatation du temps gravitationnelle ni de contraction des longueurs gravitationnelle, il ne semblait pas savoir que ces phénomènes existaient...

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Re: La relativité de Lorentz

#385

Message par externo » 12 mars 2023, 13:55

Vérités mathématiques contre vérités de la réalité physique
par Geoff Haselhurst
(Extrait)
Les scientifiques d'aujourd'hui ont substitué les mathématiques aux expériences, et ils errent équation après équation, et finissent par construire une structure qui n'a aucun rapport avec la réalité. (Nikola Tesla)

Fait intéressant cependant, une fois que nous avons un langage logique qui décrit la relation mathématique entre les objets, nous pouvons nous débarrasser des objets et simplement considérer les relations logiques (mathématiques) exactes. Les mathématiques ont donc un pouvoir remarquable que les gens n'ont pas compris, qui a encore renforcé son aspect mystique .

Les mathématiques étaient associées à un type d'erreur plus raffiné. Les connaissances mathématiques paraissaient certaines, exactes et applicables au monde réel ; de plus, il a été obtenu par simple réflexion, sans avoir besoin d'observation. Par conséquent, on pensait qu'il fournissait un idéal, à partir duquel les connaissances empiriques quotidiennes étaient en deçà. On supposait, sur la base des mathématiques, que la pensée est supérieure au sens, l'intuition à l'observation. Si le monde des sens ne convient pas aux mathématiques, tant pis pour le monde des sens. ... Cette forme de philosophie commence avec Pythagore. (Bertrand Russell)

C'est là que réside la grande faiblesse et la grande force des mathématiques. Il est possible de développer des relations de plus en plus complexes entre les choses, qui éclairent des idées bien au-delà des relations d'origine. Malheureusement, il est également possible que ces choses n'existent pas réellement, sauf en tant que relations mathématiques complexes évoluées.

Le sceptique dira : « Il se peut bien que ce système d'équations soit raisonnable d'un point de vue logique. Mais cela ne prouve pas qu'il corresponde à la nature. Vous avez raison, cher sceptique. Seule l'expérience peut décider de la vérité. ... La pensée logique pure ne peut nous donner aucune connaissance du monde empirique : toute connaissance de la réalité part de l'expérience et s'achève en elle.
(Albert Einstein, 1954)

Certaines choses qui satisfont aux règles de l'algèbre peuvent être intéressantes pour les mathématiciens même si elles ne représentent pas toujours une situation réelle. (Richard P. Feynman)

De cela, nous pouvons conclure qu'il existe deux types de vérités mathématiques.
i) Vérités mathématiques seulement.
ii) Vérités Mathématiques qui correspondent aussi à la Réalité Physique.

A titre d'exemple d'une simple vérité mathématique seulement, considérons la réflexion partielle de la lumière par du verre d'épaisseur variable. Si nous supposons que la lumière est soit réfléchie par la surface avant du verre, soit par la surface arrière du verre, alors en additionnant les flèches de probabilité de Feynman pour les deux chemins, nous pouvons calculer correctement la probabilité de réflexion de la lumière à partir de n'importe quelle épaisseur de verre.
Mais vous pouvez à juste titre vous demander ce que sont les « surfaces » et comment réfléchissent-elles la lumière ?
Et vous perdriez bien sûr votre temps, car la lumière ne se reflète pas sur la surface du verre. Comme l'écrit Feynman;

Ainsi, nous pouvons obtenir la bonne réponse pour la probabilité de réflexion partielle en imaginant (à tort) que toute réflexion provient uniquement des surfaces avant et arrière. Dans cette analyse intuitivement facile, les flèches "face avant" et "face arrière" sont des constructions mathématiques qui nous donnent la bonne réponse, alors que .... une représentation plus précise de ce qui se passe réellement : la réflexion partielle est la diffusion de la lumière par les électrons à l'intérieur du verre. (Richard P. Feynman)

C'est une limitation fondamentale des mathématiques. Il est tout à fait possible d'avoir une vraie relation mathématique, qui suggère un modèle physique particulier, et pourtant la théorie peut être complètement fausse. Cela rend les mathématiques très confuses et trompeuses.
Je mentionne cela parce que c'est très important pour expliquer pourquoi la physique mathématique est maintenant si absurde, car nombre de ses vérités mathématiques ont été mal comprises, ce qui a entraîné des interprétations théoriques incorrectes (c'est pourquoi une connaissance correcte de la réalité physique est si importante pour les mathématiciens / physique mathématique).
Il y a trois erreurs très importantes actuellement dans la physique moderne qui se rapportent à cette confusion entre faits empiriques et interprétations théoriques.

La lumière et la particule photonique discrète

La relativité d'Einstein : vitesse constante de la lumière et changement de temps
En 1905, Albert Einstein a publié sa théorie sur l'effet photoélectrique et l'idée de la lumière en tant que faisceaux discrets d'énergie (pour laquelle il a reçu un prix Nobel en 1921). Einstein était un physicien mathématicien de 26 ans qui était très habile pour trouver des relations mathématiques compatibles avec l'expérience. Il a également publié sa théorie de la relativité restreinte à cette époque. Il n'est donc pas surprenant de constater qu'il s'agit également d'une relation mathématique qui n'est pas physiquement vraie.

En relativité restreinte (repères de référence non accélérés), on suppose que la vitesse de la lumière est constante (principe de relativité). Cependant, alors que c'est un fait empirique que la vitesse de la lumière est toujours mesurée comme étant la même, c'est une interprétation théorique que la vitesse de la lumière est constante (une différence subtile mais importante).

Comme le montre la structure ondulatoire de la matière, la vitesse de la lumière change en fait, mais la longueur d'onde et donc la dimension changent également, ce qui fait que la vitesse de la lumière est toujours mesurée de la même manière.

Parce qu'il est vrai mathématiquement que cdt = tdc, vous pouvez maintenir la vitesse de la lumière constante et modifier le temps comme l'a fait Einstein, ou vous pouvez maintenir le temps constant et modifier la vitesse de la lumière selon la structure ondulatoire de la matière. Les deux seront toujours cohérents avec le fait empirique que nous mesurons toujours la vitesse de la lumière comme étant la même. Mais seule la structure ondulatoire de la matière est physiquement vraie (la vitesse de la lumière change réellement !).

Le décalage vers le rouge avec la distance est dû aux décalages Doppler, donc l'univers s'étend
[Ce n'est pas une erreur, c'est vrai.]
https://www-spaceandmotion-com.translat ... r_pto=wapp
https://www.spaceandmotion.com/mathemat ... eality.htm

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Re: La relativité de Lorentz

#386

Message par richard » 13 mars 2023, 10:43

Jean-Francois a écrit : 07 mars 2023, 14:58 Ici, on vous laisse troller sans trop de réaction...
Oui, merci ! Je vais encore un peu troller dans cette discussion et puis j’essayerais d’arrêter. Il y a d’autres sujets où je pourrais le faire. C’est dans ma nature et je ne trouve pas d’autres forums où je pourrais intervenir, si vous en connaissez...

Je reprends l’exercice sur le film.
richard a écrit : 10 mars 2023, 23:01 tfm = tfj = tfa = tfp = tfr = t’fa = t’fr .
Les différents spectateurs mettent le même temps pour regarder le film.
si le film dure une heure et demie, alors
(1h30)m = (1h30)j = (1h30)a = (1h30)p = (1h30)r = (1h30)’a = (1h30)’r.
:hello: A+

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Re: La relativité de Lorentz

#387

Message par Lambert85 » 13 mars 2023, 11:08

Sans blague... :roll:
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Re: La relativité de Lorentz

#388

Message par richard » 13 mars 2023, 11:30

Oui, sérieusement ! Et comme
(1h30)m = (1h30)j = (1h30)a = (1h30)p = (1h30)r = (1h30)’a = (1h30)’r , alors:
16(1h30)m = 16(1h30)j = 16(1h30)a = 16(1h30)p = 16(1h30)r = (1h30)’a = 16(1h30)’r, soit
1jourm = 1jourj = 1joura = 1jourp = 1jourr = 1jour’a = 1jour’r .
:hello: A+

Jean-Francois
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Re: La relativité de Lorentz

#389

Message par Jean-Francois » 13 mars 2023, 12:30

richard a écrit : 13 mars 2023, 10:43Je vais encore un peu troller dans cette discussion et puis j’essayerais d’arrêter
Vous n'avez aucune intention d'arrêter... ça fait de vous un troll et un menteur. Vous cumulez les tares. Remarquez, c'est assez courant chez les crackpots.

Si vous ne connaissez pas d'autre forum (qui veuille de vous), cherchez-vous un bistro pour discuter de votre révolution de la physique. Mais ça n'est pas ici que vous convaincrez grand-monde que vous avez quelque chose de réellement pertinent à dire sur le sujet.

Jean-François
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Re: La relativité de Lorentz

#390

Message par externo » 13 mars 2023, 12:43

Richard peut aller sur Planète-Astronomie et écrire tout ce qu'il lui plaît, le forum est quasi désert.

Il peut aussi aller sur ce forum qui est fréquenté mais qui est en anglais : https://physicsdiscussionforum.org/

Le mieux est peut-être qu'il aille sur le groupe physique de google : https://groups.google.com/g/fr.sci.physique, il devrait y trouver des interlocuteurs.
Dernière modification par externo le 13 mars 2023, 12:51, modifié 3 fois.

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Re: La relativité de Lorentz

#391

Message par richard » 13 mars 2023, 12:48

1anm = 1anj = 1ana = 1anp = 1anr = 1an’a = 1an’r.
Personne ne conteste cette égalité qui montre que si un an passe à Montréal, un an passe à Paris, un an dans l’avion, un an dans la fusée, bref que le temps s’écoule au même rythme en tout lieu, qu’il est donc absolu et non pas relatif. Mais ceci n’est pas fait pour convaincre les tenants de la relativité, mais pour continuer à me convaincre, moi.
Dernière modification par richard le 13 mars 2023, 15:48, modifié 3 fois.
:hello: A+

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Re: La relativité de Lorentz

#392

Message par Lambert85 » 13 mars 2023, 13:16

Et un troll reste un troll quel que soit sa vitesse d'éjection !
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Re: La relativité de Lorentz

#393

Message par thewild » 13 mars 2023, 13:24

richard a écrit : 13 mars 2023, 10:43C’est dans ma nature et je ne trouve pas d’autres forums où je pourrais intervenir, si vous en connaissez...
Etant donné le niveau, je propose https://www.jeuxvideo.com/forums/0-50-0 ... 18-ans.htm
Adieu.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle

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Re: La relativité de Lorentz

#394

Message par PhD Smith » 13 mars 2023, 15:50

externo a écrit : 11 mars 2023, 19:16En fait, Lorentz était très proche de la vérité, s'il venait d'écarter les anciennes notions de 'particules' et de 'champs' alors son concept de vibrations/mouvements ondulatoires de l'éther, et l'équivalence de l'éther avec l'Espace aurait été correct et aurait alors conduit à la conception correcte de la matière en tant que mouvement ondulatoire sphérique de l'Espace.
Alors tu peux t'associer à Richard pour écrire un article sur Lorentz. Richard sait faire des maths.
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Re: La relativité de Lorentz

#395

Message par richard » 13 mars 2023, 15:51

Salut ! Je ne sais pas si l’explication de la variation de la fréquence des ondes électromagnétiques en fonction de la vitesse du corps observé au second degré dans le cadre d’un temps absolu est du niveau de jeuxvideo.
De même que je ne crois pas que celle (la variation de la fréquence des ondes électromagnétiques) en fonction de la distance dans le cadre d’un univers statique (sans expansion) le soit également. Mais sait-on jamais!
:hello: A+

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Re: La relativité de Lorentz

#396

Message par ABC » 13 mars 2023, 18:46

richard a écrit : 19 févr. 2023, 18:05À la demande générale, je satisfais aux demandes d’ABC. Me faire travailler un dimanche, jour du seigneur !
ABC a écrit : 18 févr. 2023, 15:31 Oublie la RR. Fait le calcul du temps d'aller-retour de la lumière :
  • le long d'un bâton de longueur L orienté selon sa vitesse v
    T1 = L/(c-v) + L/(c+v)
  • le long de ce bâton orienté cette fois perpendiculairement à sa vitesse v
    (cT2/2)² = (vT2/2)² + L²
Vérifie que, grâce à l'absence de contraction de Lorentz, tu as bien T1 = T2 conformément au résultat de l'expérience de Morley-Michelson.
Tu auras ainsi prouvé que la RR est fausse.
richard a écrit : 19 févr. 2023, 18:05 t1 = 2 Lc/c2 - v2)
t2 = 2 L (c2 - v2)-1/2
Ah ben non t2 n’est pas égal à t1 !
Pfffff!!! Enfin!!!! Je n'y croyais plus.
Pour enfoncer le clou : recommence le calcul du temps d'aller-retour avec cette fois une longueur du bâton L(1-v²/c²)^0.5, contracté par la prétendue contraction de Lorentz dans le sens du mouvement
T1' = L(1-v²/c²)^0.5 / (c-v) + L(1-v²/c²)^0.5 / (c+v)
richard a écrit : 19 févr. 2023, 18:05Soit t’1 = 2 L c (1-v²/c²)1/2/(c2 - v2) = 2 L (c2 - v2)-1/2
Ce qui fait que t’1 = t2.
Est-ce que la RR serait-elle juste? :a3:
Mais, car il y a un mais, je crois que ce calcul n’est valable que si la contraction est réelle. Il prouverait donc la véracité de la relativité de Lorentz et non pas celle d’Einstein.
Les deux sont justes. La contraction est réelle dans les "deux" théories. C'est la même théorie, du moins tant qu'il n'est pas possible de mesurer une vitesse par rapport à l'éther comme l'établit la validité de la prédiction de la RR=RL ci-dessus.

A titre d'exemple, les "deux" théories prévoient, à cause de la contraction de Lorentz, la casse d'un fil (de 100% l'allongement à rupture) tendu entre deux fusées subissant la même accélération en même temps par rapport à un même référentiel inertiel quand elles atteignent (3/4)^0.5 fois 86.6% de la vitesse de la lumière.

Nous sommes des ondes nous propageant dans un éther dont nous ne pouvons pas mesurer la vitesse...
...parce que l'éther (le milieu de propagation des ondes quantiques) n'en a pas selon le point de vue positiviste (celui de la RR)
...parce que nous ne savons pas mesurer cette vitesse selon le point de vue réaliste (celui de la RL)

Occam donne raison à l'interprétation positiviste de la RR...
...Mais parfois (bien que très rarement) Occam s'avère avoir tort (exemple : l'atome est passé du statut qualifié de métaphysique par Ernst Mach à celui d'entité physique grâce à l'étude du mouvement brownien par un physicien trèèèès célèbre).
Dernière modification par ABC le 13 mars 2023, 19:09, modifié 1 fois.

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Re: La relativité de Lorentz

#397

Message par externo » 13 mars 2023, 19:00

ABC a écrit : 13 mars 2023, 18:46 Nous sommes des ondes nous propageant dans un éther dont nous ne pouvons pas mesurer la vitesse...
...parce que l'éther (le milieu de propagation des ondes quantiques) n'en a pas selon le point de vue positiviste (celui de la RR)
...parce que nous ne savons pas mesurer cette vitesse selon le point de vue réaliste (celui de la RL)

Occam donne raison à l'interprétation positiviste de la RR...
...Mais parfois (bien que très rarement) Occam s'avère avoir tort (exemple : l'atome est passé du statut qualifié de métaphysique par Ernst Mach à celui d'entité physique grâce à l'étude du mouvement brownien par un physicien trèèèès célèbre).
Le rasoir d'Occam depuis que l'on sait que les transformations de Lorentz sont la mécanique des ondes donne raison à la RL.
De toute façon la RR n'est pas cohérente et ne peut donc être vraie. Je l'ai montré avec le paradoxe des jumeaux :
1-viewtopic.php?t=16976&start=350#p630716
2-viewtopic.php?p=630784#p630724
Dernière modification par externo le 13 mars 2023, 19:04, modifié 2 fois.

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Re: La relativité de Lorentz

#398

Message par ABC » 13 mars 2023, 19:03

externo a écrit : 13 mars 2023, 19:00La RR n'est pas cohérente.
Si.

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Re: La relativité de Lorentz

#399

Message par externo » 13 mars 2023, 19:05

ABC a écrit : 13 mars 2023, 19:03
externo a écrit : 13 mars 2023, 19:00La RR n'est pas cohérente.
Si.
Comment se fait-il qu'au moment du demi tour le jumeau parti se retrouve soudain plus vieux que la Terre alors qu'il était plus jeune pendant tout le voyage ?

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Re: La relativité de Lorentz

#400

Message par ABC » 13 mars 2023, 19:14

externo a écrit : 13 mars 2023, 19:05Comment se fait-il qu'au moment du demi tour le jumeau parti se retrouve soudain plus vieux que la Terre alors qu'il était plus jeune pendant tout le voyage ?
Comment se fait-il qu'un voyageur allant de Paris à Marseille, se situant à 661km de Marseille quand il atteint Paris, se trouve alors brusquement à 0km...
...de Paris ?

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