Dans la mesure où vous radotez les mêmes choses auquel j'ai déjà répondu, je ne vais pas le refaire, relisez les postes précédents.
A moi de poser une question: comment avoir une foi sincère si elle est basée sur la peur du châtiment de l'enfer, puisque la preuve de Dieu apportée, la preuve de l'enfer l'est aussi.
Vous savez, cette problématique de la peur, je ne suis pas le premier à me la poser. Les inquisiteurs se la sont posé aussi lorsqu'ils se sont posé la question de savoir si la torture était à utilisé dans le cadre d'un procès d'inquisition. Tous ont convenu que la foi exprimé par crainte n'était pas sincère et qu'en tant que tel, la torture, si elle était autorisé pour impressionner le "pécheur" n'était que rarement employé (enfin pas plus que la justice civile ne le faisait en tout cas) et était décrié par un certain nombre d'inquisiteur.
Pourquoi je dis ça: parce que la situation est la même pour l'apport de la preuve de Dieu. Prouvez que Dieu existe c'est prouver que l'enfer existe, donc que l'incroyance et le fait de ne pas avoir la foi amène le châtiment (les apostats, les hérétiques et les païens étant voué à l'enfer). Or, cette peur du châtiment prouvés comme existant est du même ordre que la peur que suscite la torture et les conclusions sont les même: la foi n'est pas vrai si on a peur.
Bien sur, un certain nombre de gens auront foi sans avoir peur, mais ceux là sont déjà chrétien, les autres, s'ils se convertissent, le feront par peur de l'enfer.
La peur de l'enfer à toujours été un moteur puissant de conversion utilisés par les prêcheurs catholiques qui promettaient mille tourments aux païens. C'est bien plus avec cet instrument là qu'ils ont converti l'europe qu'avec la supposé bonté du Christ ou la majesté de Dieu et un grand nombre de croyants ont longtemps eu la foi uniquement pour échapper à l'enfer.
En preuve je pourrais vous montrer un grand nombre de testament de chevalier ayant eu une vie de barbare sanguinaire et qui s'en repentissent à la fin, uniquement par peur de l'enfer, dans une société où l'existence de Dieu n'est pas une croyance, mais une certitude.
Exprime en une phrase la contradiction. Pour l’instant, je te rappel ton affirmation initiale :
Vous n'avez pas d'ordre à me donner, mais je vais le faire:
La preuve de Dieu amène celle du châtiment des incroyants, donc la peur de ce châtiment, donc aucune foi sincère de la part de ceux qui n'était pas préalablement croyants.
La foi, librement consentie et acceptée que réclame la Bible repose sur le fait qu'on ne fait que croire, donc qu'on a pas de preuve qu'il y aura un châtiment pour les incroyants, et surtout sur le fait qu'on n'est pas certain de comment marche le tribunal divin. Ne sachant pas de source sûr, on peut librement avoir la foi sans avoir l'entrave d'une contrepartie à cette foi.
N’oublie pas, tu as accepté ceci :
Tu réalises maintenant que savoir qu'il existe et avoir foi en lui sont 2 choses
Oui, et alors, 2 choses peuvent être différentes mais liés. La foi en Dieu repose sur la croyance en lui.
Tu refuses de voir la preuve.
Quelle preuve? Vous n'en avez aucune. Aucun croyant n'en a jamais eu et c'est pour ça que ça marche d'ailleurs, parce que ne sachant si Dieu existe, on peut lui faire dire ce qu'on veut alors que si on sait, on est obliger de s'en tenir à ce qu'il a déjà dit sans déformation ni spéculation. Le fait que vous fassiez des spéculations sur le fait qu'il ait menti à propos de l'enfer, en désaccord avec le dogme de véracité des écritures saintes, est déjà un signe que vous croyez mais que vous ne savez pas, parce que la croyance est un lien affectif et non une étude de fait, donc on peut lui faire faire ce qu'on veut dans les limites de sa subjectivité.
Ildefonse a écrit :Je ne vois vraiment pas l'utilité de cette discussion.
Il n'y a pas d'opinions à partager mais deux camps, l'un qui est chez lui, et l'autre qui y fait intrusion, les deux étant irrémédiablements opposés sans espoir de se rencontrer quelque part.
Ici, les preuves n'ont aucune incidences, d'une part parce qu'elles seront de nature irrecevables par l'autre, pour peu qu'elles soient compréhensibles.
Vraiment, aucun intérêt.
Et bien ne participez pas.
Pour ma part, je pense que même une discussion sans issus apparente peut mener à un éclairage mutuel. Je n'espère pas apprendre quelque chose à quelqu'un d'aussi obtus que SC, mais peut-être que moi je pourrais fortuitement apprendre quelque chose de lui volontairement ou involontairement (comme j'apprends pas mal de Julien lorsque je suis obligé de chercher des références pour le contredire)
Même les personnes les plus obtus, pour peu qu'elle ne soit pas totalement frappé peuvent apprendre quelque chose à autrui, souvent sans le vouloir et sans savoir ce qu'ils ont appris à l'autre.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)