BeetleJuice a écrit :
Ca, je vois que vous vous en taper. A tel point que vous prenez le temps de me répondre en m'invectivant comme un collégien. Votre indifférence est flagrante.
Je vous réponds pour vous dire que ça n'a aucun sens d'enculer les mouches comme vous le faites. C'est ça "s'en taper" ; refuser de rentrer dans un jeu stupide ; pas de répondre si des points légitimes.
Et d'autres font des excès de zèles pour ne pas étayer leurs propos et ensuite s'énervent quand on leur demande de le faire...
Quand on utilise des termes comme "collégien" "lâche", sans compter les autres petits mots très agréables à lire concernant ma personne, normal de se voir répondre sans grande courtoisie. Vous prétendez faire de l'argumentation ? que viennent donc faire ces termes dans une argumentation sensée ? Ce sont des petits attaques gratuites et personnelles qui ne peuvent s'attendre qu'à trouver du mépris et de l'agressivité en retour. On me tape, désolé de ne pas tendre l'autre joue : je tape.
Parce qu'il n'y en a plus pas lieu "d'étayer des propos", puisqu'aucun propos n'ont été émis de ma part concernant cette histoire. Du moins, ce n'est pas sur eux que vous cherchiez polémique, puisque vous auriez pu me questionner sur l'utilisation du terme "affligeant" par exemple ; mais vous avez préféré me reprendre sur celui de "coïncidence", suggérant par là que je lâchais des insinuations. Il y aurait peut-être à y redire sur la seule question sémantique et du sens du terme et s'il était parfaitement celui que je voulais utiliser, pourquoi pas ; mais surtout vous vouliez donc me mettre sur le dos une insinuation qui n'en était pas une, puisque la phrase était une question. Vous pourrez remarquer en ajustant vos lunettes que la phrase se termine avec un point d'interrogation. Quel propos, dites-moi, ce termine par un point d'interrogation ? Un propos est une affirmation, elle ne peut donc pas être une question. Mon seul désir ici, sans insinuation de quelque nature que ce soit, était simplement d'exposer ce lien, ce rapport, cette coïncidence, choisissez le terme qui conviendra, était donc de proposer le problème sans y chercher moi-même de réponse. Avant de chercher à argumenter une réponse, encore faut-il qu'une question soit établie. Je ne vais certainement pas argumenter concernant une question à laquelle je ne peux pas, et n'ai jamais prétendu, pouvoir répondre. Et dire en retour que je ne fais qu'insinuer n'aura pas plus de valeur puisque cela même, ce n'est qu'une opinion, qu'une vision, qu'une interprétation de mes intentions suite à une seule phrase. Insinuer que j'insinue. Comment irait-donc défendre une position que je n'ai jamais prise et qu'on ne fera que prétendre que je l'ai prise... ?
Si, si le lien n'est pas avéré. Pour le moment, hormis votre intime conviction qu'il y a un lien, vous n'avez rien apporté, donc c'est une insinuation.
Otez-moi d'un doute ? Vous ne pensez pas que la ville d'Evry, là où les lycéens sont poursuivis, soit la même que celle où le ministre de l'Intérieur est conseillé municipal où il a été longtemps député-maire ? C'est un lien ça, non ? Pour le reste, la question est justement de savoir s'il y a lieu de voir un lien encore plus rapproché. Je n'insinue, rien, je ne résous rien, je ne propose rien. Je pose une question, qui me paraît tout de même légitime. Si ce n'est pas votre cas, là encore je pourrais m'en taper, mais c'est moi qui ai posé cette question, que quelqu'un y réponde ou non, je m'en tape. On est pas dans le délire à poser des questions sans chercher à y répondre soi-même, ou à attendre que d'autres y répondent pour vous. À quoi bon, me direz-vous... Eh bien oui, voilà une interrogation qui serait sans doute plus légitime que de me faire de bas procès d'intention ou de me traiter de collégien ou de lâche. À quoi bon, donc ? Eh bien il m'arrive, parfois peut-être de me poser des questions, elles, lâchent, qui n'attendent pas forcément une réponse de la part de celui qui l'a posé ou des charmants garçons étant amené à le lire... Voyez ça comme une forme de question existentielle. Oui, quand je rêvasse et que quelques coïncidences étranges interpellent mon esprit, je me dis, un peu bêtement peut-être... "tiens, comme c'est étrange, n'est-ce pas ?" Une idée, une vague lueur d'intelligence mièvre au milieu de ma grande lâcheté de collégien ébloui par votre science tellement inflexible qu'on le prend rarement à défaut en train de se trémousser en culotte courte. Moi, il m'arrive de patauger dans la gadoue les yeux dans le vague à me poser des questions qui vous trouverez peut-être inutiles. Eh bien lâchez-moi la grappe là-dessus, parce que ce serait bien, je me répète, enculer les mouches.
Donc si je suis bien, ne pas admettre votre point de vue, ne pas accepter l'idée d'une influence du ministre sur la décision du parquet, c'est enculer les mouches. C'est pas totalitaire comme point de vue déjà...
Il n'y a rien de totalitaire si aucun point de vue n'est proposé. Ce qui pourrait l'être, mais je ne vous ferais pas ce reproche parce que je comprends bien que vous êtes surtout touché d'une maladie étrange et très commune en ces temps de délire et de terreur, qui est la mauvaise interprétation. Elle pourrait être volontaire ou pas d'ailleurs, je m'en tape un peu, aussi.
Parce qu'en réalité, peut-être le comprendrez-vous maintenant, si vous n'acceptez pas l'idée d'une influence du ministre sur la décision du parquet, c'est parfaitement normal. Mais encore une fois ça n'a jamais été... mon propos. J'ai posé la question. Poser la question, ce n'est pas y répondre. Ce n'est pas insinuer qu'il y ait de manière certaine qu'il y en ait un. C'est trouver légitime que par ce simple état de fait, d'y répondre... à cette question. Ça ne veut pas dire que j'ai la réponse, que je désire qu'il y en ait un, ou que je cherche même à disposer des éléments pour y répondre, ce qui serait assez prétentieux. S'il y a un rapport... de cause à effet, ce ne sera certainement pas à un mec dans un canapé de le déterminer, ni d'évaluer son degré d'importance ou les implications... Si maintenant vous trouviez vous que la question est, elle, illégitime, on ne sera pas d'accord, mais je trouverais cette position parfaitement acceptable même si je ne la partage pas. Est-ce que ça vous semble assez totalitaire pour vous ou est-ce que vous voulez que j'y ajoute quelques quenelles, des injures de collégiens ou d'autres petites lâchetés dont il me restera encore à trouver la forme exacte, n'étant pas spécialiste, malgré ce que vous vous laissez dire... Peut-être un petit coup virtuel dans les couilles, je me pose la question (sans chercher réellement à y répondre, je vous rassure).
Je n'y peux rien si Brève de Comptoir préfère visiblement l'invective et l'insulte à l'argumentation et ce avec tout les intervenants, parce qu'il est visiblement vexé qu'on ne soit pas d'accord avec lui
Je réponds à l'insulte par l'insulte. Ça ne me grandit pas, ce n'est pas très honorable, mais c'est légitime. Apparemment la modération est assez... lâche. Elle n'aurait pas passé certains noms d'oiseaux, je n'aurais pas eu à ouvrir ma braguette pour vous envoyer le mien à la figure quand vous m'opposiez le vôtre (je parle d'oiseau).
C'est toujours trop glorifiant de se poser comme seul capable d'argumenter, mais encore une fois, je ne pense pas que l'utilisation de termes tels que "collégien" ou "lâche" fasse partie d'une discussion se tenant à des argumentations ; et argumenter tout seul ou presser son interlocuteur d'argumenter sur un sujet dont lui n'estime pas nécessaire de se battre à coup d'argumentation, c'est un peu vain et ridicule. On n'argumente pas... une question posée. Et reconnaissez que vous étiez un peu, peut-être beaucoup, dans le procès d'intention, le fantasme, le délire, l'insinuation, de me voir lâcher une bombe qui n'en était pas une, et cela avant de disparaître. Et si vous insistez encore et encore, me demandant d'argumenter sur ce qui n'est en rien un propos, une affirmation, on continuera ce que vous constatiez plus tôt avec Pardalis quand il opposait ses désirs de voir Dieudonné pré-jugé à mes simples rappels aux lois : un dialogue de sourd. Pour discuter, encore faut-il s'accorder sur la nature et les enjeux de la discussion. Si on ne parle pas de la même chose, il est peut probable qu'on s'entende, s'accorde. Après, je ne suis pas buté, je suis capable de comprendre cette différence, non pas de points de vue, mais d'angles de discussion, mais si on aboie, j'aboie, et si on mord, je mords.
je suis en désaccord avec lui sur le fait que Dieudonné ne serait pas antisémite
Très aimable à vous de parler à ma place, mais je ne pense pas avoir écrit ça (si ? dans ce cas ce serait une maladresse, ou vous m'auriez mal compris) Pour moi, il n'y a juridiquement que des propos qu'on puisse qualifier d'antisémite. Au sens de la loi, un antisémite (substantif), ça n'existe pas. Qui pourrait aujourd'hui se faire valoir d'une appartenance à un groupe antisémite ? Pas assimilé, supposé... non : identifiable comme "antisémite". On est un Hells Angel, on est socialiste soit parce qu'on a la carte, soit parce qu'on se prévaut de cette appartenance, on est Français, on est boulanger, etc. Antisémite ne peut donc être qu'un qualificatif. Et là, je ne suis pas juriste, mais le cadre dans lequel cette définition est appliquée doit être stricte, en tout cas parfaitement défini, et cela pour être capable de qualifier ce qui sera considéré comme étant un propos antisémite. Dire donc que Dieudonné
est antisémite a très peu de valeur, ça ne sert donc à rien d'essayer de lui faire ce procès parce qu'il est perdu d'avance. Sauf si on cherche à lui faire un procès de la rue. Mon ami "ignoré" pourrait alors m'invectiver et me traiter de grand naïf, d'aveugle... J'en aurais rien à foutre, parce que ce ne sera pas la question. Le fait que Dieudonné soit antisémite ou pas, ce n'est pas une question de droit, c'est une question de caniveau. Si on veut être juste et précis donc, il convient de rappeler que Dieudonné a été condamné par le passé pour propos antisémite, mais ce serait indélicat d'accoler à sa personne le substantif "antisémite". Cela ne pourrait être perçu que comme une insulte. Et comme vous le savez, quand on se pose au niveau de l'argumentation, les insultes, même si elles sont adressées à une personne ne participant pas à la discussion, ne font pas honneur aux débateurs. Maintenant, s'il est permis d'user des coups les plus vils pour disqualifier à la fois interlocuteur et sujet de discussion (Dieudonné), allons-y de bon cœur ; mais qu'on ne me reproche pas d'avoir sorti les flingues (ou ma quequenelette) le premier. Parce qu'il est trop facile ensuite d'utiliser l'argument suivant : Dieudonné a tort, de toute façon, parce qu'il est antisémite. C'est ce qui ressort d'à peu près tous les posts de mon "ignoré".
et que la volonté de censure de son spectacle repose sur une base légale franchement discutable, même si après m'être un peu plus informé de toute l'histoire, j'ai un point de vue un peu plus nuancée désormais.
Je ne me suis toujours que basé sur des décisions de justice... passée. C'est à dire les annulations d'interdiction faites à Dieudonné, pour lesquelles, je le rappelle encore (parce qu'on a l'impression que lui seul perd ses procès), il a été indemnisé. Maintenant, on ne peut pas présagé de futures décisions de justice, ou de quelques filouteries. Dans une période sereine, elles peuvent exister, alors quand en plus, le destin d'un seul humoriste fait tanguer le bateau de la République, là oui, on peut tout imaginer. Et non, ce ne serait pas insinuer... Vous aimez l'histoire, vous savez donc que tout est possible, même et surtout, le pire. Ce n'est pas une prédiction, ce n'est pas une mise en garde, ce n'est pas une vile insinuation, ce n'est pas un appel au complot, non, c'est une interrogation, et peut-être un peu ici, une crainte. Désolé, aussi, d'avoir de temps en temps, en plus de ma lâcheté et de mes culottes de collégien, un peu de cœur. Tout n'est pas que raison, ta race.