Etienne Beauman a écrit : 07 mai 2020, 19:35Pas que j’ai pas vu ou eu connaissance de comportement nuisant à l’entreprise, non bien sûr, mais à chaque fois le but n’était pas de nuire à la boite mais plus prosaïquement de se faciliter la tâche, de s’en mettre dans les poches, couvrir une connerie par une autre, ce genre de truc.
Et puis évidemment pas mal d’incompétence, mais nuire pour nuire, je voie rien...
Étienne, je déteste quand, parfois, tu tombes dans ce « mode-hyper-trop-précis-à la M. Spock » concernant la sémantique et le sens des phrases.
C’est pareil ce que tu me dis et ça fait partie, entre autres, de ce dont je parle.
Mettons-nous d’accord :
- sauf pathologie, pratiquement personne en ce monde ne fait « le mal pour le mal »,
Right? Tous ont de bonnes raisons, motivations et justifications (
ou à cause de traumatismes) de faire ce que d’autres considèrent « mal/nuisant »
- se « faciliter la tâche », quand c’est au détriment de la production et que l’employé en est parfaitement conscient, il est inutile de s'engager dans un profond débat « sémantico-psychologique » pour savoir à quel point, l’individu « souhaite », dans son « for intérieur » nuire ou pas à celui qui en fait les frais. La conscience et les faits sont là et suffisent. On doit juger les gens sur ce qu’ils font
concrètement, en terme d’actes en rapport avec la
conscience qu’ils ont de leur portée. Dire qu’on «
aime de tout sont cœur » quelqu’un quand ça ne se manifeste jamais en actes concrets, ça n’a aucune valeur objective ni aucune réalité concrète hors ce que l'on ressent soi-même.
- c’est pareil concernant la majorité des individus faisant partie de la haute société, des élites et des politiciens. Sauf pathologie, aucun ne souhaite et espère malheurs, souffrances et nuisances aux pauvres. Mais l’on s’en fout de leur « for intérieur », ce qui compte, c’est ce qu’ils font
concrètement et la conscience qu’ils ont des éventuelles conséquences de leurs choix/actions. Et
c’est pareil pour les « petits employés/prolétaires » qui cherchent à en faire le moins possible, se faciliter la tâche, s’en mettre dans les poches, couvrir une connerie par une autre. Ce n’est
en rien différent de tout ce qu'on peut reprochez aux élites, patrons, gestionnaires, magnats des finances, qui, eux aussi ne cherchennt qu'à... ...en faire le moins possible, se faciliter la tâche, s’en mettre dans les poches, couvrir une connerie par une autre.
On est d'accord?
Sinon, les exceptions du genre de celles que raconte Mirages : toilettes bouchées, prises de poses exagérées délibérément (non justifié, alors que l'employeur est déjà généreux à ce niveau), gaspillage inutile de produits, etc., ne sont pas si rare, en milieux ouvriers/usines.