Jean-Francois a écrit : 25 oct. 2022, 14:23 Par contre, je trouve que la tendance dans le cas du wokisme est à définir les choses un peu comme "si c'est con (selon l'appréciation du critique), c'est woke".
Je ne partage pas cet avis dans la mesure où je n’observe pas (
ici, sur le forum) « d’accusassions de Wokisme » pour des sujets de société qui ne comportent pas « d’éléments » associés habituellement au mouvement wokes~wokisme.
Par exemple, si l’on cause de la pandémie, des « covidiaux », des antivax, etc., il ne viendra à personne ici, peu importe à quel point l’on peut trouver ça con, l'idée d’associer ça au wokisme. Nécessairement, lorsqu’on évoque le wokisme, ça traite de sujet qui comporte
des éléments associés à cette mouvance (racisme systémique, « blanchitude », « science occidentale » « cancell culture », théorie de genre, discrimination inversée selon l’origine, l’orientation sexuelle, etc.).
Jean-Francois a écrit : 25 oct. 2022, 14:23En d'autres termes, woke est tenu pour synonyme de dérive sociale, cela même quand aucun woke revendiqué n'est impliqué.
Dérives sociales, oui, mais quand ces dernières comportent l’un des aspects susmentionné, habituellement associé à l’idéologie woke. Par contre, là où je suis d’accord (
avec une partie de ta phrase), c’est que, oui, il n’est aucunement besoin qu’il y ait un woke qui se revendique comme tel pour qualifier telle ou telle dérive (
fait divers) comme relevant de l’influence de cette mouvance. D’où pourquoi peut être considéré comme relevant du wokisme (ou, du moins de son influence) toute dérive qui mets en jeu les principaux aspects dont traitent la mouvance comme telle et/ou par ceux qui se revendique comme étant des wokes!
Jean-Francois a écrit : 25 oct. 2022, 14:23Bref, la critique du "wokisme" devient essentiellement un exercice de médisance contre ceux dont on ne partage pas les opinions sociales
Je ne suis pas d’accord avec cette conclusion. Pour moi, c’est bcp plus nuancé que ça. Par exemple, je ne suis pas d’accord avec le fait de niveler les notes de passage vers le bas comme tendance dans nos sociétés occidentales, plus particulièrement ici, au QC (
autre récent texte d’opinion de Facal). Ben il ne me viendrait jamais à l’esprit d’attribuer ceci aux wokes (
et Facal n’en fait pas mention non plus dans sa chronique). Ça, ça relève plus, entre autres
(c’est plus complexe au fond, mais bon) du phénomène de la « parentalité positive » et du fait que les nouvelles générations ne sont plus habituées aux contraintes et à l’effort, ...couplé au phénomène démographique et à là pénurie de main-d’œuvre, l'impuissance/la volonté des politiques, etc. Biens sûr qu’on peut y voir ensuite (
sous un angle « psychologique ») un certain lien avec le phénomène de victimisation dont exploite la mouvance woke, mais quand je discute de ce sujet (
nivellement vers le bas/notes de passage), je ne parle pas de wokisme et n’attribue pas ça aux wokes. J’évoque la parentalité positive (
et ses effets sur les jeunes), la démographie, la pénurie de main-d’œuvre, etc.
Bref, je trouve que ta vision (
« woke est tenu pour synonyme de dérive sociale » / « la critique du "wokisme" devient essentiellement un exercice de médisance contre ceux dont on ne partage pas les opinions sociales ») est très exagérée et fait fi de toutes nuances. À quelque part, elle est victime elle-même de ce qu’elle prétend : autrement dit, dès que quelqu’un critique une dérive sociale de nos jours, malgré toute nuance qu’il pourra faire, il se fait accuser de tout associer au wokisme et/ou de faire un exercice de médisance contre ceux dont il ne partage pas les opinions sociales.
Jean-Francois a écrit : 25 oct. 2022, 14:23De manière plus générale, les discussions à saveur politique ont tendance à facilement quitter le domaine de l'analyse rationnelle. Ce qui rend souvent très vains les échanges.
Bah, ça c’est certain, mais l’on ne refera pas l’humain et le monde! La question à se poser est : ces questions sont-elles suffisamment pertinentes et d’intérêts pour qu’on les traite tout de même (
malgré la difficulté et malgré la part de subjectivité qu’elles impliquent) sur le forum?
Amà, oui. Nous sommes sur un forum de discussion! Oui, il y a un cadre et un thème général, mais nous ne nous empêchons pas parfois de causer de sujets « divers » (
musiques, séries, films, informatique, etc.), donc pour être conséquent, pourquoi faudrait-il ne pas discuter de sujets (
autrement plus sérieux et d’intérêts comme les sujets) de société? Les tendances? Les dérives? Les idéologies? La politique?