Gwanelle a écrit : 27 nov. 2023, 12:16Il n'y a pas de "version de Lorentz" mais une interprétation de Lorentz, c'est différent
C'est exact.
Gwanelle a écrit : 27 nov. 2023, 12:16La philosophie de Lorentz ne m'intéresse pas.
Bref, vous vous rangez dans le camp positiviste.
Selon ce point de vue, l'état quantique n'est pas la représentation objective d'un objet physique, mais un outil d'inférence statistique servant à
un observateur à prédire les conséquences de ses mesures (cf.
A Private View of Quantum Reality, une présentation vulagarisée du Qbism = Quantum Bayesianism proposé, notamment, par Fuchs).
Du coup, contrairement au point de vue interprétatif d'Alain Aspect par exemple, l'effet EPR ne viole pas (implicitement) l'invariance de Lorentz.
OK.
De mon côté, j'ai fini par basculer dans le camp positiviste, mais il est intéressant de noter qu'un petit nombre de physiciens (dont la compétence est largement reconnue par leurs pairs) restent attachés à un point de vue réaliste et, souvent aussi, au déterminisme (dans la lignée d'Einstein, Schrödinger, Bohm et Bell par exemple).
Frank Laloë, Alain Aspect, Sheldon Goldstein, Valerio Scarani, Antonio Valentini ou Ian Percival par exemple, se rangent dans le camp des physiciens réalistes, un point de vue impliquant la violation implicite de l'invariance de Lorentz au niveau interprétatif, donc l'interprétation Lorentzienne de la RR (ou, c'est une autre possibilité, le respect de l'invariance de Lorentz mais alors, par contre, la violation de la causalité relativiste par l'effet EPR, cf.
Can a Future Choice Affect a Past Measurement's Outcome ? Y. Aharonov, E. Cohen, A.C. Elitzur).
Bon... OK... Ca ne change pas la physique... ...Pour l'instant...
...Mais ça peut suggérer des développements théoriques donnant lieu à de vraies différences de prédiction, comme par exemple le modèle de la gravitation dans le cadre d'un éther, un modèle concurrent de la RG proposé par Mayeul Arminjon (cf.
Ether theory of gravitation: why and how?).
On peut aussi noter que l'interprétation réaliste, donc rétrocausale, des effets time-symmetric (cf.
Time Symmetry in the Quantum Process of Measurement et
A Time-Symmetric Formulation Of Quantum Mechanics) ont favorisé la découverte des mesures faibles en 1988 (cf.
Introduction to Weak Measurements and Weak Values).
Sans vouloir défendre avec trop de vigueur les envolées philosphiques (qui, le plus souvent, ne conduisent à rien d'utile) bien noter tout de même que l'
article EPR d'Einstein publié en 1935, perçu en son temps comme purement philosophique donc sans intérêt, a conduit à la découverte des
inégalités de Bell en 1964, puis à la confirmation expérimentale de leur violation par
Alain Aspect en 1982 et aux développements très conséquents qui ont suivi en
cryptographie quantique notamment.
Bon, sinon richard est un trou noir. Il aspire vers lui un tas de réponses qui disparaissent, sans espoir de retour, englouties dans sa profonde ignorance du sujet qu'il aborde. A cela s'ajoute un blocage psychologique soutenu par un très puissant déni de réalité. Il veut à tout prix se croire
grand découvreur d'une "nouvelle relativité".
On identifie soigneusement ses (nombreuses) erreurs et incohérences. Naïvement, on se laisse piéger par l'hypothèse spéculative qu'il va finir par comprendre ses erreurs si on les lui explique calmement et rigoureusement. C'est dur de résister. Mais, en fait, c'est sans espoir. Ca ne marche (presque) jamais (presque. Il a fini par comprendre qu'une onde sonore-tortue ne pouvait pas, en courant très vite, rattraper un avion supersonique-lapin courant à fond de ballon-supersonique en ligne droite). L'intérêt (modéré) c'est que les réponses sont par contre possiblement intéressantes pour ceux qui suivent le fil et ne connaissent pas (ou peu) la RR.