jroche a écrit : 16 sept. 2024, 20:59
Dominique18 a écrit : 16 sept. 2024, 20:45
2 - voir la synthèse sur le blog du cerveau (j'ai fourni les références). Le soi-disant libre-arbitre n'est pas considéré comme un objet de connaissance déterminant.
Si c'est pour dire qu'il échappe à l'investigation scientifique, je veux bien. Si c'est pour dire qu'il n'y en a pas du tout, c'est absurde.
Dominique18 a écrit :La conscience humaine ne tourne pas autour du libre-arbitre.
Dans ce cas elle n'est que spectatrice (quoi d'autre ?). A quoi sert-elle ? Comment peut-on bien l'expliquer ?
Pourquoi, absurde ?
Pour la conscience, avec les tonnes de sources, fournies, ces questions ne devraient plus être formulées.
Je redemande..
... Les chercheurs peuvent intervenir en altérant, en inhibant la conscience et ce en agissant selon des paramètres physiques.
Des protocoles expérimentaux mettent en évidence des zones cérébrales en activité (neuroimagerie,...).
Qu'est-ce qui existerait en dehors d'un monde physique, à l'écart des lois physiques, qui n'est toujours détecté, qui échappe à toute observation ?
Deux supputations "métaphysiques" devenues absurdes face aux faits, et pourtant qui circulent encore couramment dans l'univers pseudo-scientifique, alors qu'ils ne le devraient plus.:
- le cancer, maladie de l'âme
- l'autisme, généré par une relation mère-enfant conflictuelle
Qu'est-ce qui a permis une prise en charge efficace dans ces deux cas? Les investigations scientifiques.
Est-ce qu'il existe toujours des problèmes, ? Oui.
Est-ce qu'on connaît tout de ces maladies ? Non.
Est-ce que des progrès sont constatés ? Oui.
Il en est de même pour la conscience.
Le libre-arbitre, quant à lui, a autant de valeur que le complexe d'Oedipe: une relique obsolète.
C'est la mise à disposition de connaissances nouvelles qui permet à la philosophie de se nourrir, pas l'inverse.
Exemples significatifs, il en existe une multitude d'autres:
- la relativité d'Einstein
- les camps d'extermination avec la solution finale
- la notion de races humaines devenue définitivement caduque avec les apports de la génétique
- ...
Pour ces trois événements d'importance, il y eut un "avant" philosophique, et un "après", définitif.
En dehors de la science, la philosophie ne permet pas ces investigations et ces apports de connaissances.
La puissance rhétorique des discours philosophiques, s'il n'existe pas de cadres de réflexion, de garde-fous, peut générer un confusionnisme pernicieux.
lPour le dire plus simplement, automatique ou conscient donc au moins partiellement réfléchi, il faut choisir. Il est vrai que ça revient à : possibilité de choisir réellement ou pas, il faut choisir.
Les subtilités de la construction et des manifestations du vivant, dans le cas de l'espèce humaine, passent à la trappe. Quid de la compréhension de l'inconscient cognitif et du conscient indexé ?
"Choisir" est sous-tendu par un raisonnement binaire. Ce n'est ainsi que les choses se passent (cf. sources).
S'il n'y a que des relais automatiques entre des causes et des effets, cette discussion est absurde puisque nos points de vue respectifs sont déterminés indépendamment de notre volonté qui n'existe pas.
Idem déjà longuement expliqué à plusieurs reprises.
Une discussion absurde naît quand l'un des interlocuteurs ne tient pas compte des apports des autres, et que de son côté, il n'a pas ou plus grand-chose à proposer depuis des lustres, et qu'il s'adonne à une psychorigidité intellectuelle.