Perso, j’ai jamais compris ceux qui mettent de l’espoir dans l’aléatoire pure. Je ne vois aucun rapport avec le fait de pouvoir décider un tantinet librement ou pas.Totolaristo a écrit : 18 févr. 2021, 22:20On a du mal à imaginer comment de l’aléatoire pur pourrait produire du libre arbitre.
Et c’est pourquoi d’ailleurs, je ne cesse de partager à propos de la conception du choix et de ce qu’il implique (nécessité des déterminants, de l’info à arbitrer en rapport avec un objectif).
Imaginons de l’aléatoire pur...
Je suis face à 2 choix, le premier correspond 100 fois plus à ce que je suis et veux, mais, oups, un facteur réellement aléatoire s’interpose, s’immisce et me fait choisir le second choix.
Yeah, j’ai effectué, pour une fois, un vrai choix totalement libre de tout ce qui me définit et qui n’a aucun rapport avec les intérêts de l’entité biologique que je suis!

Quelle formidable chance de posséder cette « liberté »!!


(Note : mes émoticons d’absurde ne vous sont pas destinés Totolaristo, c’est juste pour souligner l’absurdité de la chose.)
Premièrement, par définition (sauf dans le cas où l’on choisit de faire exprès de tirer au hasard), le hasard pur et strict est tout, sauf un choix! C’est implicite, conceptuellement, dans la notion même de « hasard » et « d’aléatoire » : qui n’est relié à aucun des intérêt et/ou sens logique que puisse se faire un observateur! Pas besoin des définitions des dicos, c’est une implication logique « générique universelle » (intersubjective, n’enculons pas les coléoptères).
Quand l’on y réfléchit vraiment, l’aléatoire pur et absolu (le vrai hasard) est complètement à l’autre bout du spectre de ce qui est strictement déterminé, mais produit exactement le même résultat : l’impossibilité pour un observateur de choisir~anticiper en fonction de lui (et/ou de quoi que ce soit d’ailleurs, puisque c’est du véritable aléatoire).
L’aléatoire pur, oui, annihile le (de façon binaire, parce que c’est l’opposé, conceptuellement, du) déterminisme, mais « emprisonne » et contraint tout sujet exactement avec la même résultante!
Et ces pourquoi ces deux opposés conceptuels ne sont pas le problème ni la solution et ne peuvent être manipulé et traiter indépendamment (dans nos réflexions) d’un 3e « objet » : l’observateur! Ce qui vit et expérimente!
Ce dernier, s’il possède la capacité d’observer, d’analyser, de se remémorer, d’anticiper, bref, de traiter de l’infos peut alors se « mouvoir » (pas juste au sens commun, mais dans le sens d’agir à tous les niveaux) et manipuler son environnement justement et précisément parce que tout n’est pas aléatoire. Sinon il ne pourrait rien faire ni choisir puisque rien ne se produirait selon ses anticipations (because, c'est hasardeux).
Et pourquoi il peut manipuler son environnement? Parce que bien qu’il en fasse partie (et que même sa propre entité biologique est constituée des éléments de cet environnement), il possède une faculté (émergente et inexplicable, oui) que ne possède aucun des éléments (du plus petit, microscopique au plus gros, macroscopique) de l’environnement : l'instinct de survit, dans a forme la plus basique (et l'on ne sait pas d'où ça sort, c'est un mystère!) et, en plus, la conscience de lui-même et de son environnement, dans sa forme la plus sophistiqué!
C’est pourquoi (c'est pas moi qui le prétends, c'est ce qu'on observe tous!) la vie peut agir autant sur elle même que sur son environnement et qu’elle se distingue de tout ce qui ne vit pas. La vie est « l’observateur » au sein (de l’univers) du déterminisme!
C’est le déterminisme de son environnement qui permet à une conscience~observateur de pouvoir se mouvoir et agir au sein de ce dernier, et même d’agir sur sa propre entité biologique (comme avec la médecine, pour l’homme).