Donc je suis un sceptique à plein temps et aussi enseignant d'histoire au secondaire

Tu n'es pas le seul québécois à être passé par là.Je me souviens, vers 8-9 ans, quand mes parents m’obligeaient à aller à la messe, de me poser des questions sur la véracité de tout ce que j'entendais à l'église...
Pour enseigner l'histoire, ce ne sont pas les manuels de référence qui manquent.je suis un sceptique à plein temps et aussi enseignant d'histoire au secondaire
Mais comme tu le sais, on a cette relation ambigu avec la religion catholique. D'un coté, elle nous a plongé dans un obscurantisme honteux (qui a atteint son paroxysme avec la grande noirceur de Maurice Duplessis) mais elle était aussi le seul rempart pour éviter l'assimilation après la Conquête... Nos ancêtres ont, sans jeu de mots, réellement signé un pacte avec le diable, en se liant à cette institution qui en a tant profité... Elle a réduit les canadiens (uniquement français à l'époque) au stade du dévot. Ces derniers ont trouvé dans le sacre la seule option pour la critiquer ! Cette rage de nos ancêtres envers cet endoctrinement a marqué à jamais notre vocabulaire populaire, et surtout nos jurons...le Québec était aussi arriéré, côté laïcité, que l'Iran actuel. On revient de loin.
Bonjour à vous,AlainG a écrit :Cette rage de nos ancêtres envers cet endoctrinement a marqué à jamais notre vocabulaire populaire, et surtout nos jurons![]()
AlainG a écrit :
Donc je suis un sceptique à plein temps et aussi enseignant d'histoire au secondaire
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