

Je préfère, et de loin, les 4 grands livres de la littérature Chinoise (5 si on inclut le Jing Pin Mei, qui est en fait une tangente à partir d'un chapitre de Au Bord de l'Eau et certainement pas une lecture adéquate pour les petits enfants ni les vieilles tantes pieusesKixana a écrit : 10 juil. 2021, 09:06 C'est regrettable. Pour moi, La Princesse de Clèves est l'un des plus grands romans que j'ai jamais lus.
Ca ne change pas beaucoup des avis de leurs prédécesseurs (dont moi à leur âge*) quant au côté passionnant de "devoir se fader ce genre d'ouvrages alors qu'on pourrait se concentrer sur une littérature contemporaine beaucoup plus intéressante".PhD Smith a écrit : 10 juil. 2021, 00:56 Ancêtre de Lafayette, Mme de Lafayette est l'autrice de la "Princesse de Clèves", qui est un livre obligatoire pour le bac de français. Les avis des ex-futurs bacheliers sur ce livre (voir "avis des lecteurs") et le lienabrégé : https://g.co/kgs/1LYqua
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Merci beaucoup pour tes recommandations ! je n'y connais vraiment rien en littérature chinoise ! J'aime surtout La Princesse de Clèves pour la beauté du style : je trouve que chaque phrase est d'une immense finesse, et qu'il y a beaucoup d'implicite derrière chaque mot, que tout se dit d'une manière très ténue et très juste. J'ai lu ce livre plusieurs fois, et j'en ai apprécié la beauté à chaque lecture, en particulier quand je lisais le livre à voix haute.Florence a écrit : 10 juil. 2021, 09:49Je préfère, et de loin, les 4 grands livres de la littérature Chinoise (5 si on inclut le Jing Pin Mei, qui est en fait une tangente à partir d'un chapitre de Au Bord de l'Eau et certainement pas une lecture adéquate pour les petits enfants ni les vieilles tantes pieusesKixana a écrit : 10 juil. 2021, 09:06 C'est regrettable. Pour moi, La Princesse de Clèves est l'un des plus grands romans que j'ai jamais lus.- quoique Le Rêve dans le Pavillon Rouge soit lui aussi un peu limite dans certains passages). A côté, la Princesse de Clèves fait un peu mièvre et limité …
Ces livres sont pour les Chinois, Japonais et Coréens dans une moindre mesure, un peu l'équivalent de La Chanson de Roland, Rabelais, Dumas, Balzac et Victor Hugo pour nous : une sorte de socle narratif de la culture du pays. La majorité du répertoire de l'Opéra de Pékin et le 90% des scénarios des films de "kung fu" s'en inspirent, de même que pas mal de pièces de Kabuki et de manga. Une prof de Chinois à l'Uni de Genève m'a un jour dit qu'elle souhaitait que ses étudiants les lisent (dans les excellentes traductions de la Pléiade) pour obtenir une meilleure compréhension des croyances, des valeurs et de la mentalité Chinoises.Kixana a écrit : 10 juil. 2021, 15:15Merci beaucoup pour tes recommandations ! je n'y connais vraiment rien en littérature chinoise !
Pour écrire ses romans, Robert Van Gulik a utilisé ses vastes connaissances sinologiques et s'est inspiré de véritables romans policiers chinois. Il en a adapté le style au public occidental (en limitant par exemple le nombre des personnages, qui dans les romans chinois est particulièrement élevé), mais en se préoccupant toujours d'éviter deux écueils :
le pittoresque ;
l'anachronisme (il reproche par exemple aux romans policiers dont l'action se déroule en Chine antique de mentionner systématiquement le port de la natte, dont l'usage se répand très tardivement, sous les dynasties mandchoues).
Dans chaque roman, le juge Ti résout trois énigmes différentes suivant la tradition du roman policier chinois.
De ce fait, il choisit de traduire Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti, roman respectant les critères ci-dessus (peu de personnages, pas d'intervention fantastique). Puis il s'inspire des très nombreux romans policiers chinois pour les employer dans sa série du juge Ti.
Chaque aventure du juge Ti est suivie d'un commentaire sinologique, dans lequel l'auteur indique :
ses sources (documents anciens, véritables romans policiers chinois, etc.) ;
des éclaircissements sur les circonstances historiques ou des faits de civilisation.
Ces romans allient rigueur historique et grande qualité littéraire ; ils font partie des grands classiques du roman policier, mais également de la sinologie (sous une forme distrayante).
Aaaah ! " Des dégoûts et des douleurs " …J'aime surtout La Princesse de Clèves pour la beauté du style [....] J'ai lu ce livre plusieurs fois, et j'en ai apprécié la beauté à chaque lecture, en particulier quand je lisais le livre à voix haute.
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