Sur le plan des débats politiques en cours, il est question de pratiques pseudo-scientifiques, de prétentions thérapeutiques exotiques, d'exercice illégal de la médecine,... afin de dresser un cadre légal et de clarifier des situations problématiques où interviennent le charlatanisme et les manifestations sectaires.
https://www.marianne.net/politique/deri ... e-s-enlise
Je note...
...Je résume, une personne, ayant entendu parlé de moi et de mes résultats, me contacte, sa belle fille est atteinte d'un cancer du poumon, je lui dis qu'il ne faut pas espérer constater un résultat suite à mon action, puisque, suite à mes observations, je sais que le cancer n'est pas, à priori, facilement soignable par la compensation du manque d'énergie vitale puisque très peu de manque est habituellement constaté. Elle insiste, je finis par accepter.
Je me trouve en présence d'une personne soignée par un oncologue, sans énergie physique, ayant du mal à parler. Je fais une séance sans conviction et en évitant de parler d'une éventuelle réussite.
Quelques semaines s'écoulent et la malade me demande une autre séance. Elle est tout sourire, avec une bonne énergie physique. L'oncologue lui a demandé si "elle était aller voir quelqu'un", ce sont ses paroles, réponse non, forcément! La tumeur a été constatée "anormalement" réduite.
Au-delà du fait, qui relève uniquement de l'anecdote non vérifiable (il faut se fier à vos propos), la dérive constatée est celle du prosélytisme, bien constatable puisqu'il existe une nette intention en ce sens sur ce forum.
"Je parle de ces faits parce que je souhaite qu'on me croie, parce que je dispose de capacités, de pouvoirs, qui ne rentrent pas dans le cadre d'investigations scientifiques classiques."
Dans le cas de pathologies lourdes, comme les cancers, trop de dérives ont été constatées et ont produit des résultats catastrophiques, dûment documentés (hélas... ). L'inverse est inexistant.
...Un déficit énergétique vital a pour conséquence d'empêcher l'organisme d'avoir la capacité de combattre un certain nombre de pathologies. Il empêche aussi l'organisme de maintenir son intégrité.
Propos type, "classiques" dans les argumentaires des prosélytes des interventions alternatives, qui masquent une ignorance profonde des expressions du vivant.
Rien n'est plus toxique, et catastrophique, que l'illusion de savoir, et le maintien induit dans l'ignorance, en matière de santé.
C'est un exemple atypique qu'il ne faut surtout pas prendre pour une généralité mais si mon action a pu contribuer à aider la médecine officielle, c'est tant mieux.
C'est également un grand "classique" de l'argumentation qu'on retrouve dans tous ces discours depuis des lustres, et qui illustre ce qui est exposé ci-dessus: mettre sur le même plan la médecine et le "don", sans aucune précaution, déontologique et éthique, ce qui indique le niveau de prétention sous-jacent.
L'exercice de la médecine, au sens large, ne manifeste aucune prétention à vouloir expliquer et soigner toutes les pathologies connues. En ce sens, il ne faut pas eentretenirde confusion entre état actuel des connaissances et applications médicales via les praticiens,
avec le facteur humain qui peut interférer.
La médecine se retrouve face à des défis qu'elle essaie de relever et pour cela elle s'appuie sur des connaissances et des méthodes scientifiques, pas sur des airs de pipeau ! Elle n'a pas réponse à tout, mais des progrès sont constatés, et ils sont vérifiables. L'un des cas les plus parlants étant le traitement contre le VIH. Pas de prise en charge où le magnétisme intervient, ça se saurait. Il faut se rappeler, sur le plan historique, la progression de la maladie, les contextes des années 80, la détresse, le taux létal.
Énergie vitale ?
Déséquilibre énergétique ?
Déficit énergétique ?
Des mots, de la rhétorique, creux. Il va falloir revoir son discours. Le constat étant qu'il n'y a strictement aucun renouvellement à ce niveau (cf. Interventions de Jean-François, Wooden Ali,...) *.
Un petit tour, pour commencer, chez Henri Broch?
http://sites.unice.fr/site/broch/articl ... #medecines
* L'univers du sport est friand de ce genre de pseudo concepts, particulièrement dans les domaines de l'endurance, des arts martiaux...
Sauf que...
Il y a pratiques de "salon", sans grandes prises de risques, tout est calibré, le confort est assuré, loisirs et fiun sont au rendez-vous. On peut expérimenter et croire manque lon veut.
Et celles opérationnelles, avec des objectifs précis, le terrain fait la différence: l'entraînement des corps d'élite (forces spéciales comme le GIGN).
Les épreuves de sélection, en plusieurs phases, sont drastiques. Les élus continuent leur entraînement hors-norme. Où est-ce que je veux en venir ?
S'il existait une preuve quelconque, un intérêt, dans les pseudo-concepts évoqués (déséquilibres, déficits,... énergétiques, énergie vitale,...), il y a longtemps qu'ils auraient été intégrés au corpus de ces modules d'entraînement et de conditionnement de ces élites.
Ils n'y figurent pas, et n'y figureront jamais pour la simple raison que croire en ces fadaises est la voie la plus simple et la plus rapide pour abréger son existence compte-tenu des conditions exposées.
Courir avec un équipement avoisinant les 40 kg à 15 km/h demande quelques compétences.
De même, ces élites sont expertes dans la pratique des arts martiaux. Trivialement exprimé, un art martiale, dans ces conditions, c'est tuer ou être tuer. Rester en vie, intervenir, protéger. Les foutaises énergitico-philosophoco-ésotériques n'ont aucune voix au chapitre.