Vous semblez vouloir répondre à la question 2). Dans ce cas, votre repère semble reposer seulement sur le principe de réalité: Éviter le déplaisir des rétroaction de l'environement. Est-ce bien votre repère?
JF: "Je pense que votre affirmation demande à être un peu plus soutenue car, dit comme ça, c'est un peu gratuit. En quoi, par exemple, respecter la vie d'autrui est-il forcément un "emprunt" à une religion?"
Je remarque une coincidence entre les deux. C'est, en effet assez difficile à démontrer, mais contestez vous vraiment la réalité de cette coincidence?
JF: "Votre affirmation n'est-elle pas plutôt le reflet de votre incapacité à vous détacher de l'idée que la religion régit tout?"
Pourquoi dite vous que tel est mon idée?
JF: "D'ailleurs, on constate souvent que les Eglises adaptent leur discours à l'évolution sociale plutôt que l'inverse, ce qui laisse croire que l'emprunt ne se fait pas seulement dans le sens que vous décrivez."
Je ne conteste pas le caractère culturel de la religion. La religion est un pur produit humain. Ça n'empèche pas les questions éthiques se sont développer dans le cadre de ce discours. Quand serait-il, en dehors de ce discours religieux? C'est ce que je me demande. L'histoire ne nous a pas donné d'exemple de société ayant contruit un discours éthique en dehors du discours religieux. En tous cas, je n'en connais pas.
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