Les possibilités de se rebeller contre un ordre et de recours en cas d'abus existent aussi dans toutes les armées, elles sont même consignées encore plus clairement que pour les forces de police dans les lois militaires nationales comme internationales.
Le principal obstacle à leur application relève de la tradition du secret des forces armées au nom du "secret défense" que cultivent les ministères, ainsi que la prétention soigneusement entretenue chez les militaires d'être le dernier rempart de protection de la démocratie/l'intégrité/la fierté nationales, etc. Là, et non dans les interventions intempestives et sporadiquement trop musclées de la police, réside la véritable menace contre la société civile.
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