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Info ou intox ?


Postée par Vincent , Jun 02,1999,16:39 Index  Forum


J'ai reçu cette info du brillant scientifique Français Jean Pierre Petit, l'astrophysicien et spécialiste de la question Ummite entre autre...

J'espère sincèrement que vous serez très interressez par ce long texte qui tient pas en une seule partie, parrait t'il que ça circule quelque part sur le net mais je ne sais ou alors excuser moi ...

Alors j'aimerai bien avoir vos lumière sceptique. Merci a vous tous.


L'U.S. ARMY EPOUSE JUPITER, LE DIEU DES DIEUX.
LA NASA ASSURE LE CONVOI NUPTIAL.
ORGASME DE CHOC!


En juillet 1994, la comète Shoemaker-Levy 9 s'est écrasée sur la planète
Jupiter. C'est en mars 1993 que des astronomes avaient découvert cette
étrange fée céleste, composée d'une vingtaine de fragments se suivant en
file indienne, qui voyageait près de la plus grosse planète de notre système
solaire. Durant plus de quinze mois le monde scientifique avait observé ces
noyaux cométaires, calculé avec précision leurs collisions avec la planète
gazeuse et tenté d'imaginer les effets et conséquences de cette rencontre.

Dès les premiers impacts, les observateurs ont été grandement surpris et
ébahis par l'ampleur du "spectacle". Ces "choses" en explosant dans la haute
atmosphère de Jupiter, du 16 au 22 juillet 1994, ont produit différents
effets visibles ou décelables par l'instrumentation scientifique, notamment
des boules de feu géantes, des panaches s'élevant à 3300 kilomètres
d'altitude, des retombées de débris créant des taches sombres gigantesques
dont les dimensions atteignaient parfois QUATRE FOIS CELLES DE NOTRE TERRE,
sans oublier les effets dans l'infrarouge, l'ultraviolet, les rayons X et
d'autres observations moins spectaculaires mais non moins importantes.

Les scientifiques qui ont épluché toutes ces informations durant des mois et
des mois n'ont pas encore trouvé d'explications ou de modèles pouvant
inclurent toutes les données.

Il est vrai que c'est la première fois que l'on assiste à de telles
collisions dans notre système solaire et, comme elles étaient prévues au
jour près, un très grand nombre d'instruments d'observation et de mesures
avaient été braqués vers Jupiter. La revue britannique "Nature" a rapporté
les propos d'Eugène Shoemaker, l'un des découvreurs de la comète: "La
fréquence d'une collision entre Jupiter et une si grosse comète est en
moyenne de 2000 ans. Pour que cela arrive, au moment où le télescope spatial
Hubble était réparé, où la sonde Galiléo était bien située en vue directe,
où les détecteurs infrarouges étaient efficaces et où le gouvernement des
Etats-Unis s'intéressait à la recherche fondamentale, c'était un vrai
miracle(1)!"

Vu sous cet aspect, cela ressemble vraiment à un miracle. Mais les miracles
sont rares et ils ont souvent une explication. Acceptons de regarder
celui-ci sous un autre aspect de sa réalité: ces évènements cosmiques que
nous avons pu contempler en direct n'étaient rien d'autres que les essais à
grande échelle des dernières bombes surpuissantes de l'U.S Army(2), lancées
par la NASA et habilement camouflées en collision cométaire. Idée farfelue?
Pas si sûr! Proposons-nous d'explorer celle-ci plus avant.


UNE AVANCEE DE LA PHYSIQUE ET DE LA TECHNOLOGIE DANS UN CERTAIN CONTEXTE
MONDIAL.

Pour comprendre tout cela, il nous faudra remonter un peu dans le temps à
l'époque où la guerre froide bat son plein, à l'époque où, dans les
états-majors des "deux grands", des idées insensées mûrissent, des idées
d'armes terrifiantes qui permettraient de prendre un avantage déterminant
sur l'autre. Bien peu de temps auparavant, en définitive, nos physiciens
venaient de concevoir et mettre au point la bombe à fission nucléaire dans
le contexte dramatique de la deuxième guerre mondiale. En août 1945, à
Hiroshima puis à Nagasaki, l'humanité a franchi un pas décisif dans
l'utilisation d'une puissance de destruction colossale. L'essai a été
rapidement transformé par le développement de cette arme et la mise en
service, tant aux Etats-Unis qu'en Union Soviétique, en Grande Bretagne, en
France puis en Chine, de sa grande soeur à fusion nucléaire: la bombe H,
dite thermonucléaire. Dans les années soixante-dix, tandis que notre monde
n'avait pas encore compris ni même découvert le phénomène climatique
"d'hiver nucléaire" qui décimerait inexorablement les rescapés d'un conflit
atomique et mettrait ainsi un terme final à notre civilisation terrestre,
des laboratoires militaires préparaient l'étape suivante dans le plus grand
secret.

Aux Etats-Unis, le programme militaire classifié, DSP 32 (Defense Support
Program 32), en explorant une voie totalement différente de celle des
accélérateurs de particules, parvenait à obtenir une forme d'énergie plus
ultime: l'antimatière, dix mille fois plus puissante que la fission
nucléaire. Des laboratoires dans l'ouest américain avaient orienté leurs
recherches vers les très hautes densités dans le cadre de la maîtrise de la
fusion de l'hydrogène. Là-bas, la puissance des lasers s'exprimait en
térawatts (mille milliards de watts) et les pressions en millions
d'atmosphères. Le programme DSP 32 travaillait parallèlement et secrètement
à un tout autre but. Il fallait pousser un certain nombre de paramètres
physiques beaucoup plus loin, notamment et entre autres, dépasser la
pression fantastique de cent millions d'atmosphères, pour atteindre un seuil
où la matière est en rupture d'équilibre, un seuil où certaines de ses
caractéristiques s'inversent, c'est l'antimatière. Pour obtenir cette
pression fatidique, une technologie très sophistiquée est nécessaire; les
lasers gigantesques de l'époque, fussent-ils à rayons X, n'étaient pas
encore assez puissants. C'est en reprenant certaines idées d'Andréï
SAKHAROV, le Nobel soviétique, que les premiers succès sont arrivés. En
effet dans les années cinquante, SAKHAROV, le père de la bombe H soviétique,
avant de retourner courageusement sa veste pour devenir un militant de la
paix, avait mis au point un système de canon électromagnétique qui,
encomprimant un solénoïde à l'aide d'un explosif, permettait d'obtenir une
pression magnétique de l'ordre de vingt-cinq millions d'atmosphères qui
transformait une mini-charge d'aluminium en plasma et l'expulsait à des
vitesses vertigineuses de l'ordre de centaines de kilomètres par seconde. Ce
système a donc été amélioré; le solénoïde classique a été remplacé par un
solénoïde supraconducteur, et l'explosif conventionnel par une petite charge
atomique, dite de laboratoire, permettant ainsi d'atteindre le seuil de
pression nécessaire. La cible, aussitôt transformée en plasma, est expulsée
dans une "cheminée" où les particules d'antimatiêre ainsi obtenues sont
instantanément triées électromagnétiquement et récupérées dans une
"bouteille magnétique".

LIVERMORE, SANDIA, LOS-ALAMOS, NEVADA, autant de lieux qui ont participé,
chacun à sa maniêre, à cette épopée, parfois sous le couvert du programme
expérimental: Centurion-Halite, programme officiel de recherche sur la
maîtrise de la fusion de l'hydrogène, mais qui servait également de
couverture lors des expériences utilisant les explosifs atomiques.

A l'Est on menait très activement les mêmes recherches, et si plus récemment
la technologie souffrait d'un certain déficit, les idées, elles, ont été
souvent plus avancées. Durant la décennie quatre-vingt, un petit homme au
crâne dégarni arrive au sommet à Moscou. Conscient de la pente ultime du
cheminement mondial, il désamorce rapidement un grand nombre de tensions
internationales, relance efficacement les négociations sur le désarmement et
fait le ménage chez lui en enrayant un certain nombre de recherches
militaires de pointes.

A l'Ouest, bien dissimulés derrière une façade reluisante de défenseurs de
la paix, les "Docteurs Folamour" sévissent toujours. La course aux armements
ayant pris du plomb dans l'aile, ils s'en passeront tout simplement pour
échafauder la plus diabolique des idées: expérimenter des bombes
d'antimatière à grande échelle, des bombes qui soient des milliers de fois
plus puissantes que tout ce qui avait été réalisé jusqu'ici. L'espace
terrestre étant trop étroit géographiquement et stratégiquement pour ce
genre de projet, nos "docteurs" se tournent donc vers l'espace et... la
planète Jupiter!


UNE REALISATION BIEN CAMOUFLEE.

Il est bien évident qu'un tel projet ne pouvait pas se faire en un jour ni
au grand jour. Car, d'une part, il était prévu de longue date de garder
cette technologie secrète, et d'autre part, selon le droit de l'espace
(traité de l'ONU de 1967, notamment l'article 4), les expériences militaires
y sont prohibées ainsi que l'envoi d'armes de destructions massives. Mais
quand on a pour ambitions d'être les maîtres du monde, la loi, fût-elle
internationale, n'est qu'un épouvantail derrière lequel on peut se
dissimuler judicieusement. La réalisation de ce projet a donc nécessité de
réunir un certain nombre d'éléments matériels et d'adopter une ingénieuse et
rigoureuse stratégie de dissimulations tant par des apports technologiques
que par des préparations et manipulations d'opinions. Regardons quelques uns
de ces moyens.

LA MISSION AMPTE. Le 16 août 1984, la 175ème fusée Delta, porteuse de la
mission AMPTE (Active Magnetospheric Particle Tracer Explorer), décollait de
Cap Canavéral. Ce programme comprenait 3 petits satellites et consistait,
sur une durée d'une année, à larguer plusieurs "nuages" de baryum et de
lithium en différents points de l'espace intra et extra-magnétosphérique,
puis à observer l'évolution de ces éléments traceurs, afin d'étudier les
interactions des vents solaires avec notre magnétosphère. La réalisation
matérielle de cette expérience a été le fruit de la collaboration de
plusieurs laboratoires situés dans différents pays (U.S.A., République
Fédérale d'Allemagne, Royaume-Uni). Si les buts de plusieurs des
protagonistes étaient d'améliorer la connaissance scientifique de
l'environnement terrestre, les buts non avoués de certains autres étaient
d'expérimenter en conditions réelles, la création d'un phénomène cométaire
afin d'étudier son évolution dans le temps ainsi que dans des conditions
spatiales diverses. En effet, sous l'action des rayonnements solaires, le
baryum et le lithium sont rapidement ionisés et ont alors la particularité
de devenir fluorescents, créant ainsi une comète artificielle. Le programme
AMPTE a été l'une des phases de préparation du projet "Jupiter", une des
étapes de la mise au point du système de camouflage par un nuage de
particules d'un alliage de baryum-lithium.

LES MODULES-BOMBES. "Je suis tombée sur cet objet à l'aspect très étrange.
J'ai pensé que ce devait être une comète, mais c'était la comète la plus
étrange que j'ai jamais vu."(3) Ainsi s'exprimait Carolyn Shoemaker en
racontant la nuit du 24 mars 1993, à l'observatoire du Mont Palomar
(Californie), où elle fut la première à observer ce qui devait s'appeler par
la suite: "la comète périodique Shoemaker-Levy 9" ou, dit plus simplement,
"SL9". Carolyn Shoemaker était sans doute loin de s'imaginer qu'elle venait
de découvrir les fameux nuages lumineux de baryum-lithium, lesquels étaient
générés par des modules-bombes de dimensions métriques situés en leurs
centres. L'importance des nuages avait été adaptée à la puissance présumée
des bombes correspondantes. Dans certains cas les modules étaient groupés
par deux, et ont pu soit s'écarter progressivement l'un de l'autre
("fragments" P et Q), soit rester très proches ("fragments" G et K), ces
derniers provoquant ainsi des explosions espacées de quelques minutes dont
les phases se sont intercalées et chevauchées, avec éventuellement des
puissances et des épicentres quelque peu différents.

POSITIONNEMENT DES SITES D'IMPACTS. Les modules de "SL9" ont été placés sur
une orbite jovienne très excentrique d'une période de 2 ans.
La forme de cette orbite est donc un ovale étiré à l'extrême ayant la forme
d'un fin pinceau. Cette orbite a comme particularités: à l'une de ses
extrémités (périastre), elle passe à une distance du centre de masse de
Jupiter inférieure au rayon de la planète elle-même d'où une collision
inéluctable, tandis qu'à l'autre extrémité (apoastre), elle frôle la limite
de la zone d'attraction gravitationnelle de Jupiter. Si cette "SL9" avait eu
une vitesse très légèrement supérieure, elle aurait quitté l'influence de
Jupiter et aurait continué son chemin sur une orbite solaire. En observant
cette orbite on s'aperçoit rapidement qu'il n'y a pas de meilleur choix
possible si l'on veut qu'un objet passe du temps, éloigné de Jupiter, pour
avoir le maximum de chances de se faire repérer, puis revienne percuter la
planète. Quand au choix du plan orbital et de l'argument du périastre,
autres critères qui conditionnent les lieux d'impacts, ils ont été calculés
pour que les collisions aient lieu sur la face arrière de la planète,
invisible depuis la Terre. Précaution indispensable car ces explosions
s'apparentent totalement aux explosions nucléaires, avec de très puissantes
émissions de rayonnements électromagnétiques, principalement des rayons
gamma, qui auraient fatalement trahi leur nature douteuse. Toutefois, alors
qu'aucun observateur terrestre ne pouvait voir directement ces évènements,
filant dans l'espace obscur et glacial à plus de 11 kilomètres par seconde
un oeil observait.

LA MISSION GALILEO. C'est en 1973, au lendemain des glorieuses missions
Apollo, que le projet Galiléo est né, bien qu'il n'est pris son véritable
souffle qu'en 1977. Ce programme d'exploration avancée de Jupiter et de son
environnement a connu un certain nombre de difficultés, dont plusieurs
reports de lancements. Le départ à finalement eu lieu le 8 octobre 1989 et,
faute de lanceur suffisamment puissant (du fait des nouvelles normes de
sécurité à bord de la navette spatiale), la sonde Galiléo a pris le chemin
des écoliers dans le système solaire afin de bénéficier de plusieurs
réactions gravitationnelles (Vénus et 2 fois la Terre) pour pouvoir
atteindre enfin Jupiter en décembre 1995, au terme d'un voyage d'une durée
record de plus de six années. Curieusement, alors que les impacts de "SL9"
étaient sur la face cachée de Jupiter, un peu au-delà du limbe de la
planète, Galiléo se trouvait à ce moment-là en vue directe de l'évènement.
Simple hasard ou judicieuse programmation afin que Galiléo soit le seul
témoin oculaire, tout en ayant l'air d'être là par une simple et heureuse
coïncidence? Cette sonde qui est truffée de caméras et de multiples
détecteurs hypersophistiqués, a connu depuis son départ plusieurs problèmes
techniques: grande antenne, bande enregistreuse, parachute du module, etc.
Il convient sans doute, dans tout cela, de discerner les pannes réelles des
pannes stratégiques qui offrent un excellent prétexte pour occulter une
partie de l'information:
- retard d'une cinquantaine de secondes de l'ouverture du parachute du
module atmosphérique qui nous masque la composition des premiers kilomètres
de l'atmosphère jovienne, justement à l'altitude où les explosions semblent
avoir eu lieu.
- panne momentanée des bandes enregistreuses qui nous prive des images
rapprochées de Io et de Europe.
- erreur de programmation qui nous voile certaines données sur les impacts
de "SL9".
Quand au reste de cette mission jovienne, la possibilité que l'information
collectée soit très sérieusement filtrée et écrémée avant d'être divulguée,
est plus qu'une simple hypothèse. C'est ainsi que beaucoup de scientifiques
furent étonnés que Galiléo n'est (n'ait) enregistrée que des effets
relativement modestes des impacts de "SL9", là où les astronomes basés sur
terre, bien que cinq fois plus éloignés et beaucoup plus mal placés, ont
observés des effets grandioses allant parfois jusqu'à saturer les
détecteurs.

UNE CLEF STRATEGIQUE: LA DESINFORMATION. En plus des éléments déjà cités, un
certain nombre de communications écrites et d'interventions verbales ont eu
pour but de manipuler les opinions en préparant les esprits et en
fournissant des voies de recherches et de réflexions pré-orientées. Ceci
permet finalement que l'imagination du monde scientifique et du public ne
s'aventure point trop sur des voies interdites. En voici quelques unes parmi
d'autres:
- Il est paru dans la presse, un certain nombre d'articles écrits par des
personnes liées à des grands laboratoires directement impliqués dans la
réalisation de ces évènements. Bien sûr ces articles sur "SL9" développaient
des hypothèses, des études et des théories sur la fragmentation, l'évolution
et les phénomènes liés aux impacts de cette "comète périodique captée par
Jupiter".
- Parmi les personnes directement impliquées dans ce programme, il en est
certaines également qui ont participé activement, comme des vers dans un
fruit, aux nombreux meetings scientifiques pré et post-impacts!
- C'est en 1993, dans le contexte des accords de limitation et de réduction
des armes atomiques que le Département américain à l'énergie a été chargé
d'étudier l'intendance du secteur de l'armement nucléaire aux U.S.A (The
Stockpile Stewardship and Management Program). Le rapport de cette
commission est l'un des moyens par lequel l'U.S. Army montre à tous, avec
succès, son souci de securité, son esprit de démocratie, son respect des
accords internationaux et surtout se construit une renommée de
"transparence". Mais comme de nombreuses personnes ou groupes imbus de
pouvoir, elle manie excellemment le mensonge pour cacher la réalité. Ainsi
dans ce fameux rapport nous pouvons lire à longueur de pages que les
Etats-Unis ne procèdent actuellement à aucun essai, aucun développement et
aucune production d'armes nouvelles!!!

LE PROJET SPACEGUARD. Ce projet n'est pas, à proprement parler, un élément
de la réalisation de "SL9". Son but est plus spécifiquement d'ouvrir, pour
l'avenir, certaines possibilités ou commodités. Ce programme qui a été
soumis au Congrès Américain en 1992, se veut être le gardien de notre
planète face à un risque de collision cosmique, astéroïdes et comètes qui
s'approcheraient trop près de l'orbite de la Terre. Ce projet consiste en la
construction, la connexion et la maintenance de six télescopes terrestres.
Certains défenseurs de ce programme tentent d'ouvrir la voie à l'utilisation
d'armes nucléaires dans l'espace pour essayer de détruire ou de dévier ces
hypothétiques bolides. Heureusement la voix de certains scientifiques s'est
élevée pour relativiser les dangers, c'est-à-dire la probabilité mineure
d'une collision avec la terre, face au risque majeur de la manipulation et
du déploiement de telles armes (qu'elles soient connues ou secrète ce projet
s'est inscrite habilement dans un scénario plus grand. Le programme n'ayant
pas été retenu dans un premier temps, les "collisions de SL9" sont arrivées
à point pour semer inquiétudes et peurs permettant ainsi au projet
Spaceguard d'être reconsidéré, cette fois-ci, beaucoup plus favorablement.


D'AUTRES DISSIMULATIONS D'IMPORTANCE.

Cette étude ne serait pas complète si nous ne prenions pas un peu de recul
sur ces faits, notamment en se posant ces questions: cet évènement est-il la
première et l'unique expérimentation de telles bombes? cette technologie
étant apparue dans le courant des années soixante-dix, l'U.S. Army
aurait-elle attendu 20 ans pour l'expérimenter? Et bien l'observation d'un
certain nombre d'évènements cosmiques nous prouve que non. Il existe en
effet une catégorie spécifique de comètes ayant la particularité de frôler
le Soleil et même de le percuter. Ce "groupe de Kreutz", comme on le nomme,
comporte une trentaine d'observations, la plus ancienne datant de l'an 371
avant J.C. Or il se trouve que plus de la moitié de ce groupe est constituée
par une vague de 16 mini-comètes portant les noms des 2 satellites
artificiels, SOLWIND et SM-M, qui les ont observées depuis une orbite
terrestre. Cette bien curieuse vague a déferlé de 1979 à 1989 et n'est pas
sans présenter d'étranges similitudes avec "SL9" puisque toutes se sont
désintégrées de manière explosive. Ces 2 satellites de l'U.S Army étaient
là, soi-disant, pour étudier le Soleil et ses orages magnétiques; en réalité
leur rôle plus spécifique était d'observer le comportement de ces 16
projectiles expérimentaux dans leur phase finale. Les comètes du groupe de
Kreutz observées précédemment avaient, pour la plupart, des orbites
inclinées d'environ 144/degrés. Alors pour assurer le camouflage de ces 16
bombes, il a fallu également les faire arriver sur le Soleil selon la même
inclinaison. Ces 16 projectiles n'étaient pas entourés d'un halo lumineux de
baryum-lithium comme "SL9", ils n'étaient donc pas visibles à l'avance. Ce
n'est que dans la phase terminale de leur approche au Soleil, alors qu'ils
plongeaient, sous l'effet de la puissante gravitation solaire, à des
vitesses de 300 à 400 kilomètres par seconde (soit plus d'un million de
kilomètres par heure) en laissant derrière eux une traînée lumineuse due à
l'échauffement de leur bouclier thermique, qu'ils ont pu être filmés par la
caméra équipant les télescopes-coronographes de l'U.S. Army. La forte
luminosité du disque solaire n'a pas permis bien évidemment l'observation
directe de ces explosions, seule l'illumination de la couronne solaire,
pendant plusieurs heures après les impacts, était observable par les
coronographes.

UNE NOUVELLE PROPULSION SPATIALE.

Mais tous les spécialistes d'astronautique nous le diront: avec les lanceurs
spatiaux dont on dispose actuellement, il est absolument impossible
d'envoyer une charge conséquente vers le Soleil. Cela demande en effet de
produire une accélération de plusieurs dizaines de kilomètres par seconde,
c'est-à-dire, beaucoup, beaucoup plus que pour envoyer la sonde Galiléo vers
Jupiter. Or Galiléo qui ne pesait que 2200 kg, n'a pu disposer d'un lanceur
adéquat pour lui fournir l'accélération minimum nécessaire (6400 mètres par
seconde à partir de l'orbite terrestre) pour partir directement vers son
objectif, la contraignant ainsi à prendre un chemin complexe et très long.
Alors comment ont-ils fait? Commençons par un peu de mathématique
élémentaire. C'est bien évidemment la force de poussée des moteurs d'une
fusée qui engendre son accélération. Or cette poussée se calcule par une
équation très simple, elle est le produit de la vitesse d'éjection des gaz
(au niveau des tuyères) par la masse de ces gaz éjectés, c'est-à-dire en
fait la masse des propergols prélevés dans les réservoirs. Depuis le début
de l'ère spatiale, si la technologie de la propulsion a gagné en fiabilité,
elle n'a guère évolué en performance car elle butte sur la limite physique
des vitesses d'éjection des gaz des moteurs à combustion chimique qui
varient de 2,5 à 4,5 kilomètres par seconde, selon les propergols utilisés.
Cette limite contraint donc à embarquer des quantités énormes de carburants
si l'on veut augmenter la capacité du lanceur (2000 tonnes au décollage pour
la navette spatiale et près de 3000 tonnes pour la fusée lunaire Saturn V),
d'où l'orientation d'un certain nombre de recherches sur d'autres types de
propulseurs à vitesse d'éjection élevée. Ces nouveaux propulseurs
permettraient de diminuer les masses de carburants tout en augmentant les
charges utiles et les performances.

Dans ce domaine de la propulsion spatiale comme dans celui de l'antimatière,
d'ailleurs les deux sont intimement liés, il est temps de comprendre que
nous sommes en face de deux réalités, de deux niveaux technologiques. L'un,
avec des performances médiocres, est bien connu depuis plusieurs décennies;
l'autre, à hautes performances, est tenu ultra-secret et est réservé à des
usages militaires occultes. Au cours des années soixante-dix, dans les
laboratoires de Sandia (Nouveau Mexique), on mettait au point un nouveau
genre de propulseur qui, dès les premières utilisations dans l'espace,
accélérait électromagnétiquement des gaz ionisés à près de 100/kilomètres
par seconde, soit un bond d'un facteur 20 par rapport aux performances des
meilleurs moteurs à combustion chimique. Dans la technique classique, les
propergols assurent à la fois l'apport de matière éjectée, sous forme des
gaz résiduels de la combustion, et l'apport d'énergie, sous forme d'une
réaction chimique exothermique (la combustion), qui accélère ces gaz . Cette
nouvelle technologie est bien sûr fort différente et également plus
complexe. Le matériel éjecté, un isotope de silicium, ne subit pas de
modifications chimiques, il est simplement accéléré par de puissants champs
magnétiques, après avoir été vaporisé et ionisé. La source d'énergie de ces
propulseurs est l'antimatière elle-même qui, par un astucieux système
autorégulateur, produit l'électricité nécessaire à la propulsion, ainsi qu'à
son propre confinement. Certes cette étude n'a pas les moyens de révéler les
détails de ce savoir-faire top secret, toutefois il pourrait être
intéressant d'y réfléchir notamment en se souvenant que l'interaction des
rayons gamma avec la matière produit de puissants effets électromagnétiques
(effet EMP).

Que tout ceci ait pu être conçu incognito et réalisé en un système
ultra-léger, en un système compact parfaitement adapté à la navigation
spatiale, peut paraître incroyable. Certains seront peut-être tenté de dire
impossible! Mais la sagesse scientifique ne nous demande pas de croire en
l'existence de ces choses, pas plus que de croire en leur non-existence.
Elle nous demande d'étudier, de vérifier, de contrôler, elle nous demande
d'ouvrir les yeux.


LES DEPARTS DU SOL TERRESTRE ET LES TRAJECTOIRES SPATIALES.

Cette nouvelle technologie pour pouvoir rester discrète n'est évidemment pas
utilisée dans la première phase des lancements, c'est-à-dire la phase qui va
du décollage jusqu'à la satellisation en orbite terrestre. Pour cette étape
ce sont des lanceurs classiques qui ont été utilisés, et principalement la
navette spatiale, les fameuses missons militaires de la navette.

LES MISSIONS VERS LE SOLEIL. Toutefois les expérimentations sur le Soleil
ayant débuté avant l'avènement des navettes, c'était alors les lanceurs
Titan qui étaient utilisés. Les fusées Titan qui sont en grande partie
réservées à des usages militaires, avaient déjà à cette époque dans leurs
versions III, puis 34D, une capacité de mise en orbite terrestre basse de 14
à 18/tonnes. Elles satellisaient autour de la Terre une charge utile
comprenant un module-bombe placé à l'intérieur du dernier étage de la fusée,
et c'est cet étage fusée, muni d'un propulseur à antimatière, qui assurait
le départ de puis l'orbite terrestre vers l'objectif.

Au cours de la décennie quatre-vingt, ce sont les navettes spatiales qui
furent le plus souvent utilisées (mais pas uniquement). Les trois premières
missions militaires des 24 janvier 1985, 3 octobre 1985 et 2 décembre 1988,
eurent donc cette destination. Toutefois il y en eut une auparavant qui a
connu la même destinée, il s'agit du deuxième vol de Columbia le 12 novembre
1981. Il est vrai que cela n'aurait pas fait "propre" de placer une mission
militaire dès le début du programme navette; il était donc plus habile de la
cacher parmi les quatre vols de qualifications. Ce 12 novembre, l'orbiteur
Columbia a établi le record de poids au décollage de l'histoire connue des
navettes, car il fallait en effet concilier la charge utile de cet objectif
camouflé et le matériel nécessaire à l'objectif annoncé.

Lors de ces missions, le même étage propulseur que celui utilisé
précédemment avec les fusées Titan, prenait place dans la soute de la
navette, mais cette fois-ci, il contenait non pas un, mais deux
modules-bombes. En effet la capacité de satellisation de la navette est le
double de la Titan et peut atteindre 30 tonnes. En astronautique, lorsqu'on
bénéficie d'un matériel performant et de temps devant soi, on dispose
souvent alors d'une gamme de possibilités de trajectoires et si de plus on
cherche à ne pas se faire repérer, on a alors tout intérêt à varier les
chemins et les temps de trajet. Pour ces raisons il n'existe donc pas de
corrélations entre les dates de lancements et les dates d'observations de
ces "comètes SOLWIND et SMM". Toutefois il existe un point commun dans les
trajectoires choisies, c'est un passage par les abords de la planète
Mercure. Bien sûr, pas un rendez-vous direct qui aurait été trop visible à
certains observateurs, mais un rendez-vous différé, un peu comme la sonde
Magellan lancée en 1989, laquelle a atteint Vénus après un voyage de 15 mois
et une orbite et demi autour du Soleil. Il est intéressant, dans cette
optique, d'observer les positions réciproques de la Terre et de Mercure lors
des missions, d'une part, des 12 novembre 1981 et 24 janvier 1985, et
d'autre part, des 3 octobre 1985 et 2 décembre 1988.

Parvenu à un certain point du trajet le module-bombe quitte l'étage fusée
qui l'abritait. Ce module a la forme d'une grosse boite de camembert et
possède un petit propulseur avec une tuyère placée sur sa circonférence, qui
lui permet donc de se déplacer latéralement. Lorsqu'il a pris son autonomie,
il se dirige alors vers son objectif final: le Soleil. Si deux modules sont
à bord de l'étage fusée, le second reste un temps supplémentaire à
l'intérieur de son vaisseau porteur,patientant sur une orbite de parking
avant de prendre son envol.

LES MISSIONS "SL9". L'opération "SL9" fut bien évidemment d'une toute autre
ampleur. Ce n'est ni plus, ni moins, que 6 missions militaires des navettes
spatiales qui furent consacrées à cet évènement, à ce feu d'artifice
cosmique. Les départs se sont étalés sur 3 années et ont eu lieu à Cap
Canavéral le 8 août 1989 (Columbia), le 22 novembre 1989 (Discovery), le 28
février 1990 (Atlantis), le 15 novembre 1990 (Atlantis), le 28 avril 1991
(Discovery) et enfin le 24 novembre 1991 (Atlantis). Chacune de ces navettes
emmenait dans sa soute, un autre vaisseau spatial, un vaisseau cargo de
forme globalement cylindrique et équipé d'un gros propulseur à l'arrière.
Depuis les premiers lancements vers le Soleil il s'est passé plus de 10/ans,
la technologie a beaucoup évolué et s'est énormément miniaturisée et
allégée, permettant à chaque mission navette de transporter à son bord un
plus grand nombre de bombes. Ces 6 vaisseaux cargo n'avaient pas tous la
même taille; 4 de ces vaisseaux contenaient chacun 3/modules-bombes, les 2
autres, de taille supérieure, en abritaient 6 chacun, ce qui donne au total
24/bombes. Les 4 petits cargos avaient été dimensionnés de façon que, en cas
d'indisponibilité de la navette, ils puissent tout aussi bien partir à bord
d'une Titan IV. Chacun de ces vaisseaux a donc pris individuellement la
route de Jupiter en choisissant une trajectoire adaptée selon la position de
la Terre au moment du lancement et le temps dont il disposait pour arriver à
son but. Souvenons-nous que la "comète SL9" a été découverte le 23 mars
1993, toutefois en examinant rétrospectivement des clichés plus anciens, des
astronomes l'ont également vue sur des photos du 15 mars 1993. Mais
curieusement, avant cette date, rien n'a été observé bien que cette "SL9"
était sensée s'être brisée à proximité de Jupiter en juillet 1992 et donc
sensée également avoir voyagé sur cette orbite, avec son nuage de poussière,
depuis 8 mois en ayant théoriquement parcouru plus de 40 millions de
kilomètres. Alors il faut se rendre à l'évidence que ce convoi spatial n'est
jamais passé à proximité de la planète géante en juillet 1992, mais il a
rejoint directement, aux environs du premier mars 1993, un point de cette
orbite jovienne, tout près de l'endroit où il a été découvert. Ainsi le
dernier vaisseau/rgo parti de la Terre le 24 novembre 1991, a effectué ce
parcours en guère plus de 15 mois. Il lui a fallu, au départ de l'orbite
terrestre, créer une accélération supplémentaire d'environ 8400 mètres par
seconde puis, en arrivant à son objectif, une nouvelle accélération (en fait
un freinage) cette fois-ci d'environ 15000 mètres par seconde. Si l'on veut
comparer les performances des deux types de propulsion spatiale, il est à
noter qu'en 1979, l'une des sondes "Voyager" avait réalisé ce parcours
Terre-Jupiter sensiblement dans le même temps (18 mois) mais, à l'époque,
seule la première accélération du départ lui avait été nécessaire car en
passant au voisinage de Jupiter elle avait gardé sa vitesse pour continuer
son chemin vers Saturne et, de plus, cette sonde Voyager n'était vraiment
qu'une plume (800/Kg) à côté des cargos de "SL9" pesant de 15 à 30/tonnes. A
d'autres temps, d'autres moyens.




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