Pour être aussi prudent que toi, disons donc que nous appellerons QI une collection d’aptitudes qui constitue un sous-ensemble de “l’intelligence”, une entité hypothétique et arbitrairement définie comme le sujet de nos tentatives de mesures. Il me semble alors que ce sous-ensemble doit entretenir de fortes ressemblances avec la partie de l’intelligence que tu désignais comme l’intelligence rationnelle (sans pour autant s’y identifier totalement), puisque dans les deux cas les aptitudes logiques, analytiques et mécaniques (problèmes géométriques, spatiaux) jouent un rôle important.
Or les aptitudes de cette nature, sont celles que mettent en avant les sceptiques dans leur méthode, et que rejettent les croyants. Cela nous ramène à ce que j’avais dit dans mon premier message, et que Jean-François a développé dans l’un de ses derniers : par ces seuls faits le test serait fortement biaisé et ne pourrait strictement rien prouver - et ceci même si on acceptait de supposer, à titre d’hypothèse, que le QI puisse représenter assez précisément l’intelligence.
En clair, une correlation positive entre un QI élevé et le scepticisme ne prouverait pas que la croyance est le fait de la paresse intellectuelle, mais que le scepticisme est une démarche rationnelle.
Il est permis de penser que ce ne serait pas une grande découverte.
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