"Re-M. Franck L., sans date, reçu le 5 mars 1998, un cristal de clarté : « Je tenais à vous préciser ceci : la totale dont je vous ai fait part dans ma candidature première (...) avait pour but de vous mettre au diapason d'une éventuelle mise en examen sous la lorgnette de quelques responsables d'État cités et autres milieux particulièrement attentifs et désireux d'en découdre de mes pouvoirs. Aussi, ai-je pris la liberté d'en référer à votre ministère de tutelle et qui pourrait être aussi le mien, Monsieur Claude Allègre, chargé de la recherche, de la technologie et de l'éducation nationale. Celui-ci attend de votre part une tenue plus soignée dans vos rapports à l'État. En effet, vous deviez rendre à César ce qui est à César car vous n'avez pas, seul, à préjuger d'une telle candidature et à Dieu ce qui est à Dieu plutôt que d'agir de façon quelque peu cavalière.
« Monsieur le Président de la République Jacques Chirac et Monsieur le Premier Ministre Lionel Jospin sont au titre de la cohabitation, particulièrement informés de l'importance que revêt un tel enjeu et je ne saurais les décevoir. Il est vrai que mon dossier fait l'objet depuis de nombreuses années d'une vive attention de la part des pouvoirs publics et qu'il ne saurait être question d'une quelconque affaire dont la vôtre Monsieur Blanrue ne l'entache d'une pseudo mise à l'épreuve ni même d'un vice de forme, ne vous en déplaise. Ma candidature (...) peut faire l'objet dans les tout prochains jours d'une tenue au sommet sans que cela ait un caractère officiel pour autant. (...) Puissiez-vous en découdre de cette affaire et me répondre pour ou contre ma candidature une fois que l'État vous aura donc transmis son avis »; etc..."
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